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Toulouse, fontaines/Bayonne, en plein ICU, bien trop loin de la neige de mes montagnes tarnaises et cevenoles

Hello ! 

Comme marqueur de canicule, lorsque cela se prolonge, nous sommes de plus en plus nombreux à remarquer que, par périodes, nous n'avons plus vraiment d'eau froide. Cela est apparu dans différents posts sur IC pendant le suivi de la dernière canicule, et certains (merci @isere38) ont évoqué le risque sanitaire. 

Moi qui pensais à ouvrir un topic pour comparer nos températures d'eau du robinet, sachant que souvent c'est quand même un marqueur de la Tmm sur de longues périodes via réchauffement du sol et par conséquence des canalisations, le thème me plaisait. Mais le risque sanitaire réel associé, que je découvre, est beaucoup moins plaisant, mon message n'aura pas le ton léger que je pensais initialement donner à ce topic, ou du moins chacun y allant de son relevé sans que cela porte à conséquence.

Voici quelques liens pour commencer.

Il suffit de croiser quelques informations concernant le risque de légionellose, sur lequel je me suis un peu attardé par quelques recherches, pour me rendre très interrogateur sur le domaine, et me faire me demander dans quelle mesure le risque est connu/maîtrisé ou inconnu/passe sous les radars des médias, contrôles suffisant et informations collective.

 

https://astee-tsm.fr/articles/tsm-10-2012-dejean/

 

https://www.allodocteurs.fr/bacteries-tartre-legionellose-que-risque-t-on-a-boire-leau-du-robinet-35853.html

 

 

La température de l'eau froide chez moi, pour anectode, était à l'estime dans les 30°c au plus fort de la dernière canicule. (Je vais acheter un thermomètre, je voulais de toute façon le faire par simple curiosité)

Je me demande également au passage comment des réseaux enterrés, (et ils ne sont pas à 10 cm), peuvent chauffer autant 🤔 quelques relevés de température de sous sol existent, notamment - chance ici-, sur la station MF de Blagnac ; même si j'imagine que la réalité est très disparate et que les relevés d'une station de ce type constituent une référence surtout par suivi comparatif avec elle-même dans le temps. 

(Merci @Arkus pour notre échange en mp à ce sujet 💪)

 

Bref, je lance ce sujet pour explorer un peu ce thème, canicules, (on peut même explorer les projections, même si des projections de température du sol ne vont, j'imagine, pas être simples à trouver) , impact sur les températures d du sous sol, et conséquences, notamment sanitaire.

D'une façon générale, le sol est un milieu que nous ne voyons que peu, qui est en conséquence souvent négligé, souvent évité même dans la recherche, alors qu'il est (et l'étymologie est importante, @Thundik81 ne me contredirais pas) fondamental.

 

 

(Je sais également @bill43 souvent intéressé par les sujets de société liés au climat et aux réseaux divers, aussi je me permets de te taguer au cas où le sujet te branche et si jamais tu n'as pas l'occasion de visiter cette partie forum (j'espère que tu m'en voudras pas 😊) j'ai souvent apprécié tes recherches très fouillées dans ces domaines.)

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Avec un thermomètre de grande distribution branché en amont du pommeau de douche, nous étions à 30°C le samedi 5 juillet. À 25°C ce matin. À 11°C au minimum cet hiver.

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Posté(e)
Ban de Laveline alt 420 m

Très bon comme sujet. On ne pense pas toujours à cette menace. Maintenant, l'eau distribuée dans les réseaux communaux est traitée au chlore. Lorsque l'on ouvre le robinet, cette odeur chimique nous saute aux narines. On se croirait à la piscine.

Chez-nous, en montagne, beaucoup d'habitations isolées ont leur propre captage de source.

Bien qu'en agglomération et branchés sur le réseau, nous avons conservé le droit d'eau d'une petite fontaine qui alimentait depuis plusieurs siècles plusieurs habitations. Je note quasi quotidiennement le débit et une fois par semaine, la température de l'eau à l'arrivée dans le bassin.

Voici le captage à 1,80 m de profondeur, en briques et récemment rehaussé d'une buse.  

caprage_source_BdL.thumb.png.3e3240176d858106012b1f96405a22a8.png

Les conduites d'origine sont en grès. Elles sont enterrées de seulement 40 à 50cm sous des près. Nous avons passé dedans une conduite en matériau qualité alimentaire, mais en réalité, on s'en sert uniquement pour arroser le jardin, laver les légumes...

Il ne faut pas avoir peur de patauger dans la boue.

tuyaux_source_BdL.png.4dfd1538f3c57a41e5337f85303c3079.png

 

L'élévation de température est sensible: 16°C à l'instant, 15°C la semaine dernière et 12.5°C le mois dernier.

Je plains les habitants des grands immeubles.

 

Modifié par catlino
Ajou photos.
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Posté(e)
Aubenas en Ardèche méridionale

c'est un sujet glissant, difficile de s'inquiéter de la température trop élevée de l'eau, sans considérer avant même cela, la qualité de l'eau et les polluants 

qu'elle peut contenir... mais dans ce cas, on sort largement de la thématique climatique. 

de ce que j'ai entendu, il y a beaucoup à dire à ce sujet. 

je ne pense pas que les bactéries, dans notre environnement hautement pollué chimiquement, représentent le plus grand danger sanitaire... 

mais ceci-dit, on reste en droit de se poser la question des conséquences d'une eau trop chaude, ce qui en  rajouterai une couche.   

 

pour ce qui est de la pollution bactérienne, il existe des filtres très efficaces et très simples d'utilisation. 

j'en ai utilisé pendant des années dans les pays où l'eau du robinet n'est pas vraiment potable (voire pas du tout)

jamais eu de soucis, même avec de l'eau qui sortait vraiment très chaude (je dirais entre 30 et 35°C selon les saisons) 

y compris avec de l'eau stockée sur le toit, dans un réservoir en plastique, sous le sunlight des tropiques.  

pour l'eau de boisson, car pour la cuisine, l'ébullition règle d'emblée le problème.   

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Il y a 2 heures, catlino a dit :

Lorsque l'on ouvre le robinet, cette odeur chimique nous saute aux narines.

 

Si ça sent fort le chlore il y a peut être surdosage: dans les réseaux communaux il n'est pas rare que ce soit un employé communal qui balance une pastille de chlore dans le réservoir, entrainant un surdosage (pas nefaste pour la santé) alors que 0,25 mg/l sont requis pour détruire virus et bactéries. 

Si le captage pompe de l'eau de rivière ou d'une retenue il est normal que le dosage puisse être plus élevé puisque les risques de contamination sont plus grands.

 

Le plus gros risque @boubou07 est avant tout la contamination bactérienne qui reste cependant rare et affectant les petits réseaux communaux en mauvais état.

Vient ensuite le problème des nitrates (50 mg/L passée astucieusement par l'ARS à 100 mg/L)  puis les cocktails de produits phyto et enfin, ponctuellement les perchlorates (munitions des 2 GM).

 

pour la température de l'eau elle est assurée jusqu'au compteur au niveau spécifié par l'ARS.

au delà c'est de la responsabilité du propriétaire. 

Si l'eau est chaude il vaut mieux tirer l'equivalent de ce qui est resté dans les tuyaux: le problème c'est surtout que l'eau stagnante a potentiellement perdu son chlore. Avec la T°c élevée, le risque de contamination est accru.

 

Il y a 2 heures, catlino a dit :

Les conduites d'origine sont en grès. Elles sont enterrées de seulement 40 à 50cm sous des près. Nous avons passé dedans une conduite en matériau qualité alimentaire, mais en réalité, on s'en sert uniquement pour arroser le jardin, laver les légumes...

 

De ce que je vois c'est un PEHd de 32mm (polyéthylène haute densité) ,sur lequel les ARS commencent à se poser des questions,comme ils s'en sont posé avec l'amiante-ciment,le PVC et le plomb 🙂

 

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Posté(e)
Toulouse, fontaines/Bayonne, en plein ICU, bien trop loin de la neige de mes montagnes tarnaises et cevenoles
Il y a 2 heures, boubou07 a dit :

je ne pense pas que les bactéries, dans notre environnement hautement pollué chimiquement, représentent le plus grand danger sanitaire...

Disons que c'est un risque qui a la particularité de survenir très brusquement (contrairement par exemple à l'absorption de particules de plastiques qui elle est graduelle et se révèle néfaste sur le long terme) et dans le cas de la légionnellose, peut se révéler mortel de façon non exceptionnelle chez les personnes sensibles sur le plan immunitaire nourrissons, personnes âgées ou immunodéprimées. Et elles ont la particularité, ce qui m'a frappé, de résister au chlore jusqu'au delà des maximums légaux autorisés. 

 

C'est loin d'être le seuil risque sanitaire concernant les réseaux d'eau potable c'est certain, mais j'attirais l'attention sur celui-çi car il est nouveau, du moins il peut être assez largement exacerbé par l'évolution climatique, avec des effets de seuils inhérentes à la biologie des bactéries et leurs températures de prolifération, et c'est une conséquence de l'élévation des températures dont on parle peu... Pour le moment. 

Ça me paraît un risque non anticipé car le réseau d'eau, comme d'autres infrastructures d'envergure (cf réseau ferré, certains ponts mais ne nous égarons pas) n'ont pas été pensés projections climatiques en tête. 

 

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Posté(e)
Saint-Germain-Du-Puch (33)
Il y a 9 heures, Matpo a dit :

Je me demande également au passage comment des réseaux enterrés, (et ils ne sont pas à 10 cm), peuvent chauffer autant 🤔 quelques relevés de température de sous sol existent, notamment - chance ici-, sur la station MF de Blagnac ; même si j'imagine que la réalité est très disparate et que les relevés d'une station de ce type constituent une référence surtout par suivi comparatif avec elle-même dans le temps. 

 

Avant de passer dans les réseaux souterrains, l'eau est stockée dans des châteaux d'eau en béton exposés au plein cagnard en haut des collines. Alors je ne sais pas si en dessous du béton il y a des réservoirs plus ou moins isolés, mais à mon avis ça n'aide pas à avoir de l'eau fraîche.

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Posté(e)
Toulouse, fontaines/Bayonne, en plein ICU, bien trop loin de la neige de mes montagnes tarnaises et cevenoles
Il y a 2 heures, boubou07 a dit :

pour l'eau de boisson, car pour la cuisine, l'ébullition règle d'emblée le problème. 

En fait paradoxalement, et seulement a propos de la légionnellose, la contamination de se fait pas par ingestion, mais par inhalation ou aspiration. 

Exemple : un climatiseur dont le condensat, a température trop importante, reflue dans le flux d'air frais expulsé, les bactéries en question peuvent être respirées. 

Sous la douche, surtout avec des réducteurs de pression mais également les pommeaux classiques, qui cavitent légèrement à la sortie (inévitable) et diffusent de l'air que nius respirons, qui sera donc forcément chargé en bactéries si le réseau est sous prolifération. 

Elle prolifèrent au delà de 25°c, jusqu'à 45°c, et sont naturellement présentes un peu partout dans l'environnement (uniquement dans les milieux humides) , mais en temps normal, en trop faibles quantités pour pouvoir représenter un danger. 

Risque accru quand le réseau stagne un temps soit peu, encore beaucoup de précisions à apporter, l'essentiel de mon message étant dans la source que j'ai mise au début 😊 👍

 

En fait des cas de contamination via le réseau d'eau potable sont déjà survenus, en France hexagonale, l'élévation de température me semble indubitablement un facteur accentuant le risque. 

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Posté(e)
Toulouse, fontaines/Bayonne, en plein ICU, bien trop loin de la neige de mes montagnes tarnaises et cevenoles
Il y a 1 heure, Babarskaja a dit :

pour la température de l'eau elle est assurée jusqu'au compteur au niveau spécifié par l'ARS.

au delà c'est de la responsabilité du propriétaire. 

Si l'eau est chaude il vaut mieux tirer l'equivalent de ce qui est resté dans les tuyaux: le problème c'est surtout que l'eau stagnante a potentiellement perdu son chlore. Avec la T°c élevée, le risque de contamination est accru.

Il me semble que maintenant, avec nos étés, même l'eau du réseau est bien chaude (au delà de 25°c sans problème) 

En fin de canicule même en la laissant couler un moment en espérant avoir de l'eau fraîche, elle reste à la même température. Je ne me rapelle pas observer ça il y a plus de 5/6 ans en arrière, et pas à ces températures ça s'est certain. 

 

C'est différent au début de l'été, ou juste les murs ont chauffé et ou en 30 secondes même pas je retrouve l'eau fraîche.

 

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Il y a 9 heures, Claude33 a dit :

 

Avant de passer dans les réseaux souterrains, l'eau est stockée dans des châteaux d'eau en béton exposés au plein cagnard en haut des collines. Alors je ne sais pas si en dessous du béton il y a des réservoirs plus ou moins isolés, mais à mon avis ça n'aide pas à avoir de l'eau fraîche.

 

Ce n'est pourtant pas dans les Chateaux d'eau qu'elle gagne le plus en temperature car elle y reste peu de temps mais bien dans les réseaux. 

Ces derniers dont generalement situés à 1m de profondeur.

Ponctuellement,pour franchir un ouvrage d'art par exemple,ils passent en aérien. Ils sont "calorifugés" mais la protection date parfois de 50 ans 😅

Je crois que j'avais posté il y a quelques années, dans le topic Nord, quelques constats réalisés avec un collègue technicien d'exploitation, liés à la profondeur et température.

 

Autre précision : les taux de chlore au point d'entrée (souvent entre le captage et le réservoir) sont établis en fonction de la taille du réseau. Le chlore s'évaporant avec le temps de présence dans le réseau, il faut un taux résiduel conforme tout au bout du réseau comme pour les 1ers usagers. Dans un réseau intercommunal c'est vite un casse-tête.

 

Il y a 9 heures, Matpo a dit :

En fin de canicule même en la laissant couler un moment en espérant avoir de l'eau fraîche

 

Je n'ai pas dit qu'elle redeviendrait fraiche 😉

Tu retrouveras un taux de chlore conforme et une t°c moins élevée. 

 

Les rares accidents qui surviennent avec l'eau potable en France sont le résultat d'une défaillance humaine et engendrent une contamination par E.Coli par exemple. Ce cas de figure peut être dangereux comme tu le précises, nourrissons et personnes fragiles en tête. 

 

Les gestionnaires de réseaux ont l'obligation de proposer une eau à la t°c fixée par l'ARS régionale. 

Gestionnaire et ARS réalisent des prélèvements de contrôle réguliers (moins nombreux depuis quelques années me semble t'il, raisons financières car ça coute cher, laissant ainsi la main aux gestionnaires, qui en très grande majorité externalisent).

 

Dans la Régie où je travaillais nous n'avions jamais été confrontés à ce problème de t°c.

Heureux hasard je commence .. lundi dans une nouvelle collectivité AEP disposant de son propre labo.

Je questionnerai la personne qui s'en occupe 😉

 

 

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Posté(e)
Toulouse, fontaines/Bayonne, en plein ICU, bien trop loin de la neige de mes montagnes tarnaises et cevenoles
il y a 21 minutes, Babarskaja a dit :

 

Ce n'est pourtant pas dans les Chateaux d'eau qu'elle gagne le plus en temperature car elle y reste peu de temps mais bien dans les réseaux. 

Ces derniers dont generalement situés à 1m de profondeur.

Ponctuellement,pour franchir un ouvrage d'art par exemple,ils passent en aérien. Ils sont "calorifugés" mais la protection date parfois de 50 ans 😅

Je crois que j'avais posté il y a quelques années, dans le topic Nord, quelques constats réalisés avec un collègue technicien d'exploitation, liés à la profondeur et température.

 

Autre précision : les taux de chlore au point d'entrée (souvent entre le captage et le réservoir) sont établis en fonction de la taille du réseau. Le chlore s'évaporant avec le temps de présence dans le réseau, il faut un taux résiduel conforme tout au bout du réseau comme pour les 1ers usagers. Dans un réseau intercommunal c'est vite un casse-tête.

 

 

Je n'ai pas dit qu'elle redeviendrait fraiche 😉

Tu retrouveras un taux de chlore conforme et une t°c moins élevée. 

 

Les rares accidents qui surviennent avec l'eau potable en France sont le résultat d'une défaillance humaine et engendrent une contamination par E.Coli par exemple. Ce cas de figure peut être dangereux comme tu le précises, nourrissons et personnes fragiles en tête. 

 

Les gestionnaires de réseaux ont l'obligation de proposer une eau à la t°c fixée par l'ARS régionale. 

Gestionnaire et ARS réalisent des prélèvements de contrôle réguliers (moins nombreux depuis quelques années me semble t'il, raisons financières car ça coute cher, laissant ainsi la main aux gestionnaires, qui en très grande majorité externalisent).

 

Dans la Régie où je travaillais nous n'avions jamais été confrontés à ce problème de t°c.

Heureux hasard je commence .. lundi dans une nouvelle collectivité AEP disposant de son propre labo.

Je questionnerai la personne qui s'en occupe 😉

 

 

Merci !

Je veux bien, la question m'intéresse. 

Bon début de nouveau taff !

 

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Posté(e)
Aubenas en Ardèche méridionale
Il y a 14 heures, Babarskaja a dit :

Le plus gros risque @boubou07 est avant tout la contamination bactérienne qui reste cependant rare et affectant les petits réseaux communaux en mauvais état.

Vient ensuite le problème des nitrates (50 mg/L passée astucieusement par l'ARS à 100 mg/L)  puis les cocktails de produits phyto et enfin, ponctuellement les perchlorates (munitions des 2 GM).

 

il y aurait aussi les résidus de l'industrie du Téflon qui ont énormément pollués les eaux dans certaines régions (assez nombreuses apparemment) 

si on met dans la balance les cancers liés aux pollutions chimiques et les contaminations bactériennes, à mon avis il n'y a pas photo, mais bon...

 

pour la chaleur de l'eau liée à son transport, je pense aussi que c'est dans les derniers mètres de tuyauterie que ça chauffe. 

chez moi pas de château d'eau, les communes pompent dans des réservoirs souterrains naturels gigantesques (les infiltrations de l'Ardèche dans la roche et les poches qui se forment au pied des volcans éteints, dans lesquels les pluies s'infiltrent et creusent des galeries) 

ça n'empêche pas l'eau de sortir du robinet bien chaude en été. 

 

en plus, lorsque les tuyaux de distribution passent dans la roche affleurante (le cas dans mon quartier) ça chauffe vite, même à 30cm de profondeur... 

le résultat est en effet une eau qui sort largement à 25°C je pense, peut être plus par temps de canicule ? 

et ici quasiment jamais d'odeur de chlore. ça doit arriver 2 ou 3 fois par an mais sinon rien du tout, eau très bonne à boire, sans aucun arrière goût.   

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Posté(e)
Toulouse, fontaines/Bayonne, en plein ICU, bien trop loin de la neige de mes montagnes tarnaises et cevenoles
Il y a 3 heures, boubou07 a dit :

en plus, lorsque les tuyaux de distribution passent dans la roche affleurante (le cas dans mon quartier) ça chauffe vite, même à 30cm de profondeur... 

Ho que oui, ça doit bien chauffer ! Dis donc 30 cm c'est vraiment peu profond, je suis étonné. Et la roche conduit la chaleur mieux que la terre... 

Voici un extrait des graphes que Louis m'avait adressé en mp (à ce moment là je me disait que ça ferait un bon indicateur de canicule, un peu comme une intégrale, combinant intensité et durée...)

 

image.png

 

2012 sortait étrangement fort, mais le reste est cohérent avec la climatologie... Le seuil des 25°c n'est pas loin. Je me demande ce qu'il se passera quand il sera dépassé sur de longues périodes, ce qui fatalement, va arriver au cours des étés à venir. 

Pour le moment cette année, nous sommes encore tôt dans l'été, le seuil des 25°c à atteint ou approché les 50 cm de profondeur, à 1 m on est plutôt à 22°c en ce moment. Bien sûr c'est significatif uniquement de l'emplacement de la station.

Jusqu'à présent et traditionnellement, pour le réseau d'eau froide, il me semble, en tout cas ici, que la température du sol à elle seule était un facteur suffisant pour garantir la non prolifération dans le réseau primaire.

C'est pour ça que l'attention, les contrôles, les recommandations, spécifications d'installation etc... traditionnellement, ont toujours été portés sur le réseau d'eau chaude bien plus que sur le réseau d'eau froide souterrain.

Je me demande donc simplement si le franchissement de nouveaux seuils (en l'occurrence, les 25°c - température à partir de laquelle cette bactérie peu entamer un développement exponentiel ou seuil de prolifération - atteints de plus en plus profondément et longtemps) ne représente pas un risque éludé aujourd'hui. (Et disons-le encore, les doses maximales autorisées de chlore ne tuent pas cette bactérie)

 

Mais la teneur de mon message de base était aussi plus général : quels sont les risques sanitaires éventuels à voir le réseau d'eau froide enterré monter de plus en plus en température, pour atteindre des sommités jamais atteintes avant ?

Modifié par Matpo
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Posté(e)
Laussonne 43150 (930m)
Le 13/07/2025 à 13:48, Matpo a dit :

 

(Je sais également @bill43 souvent intéressé par les sujets de société liés au climat et aux réseaux divers, aussi je me permets de te taguer au cas où le sujet te branche et si jamais tu n'as pas l'occasion de visiter cette partie forum...

Salut Matpo,

en vacances actuellement et un peu déconnecté je viens de voir tes messages et je réponds sans avoir approfondi tous les messages (doublon possible)

sujet intéressant que je ne maîtrise pas vraiment et je m'en tiendrai exclusivement à la légionellose.

 

Il y a 23 heures, Matpo a dit :

En fait paradoxalement, et seulement a propos de la légionellose, la contamination de se fait pas par ingestion, mais par inhalation ou aspiration. 

 

Tout à fait, oui la légionellose ne se contracte pas en buvant de l'eau mais en respirant de minuscules gouttelettes d'eau en suspension dans l'air, contenant des bactéries légionelles.

 

Eau + air+ température > 25°C => légionellose potentielle que l'on peut rencontrer dans :

- Les unités de refroidissement, dont les tours aéroréfrigérantes--> lieux de propagation les plus propices à mon avis

Dans l'industrie les tours de réfrigération sont indispensables pour le refroidissement des compresseurs/machines tournantes...et leur dimensionnement est un point très important pour ne pas faire fonctionner ces équipements en "sur régime" et leur conception est assez rigoureuse (dévésiculeur...)  pour ne pas trop entraîner de minuscules gouttes d'eau. Le panache des tours de réfrigération des centrales, souvent assimilé à de la pollution, n'est que vapeur d'eau (ou presque) inoffensive, le % en gouttelettes d'eau entrainées représente 0.01% pour une tour réfrigérante bien calculée et régulièrement entretenue... mais il y a du volume ! Je ne sais pas ce qu'il en est réellement pour les petites unités de réfrigération collectives (immeubles, hôpitaux...) mais je pense qu'il y a là un risque significatif avec ces équipements, en tous cas plus important qu'avec l'eau potable en France métropolitaine.

- Le chauffe-eau avec une température incorrecte. Certains techniciens préconisent (selon la dureté de l'eau) une température de 50 à 57°C au ballon, histoire de ne pas l'entartrer et de faire des économies d'énergie (delta T° moins important) c'est une grave erreur, la T° mini doit être de 60°C pour ne pas développer des légionelles et pour éliminer celles déjà présentes une température  > à 70 °C est nécessaire.

- D’autres appareils tels que ceux pour l'apnée... raison pour laquelle je n'ai pas voulu d'appareil avec réservoir d'eau.

...

L'eau potable en France est l'une des meilleures, les facteurs qui favorisent les légionelles doivent très être je pense en aval de la production dans des "canalisations/bras morts" ou dans les réseaux de particuliers. Je n'ai pas rencontré, pendant ma carrière, de problèmes de légionellose avec l'eau potable, ceci dit en janvier prochain ça fera 20ans que j'ai arrêté mon activité professionnelle...depuis les T° ont bien grimpé et de l'eau est passée dans les conduites :rolleyes:

un conseil quand même: au retour de vacances c'est de purger tous les circuits où l'on peut consommer l'eau.

 

Modifié par bill43
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Posté(e)
Toulouse, fontaines/Bayonne, en plein ICU, bien trop loin de la neige de mes montagnes tarnaises et cevenoles
Il y a 1 heure, bill43 a dit :

Salut Matpo,

en vacances actuellement et un peu déconnecté je viens de voir tes messages et je réponds sans avoir approfondi tous les messages (doublon possible)

sujet intéressant que je ne maîtrise pas vraiment et je m'en tiendrai exclusivement à la légionellose.

 

Tout à fait, oui la légionellose ne se contracte pas en buvant de l'eau mais en respirant de minuscules gouttelettes d'eau en suspension dans l'air, contenant des bactéries légionelles.

 

Eau + air+ température > 25°C => légionellose potentielle que l'on peut rencontrer dans :

- Les unités de refroidissement, dont les tours aéroréfrigérantes--> lieux de propagation les plus propices à mon avis

Dans l'industrie les tours de réfrigération sont indispensables pour le refroidissement des compresseurs/machines tournantes...et leur dimensionnement est un point très important pour ne pas faire fonctionner ces équipements en "sur régime" et leur conception est assez rigoureuse (dévésiculeur...)  pour ne pas trop entraîner de minuscules gouttes d'eau. Le panache des tours de réfrigération des centrales, souvent assimilé à de la pollution, n'est que vapeur d'eau (ou presque) inoffensive, le % en gouttelettes d'eau entrainées représente 0.01% pour une tour réfrigérante bien calculée et régulièrement entretenue... mais il y a du volume ! Je ne sais pas ce qu'il en est réellement pour les petites unités de réfrigération collectives (immeubles, hôpitaux...) mais je pense qu'il y a là un risque significatif avec ces équipements, en tous cas plus important qu'avec l'eau potable en France métropolitaine.

- Le chauffe-eau avec une température incorrecte. Certains techniciens préconisent (selon la dureté de l'eau) une température de 50 à 57°C au ballon, histoire de ne pas l'entartrer et de faire des économies d'énergie (delta T° moins important) c'est une grave erreur, la T° mini doit être de 60°C pour ne pas développer des légionelles et pour éliminer celles déjà présentes une température  > à 70 °C est nécessaire.

- D’autres appareils tels que ceux pour l'apnée... raison pour laquelle je n'ai pas voulu d'appareil avec réservoir d'eau.

...

L'eau potable en France est l'une des meilleures, les facteurs qui favorisent les légionelles doivent très être je pense en aval de la production dans des "canalisations/bras morts" ou dans les réseaux de particuliers. Je n'ai pas rencontré, pendant ma carrière, de problèmes de légionellose avec l'eau potable, ceci dit en janvier prochain ça fera 20ans que j'ai arrêté mon activité professionnelle...depuis les T° ont bien grimpé et de l'eau est passée dans les conduites :rolleyes:

un conseil quand même: au retour de vacances c'est de purger tous les circuits où l'on peut consommer l'eau.

 

Merci pour ton message, et merci d'avoir pris le temps ! Bonnes vacances, profite bien 😊😊😊

 

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Aubenas en Ardèche méridionale
Il y a 21 heures, Matpo a dit :

Dis donc 30 cm c'est vraiment peu profond, je suis étonné

 

à vue de nez oui, peut-être 40cm mais pas plus. 

il faut dire que le but, ce n'est pas d'éviter l'eau trop chaude en été, mais d'éviter le gel des canalisations en hiver. 

et comme par ici les hivers sont assez doux et les fortes gelées très rares (depuis 40 ans maintenant), on ne s'embête pas trop, d'autant que la roche ne facilite pas les choses. 

 

même plus en montagne c'est pas beaucoup plus profond, en février 2012 j'habitais à 600m en haute vallée de l'Ardèche, et ma canalisation avait gelé du coup... 

plus d'eau au robinet pendant une semaine. 

 

je pense que la chaleur de l'eau dans le réseau en été, c'est quelque chose qui n'a même pas commencé à effleurer l'esprit des gens qui gèrent ça... 

en même temps je ne vois pas trop de solution, à part tout enterrer encore bien plus profond, mais ça ferait des travaux monstrueux, gênants et très chers 

(et plein de CO2 en+ avec les engins de chantier 9_9)  

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Saint André de Sangonis (34)

Comment est gérée l'eau potable dans les pays réellement chauds, tropicaux ? 

Le chlore a une efficacité limitée au delà de 28/30°C, non pas que sa capacité de désinfection décroit (au contraire elle augmente), mais c'est la stabilité même du chlore qui est en jeu. Le chlore devient instable et crée des sous produits chimiques assez dangereux (trihalométhanes, halocétones, acides haloacétiques...).

Après attention il existe différentes formulation de chlore. D'autres alternatives de désinfection existent j'imagine, du style Brome, électrolytique voire bombardement UV. Reste à savoir le cout... 

 

J'ai regardé sur ce site les résultats de qualité d'eau par chez moi: Qualité de l'eau potable - Ministère du Travail, de la Santé, des Solidarités et des Familles 

Point de mesure au 20 Juin (habile, avant la canicule), et l'eau sortait déjà à 24°C... autant dire que 15j après en plein pic caniculaire elle devait sans doute les dépasser assez franchement.

 

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Par curiosité j'avais mesuré au thermo Infrarouge la T° de l'eau en sortie en plein pic de la canicule, j'avais eu 26°C dans un verre d'eau rempli.

Quid si l'eau dépasse les 28°C? A mon avis on perd assez largement l'efficacité de désinfection initiale du réseau.

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Aubenas en Ardèche méridionale
il y a 9 minutes, cirrus007 a dit :

Comment est gérée l'eau potable dans les pays réellement chauds, tropicaux ? 

 

dans beaucoup de pays tropicaux, l'eau du robinet n'est pas potable, où alors seulement pour les organismes endurcis... 

généralement on boit de l'eau en bouteille (ou de la bière ^_^) où on utilise des filtres domestiques. 

 

il m'est arrivé d'être malade simplement avec des glaçons faits à l'eau du robinet...  

les packs d'eau minérale sont omniprésents, surtout dans les endroits où il y a des touristes et/ou des expatriés. 

 

en Guyane, département français tropical, l'eau du robinet à un goût immonde, peut potentiellement rendre malade et est toujours chaude.

on lui préfère l'eau minérale, là encore. 

perso je buvais l'eau d'un ruisseau qui descendait des colline (j'habitais en lisière de forêt, à 30km de la côte) sans la faire bouillir ni la filtrer et je n'ai jamais été malade une seule fois en 5 ans. pareil pour tous mes voisins. 

 

ailleurs, dans les pays chauds et pauvres, il faut faire bouillir l'eau pendant au moins 10 minutes, ou bien utiliser des filtres minéraux efficace. 

généralement on fait les 2 pour avoir de la réserve et on la stock dans une pièce sombre et la plus fraîche possible. 

en Afrique j'ai connu une jeune femme qui a eu un rapatriment sanitaire après avoir bu l'eau du robinet...     

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Saint André de Sangonis (34)

Oui la fameuse tourista :P 

 

Mais je me demande si cela est lié à l'incapacité de ces pays à traiter l'eau (par manque d'infra et cout rédhibitoire) ou bien si il y a un vrai frein physio-chimique. A Dubaï j'avais été surpris du gout de l'eau, qui est potable mais vraiment avec un gout immonde (il me semble que là bas est privilégié le dessalement d'eau de mer, à un cout probablement monstrueux mais bon c'est un pays du Golfe...). J'imagine que là bas ils doivent avoir leurs techniques pour rendre l'eau potable, moyennant un gout infecte ?

Pour le chlore on sait qu'au delà de 28°C ça devient difficile de le stabiliser, tous ceux qui ont des piscines savent de quoi je parle, si l'eau du réseau arrive réellement à de telles valeurs de façon durable (disons plus de 1 semaine) ça peut réellement changer la done dans notre pays.

 

Je t'avoue que même chez moi je préfère l'eau de bouteille, déjà parce que l'eau du robinet par ici à un gout de chlore infecte (je n'avais pas ce problème sur Nice) et surtout j'ai des doutes sur le plan produit phytosanitaire vu la quantité de vigne non loin... mais c'est un autre sujet. 

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il y a 1 minute, cirrus007 a dit :

Oui la fameuse tourista :P 

 

Mais je me demande si cela est lié à l'incapacité de ces pays à traiter l'eau (par manque d'infra et cout rédhibitoire) ou bien si il y a un vrai frein physio-chimique. A Dubaï j'avais été surpris du gout de l'eau, qui est potable mais vraiment avec un gout immonde (il me semble que là bas est privilégié le dessalement d'eau de mer, à un cout probablement monstrueux mais bon c'est un pays du Golfe...). J'imagine que là bas ils doivent avoir leurs techniques pour rendre l'eau potable, moyennant un gout infecte ?

Pour le chlore on sait qu'au delà de 28°C ça devient difficile de le stabiliser, tous ceux qui ont des piscines savent de quoi je parle, si l'eau du réseau arrive réellement à de telles valeurs de façon durable (disons plus de 1 semaine) ça peut réellement changer la done dans notre pays.

 

Je t'avoue que même chez moi je préfère l'eau de bouteille, déjà parce que l'eau du robinet par ici à un gout de chlore infecte (je n'avais pas ce problème sur Nice) et surtout j'ai des doutes sur le plan produit phytosanitaire vu la quantité de vigne non loin... mais c'est un autre sujet. 

À Dubai l’eau du robinet c’est effectivement de l’eau dessalée. D’où le goût immonde et surtout l’absence complète de minéraux. Ce qui fait que pour boire ils utilisent de l’eau en bouteille. L’eau dessalée sert d’eau courante ou de nettoyage / bain

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Il y a 2 heures, cirrus007 a dit :

 

Je t'avoue que même chez moi je préfère l'eau de bouteille, déjà parce que l'eau du robinet par ici à un gout de chlore infecte (je n'avais pas ce problème sur Nice) et surtout j'ai des doutes sur le plan produit phytosanitaire vu la quantité de vigne non loin... mais c'est un autre sujet. 

 

Pour le chlore il suffit de laisser reposer l'eau quelques heures et faire fi du goût restant.

Pour les produits phyto as tu recherché les analyses de la collectivité gestionnaire?

Les residus des traitements pour la vigne sont bien connus.

 

Vu l'enjeu de pollution plastique et le coût de l'eau en bouteilles (qui n'est ni plus ni moins qu'une privatisation d'une ressource commune pour le bénéfice de quelques uns), ces arguments,qui sont communs et répandus hélas, sont peu convaincants.

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Posté(e)
Aubenas en Ardèche méridionale
il y a 51 minutes, Babarskaja a dit :

Vu l'enjeu de pollution plastique et le coût de l'eau en bouteilles (qui n'est ni plus ni moins qu'une privatisation d'une ressource commune pour le bénéfice de quelques uns), ces arguments,qui sont communs et répandus hélas, sont peu convaincants.

 

de quels arguments parles-tu ? 

je n'ai pas dit que c'est une solution l'eau en bouteille, je dis juste que c'est comme ça que ça marche, dans les faits.  

en Afrique, notre employeur nous fournissait gracieusement et chaque semaine, 2 packs d'eau minérale de 12 grandes bouteilles. 

 

pareil chez tous les collègues expatriés. 

dans tous les resto, même ceux fréquentés par les locaux, l'eau en bouteille est là, elle est partout. elle est vendu dans la rue, dans les gares routières, devant les magasins d'alimentation. 

la pollution plastique est telle là-bas, que les bouteilles passent complètement inaperçu (et sont souvent réutilisées...)   

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Posté(e)
Toulouse, fontaines/Bayonne, en plein ICU, bien trop loin de la neige de mes montagnes tarnaises et cevenoles
Il y a 5 heures, cirrus007 a dit :

Comment est gérée l'eau potable dans les pays réellement chauds, tropicaux ? 

Le chlore a une efficacité limitée au delà de 28/30°C, non pas que sa capacité de désinfection décroit (au contraire elle augmente), mais c'est la stabilité même du chlore qui est en jeu. Le chlore devient instable et crée des sous produits chimiques assez dangereux (trihalométhanes, halocétones, acides haloacétiques...).

La réponse de Boubou à ta question et la deuxième partie de ton message laissent entrevoir de potentielles conséquences encore innenvisagées ici du RC... Le temps nous le dira. Mais je ne savais pas pour l'effet des températures sur le chlore, merci 🙏

 

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Posté(e)
Aubenas en Ardèche méridionale
Il y a 2 heures, Matpo a dit :

La réponse de Boubou à ta question et la deuxième partie de ton message laissent entrevoir de potentielles conséquences encore innenvisagées ici du RC...

 

ta réflexion en amène une autre : je me dit que d'une certaine manière, le RC nous mets (nous les européens) face à des choses qui sont le lot quotidien d'une grande partie de l'humanité depuis bien longtemps, pour ne pas dire depuis toujours.  

 

nous étions dans une bulle préservée des chaleur extrêmes, des sécheresses extrêmes, des cyclones, des pluies diluviennes, des moustiques vecteurs de maladie, des problèmes de salubrité de l'eau, etc... et voilà que ça commence à nous tomber dessus et qu'on se dit houlala comme c'est dur ! 

et oui la chaleur pose des problèmes, tu cite l'eau du robinet mais pour la nourriture c'est compliqué aussi, les bactéries pullulent, ça se gâte bien plus vite. 

 

quand on arrive dans un pays vraiment chaud, il faut réapprendre le quotidien : rien laisser en dehors du frigo, même une heure, ne pas boire l'eau du robinet telle quelle, ne pas laisser d'eau stagnante, ne jamais laisser ouvert sans moustiquaire, faire attention à beaucoup boire, se protéger du soleil, etc, etc... 

là, c'est la chaleur qui vient à nous, mais l'apprentissage est le même. 

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Il a justement été beaucoup question de la qualité de l'eau du robinet lors du JT de France2 et dans le bulletin météo, malheureusement il n'y a pas que sa température à la sortie du robinet qui rentre en jeu, et là encore j'ai bien peur que pour des questions d'enjeux financiers on ait encore mis le problème sous le tapis.

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