jonathan

Sur ce coup, le gain de prévisibilité du jour réside dans le fait que le système en question n'est plus l'apanage de runs isolés amenant à une sorte de chassé-croisé entre les modèles : un coup c'est lui, un coup c'est l'autre. On remarquera encore une fois la remarquable stabilité de l'anglais vis-à-vis de ses compères de podium à partir du moment où on entre dans des échéances raisonnables. Le créneau lundi/mardi commence donc à sérieusement émerger concernant cette probable agitation hors-saison (qui n'est pas non plus un ovni effectivement). Histoire de compléter le tableau cartographique, on peut ajouter le CEP (ci-dessous). Sur la base du dernier calcul matinal en date, c'est bien un coup de vent qui affecterait la Manche. N'oublions pas toutefois la règle très bien rappelée par notre ami Run, valable pour tout modèle et pour presque toutes les circonstances : à LT c'est grossier, en allant vers le CT ça édulcore. L'exemple le plus flagrant, c'est sans doute la profondeur barométrique affichée par le GFS. J'ai souvenir d'un run pas si lointain plaçant du 960 hPa au large de l'Irlande (un peu douteux). Désormais, on est à 975 (GFS), contre 990 (CEP) et 995 (UKMO). La trajectoire a l'air d'être mieux appréhendée, on a affaire à un système des plus classique et dont l'envergure est suffisamment importante pour ne pas sauter du coq à l'âne au fil des actualisations. In fine, on ne fait qu'observer les biais systématiques de chacune des sources, qu'un peu d'expérience analytique permet d'anticiper ou à tout le moins de nuancer. Au plaisir de continuer à lire ce topic, me concernant c'était possiblement un "one shot" issu d'une démangeaison météororologique incontrôlable

Oui, un gros potentiel de cumul à cause de la stationnarité de front pluvio-orageux sur Médoc et Sud Saintonge, quasi rien sur l'Aunis, 100 000 personnes et un Président au milieu.

Sauf que WRF et cie, ça reste basé sur GFS. Et visiblement GFS se cherche. Trajectoire nettement plus sud ce matin et 17 épargné. On voyait déjà cette tendance se dessiner sur le CEP d'hier soir avec un front littéralement figé sur l'estuaire de la Gironde. C'est une sorte de retour à la simulation de base où il n'était pas question qu'il pleuve dans ce secteur. Après, je ne sais pas trop comment fonctionne et se monte WRF. Y'a des gens qui savent mais ils se montrent totalement injoignables

Salut waroc, Je me pose exactement les même questions que toi. Dans le mot "assimilation", comprendre : intégrer des observations in situ pour corriger les errances du modèle. De ce que j'ai compris, il peut produire une donnée totalement brute sans aide du terrain. Mais si celui-ci est assimilé par des observations de qualité, c'est sa propre qualité qui est rehaussée. Je cherche, tout comme toi et aussi vainement que toi, des spécialistes pour m'aider à comprendre...

En tant que passionné originaire du 17, j'y suis allé faire un petit tour. En revanche, comment fait-on pour entrer en contact avec le propriétaire des lieux ?

Merci pour ces explications très instructives sur le potentiel orageux du week-end Effectivement, parmi la grande famille WRF, il y a comme un sérieux potentiel précipitant du coté de la Charente-Maritime. Un exemple parmi d'autres et histoire de changer des graphismes habituels. Tient, en parlant de WRF (mode HS ON). Pour les MP, mails et autres signaux de fumée envoyés depuis maintenant... pfff pas loin d'un mois ! Je peux me brosser ou pas ? Oui/m**** sont des réponses qui peuvent s'avérer satisfaisantes. Pas de réponse, ça peut vouloir dire que je vais continuer à être casse-bonbon. Énième "merci pour la réponse, bien cordialement"...

Belle convergence des moyennes d'ensembles ce matin. C'est possible que ce regain anticyclonique soit encore repoussé. Mais on peut y croire avec une concentration de BG en mer du Labrador de plus en plus tangible : si ça creuse d'un côté, il faut bien que ça gonfle de l'autre. Pas mal de sources "saisonnières" nous orientent vers une première décade de mars sèche (au moins). Donc ça collerait. Ensuite...

C'est vrai. Mais le travail accompli et la pédagogie du message de Momo doivent être salués. Bref, c'était histoire de faire un dernier post sur ce topic.

Selon dernier CEP, en effet, nous ne sommes pas à l'abri d'un creusement ramassé mais virulent dans son occlusion. GFS s'en approche, avec un timing qui diffère un peu. ARPEGE est un peu plus sud et moins compact (me semble-il, je n'ai que les cartes en Beaufort et uniquement sur l'eau). C'est une sacré nouveauté et à surveiller de très près en cas de confirmation et conjonction avec l'onde de marée... Autre avancée substantielle : en dépit d'un timing à affiner, le potentiel semble se concentrer plutôt sur le vendredi et beaucoup moins le samedi. Si ce type de modélisation se maintient, le orange sera sans doute de sortie le long des côtes de la Manche. L'Européen : L'américain

Tout à fait yvo, les coefficients c'est relatif. Selon maree.info pour vendredi à La Rochelle : 6.3 m le matin (116) et 6.0 m l'après-midi (118). Ce qui compte c'est le set-up, la hauteur d'eau maximal tous paramètres combinés : marée astronomique, effet de la pression, du vent et des vagues.

Welcome to "Girouette Forecast System" Quoique, si on prend le 0h et 12h, il y a juste un peu plus de pression dans la pâte et un minimum un peu moins solitaire. Entre les deux, il y a un run intermédiaire et donc deux fois plus de chance de s'éparpiller Seule quasi certitude à ce stade : pas d'événement atmosphérique majeur en vue...

On a encore deux jours pour voir comment les modèles vont nous pondre précisément le champ de pression dans les zones littorales visées. Je le verrai bien en deux temps cet épisode, avec deux zones distinctes : 1) façade atlantique pour vendredi 2) côtes de la Manche. 1) Vendredi Vent de Sud-Ouest à l'approche du système de basse pression, orientation qui fait monter beaucoup d'eau entre le sud 29 et la Gironde. Côté surcote, il faut attendre l'arrivée des simulations mais on sait déjà qu'il n'y aura rien d'exceptionnel (type Xynthia) tant que les modèles atmosphériques ne nous font pas dégénérer le contexte isobarique. Je dirais 20 à 40 cm (voire localement 50 cm si le vent prend bien) d'écart par rapport à la marée astronomique. Mais ce plancher est déjà très élevé. Facteur aggravant : la houle. La hauteur significative de ce train de houle n'a rien d'exceptionnel non plus. On peut s'attendre à un pic de 4 à 5 m au large et autour de 2 à 3 m près des côtes (davantage en Aquitaine). Il s'agira d'une houle longue, la période oscillant entre 14 et 16 secondes. L'orientation est Ouest : 5 à 10° N par rapport à l'axe 270 (voir spectres). 2) Samedi Bascule probable au Nord-Ouest après le passage du minimum dépressionnaire. Avis Grand Frais (7 Beaufort) à confirmer en mer et quelques fortes rafales (possiblement convectives) sur les façades exposées au Noroît. Maintien de la houle avec la propagation d'un fetch secondaire de plus courte période. La densité énergétique est donc différentes de la veille et plus enclin à affecter les secteurs septentrionaux. Le facteur marée est sur le déclin mais les amplitudes restent atypiques. Conclusion Hormis le contexte marégraphique totalement hors norme, les autres facteurs de risque sont d'un niveau assez habituel pour la saison : a priori pas de coup de vent, une houle n'excédant pas 3 ou 4 m à la côte. Nous sommes toutefois en limite de seuil pour la mise en route d'une vigilance orange. Par principe de précaution, compte tenu de la médiatisation de l'événement et l'attractivité de certains sites à ce moment précis, je serai tenté de jouer la carte de la prudence : niveau jaune pour la submersion mais orange pour le déferlement (zones exposées à la houle).

La profondeur dans les échéances est liée à ce qui est entre-aperçu au bout du tunnel (ici anticyclonique). Il ne faut pas se le cacher non plus. La salve de début février a été débattu de très longue date, à juste titre (vérification dans les fait) mais parfois à la limite du déraisonnable au niveau du J+X. Sinon, ouais, ce n'est pas passionnant. Mais reposant du coup... Pas vu passer le message de Marées, effectivement si un régime de vent de terre s'y met aussi la mer risque d'aller dans du très bas.

Désolé pour le HS, en même temps l'hiver météo prend fin dans 15 jours donc la prév' TLT n'aura plus sa place dans ce topic. Qu'on cherche le résidu qui change la donne ou remette en cause le postulat OK. Si c'est pour noyer le poisson en expliquant qu'on a raison de ne pas avoir tord vu qu'il ne peut pas y avoir échec, je ne pense pas que ça rende service au "processus scientifique". Quoiqu'il en soit, tous les amateurs/créateurs d'indices sont invités à revoir la copie. Ce qui est scientifiquement sain. Je précise, je suis ce dossier de très loin. C'est le rendu des échanges ici qui me donne cette impression...

Visuellement, c'est sans doute lié à l'effet d'une extension d'échelle dans les cartes à 850 hPa Exemple passé parmi d'autres, combien en réalité dans les "boules noires" ?

Disons que l'anglais serait bien tenté de suivre cette inspiration venue de nulle part (enfin jamais, c'est avant tout le produit d'un calcul). GFS est toujours en mode indéboulonnable, comme très bien explicité ci-dessus, par de classiques renouvellements des HP. Vous en faites ce que vous voulez mais pour ma part la prévisibilité s'arrête peu ou prou au vendredi 13. GFS est souvent précurseur pour ce qui est de la mise en place des blocage. Ses compères européens sont parfois plus enclin à esquisser la sortie de piste (cf. février 2012 pour ceux qui se rappellent des simulations de l'époque). Nous verrons bien... Attention lien temporaire (UKMO pas mis à jour sur météociel) :

Pas 100% d'accord. Même si c'est le plus probable en cas de NAO-, il existe aussi des versions auto-entretenues de couplage GA et BP açoréennes qui boostent le rendu thermique dans l'autre sens sur le territoire hexagonal. Pour le "tout sauf sec", j'avoue que je sèche pour trouver une échappatoire

Même combat que pour le centre-ouest (voir posts très intéressants à ce sujet, de Run notamment), ce ne sont pas les pertu de GEFS avec un maillage très large qui vont l'emporter sur les modèles à maille fine issus de la même crèmerie. Pour le moment ça tangente. Hormis éventuellement au niveau de la façade méridionale de la Bretagne, il est désormais peu probable que cette dépression potentiellement neigeuse génère un épisode significatif sur cette région.

Encore plus "naze" pour la dépression du lundi, un temps vue aborder la région et qui passe au large (quasi unanimité des modèles). Reste à voir pour mardi et mercredi, avec le Trégor en ligne de mire notamment. Là, on est dans le cas typique du flux de Nord-Est plus froid qui se charge en humidité sur la Manche.

Le 8 février, je crois que tu t'es trompé de topic Pour le long terme c'est ici : /forum/4-evolution-a-plus-long-terme/'>http://forums.infoclimat.fr/forum/4-evolution-a-plus-long-terme/ Des grains toujours des grains. Puis... plus rien, exit la possibilité de passage dépressionnaire. Mais effectivement, avec du Nordet au taquet il peut y avoir un maintien d'alimentation en humidité sur certaines portions qui donnent sur la Manche.

Mais plus souvent que de la neige par vent d'Ouest

Dans le doute, voilà le lien (l'actualisation prend du temps par contre) : http://www.meteociel.fr/modeles/wrfnmm.php?ech=3&mode=1&map=301

Dans un sens mieux vaut qu'ils le restent. Imaginez un collectif d'Icéens avec ces données en plus des autres ! Déjà qu'ils ont perdu le "toujours un temps d'avance", il ne resterait plus qu'à mettre la clé sous la porte du côté de chez MF ? Sinon niveau prévision des météores, peut-être une ligne de grains relativement bien organisée et bien active par endroit la nuit prochaine. En tout cas ça transparaît sur WRF 2 km.

Sempiternel problème. Est-ce qu'on commente un run au présent de l'indicatif (on indique ce qu'on voit) ou est-ce qu'on établit un scénario au conditionnel (sous condition qu'il se réalise) ? Ma foi, momo ne parlant que de KMA et son dernier run... Sinon, il y a la technique imparable de Virgile : soit 1), soit 2), soit... le tout au temps qu'il le désire vu que la condition (plusieurs choix possibles) est posée d'emblée.

Plutôt faible dans l'ensemble, hormis pendant quelques minutes sous de gros cumulonimbus (enclumes) générant des grains parfois forts et sous lesquels ont peut trouver de tout finalement (pluie, grêle, grésil, voire neige donc et même éventuellement des coups de tonnerre). Je parle pour trois prochains jours. Au-delà, je n'en sais rien...