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Calimo

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Tout ce qui a été posté par Calimo

  1. GFS et GEFS s'allient pour nous offrir une très jolie prévision : Temps doux jusqu'au 18 août, même si légèrement au-dessus des normes, mais pas de gros pic de chaleur quoique peut-être un tout petit le 11, mais /topic/79751-le-topic-des-lamentations-3/page__st__640#entry1886428'>l'horreur est bien loin ! Bon il manque peut-être un petit peu de précipitations pour la nature (et les orages), mais on ne peut pas tout avoir
  2. Bonjour, C'est quoi que tu appelles automnal ? Les feuilles qui commencent à jaunir et tomber sous l'effet du chaud et du sec conjugués ?Parce que niveau températures, à la station ROMMA la plus proche, depuis le 15 juin, il n'y a eu qu'un seul jour avec une Tx < 20ºC, le premier juillet (et encore, 19.8, c'est pas loin !) Sinon je suis bien d'accord, rodac, l'extrême sud-est a sacrément grandi (en tous cas vers le nord) !
  3. Euh, pas tout à fait quand-même... [url=
  4. Bonjour,Je voulais parler du flux d'altitude, qui circule globalement d'ouest en est, pas du flux au sol. Précisément, je pensais à cette carte (ou sa sœur d'un autre run). On voit bien qu'en passant au-dessus de l'atlantique, la température de la pulsion diminue très rapidement en "quittant" l'espagne et en touchant l'océan, avant de passer sur la France bien atténuée. Par rapport aux runs qui voyaient la goutte plus à l'est, avec l'advection droit sur la France et le rouge à 20ºC "montait" beaucoup plus et ne semblait pas vraiment rencontrer d'obstacle avant un bon bout de temps. Ou alors l'océan n'est pas responsable de ce refroidissement et il s'agit d'un autre phénomène (que j'ignore) ? Ou alors j'ai rien pigé (pas exclu) ? Merci !
  5. Rien n'est encore joué, le dernier run de contrôle GEFS est là pour le prouver. Celui-ci place la goutte froide beaucoup plus à l'ouest : Du coup la pulsion chaude aurait lieu sur la péninsule ibérique et se heurerait à l'air océanique sur le proche Atlantique Au final ce serait une masse d'air océanisée et beaucoup plus fraîche qui traverserait la France. C'est probablement un run isolé, mais qui sait ?
  6. Quand je vois cette carte, je me dis que je ferais mieux de trouver rapidement un billet d'avion direction la Norvège ou le Groenland
  7. CEP retarde le coup de chaud a jeudi-samedi prochain (et le prolonge un peu du coup, mais ne tempère pas vraiment pour l'instant). 20° à 850 Hpa sur le sud Bretagne vendredi, et jusqu'aux frontières belges samedi, 24 à 26 sur certaines régions du Sud. GFS rejoint plus ou moins le CEP, avec 24° sur les Alpes du nord et les Pyrénées orientales jeudi. Son ensembliste voit rouge également, avec une belle crête de 20° sur le sud-est L'ensembliste de CEP est plus modéré. Bref, il semble quasiment acquis qu'il va faire très, très chaud sur la France en fin de semaine prochaine.
  8. GFS, son ensembliste et CEP voient tous l'arrivée d'une petite goutte froide en milieu d'échéance, après l'évacuation de la perturbation qui stagne toute cette semaine sur les Îles britanniques. GFS la voit s'enfoncer légèrement au sud avec une petite pompe à chaleur qui se met en place à l'avant : Pour son run de contrôle elle passerait beaucoup plus au nord : On voit même un peu de signal sur l'ensembliste (en cherchant bien) : Pour CEP elle forme plutôt un talweg qui s'enfonce également assez au sud : À noter que tous les modèles ne suivent pas cette option Par exemple GEM voit à la place une perturbation sur le nord des Îles britanniques. Tout reste à faire à cette échéance. Malgré ces divergences encore grandes, tous les modèles semblent s'accorder pour la voir s'évacuer assez rapidement. Bref, une situation qui pourrait s'avérer plutôt intéressante pour les amateurs d'orages (c'est la saison !) il me semble. À suivre !
  9. Bonsoir, Les modèles semblent maintenant très bien calés jusqu'au milieu de la semaine au moins, et manifestement ils sont plutôt d'accord jusqu'à la fin de la semaine. Il est temps de faire un petit résumé. On commence lundi avec un temps plutôt frais quasiment en toutes régions (sauf le Sud-Est), dans un flux d'ouest avec un classique dégradé nord-sud : Mercredi, une dépression se creuse (sacrément creuse pour la saison d'ailleurs) au nord-ouest de l'irlande : Cette perturbation joue la pompe à chaleur, temps doux sur toute la France, et très chaud sur le Sud et l'Est : Avant une dégradation orageuse en fin de journée : Ensuite, la dépression stagne sur les îles britanniques, et un flux de sud-ouest se met en place pour la fin de la semaine : Finalement un nouveau talweg aborde l'ouest de la France ce week-end dans de l'air plus frais : Une fois encore la France est coupée en deux, avec un Nord-Ouest frais et humide, et un Sud-Est chaud et sec, il n'y a guère que mercredi qui sera en excédent thermique partout (à noter que l'extrême Sud-Est le sera sur toute la semaine). Voilà, j'espère ne pas avoir raconté trop d'âneries
  10. Quelle horreur , 34ºC dehors, à peu près autant dedans (vive les bureaux bondés et les bâtiments mal isolés) avec un petit vent brûlant du sud-ouest, heureusement l'air est encore assez sec et le ventilateur n'est pas (encore) tombé en panne (je touche du bois). Malgré ça j'ai l'impression que tous mes muscles se dégonflent comme des ballons crevés et que mon cerveau se liquéfie comme du chocolat. Le pire ça va être cette nuit si le vent persiste et que le ciel se couvre, j'ose même pas imaginer. Alors n'en déplaise à certains , moi je dis, vivement dimanche et le retour annoncé de températures conformes aux normes de saison (24-25°C) et compatibles avec les activités extérieures (mais malheureusement ça risque une fois de plus de ne pas durer). Qu'on nous rendre la récurrence de début juillet qui était bien plus agréable que ça (en tous cas sur le plateau suisse) et nous évitait ces gros coups de chaud !
  11. Bonjour, Euh, dans le sud-ouest de quel pays ? De l'Espagne ? Au sud-ouest de la France c'est plutôt 14-15°C à cette saison et à cette pression. La récurrence actuelle semble donc bien vouloir se poursuivre encore cette semaine, avec cette dépression au nord-ouest de l'Irlande qui active la pompe à chaleur pour le Sud et l'Est, soumis à un flux de sud-ouest chaud, alors que le Nord-Ouest ne voit qu'un redoux plus modéré et très transitoire dans une ambiance d'Ouest plutôt humide. Cela fait maintenant plusieurs runs que CEP voit un sacré coup de chaud sur le Sud et le Sud-Est en toute fin d'échéance (mais que c'est loin !) :
  12. 28.3°C « seulement » à la station ROMMA de Versoix, mais avec 53% d'humidité, peu d'air (2 km/h sur 10 minutes) et un ciel majoritairement couvert, le ressenti est très lourd. Les cellules longent le Jura, avec un ciel bien sombre, pas de précipitations à prévoir ici.
  13. Je ne peux qu'approuver absolument 23°C, du soleil avec quelques cumulus de passage (parfois un petit peu plus, mais jamais bien longtemps), un petit peu d'air pour économiser l'électricité du ventilateur, on a droit à une magnifique journée ici, et ce n'est pas la première. Et ça s'annonce presque magnifiquement jusqu'à la fin de la semaine. Bref, un temps bien proche des moyennes de saisons, et absolument idéal pour ceux qui n'ont pas la chance d'avoir de longues vacances ou de travailler dans un environnement climatisé. Que demander de plus ? Qu'il se prolonge jusqu'en septembre, n'en déplaise aux amateurs de canicules et autres déviations de la norme
  14. C'est une sacrée crête de haute pressions qui s'annonce ! Voilà plusieurs runs qu'elle est vue proche de 1030 hpa en moyenne par l'ensembliste sur l'Est, avec une bonne stabilité. C'est impressionnant car à cette saison les hautes pressions ne se déplacent normalement pas aussi loin de l'océan. À Genève le record de pression en juillet est de 1028 hpa (source, je ne sais pas bien ce qu'elle vaut), et pourrait bien être approché voire battu ! Elle pourrait être suivie d'un petit pic de chaleur à l'approche du front suivant, avec des T approchant dangereusement les 20°C à 850hpa selon les runs, mais à ce niveau l'incertitude est encore élevée, et reste à confirmer (ou pas) dans les prochains runs.
  15. Troisième mois consécutif d'excédent pluviométrique. Cela n'était pas arrivé depuis 2008 ! Avec 94.8mm, juin est donc plutôt bien arrosé à Genève (+12% d'excédent). Un mois assez inhomogène avec la norme tombée les premiers 12 jours, puis seulement les 10mm d'excédent entre le 13 et le 30. Mais les pluies soutenues n'ont pas été torrentielles et du coup l'eau a pu s'infiltrer en profondeur. Et ça se sent : les deux semaines et demies de sec et chaud n'ont eu d'effet visible (et encore, très limité) que sur la végétation superficielle. 379.9 mm depuis le début de l'année. Toujours en léger déficit, on devrait être à 413.3mm, soit 8.1% de plus. C'est quand-même un joli retour à une situation presque normale. L'an dernier il avait fallut attendre septembre pour arriver à ce niveau. Depuis un an, 796.7 mm de pluie sont tombés. Là aussi, le déficit se comble petit à petit, mais reste significatif (norme 927.3 mm, il manque donc 130.6 mm, soit 14.1%, plus rien à voir avec les 38.6% qu'on observait en novembre dernier). Malgré les déficit résiduels, la sécheresse est clairement en voie régression dans la région, bien malin qui en verrait encore les effets en surface, les nappes sont revenues à la normale, et l'été astronomique qui vient de commencer s'annonce beaucoup plus serein que l'an dernier. À moins d'un gros retournement de situation durant l'été, je pense qu'on peut dire que cette sécheresse est bel et bien terminée par ici.
  16. À l'inverse, sur le Centre-Est c'est le grand écart, avec des températures qui jouent au yoyo entre 5 et 20°C avec de brusques variation (quoique moins que ce qu'on a pu voir récemment), bien dans la continuité de la récurrence actuelle. Pas de gros écart à la norme qui est autour de 12ºC à ce niveau. À noter tout de même l'absence de cumuls de pluie significatifs, aucun scénario ne monte vraiment, même la dégradation de jeudi semble plutôt poussive. Pas vraiment étonnant vu que ce type de précipitation est difficile à prévoir, mais la région voit typiquement de jolis cumuls sous orages à cette saison, et ceux-ci semblent bien absent cette année malgré une synoptique plutôt favorable.
  17. Tout à fait d'accord, l'incertitude persiste, dans l'Est à 72h elle est énorme ! Regardez comme les valeurs des 4 derniers runs se dispersent dès dimanche matin et encore plus lundi (région de Genève) : Le run de 6h voit les fortes chaleurs persister jusqu'à un pic lundi, et ça reste élevé toute la semaine. Les 12h et 18h voient les fortes chaleurs persister jusqu'à dimanche, suivi d'un rapide refroidissement lundi et retour à des valeurs de saisons. Le 0h quant à lui voit le refroidissement commencer dimanche déjà, plus graduellement, avec retour des valeurs de saison lundi soir. Bref, l'incertitude est monstrueuse avant même l'échéance de ce topic dans 4 jours. C'est assez classique d'ailleurs à cette saison : il est toujours difficile de prévoir si les vagues orageuses passeront au-delà du Massif Central. Évidemment l'évolution du reste de la semaine est conditionnée à celle-ci.
  18. Et les cartes de la BGRM sont également disponibles : Au 1er mai Évolution au 1er juin Il y a maintenant beaucoup plus de vert (niveau normal) que de rouge, alors que c'était encore l'inverse le mois passé. Le massif central et le Sud-Est enregistrent une belle progression. Pour revoir du bleu (supérieur à la norme), il faudra attendre encore un peu.
  19. Merci leon13 !On voit bien que les précipitations sont largement déficitaires depuis le début de l'année hydrologique (septembre 2011). Il n'y a donc pas à parler d'hérésie concernant le déficit à long terme. À part les Alpes-de-Haute-Provence, le Var et l'Est des Pyrénées-Orientales, malgré les pluies récentes le déficit reste important. À plus court terme, les sols sont malgré tout bien humides, comme le montre cette carte : À part l'Alsace et la région toulousaine, ainsi que dans une moindre mesure le sud Bretagne, le Nord et le pourtour du Golfe du Lion, les autres régions sont globalement dans les normes voire même au-dessus (surtout en Provence, mais également en Bourgogne, Nord du Midi-Pyrénées, et Est des Pays de la Loire et Poitou-Charentes). C'est une très belle progression par rapport à mai dernier, le massif central tirant particulièrement bien son épingle du jeu. Avec le début juin humide qu'on a eu, c'est de bon augure pour la suite, et permet d'aborder la période plus sèche et surtout très chaude qui s'annonce avec nettement plus de sérénité que l'an dernier
  20. Bonjour Youri,J'ai un peu de peine à te suivre ici. Si je regarde les données américaines du NOAA, que ce soit au Nord, au Sud, à l'Est, dans l'Ouest ou le Centre, je vois surtout des températures supérieures au normes, brièvement entrecoupées de périodes légèrement plus fraîches... mais au final peut-on vraiment parler de températures "à peine conformes aux moyennes" quand il n'y a qu'à Lille qu'on ne les dépasse pas d'au moins 1°C ? /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> Qu'est-ce que ça va être si on se prend un bon coup de chaud En tous ce qui est sûr, c'est que la période à venir s'annonce franchement chaude, nettement supérieures aux normales. Reste à savoir où et surtout pour combien de temps
  21. À Genève, un mois dans les normes avec 76.4 mm, soit 0.8% de moins que les 77.0 mm de moyenne. Du coup le déficit pluviométrique sur une année régresse bien, et le printemps s'achève sur un déficit quasi nul (202.3 contre une norme à 209.1). Ça fait plaisir de voir qu'il est encore possible d'avoir des mois normaux et des saisons normales !
  22. C'est très bien vu, car ce matin CEP rejoint GFS et envisage également cette option : pulsion décalée à l'ouest permettant une coulée froide sur l'Allemagne. CEP voit celle-ci traverser ensuite la France d'est en ouest en toute fin d'échéance, alors que GFS est plus nuancé. Les ensemblistes ne semblent pas vraiment suivre cette option, donc à prendre encore avec prudence.
  23. Le dernier run GFS envisage un tout autre scénario. Plus de dépression au large de l'Irlande comme son run précédent et CEP. Au lieu de ça une belle remontée de hauts géopotentiels sur l'Espagne et jusqu'en Irlande pour finir avec un anti centré sur l'Écosse et des gouttes fraîches qui se baladent sur l'Europe occidentale. On retrouve une synoptique un peu similaire chez JMA Le point critique semble être le positionnement de la goutte froide au large de la Bretagne en tout début de semaine. Un poil plus à l'ouest, l'HG n'est plus isolé et redescend sur les Îles Britanniques. Bien malin qui pourra dire quel scénario aura réellement lieu. En tous cas la suite s'annonce intéressante à suivre.
  24. D'un autre côté, des pluies aussi intenses et soudaines ne peuvent que ruisseler en surface. Il faut du temps pour que l'eau ne puisse s'infiltrer en profondeur dans le sol. Ce n'est pas pour rien que des pluies aussi torrentielles et violentes provoquent des inondations : toute cette eau ne finit pas dans les nappes ! Alors c'est clair que c'est mieux que rien, et il y a certainement un peu de cette eau qui pénètre en profondeur, mais ça ne vaut certainement pas une pluie fine et continue sur plusieurs jours comme on peut en avoir en hiver. En tous cas il sera intéressant de suivre l'évolution des nappes dans les prochains bulletins du BRGM.
  25. Cela se précise depuis quelques jours. GFS et son run de contrôle sont absolument dantesques mardi sur les massifs du Centre-Est, Jura et versant Nord-Ouest des Alpes. À Genève ce sont pratiquement 40mm qui sont modélisés mardi à 6h et 30-35mm à 12h. Les moyennes de l'ensemble sont également élevées, même si on ne dépasse pas 15mm sur 6h, lissage oblige. Sur la période lundi-mardi, jusqu'à 250mm sont prévus sur les sommets du Jura. Impressionnant. Bien sûr les valeurs réelles observées en plaine sont toujours inférieures aux prévisions (les modèles n'étant pas assez précis pour distinguer les montagnes plus arrosées de la plaine plus sèche). Mais si cela se confirme ne serait-ce que partiellement, on pourrait bien approcher ou battre le record de pluviométrie quotidien d'un mois de mai (55mm) À côté de ça, la fin de la semaine ne pourra être que beaucoup plus calme et sèche, pressions et températures en hausse.
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