geoman

Ah depuis le temps que j'attendais une photo du Cinto...Je suis servi par de très belles photos. Merci

Journée plutôt agéable aujourd'hui, très douce et qui se termine par un beau ciel de fin de journée.

Merci à tous pour vos commentaires. C'est clair que ça fait du bien de prendre 3 jours hors saison dans cette région

Quelques jours de vacances, la semaine dernière m'ont permis de redécouvrir le sud de la France, en particulier la région littorale entre Cassis et Toulon. Arrivée sur la plage de Cassis, et vue sur le cap Canaille (altitude 394m) Entre forêt, mer et côtes à calanque Vagues Même si on ne le voit pas trop sur ces images, dans un flux de sud, la houle était parfois importante. Toulon, vue du Mont Faron (altitude 580m envrion). La visibilité n'était pas idéale, mais on fait avec. St Cyr sur mer, quelques airs de mer tropicale. Sanary sur mer Sanary sur mer: les petits bateaux

Plus que de la douceur sur Lyon cette après midi, (24 degré à mon thermomètre voiture, 27... dans les bouchons). En allant sur St Etienne, la température a quand même un peu baissé, d'environ 3 degré. Pour profité au mieux de cette belle journée, l'option route de campagne s'imposait plutôt que la traditionnelle a47. Ici, une cinquantaine de mètre en aval du crêt Beauplomb (commune de St Jean Bonnefond, altitude environ 620m), en direction du Pilat. Pas de véritables structures nuageuses à développement verticale aujourd'hui, beaucoup plus hier. Comme on peut le voir:

C'est tout simplement en raison du caractère orageux des précipitations. Les précipitations sont de ce fait plus localisées. L'épisode du 8 et 9 septembre 2002 n'a que très partiellement touché le relief montagneux (tout est relatif) comparativement aux régions situé sur le piémont et même en plaine.

L'épisode méditerranéen du 8 et 9 septembre 2002 est en effet remarquable par les cumuls qui y ont été mesurés. On peut citer aussi l'épisode pluvieux du 17/10/1940 ou il est tombé 1000mmen 24h et 1930mm en 5 jours dans les pyrennés orientales. Ce qui constitue encore à ce jour un record. Le terme "cévenol" est souvent et un peu abusivement employé pour caractériser tout épisode apportant des pluies diluviennes sur les régions méridionales. S'il est vrai que le massif des Cévennes est réputé pour l'intensité des épisodes qui l'affectent (d'où le qualificatif), toutes les situations pluvieuses frappant l'arc méditerranéen sont loin d'être "cévenoles". On distingue généralement les épisodes méditerranéens selon l'emplacement de la dépression d'altitude. En effet selon sa position, la localisation des fortes précipitations peut grandement différer. Si celle ci se situe sur: - le golfe de Gascogne : les pluies toucheront principalement les Cévennes ; - entre la Catalogne espagnole et les Baléares : ce seront le Roussillon et l'Aude qui seront les plus atteints ; - entre les Baléares et Corse-Sardaigne : ce seront la Corse et les Alpes du sud qui seront plutôt concernées. On distingue par ailleurs les situations cevenoles stricto-sensus qui se caractérise par des pluies régulières et durables sur les cévennes (généralement non orageuse), des orages de fin d'été d'intensité variable et des orages de plus grandes ampleurs on parle alors de système convectifs de méso échelle regénératifs. Ce sont des orages extrêmements violents capables de déverser des quantités diluviennes de pluies sur un même espace. En effet ces orages se caractérisent par une certaine stationarité en raison d'une alimentation constante en air chaud et humide. Voir les sujets qui en traitent déjà: /lofiversion/index.php/t17767.html'>http://forums.infoclimat.fr/lofiversion/in...php/t17767.html /lofiversion/index.php/t19094.html'>http://forums.infoclimat.fr/lofiversion/in...php/t19094.html

L'exemple employé par CFR sur les tropiques n'est pas approprié en effet...Dommage parce que l'argumentation était pertinente. Je rajouterai simplement que sous les climats arides ou semi aride, le taux d'humidité chutte.

Quelle belle lumière, on en redemande. Ce qui fait l'intérêt de ces photos c'est qu'elles ont toutes une originalité, vraiment bravo. Y a t-il de grosses congères là haut?

Voilà qui est vraiment très bien résumé, et surtout très bien expliqué. Ce genre de commentaire contribue vraiment à enrichir le forum prévision.

Ah génial, merci pour ces infos.

Il est en fait difficil d'avoir des données du vent, puisqu'il n'existe pas d'anémomètre sur la calotte groenlandaise. Les scientifiques ont recours à des simulations pour cela. Le vent au groenland comme en Arctique est gouverné par le sysytème des vents catabatiques. Alors qu'en Antarctique dans la cas général les perturbations météorologiques (les Westerlies) tournent autour du continent, qui est alors un immense anti-cyclone froid, au Groenland les perturbations qui vont de l'Amérique vers l'Europe en passant par l'Atlantique, traversent régulièrement une grande moitié Sud de la calotte glaciaire. La situation synoptique a donc beaucoup plus d'importance dans le déclenchement d'un épisode catabatique, elle peut même l'empêcher ou le forcer. Autre différence, la force de Coriolis dévie le vent vers l'ouest (vers la droite) et agit sur le vent jusqu'à la côte car la bordure de la calotte glaciaire, en tout cas sur la côte Ouest, a une forme moins convexe qu'en Antarctique. Enfin, sur la côte Ouest, le vent, après la glace et avant d'atteindre l'océan doit traverser une zone de toundra qui modifie ses caractéristiques. Les vents catabatiques: qu'est ce que c'est? Les vents catabatiques qui soufflent en Antarctique et au Groenland sont la conséquence de deux particularités des calottes polaires : elles ont la forme d'un dôme et elles ont un bilan radiatif négatif. En effet, les calottes polaires de l'Antarctique et du Groenland sont des dômes de glace. Même si sur le terrain, loin de la côte, la pente n'est pas vraiment visible, le relief est bien convexe. Le Groenland est ainsi composé de deux dômes, celui du Sud qui culmine à 2760 m, et celui du Nord qui culmine à 3000 m. L'autre paramètre primordial pour l'existence des vents catabatiques est le bilan radiatif. La neige, qui compose la surface d'une calotte polaire, a un pouvoir de réflexion de la lumière très important (elle a un albédo de 0,8 à 0,9 soit 80 à 90 % de la lumière qui est réfléchie). De plus, dans les régions polaires, une partie de l'année est plongée soit dans la nuit, soit dans des jours qui restent courts. De ce fait, très peu d'énergie solaire est absorbée et le bilan radiatif d'une calotte glaciaire est la plus part du temps négatif. Formation du vent catabatique A cause du bilan radiatif négatif, l'air au niveau de la surface de la calotte se refroidit constamment pour former un "réservoir" d'air froid (de -30° à -50° C) dans une couche de quelques centaines de mètres. Au dessus de cette couche d'air froid et lourd, l'air est plus chaud, en général d'environ de 2°C, et plus léger, il y a inversion. Cet air froid ne peut s'élever dans l'atmosphère par convection, et quand le "réservoir" est plein, il doit s'évacuer d'une autre façon. Comme une pente existe, et sous l'influence de la force de gravité, il va donc s'écouler des hauts plateaux vers la bordure côtière. En fait, le vent ne descend pas la pente d'une façon parfaitement radiale et uniforme, mais très irrégulièrement, avec des zones de confluence liées à la topographie du terrain, à la présence de montagnes ou de vallées glaciaires. Ainsi, sur les côtes le vent catabatique est toujours présent, mais localement il existe des zones où le relief canalise sur quelques kilomètres le vent d'une grande surface de la calotte. A la sortie de ces confluences, comme dans la zone de Cap Denison à Port Martin, dans la baie de Terra Nova, l'intensité du vent est alors sans égale.

Encore de bien belles photos, c'est une habitude chez greg. Les averses vu de loin c'est toujours un moment spécial.

Genial, c'est une formidable source d'information, je vais regarder cela de près.. Merci encore et félicitation pour ce SUPER boulot.

Bonsoir à tous Je viens de regarder la carte des isobares et fronts d'aujourd'hui (mardi 19 mars 18h), et je suis impressionné par le gradient barométrique qu'il existe au niveau du Groenland. Voir carte Cette île est souvent soumise à des tempêtes, j'aimerais d'ailleurs en savoir plus sur ce vent. Savez ce qu'il en est réellement? (fréquence du vent, intensité maximal, direction générale répartition dans la saison...) Merci.

Forts coups de vent depuis cette après midi, mais on sent une accélération progressive depuis de début de soirée. Les relevés de la jasserie (mont du Pilat) se sont arrêtés malheuresement vers 20h avec une rafale mesuré à 103 km/h. Cette valeur de vent plutôt modeste a certainement du être dépassé depuis.

Une mini averse de grésil vers 17h environ sur St Etienne. A noter qu'il a neigé sur les monts du Forez le col du beal est d'ailleurs fermé.

Bonjour Meteofun et Merci. C'est quelquefois technique mais pas moins intéressant. J'ai l'intention comme je l'ai expliqué précedement de recourir à des cartes météo, qui seront plus parlantes surement et qui donneront un aspect plus vivant. J'hésite encore sur le cas que je vais présenter (peut être celui du 8 ou9/02). N'étant pas un pro de la lecture de ces cartes, je n'ai pour le moment prévu pour l'explication des épisodes cévenols que des cartes des pressions à 500hpa, que je comparerais peut être avec des cartes à 850hpa. Est ce judicieux déjà? Y a t'il d'autres cartes (je cite le vent par exemple, ou la chaleur latente...) qui peuvent jucieusement illustrer mon propos? Merci.

Merci encore d'avoir fait cet effort pédagogique. Je m'adresse en effet à un public non spécialiste, je dois être compris de tous, même si moi, pour mes connaissances personelles je suis avec attention les réponses apportés de nature plus technique. Je vais forcément simplifié les choses tout en restant juste dans mon propos.

Les photos de ton reportage sur la traversé du désert marocain étaient magnifiques, celles ci sont tout simplement géniales.

Vraiment superbles, les photos sont magnifiques, et puis il y a le texte qui va avec. Bravo

Merci Cotissois. Je parlerais très furtivement des orages en V, mais mon objectif c'est d'être compris le mieux possible par tous...Donc de pas faire trop compliquer. Je souhaiterais par contre m'attarder sur le commentaire de la formation d'une goutte froide d'altitude et son évolution jusqu'à la péninsule ibérique. Sachant que l'instabilité vient en grande partie de la présence d'air froid en altitude (carte 500hpa), et d'air plus chaud au sol, est il intéressant de comparer les valeurs du bas géopotentiel avec celles des cartes des températures à 850hpa? Exemple: épisode cévenol du 8 et 9 septembre 2002, 6Septembre 7Septembre 8Septembre 9Septembre Merci de votre participation.

J'ai quelques questions justement. Qu'est ce qui fait qu'en altitude, les pressions vont se diriger selon une direction Ouest-Est? Si j'ai bien compris il existe deux trajectoires différentes: une trajectoire de la dépression au sol (sud nord) et une trajectoire de la dépression en altitude (ouest-est)? Que veut dire "un léger décalage par rapport à l'altitude"? Je suis un peu pointilleux je sais, mais j'ai vraiment envie de bien comprendre le phénomène. Merci.

Je suis moi même en géographie, comme beaucoup sur infoclimat, en licence plus précisemment. Et si la géographie était une discipline en perte de vitesse il y a quelques années, on peut parier qu'elle reprendra du poil de la bête. La protection de l'environnement, la question des risques, et SURTOUT les SIG deviennent de plus en plus recherchés... On se rassure comme on peut. C'est vrai que comme beaucoup j'ai d'abord choisis ces études parce que ça me plaisait. J'avais l'intention de faire un master en climatologie en entrant à la fac, mais en réfléchissant et grâce aux posts de Damien je me suis rendu à l'évidence.

Merci pour le livre je connaissais pas du tout. Pour ce qui est des sols, je reste persuadé que ma recherche doit explorer ce champs, sachant qu'il est bien connu que dans certains types de sols, l'eau s'infiltre mieux que dans d'autres. Par ailleurs, il me semble qu'à la manière des oueds dans les milieux semi arides et arides, l'eau ne s'infiltre pas lors d'orages et s'écoule extrèmement brutalement, dans la mesure ou le sol est sec et dur en raison de la sécheresse.