bernardt60 Posté(e) 25 mars 2013 56800 Taupont Partager Posté(e) 25 mars 2013 Mais je pense que Jocelyn parlait des hivers de plus en plus froids ces dernières années en Europe , celui qui s'est produit est vraiment exceptionnel mais pas qu'en Europe , sur tout l'hémisphère nord . L'hiver a été exceptionnellement froid et neigeux sur l'Europe , les USA et le Canada , et l'Asie . A cause cet enneigement exceptionnel , l'hiver nous fait les prolongations maintenant , la neige emprisonne le froid et réfléchit le rayonnement ultraviolet . Nous avons donc en ce moment une situation digne d'un mois de février sur les hautes latitudes . La fonte des neiges aux moyennes latitudes commencera en mai , celle des hautes latitudes commencera fin mai voire début juin . Ce qui se passe cette année est rare , il n'y a donc pas le moindre signe du réchauffement climatique planétaire . Avant de tirer ce genre de conclusion à l'emporte pièce je te conseille ces saines lectures: http://www.drias-climat.fr/accompagnement/section/31 Et aussi le très bien fait et abordable "Atlas du changement climatique" Troisième édition de Frédéric Denhez qui peut être une intelligente idée de cadeau entre autres. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
williams Posté(e) 25 mars 2013 Partager Posté(e) 25 mars 2013 Oui je n'ai pas dit que la stratosphère ne jouait pas, d'autant plus que le climat ne réagit pas directement au réchauffement . C'est comme pour le fait que le DA remplace de plus en plus l'AO ( toujours pour la même raison de fonte de la banquise ), mais ce n'est pas systématique . Le climat évolue de façon non linéaire . Des facteurs externes au réchauffement de l'arctique viennent mettre leur grain dans le tas comme la stratosphère etc... Mais ce sont des choses qui sont ammenées à se produire plus souvent les années à venir . D'ailleurs on risque même de perdre l'AO . "Il est lié à la perte de la banquise Arctique 2 et au très fort recul de l'enneigement de l'Hémisphère Nord au printemps. La perte de la neige au Printemps favorise les épisodes de blocages récurrents sur l'Amérique du Nord, et crée des conditions favorable à une perte accélérée de la banquise. Un Dipôle Arctique positif est associé à une perte de la banquise accrue 3. Ainsi, la saison de fonte exceptionnelle de la banquise en 2007 a été très largement piloté par un DA positif récurrent. Il est impliqué dans les saisons de fonte exceptionnelles de la banquise depuis 2007, ainsi que de l'accélération de la fonte du Groenland 4,5. Il est de même impliqué dans la plus grande fréquence des événements extrêmes aux latitudes moyennes de l'Hémisphère, à la multiplication des situations de blocage, au ralentissement de la circulation atmosphérique et à la perturbation des ondes de Rossby4,6." http://fr.wikipedia....ipôle_Arctique Je vais regarder de plus près ce que tu dis sur le DA. Mais par contre on ne peut pas perdre l'AO car c'est une variation de la différence de pression atmosphérique, au niveau de la mer, entre 20 N et le Pôle d'une année à l'autre. Cette variation est reliée à l'intensité et la position moyenne des dépressions et anticyclones entre l'Arctique et les latitudes de 37 à 45 nord. Puis l'hiver il y aura toujours un vortex polaire au-dessus de l'Arctique. Aucune des oscillations qui ce calculent de cette façon ne peut disparaitre comme les méthode de calcul pour l'ENSO (SOI, JMA...), la NAO, la MJO, l'AAO... Car soit l'indice est positif soit négatif si les valeurs de pression ou SST sont importantes dans un certain sens, soit l'indice est neutre si tout est dans les normes comme c'est le cas pour l'ENSO actuellement par exemple. Ou bien tu veux dire autre chose quand tu dis "D'ailleurs on risque même de perdre l'AO". Williams Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Higurashi Posté(e) 25 mars 2013 Partager Posté(e) 25 mars 2013 Oui enfin "perdre" en terme de mode dominant . Ce serais le DA qui prendrais une plus grande fréquence Sinon sur l'article sur le DA ce ne sont pas les références qui manquent, tu devrais consulter cela je trouve que c'est assez explicite Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Sky Blue Posté(e) 25 mars 2013 Partager Posté(e) 25 mars 2013 Ou je rejoins Traqueur, c'est que l'AO depuis plus 3 ans ne nous apporte plus grand chose pour la prévision avec ces récurrences d'HP polaire en toutes saisons. Si il n ' y a plus aucune variabilité et si l'AO reste négatif 300 jours par an, il va falloir trouver autre chose pour faire avancer le schmilblick. Pourquoi pas une autre approche du style DA par exemple. L'anomalie en Z500 depuis Janvier 2010 à nos jours parle d'elle méme non. Variabilité naturelle ou début d'un nouveau système.??? Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
williams Posté(e) 25 mars 2013 Partager Posté(e) 25 mars 2013 Oui enfin "perdre" en terme de mode dominant . Ce serais le DA qui prendrais une plus grande fréquence Sinon sur l'article sur le DA ce ne sont pas les références qui manquent, tu devrais consulter cela je trouve que c'est assez explicite J'ai cherché les indices et d'autres infos sur la DA mais on a toujours les même infos et je n'ai pas trouvé ses indices. Où a t-on les indices du DA et des infos expliquant plus ce que c'est le DA (explications qu'on ne retrouve pas dans tout les sites) ?? Merci Williams Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Higurashi Posté(e) 25 mars 2013 Partager Posté(e) 25 mars 2013 C'est normal, sais tu pourquoi ? Parceque c'est quelque chose qui vient d’apparaître récemment ( vers les années 2000 ). C'est quasiment un nouveau mode de variabilité . Si j'ai de bons souvenirs ( on va évité de frôler l'amnésie quand même, c'est pas encore le moment ), il y'a quelques articles intéressant à ce propos : http://nsidc.org/arc...dipole-anomaly/ http://www.arcus.org...gustoutlook.pdf http://dosbat.blogsp...inant-role.html http://journals.ametsoc.org/doi/full/10.1175/JCLI3619.1 "A new atmospheric pattern emerges: the Arctic Dipole" http://www.wundergro...l?entrynum=1398 A noté que tout celà a de bonne référence je tiens à le précisé, pour le dernier liens il y'a tout celà : References Francis, J.A., W. Chan, D.J. Leathers, J.R. Miller, and D.E. Veron, 2009, "Winter Northern Hemisphere weather patterns remember summer Arctic sea-ice extent", Geophysical Research Letters, 36, L07503, doi:10.1029/2009GL037274. Honda, M., J. Inoue, and S. Yamane, 2009. Influence of low Arctic sea - ice minima on anomalously cold Eurasian winters, Geophys. Res. Lett., 36, L08707, doi:10.1029/2008GL037079. Overland, J. E., M. Wang, and S. Salo, 2008: The recent Arctic warm period, Tellus, 60A, 589.597. Overland, J. E., and M. Wang, 2010: Large-scale atmospheric circulation changes associated with the recent loss of Arctic sea ice. Tellus, 62A, 1–9. Richter-Menge, J., and J.E. Overland, Eds., 2009: Arctic Report Card 2009, http://www.arctic.noaa.gov/reportcard. Simmonds, I., and K. Keay (2009), Extraordinary September Arctic sea ice reductions and their relationships with storm behavior over 1979.2008, Geophys. Res. Lett., 36, L19715, doi:10.1029/2009GL039810. Wu, B., J. Wang, and J. E. Walsh, 2006: Dipole anomaly in the winter Arctic atmosphere and its association with sea ice motion. J. Climate, 19, 210-225. Zhang, X., A. Sorteberg, J. Zhang, R. Gerdes, and J. C. Comiso (2008), Recent radical shifts of atmospheric circulations and rapid changes in Arctic climate system, Geophys. Res. Lett., 35, L22701, doi:10.1029/2008GL035607. Encore un petit schéma pour finir : Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Higurashi Posté(e) 25 mars 2013 Partager Posté(e) 25 mars 2013 Pour l'index, faut que je reprenne contact avec quelqu'un qui s'y connais plus que moi, mais y'a déjà ça entre 2001 et 2009 l'indice du DA s'appelle l'ARP et a été développé par Zhang http://www.iarc.uaf.edu/people/xzhang Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Sky Blue Posté(e) 25 mars 2013 Partager Posté(e) 25 mars 2013 C'est donc du chinois le DA. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
williams Posté(e) 25 mars 2013 Partager Posté(e) 25 mars 2013 C'est normal, sais tu pourquoi ? Parceque c'est quelque chose qui vient d’apparaître récemment ( vers les années 2000 ). C'est quasiment un nouveau mode de variabilité . Si j'ai de bons souvenirs ( on va évité de frôler l'amnésie quand même, c'est pas encore le moment ), il y'a quelques articles intéressant à ce propos : http://nsidc.org/arc...dipole-anomaly/ http://www.arcus.org...gustoutlook.pdf http://dosbat.blogsp...inant-role.html http://journals.amet...1175/JCLI3619.1 "A new atmospheric pattern emerges: the Arctic Dipole" http://www.wundergro...l?entrynum=1398 A noté que tout celà a de bonne référence je tiens à le précisé, pour le dernier liens il y'a tout celà : References Francis, J.A., W. Chan, D.J. Leathers, J.R. Miller, and D.E. Veron, 2009, "Winter Northern Hemisphere weather patterns remember summer Arctic sea-ice extent", Geophysical Research Letters, 36, L07503, doi:10.1029/2009GL037274. Honda, M., J. Inoue, and S. Yamane, 2009. Influence of low Arctic sea - ice minima on anomalously cold Eurasian winters, Geophys. Res. Lett., 36, L08707, doi:10.1029/2008GL037079. Overland, J. E., M. Wang, and S. Salo, 2008: The recent Arctic warm period, Tellus, 60A, 589.597. Overland, J. E., and M. Wang, 2010: Large-scale atmospheric circulation changes associated with the recent loss of Arctic sea ice. Tellus, 62A, 1–9. Richter-Menge, J., and J.E. Overland, Eds., 2009: Arctic Report Card 2009, http://www.arctic.noaa.gov/reportcard. Simmonds, I., and K. Keay (2009), Extraordinary September Arctic sea ice reductions and their relationships with storm behavior over 1979.2008, Geophys. Res. Lett., 36, L19715, doi:10.1029/2009GL039810. Wu, B., J. Wang, and J. E. Walsh, 2006: Dipole anomaly in the winter Arctic atmosphere and its association with sea ice motion. J. Climate, 19, 210-225. Zhang, X., A. Sorteberg, J. Zhang, R. Gerdes, and J. C. Comiso (2008), Recent radical shifts of atmospheric circulations and rapid changes in Arctic climate system, Geophys. Res. Lett., 35, L22701, doi:10.1029/2008GL035607. Encore un petit schéma pour finir : Etonnant que 13 ans après qu'il n'y a pas d'indice alors qu'on trouve quelques graphiques avec l'indice du DA. Surtout qu'on trouve des indices d'autres phénomènes nature (Dipôle Océan Indien...) alors qu'ils ont été découvert aussi il une décennie. Puis tout les infos des liens nous parle principalement d'une chose c'est à dire le lien de la fonte de la banquise Arctique avec la DA, ce qui nous dit pas grand chose sur ce que se pose comme question Jocelyn et voir d'autre "Qu'est ce qui fait que nos hivers sont différents depuis quelques années ? ". (Je n'avais pas vu ton dernier message que tu as mis quand j'écrivais mon message) Williams Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Higurashi Posté(e) 25 mars 2013 Partager Posté(e) 25 mars 2013 "Qu'est ce qui fait que nos hivers sont différents depuis quelques années ? ". Williams Car le mode d'ajustement ondulatoire et dynamique de l'atmosphère entre l'échelle hémisphérique et synoptique diffère des années passées ( antérieur aux années 2000 en général ). C'est un vaste sujet. Donc à ajustement différent, conséquences différentes On le voit par exemple avec l'apparition de nouveau "mode" tel le DA souvent appelé le nouveau mode de variabilité du 21e siècle. Enfin celà n'est qu'un exemple parmis tant d'autre. Tout ne se résume pas à une chose dans ces histoires déjà très complexes. /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
williams Posté(e) 25 mars 2013 Partager Posté(e) 25 mars 2013 Car le mode d'ajustement ondulatoire et dynamique de l'atmosphère entre l'échelle hémisphérique et synoptique diffère des années passées ( antérieur aux années 2000 en général ). C'est un vaste sujet. Donc à ajustement différent, conséquences différentes On le voit par exemple avec l'apparition de nouveau "mode" tel le DA souvent appelé le nouveau mode de variabilité du 21e siècle. Enfin celà n'est qu'un exemple parmis tant d'autre. Tout ne se résume pas à une chose dans ces histoires déjà très complexes. Oui et si le mode d'ajustement ondulatoire et dynamique de l'atmosphère entre l'échelle hémisphérique et synoptique diffère des années passées ceci est du à la variation de la position des anticyclones et depressions puisque les anticyclones sont plus au Nord etc. Et justement c'est la cause du changement de la phase du AO qui est passé d'une AO positive à une AO plus souvent négative. Williams Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Higurashi Posté(e) 25 mars 2013 Partager Posté(e) 25 mars 2013 Oui et si le mode d'ajustement ondulatoire et dynamique de l'atmosphère entre l'échelle hémisphérique et synoptique diffère des années passées ceci est du à la variation de la position des anticyclones et depressions puisque les anticyclones sont plus au Nord etc. Et justement c'est la cause du changement de la phase du AO qui est passé d'une AO positive à une AO plus souvent négative. Williams Non, les dépressions et anticyclones sont des résultats de l'ajustement dynamique, thermodynamique & ondulatoire de l'atmosphère . Pas l'inverse . Les dépressions peuvent avoir une influence en retour mais elle est assez faible en ce qui nous concerne ici. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
williams Posté(e) 25 mars 2013 Partager Posté(e) 25 mars 2013 Non, les dépressions et anticyclones sont des résultats de l'ajustement dynamique, thermodynamique & ondulatoire de l'atmosphère . Pas l'inverse . Les dépressions peuvent avoir une influence en retour mais elle est assez faible en ce qui nous concerne ici. Oui, zut j'ai inversé entre les 2 Williams Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Jocelyn Posté(e) 25 mars 2013 Partager Posté(e) 25 mars 2013 Non, les dépressions et anticyclones sont des résultats de l'ajustement dynamique, thermodynamique & ondulatoire de l'atmosphère . Pas l'inverse . Les dépressions peuvent avoir une influence en retour mais elle est assez faible en ce qui nous concerne ici. C'est ce que j'ai voulu développer en fin de page précédente, les phénomènes physiques expliquent les phénomènes climatiques, pas l'inverse. Exemple : Parfois, on nous parle d'une éventuelle vie sur Mars, grâce à la présence d'un atmosphère, qui aurait, depuis, disparu. Et pourtant, qu'il y ait eu un atmosphère sur Mars, c'est possible, mais probablement pas assez longtemps pour que la vie s'y développe. Et, ça, c'est la physique qui l'explique. Si notre atmosphère reste aussi longtemps autour de notre terre, c'est parce que cette dernière a juste la bonne taille et le bon poids. Pas trop de gravité, qui ferait que l'évaporation vers les hautes couches serait presque impossible, pas trop peu qui ferait que l'eau s'évaporerait beaucoup plus rapidement qu'elle ne le fait (environ 3 kg d'hydrogène perdus toutes les secondes, ça limite la sécheresse éventuelle ) En fait, notre climat et notre vie sur terre, c'est un gigantesque "coup de bol", un superbe concours de circonstances. Mais une chose est certaine, c'est que même si nous possédons toutes les clefs de la physique, nous n'avons pas encore compris toutes les mécaniques en mouvement. Et c'est justement ce que nous faisons quand nous tentons de comprendre ce qui pourrait bien arriver sur le long terme. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Jocelyn Posté(e) 25 mars 2013 Partager Posté(e) 25 mars 2013 En fait ce qui pourrait bien se produire, avec le R.C, c'est une augmentation de la chaleur latente, d'une saison à l'autre. Cette chaleur latente c'est l'accumulation de l'énergie échangée lors des changements de phase des matières. Dans notre système climatique, on retrouve bien les deux étapes. 1) L'évaporation, à la surface des océans, où dans les zones humides. Ce processus refroidit les surfaces concernées en introduisant de la vapeur d'eau dans l'atmosphère. 2) La condensation, dans les nuages, car, lors de la convection, la pression relative de la vapeur atteint, peu à peu, la valeur de la pression de vapeur saturante. et c'est là que la vapeur se condense en libérant la chaleur qui réchauffe l'atmosphère. Cette chaleur latente augmentera forcément, avec le R.C, Et c'est là que la mécanique se complique. On sait que la stratosphère se trouve refroidie par l'émission infra-rouge du CO², hors, ce CO² augmente en concentration depuis plus d'un siècle. On sait que la troposphère est refroidie par l'émission de la vapeur d'eau, hors, si la chaleur latente augmente, cette vapeur d'eau augmente forcément. Mais comme la troposphère est située juste en dessous de la stratosphère et que l'hiver les sources d'énergie sont limitées, le froid descend des couches supérieures en condensant la vapeur d'eau qui produit la glace et la neige. Dans notre bilan radiatif terrestre, il se pourrait que finalement, l'augmentation des GES et en particulier le CO², fasse des hivers plus froids et des étés plus chaud. Mais, ceci passera par des transformations locales importantes, de notre climat, comme la très forte augmentation des températures au niveau du pôle nord, ou encore, une forte augmentation des précipitations dans des zones habituellement sèches (pour les mêmes raisons qu'évoqué plus haut). C'est ma façon, physique, d'expliquer pourquoi, le RC provoquerait d'avantage d'hiver rigoureux qu'avant RC. Mais, bon, ça reste uniquement physique, il reste encore d'autres mécaniques à prendre en compte. PS : Vous avez bien compris que ma spécialité, c'est la physique et que j'ai tendance à y ramener pas mal de choses Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Sky Blue Posté(e) 26 mars 2013 Partager Posté(e) 26 mars 2013 La physique est une réponse approprié pour la météo et la climato, c'est bien plus crédible en tous cas que d'autres méthodes parfois empirique et sans fondement scientifique. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Jocelyn Posté(e) 26 mars 2013 Partager Posté(e) 26 mars 2013 La physique est une réponse approprié pour la météo et la climato, c'est bien plus crédible en tous cas que d'autres méthodes parfois empirique et sans fondement scientifique. Je le pense également, c'est ma vision "macro" des phénomènes, mais je ne nie pas pour autant la modélisation qui révèle aussi ses vérités. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
williams Posté(e) 26 mars 2013 Partager Posté(e) 26 mars 2013 En fait ce qui pourrait bien se produire, avec le R.C, c'est une augmentation de la chaleur latente, d'une saison à l'autre. Cette chaleur latente c'est l'accumulation de l'énergie échangée lors des changements de phase des matières. Dans notre système climatique, on retrouve bien les deux étapes. 1) L'évaporation, à la surface des océans, où dans les zones humides. Ce processus refroidit les surfaces concernées en introduisant de la vapeur d'eau dans l'atmosphère. 2) La condensation, dans les nuages, car, lors de la convection, la pression relative de la vapeur atteint, peu à peu, la valeur de la pression de vapeur saturante. et c'est là que la vapeur se condense en libérant la chaleur qui réchauffe l'atmosphère. Cette chaleur latente augmentera forcément, avec le R.C, Et c'est là que la mécanique se complique. On sait que la stratosphère se trouve refroidie par l'émission infra-rouge du CO², hors, ce CO² augmente en concentration depuis plus d'un siècle. On sait que la troposphère est refroidie par l'émission de la vapeur d'eau, hors, si la chaleur latente augmente, cette vapeur d'eau augmente forcément. Mais comme la troposphère est située juste en dessous de la stratosphère et que l'hiver les sources d'énergie sont limitées, le froid descend des couches supérieures en condensant la vapeur d'eau qui produit la glace et la neige. Dans notre bilan radiatif terrestre, il se pourrait que finalement, l'augmentation des GES et en particulier le CO², fasse des hivers plus froids et des étés plus chaud. Mais, ceci passera par des transformations locales importantes, de notre climat, comme la très forte augmentation des températures au niveau du pôle nord, ou encore, une forte augmentation des précipitations dans des zones habituellement sèches (pour les mêmes raisons qu'évoqué plus haut). C'est ma façon, physique, d'expliquer pourquoi, le RC provoquerait d'avantage d'hiver rigoureux qu'avant RC. Mais, bon, ça reste uniquement physique, il reste encore d'autres mécaniques à prendre en compte. PS : Vous avez bien compris que ma spécialité, c'est la physique et que j'ai tendance à y ramener pas mal de choses Je pense que cela doit être plus compliqué que cela vu la complexité de la climatologie. Entre la fin des années 70 et 90 on a le CO2 qui a augmenté d'environs 31,30 PPM soit un forçage radiatif qui aurait augmenté de 0,5 W/m2 et le forçage radiatif de la vapeur d'eau dans la stratosphère aurait augmenté de 0,015 W/m2 entre ces 2 périodes. Entre la fin des années 70 à la fin années 90 la banquise a fondu d'environ 0,65 millions de km2. Mais si la cause d'un retour d'hivers plus froids depuis quelque années serrait le réchauffement climatique tel comme tu l'expliques alors pourquoi dans les années 90 on a eu les hivers qui se sont bien réchauffés surtout par rapport aux hivers des années 70 et puis l'inverse depuis quelque hivers ? Depuis 1995 la température stratosphérique globale annuelle est assez stable et ne baisse plus. Mais si on regarde en hiver, alors depuis 1979/1980 au pôle Nord la température stratosphérique a augmenté et au tropique cela a plutôt baissé. Depuis l'hiver 1979/1980 on a 25/35 hivers (soit 74 % des hivers) qui ont l'anomalie de la température stratosphérique polaire opposée à celui du tropique. C'est à dire si l'anomalie de la température stratosphérique est négative au Pôle Nord c'est l'inverse au tropique. Puis l'inverse. Williams Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
maxicobra Posté(e) 26 mars 2013 Saint Valery en Caux (côte 76) Partager Posté(e) 26 mars 2013 Ce qui fait un hiver chaud ou froid sur n'importe quels continents au niveau des températures de surface, c'est l'emplacemet des centres d'actions (dépression et anti). Il y a une causalité des phénomènes physiques sur la tropo et strato qui induisent le placement des centres d'actions. Mais c'est pas parce que la strato se réchauffent qu'en surface ça se réchauffe forcément ou inverse. Je veux dire par là: si la température globale de la terre monte de 3 degrés, on peut très bien avoir une anomalie en Europe et Canada de -3 degré due a une dominance des vents au nord dans ces régions sur un an, et avoir + 6 en Afrique et Asie durant cette année due a des synoptique favorable a l'élévation de la température (pas de flux dominant l'été par exemple...). Je dis ça pour Jocelyn, qui a dis de très bonne chose sur le plan physique mais qui ne justifie pas directement les causes/conséquences. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Jocelyn Posté(e) 26 mars 2013 Partager Posté(e) 26 mars 2013 Ce qui fait un hiver chaud ou froid sur n'importe quels continents au niveau des températures de surface, c'est l'emplacemet des centres d'actions (dépression et anti). Il y a une causalité des phénomènes physiques sur la tropo et strato qui induisent le placement des centres d'actions. Mais c'est pas parce que la strato se réchauffent qu'en surface ça se réchauffe forcément ou inverse. Je veux dire par là: si la température globale de la terre monte de 3 degrés, on peut très bien avoir une anomalie en Europe et Canada de -3 degré due a une dominance des vents au nord dans ces régions sur un an, et avoir + 6 en Afrique et Asie durant cette année due a des synoptique favorable a l'élévation de la température (pas de flux dominant l'été par exemple...). Je dis ça pour Jocelyn, qui a dis de très bonne chose sur le plan physique mais qui ne justifie pas directement les causes/conséquences. Effectivement, d'où la phrase, dans mon texte d'origine : Mais, bon, ça reste uniquement physique, il reste encore d'autres mécaniques à prendre en compte. J'aimerai revenir quand même sur le fait que je ne parle que, globalement, "hémisphère" ce qui n'induit pas forcément de certitudes quant aux placements des centres d'actions. Exemple de globalité : L'albedo moyen de la planète. Cette dernière est surtout couverte d'eau et de forêts, d'où un albedo moyen assez faible. Une augmentation généralisée de la couverture nuageuse induirait un forçage radiatif négatif, pourtant les conséquences sur les déserts ou les banquises serait totalement différentes des conséquences sur les forêts. Parce qu'aux actions dynamiques globales, viendraient s'ajouter l'activité dynamique locale. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
judd Posté(e) 26 mars 2013 COLMAR OUEST (Haut-Rhin) Alt 192m Partager Posté(e) 26 mars 2013 Par contre, je ne crois pas qu'on ai déjà utilisé ce topic aussi tard depuis qu'il existe ! Juste une remarque Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Cotissois 31 Posté(e) 26 mars 2013 Brest Partager Posté(e) 26 mars 2013 En fait ce qui pourrait bien se produire, avec le R.C, c'est une augmentation de la chaleur latente, d'une saison à l'autre. Cette chaleur latente c'est l'accumulation de l'énergie échangée lors des changements de phase des matières. Dans notre système climatique, on retrouve bien les deux étapes. 1) L'évaporation, à la surface des océans, où dans les zones humides. Ce processus refroidit les surfaces concernées en introduisant de la vapeur d'eau dans l'atmosphère. 2) La condensation, dans les nuages, car, lors de la convection, la pression relative de la vapeur atteint, peu à peu, la valeur de la pression de vapeur saturante. et c'est là que la vapeur se condense en libérant la chaleur qui réchauffe l'atmosphère. Cette chaleur latente augmentera forcément, avec le R.C, Et c'est là que la mécanique se complique. On sait que la stratosphère se trouve refroidie par l'émission infra-rouge du CO², hors, ce CO² augmente en concentration depuis plus d'un siècle. On sait que la troposphère est refroidie par l'émission de la vapeur d'eau, hors, si la chaleur latente augmente, cette vapeur d'eau augmente forcément. Mais comme la troposphère est située juste en dessous de la stratosphère et que l'hiver les sources d'énergie sont limitées, le froid descend des couches supérieures en condensant la vapeur d'eau qui produit la glace et la neige. Oui sur la première partie, mais la 2e partie non. On sait quand même beaucoup de choses sur le système avant de se forcer à avancer ses propres théories. Je t'invite à consulter les topics avec notamment l'intervention de sirius sur tout ce qui est équilibre radiatif. Et la théorie du refroidissement de la basse stratosphère implique un réchauffement de la basse troposphère. Surtout pas que la stratosphère refroidit la troposphère ! ! ! RIEN à voir avec la situation actuelle qui est de la météorologie dynamique : le jet atlantique trouve un équilibre plus au sud, pour différentes raisons, et comme la température doit s'adapter au jet et bien l'air froid s'étale vers le sud, mais en retour l'air froid perd du terrain aux pôles. La clé c'est comprendre pourquoi le jet atlantique trouve un équilibre en position subtropicale. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Sky Blue Posté(e) 26 mars 2013 Partager Posté(e) 26 mars 2013 Oui sur la première partie, mais la 2e partie non. On sait quand même beaucoup de choses sur le système avant de se forcer à avancer ses propres théories. Je t'invite à consulter les topics avec notamment l'intervention de sirius sur tout ce qui est équilibre radiatif. Et la théorie du refroidissement de la basse stratosphère implique un réchauffement de la basse troposphère. Surtout pas que la stratosphère refroidit la troposphère ! ! ! RIEN à voir avec la situation actuelle qui est de la météorologie dynamique : le jet atlantique trouve un équilibre plus au sud, pour différentes raisons, et comme la température doit s'adapter au jet et bien l'air froid s'étale vers le sud, mais en retour l'air froid perd du terrain aux pôles. La clé c'est comprendre pourquoi le jet atlantique trouve un équilibre en position subtropicale. Oui, c'est la bonne question actuellement, la réduction du gradient de T entre le Nord et le Sud affaibli le courant Jet, ce qui explique en partie les méandres et le ralentissement du Jet vers les latitudes moyennes. Une espèce de dilution froide dans l'HN par amplification du réchauffement arctique . Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
maxicobra Posté(e) 26 mars 2013 Saint Valery en Caux (côte 76) Partager Posté(e) 26 mars 2013 Oui sur la première partie, mais la 2e partie non. On sait quand même beaucoup de choses sur le système avant de se forcer à avancer ses propres théories. Je t'invite à consulter les topics avec notamment l'intervention de sirius sur tout ce qui est équilibre radiatif. Et la théorie du refroidissement de la basse stratosphère implique un réchauffement de la basse troposphère. Surtout pas que la stratosphère refroidit la troposphère ! ! ! RIEN à voir avec la situation actuelle qui est de la météorologie dynamique : le jet atlantique trouve un équilibre plus au sud, pour différentes raisons, et comme la température doit s'adapter au jet et bien l'air froid s'étale vers le sud, mais en retour l'air froid perd du terrain aux pôles. La clé c'est comprendre pourquoi le jet atlantique trouve un équilibre en position subtropicale. Est ce que la position du jet est cause ou conséquence, est la premiere clef je dirai même /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Higurashi Posté(e) 26 mars 2013 Partager Posté(e) 26 mars 2013 Sa position est la conséquence de l'activité ondulatoire atmosphérique Pour ceux qui savent interpréter cette carte, on remarque bien l'activité ondulatoire globale responsable de ce jet très sud : Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
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