Kendor

Oui le SWI est un diagnostique possible en sortie de SURFEX-ISBA pour chaque couche de sol mais il dépend fortement de la manière dont est initialisée Méso-NH parce que le sol a une inertie très grande. Les flux de chaleurs latents et sensibles sont également disponibles, ainsi le rapport de Bowen est facilement accessible de manière horaire également. Méso-NH peut apporter d'autres diagnostiques potentiellement intéressant pour les parapentistes et déjà disponible dans le code : hauteur de couche limite calculée de différente manière, vitesse verticale dans les updrafts/downdrafts utilisée dans le schéma de la convection peu profonde, et probablement d'autres mais je ne suis pas parapentiste !

La version 5.7 du modèle Méso-NH est disponible en téléchargement ici http://mesonh.aero.obs-mip.fr/mesonh57/Download Les différences entre la précédente version (5.6) et celle-ci sont documentées ici http://mesonh.aero.obs-mip.fr/mesonh57/BooksAndGuides?action=AttachFile&do=view&target=update_from_masdev56_to_570.pdf Il est à noté particulièrement : - la version 9 de SURFEX qui inclut plus de 5 ans de développement, ainsi que le couplage multi-niveaux dans le canyon urbain (SURFEX/TEB) et l'atmosphère, - un nouveau schéma d'éolienne : l'ADR, actuator disque avec rotation, - le schéma d'éclair ELE4 modernisé et dont la partie reposant sur la microphysique est externalisée, compatible avec LIMA et ICE3 avec time-splitting, - de nouveaux formes de cristaux de glace dans LIMA et leurs propriétés optiques cohérentes avec LIMA dans ECRAD, - la possibilité d'appeler le rayonnement sur une colonne agrégée plutôt que sur toutes les colonnes pour gagner en temps de calcul; Et plein d'autres ! Dans le dernier numéro de la revue La Météorologie, nous célébrons les 30 ans du modèle ! https://lameteorologie.fr/issues/2024/124/meteo_2024_124_7

Pas exactement non c'est une petite librairie-surcouche python de visualisation des cas d'exemple livrés avec Méso-NH qui s'installe avec conda. Méso-NH garde toujours son installation via un Makefile. Je précise que la 5.6.2 est une toute petite version et que la prochaine version majeure sort très bientôt avec des éléments bien plus excitants !

Chères lectrices, Chers lecteurs, nous avons le plaisir de vous annoncer que le numéro 123 de La Météorologie est disponible en ligne. Plusieurs rubriques ou articles sont en libre accès dans ce numéro: - l'éditorial - le compte rendu de la 20ème édition du Forum international de la Météorologie et du Climat (rubrique Vie de Météo et Climat) - un dossier sur la station Concordia en Antarctique - un article sur les phénomènes météorologiques dans les Aventures de Tintin (rubrique Le temps des écrivains) Au sommaire du numéro 123: Éditorial : Editorial (open-access) Échos : La mission spatiale Atmosphere Observing System (AOS) Échos : Mission spatiale Aeolus : bilan fructueux et prometteur pour l'étude de l'atmosphère et la prévision météorologique Échos : Aero-HdF : une campagne aéroportée dédiée aux aérosols et à la préparation de la mission spatiale européenne 3MI Échos : La banquise antarctique est-elle entrée dans un nouveau régime ? Échos : 36e colloque de l'Association internationale de climatologie Échos : Élections à la tête du groupe I du Giec La photo du trimestre : Filtrage atmosphérique La vie de Météo et Climat : Forum international de la Météo et du Climat : Une 20e édition couronnée de succès (open-access) Prévision : Les usagers professionnels des prévisions météorologiques probabilistes : des rapports à l'incertitude variés Océanographie : Les courants jets sous-marins : enjeux climatiques et défis scientifiques Hydrologie : Retour d'expérience de l'inondation de Gaklé (Extrême-Nord au Cameroun) du 24 au 25 juillet 2018 Dossier : Concordia : une station scientifique dans le froid extrême de l'Antarctique (open-access) Le temps des écrivains : La météorologie dans les aventures de Tintin, oeuvres de Hergé (open-access) Lu pour vous : Géopolitique du climat. Les relations internationales dans un monde en surchauffe / par François Gemenne Lu pour vous : Giec, la voix du climat / par Kari de Pryck Vient de paraître : Vient de paraître Saison cyclonique : Pacifique Sud 2022-2023 : Une saison très courte Les photos du mois : Juin 2023 : Fumées voyageuses ; Le Québec entre feux et glace Les photos du mois : Juillet 2023 : La tempête Poly ; Plumes de poussière Les photos du mois : Août 2023 : L'oeil de Khanun ; Aquarelle de plancton Retour sur... : L'été et le début d'automne 2023 Résumés climatiques : Juin à août 2023

Des simulations à hautes résolutions ont été rejouées avec le modèle Méso-NH à 250m de résolution horizontale sur un grand domaine pour une prévision à +6h sur le supercalculateur Adastra pour étudier le phénomène. Ce fut également l'occasion de tester la performance de la version GPU du modèle. C

On crame à Toulouse https://cartosport.com/icu_toulouse/

Tout à fait ! J’ajoute que dans la version 5.6.0 de Méso-NH, a été branché la physique externalisée PHYEX commune entre Méso-NH, AROME et Harmonie-AROME. La physique d’AROME provient à l’origine de Méso-NH mais par duplication de code. A présent (a partir du cycle 49t1), le code de la physique proviendra d’un dépôt git avec un maximum de code source commun. Le code est open-source et se trouve ici https://github.com/UMR-CNRM/PHYEX Les développements des trois familles de modèles se retrouvent ainsi partagés par ces modèles et la maintenance simplifiée.

Mise à jour majeure de Méso-NH version 5.6 disponible Une liste des changements est disponible ici : http://mesonh.aero.obs-mip.fr/mesonh56/BooksAndGuides?action=AttachFile&do=view&target=update_from_masdev55_to_560.pdf Une information éventuellement intéressante pour la communauté open-source est la mise en commun stricte de la physique atmosphérique de Méso-NH dans AROME via un dépot commun open-source ici : https://github.com/UMR-CNRM/PHYEX Cette physique commune PHYEX est à présent externalisée à la manière du modèle de surface SURFEX (utilisé dans AROME, Méso-NH parmi d'autres) et pourra bientôt se lancer de manière indépendante (en offline) sur une colonne d'atmosphère. Cette externalisation permettra de faciliter les développements, de brancher les paramétrisations dans d'autres modèles et d'accélérer le portage de la recherche vers l'opérationnel à Météo-France sur la physique atmosphérique.

Beaucoup d’éléments ont déjà été apportés. Pour le modèle MesoNH, une petite discussion est proposée dans la documentation scientifique sur les conditions ouvertes dite radiative : http://mesonh.aero.obs-mip.fr/mesonh55/BooksAndGuides?action=AttachFile&do=get&target=scidoc_p1.pdf#page54 voir page 54 et l’implémentation technique page 57 Dans AROME l’implémentation est différente parce que le modèle est spectral, je n’ai pas l’info sur l’implementation technique utilisée précisément mais oui le couplage de fait avec ARPEGE ou IFS

Si le sujet vous passionne, je ne peux que vous recommander l’excellent manuscrit de thèse de Najda Villefranque sur la modélisation des effets radiatifs 3D des nuages de couche limite disponible ici https://www.theses.fr/2019TOU30191 avec à la clé, quelques visualisations de nuages en 3D réalisés de manières explicites avec un code permettant de mettre en évidence ces effets 3D justement (voir les figures à la conclusion et figures 4.10 à 4.12)

Allez je me lance...Bien vu pour la correction ! il ne faut pas hésiter à nous contacter en cas de soucis d’utilisation du modèle (mesonhsupport@obs-mip.fr) J’en profite pour compléter que MesoNH accepte à présent les forçages d’ERA5 en niveau modèle, un dataset accessible gratuitement. La prochaine version majeure du code (5.5) est prévue pour cet été avec de nouveaux développements tels que l’intégration de modèles d’éoliennes explicites, le couplage a fine échelle des tourbillons entre atmosphère et océan (LES Océan), la résolution explicite des bâtiments par la méthode des frontières immergées (IBM), une nouvelle longueur de mélange adaptée à la zone grise de la turbulence, le couplage aux analyses d’aérosols MACC, et bien d’autres.

Bonjour, Oui dans une vallée si étroite, l'orographie impacte fortement la dynamique de l'écoulement. Je vous envoie prochainement en MP l'orographie, que je mentionnais, interpolée sur une grille modèle à 100 mètres de résolution horizontale autour d'Aubagne avec Méso-NH si cela vous intéresse. Vous avez raison, Méso-NH n'est effectivement pas un modèle de prévision opérationnel comme AROME par exemple dans le sens où il n'y a pas d'assimilation de données. Cependant, il peut, tout comme l'est AROME via ARPEGE, être forcé aux bords par un modèle forceur (ex: par des sorties AROME, ARPEGE, GFS, IFS ou GFS) et ainsi être utilisé en mode "forecast", mais avec une initialisation sans assimilation de données directes (ou bien par une analyse AROME par ex). Il a principalement été conçu dans la recherche pour l'amélioration des paramétrisations physiques de l'atmosphère (ALADIN avant, puis ARPEGE et AROME notamment à présent) et le développement du modèle de surface SURFEX. L'utilisation du modèle est aujourd'hui très variées en fonction des utilisateurs, que ce soit pour de la recherche ou de l'opérationnel (même si moins nombreux pour ce dernier).

Pour rebondir sur cette partie, Meso-NH est bien conçu pour simuler des phénomènes de taille meso-échelle à la micro-échelle grâce notamment à son schéma de turbulence 3D (Cuxart et al. 2000) et ainsi réaliser des Large-Eddy simulations si la résolution choisie est adaptée. Il permet également depuis peu de simuler des domaines à maille millimétrique, mais cela reste encore anecdotique (Colin et al. 2017). Concernant votre simulation, il serait effectivement intéressant de comprendre l’origine d’un « mauvais » résultat. (Si besoin, nous contacter : mesonhsupport@obs-mip.fr). Une base de données de l’orographie a 90 mètres de résolution en Europe SRTM est actuellement disponible et utilisable avec SURFEX (http://www.umr-cnrm.fr/surfex/spip.php?article134). Les écarts entre modélisation et observations ne seront jamais évidents à expliquer. Que ce soit pour des raisons internes à la physique ou dynamique du modèle, à sa résolution, son initialisation jamais parfaite et au forçage de grande échelle pour les modèles à aires limitées... Mettre en évidence la cause d’une simulation erronée reste encore une tâche bien ardue !

Ah oui effectivement c'est un peu tard, je retourne en France en mai.

Je suis actuellement à Milwaukee dans le Wisconsin. Mais j'ai prévu de prendre l'avion pour me rendre plus au sud si je trouve des personnes intéressées (les tornades ne sont pas très courantes à Milwaukee !).