Bob_Gre

https://www.linternaute.fr/dictionnaire/fr/abecedaire/sa/1/ ? Faites vos jeux.

Dans les tableaux de prévisions d'Arome sur Meteociel, les hauteurs données en mm correspondent aux hauteurs solides (sur la base de 10/1 (?) ) et non liquides ! Sinon, on aurait vite 3 mètres de neige sur certains secteurs 😛 A titre d'exemple, voici le tableau HORAIRE pour La Clusaz (mais c'est sensiblement identique pour toutes les Alpes du Nord et le Jura)

Salut ! La pression absolue en surface, ou celle ramenée au niveau de la mer, n'a aucun impact sur le développement des orages, prise seule. En hiver, des orages de traine ou au sein de fronts se développent autour de dépressions. Les pressions minimales au niveau de la mer descendent souvent sous 980 hPa. En été, notamment aux abords des reliefs ou lors de conditions très peu dynamiques, des orages peuvent éclater à des pressions avoisionant les 1030 hPa. Pour que des orages se développent, de l'instabilité latente (MUCAPE>0), de l'humidité (MULCL bas afin qu'un nuage se forme) et un forçage (divergence et cyclonisme en haute troposphère, soulèvement orographique et convergence en basses couches) doivent être présents. --> Pourquoi as-tu l'impression que 1013 hPa est une valeur idéale ? - Car souvent, lorsque la pression demeure stable autour de 1013 hPa, une situation de marais barométrique est en place. - Et lors de situations de marais barométrique peu dynamiques, le sol peu venté peu aisément chauffer au soleil et libérer de la vapeur d'eau stagnant dans les basses couches. - Quant aux forçages, des bulles de convection peuvent se former suite à la différence de température en surface (entre champs et forêts ou entre roches et plans d'eau, par exemple). Des légères brises de pentes peuvent également faire l'affaire pour mettre le feu aux poudres. - Ces orages se développent ensuite rapidement car la convection n'est pas "diluée", "balayée" par des vents d'altitude. - Bien que la durée de vie de ces monocellulaires est souvent faible (alimentation vite coupée au pied de l'orage), ceux-ci peuvent parfois s'organiser en gros amas multicellulaires si les courants descendants des premiers parviennent à engendrer une convergence de basses couches suffisante pour créer des nouvelles cellules autour, et ainsi de suite... - Des supercellules peuvent également naître dans ce qu'on pourrait appeler "marais barométrique" si celui-ci est toutefois suffisamment dynamique et cisaillé en altitude. En général, une pression plus basse est synonyme de dynamisme et de cyclonisme. Si les ingrédients nécessaires aux orages sont réunis, ceux-ci sont plus souvent organisés en ligne (derecho, QLCS). En général, une pression plus élevée est synonyme d'anticyclonisme, favorable aux subsidences (on peut, certes rarement, avoir 1030 hPa et une courbure cyclonique favorable aux ascendences aux abords d'une dépression). C'est souvent également synonyme d'air chaud en altitude et d'instabilité nulle, voire de très forte stabilité. Comme dit au début du post, parfois, surtout en été avec des basses couches surchauffées et à la faveur de soulèvement orographiques, quelques cellules parviennent toutefois à percer ! En espérant avoir pu répondre à tes questions, et au plaisir d'y répondre de nouveau

115 km/h à Dorans, au passage de la ligne orageuse !

Coup de tonnerre sur Colmar, impact isolé visiblement au sud, assez fort. Notons un SBLI de -3,4 K à Meyenheim à 17h, avec 14,4°C, bien doux et instable pour la saison

Ne me fais pas regretter d'avoir quitté Grenoble, ah ah, les Vosges ont également leur charme, et on y monte tout aussi rapidement depuis Colmar qu'en Belledonne depuis Gre Profitons des 6 flocons et demi qui viendront titiller les crêtes vosgiennes mercredi !

Les 21mm d'équivalent eau sont dépassés à Malleval-en-Vercors pour la journée ! La station de ski du Col de Romeyere doit s'en réjouir ! Quelqu'un est dans le coin ?

... et un petit sapoudrage sur les crêtes vosgiennes

Comme l'a montré @Cedski, Belledonne (surtout le nord) a bien tiré son épingle du jeu avec le passage du front froid ! La nivose sous la Dent du Pra indique 50 cm de fraiche, les accus radar 24h tournent autour de 80mm, Le Versoud a enregistré 44,2 mm et la Ferrière (1000m, Haut Bréda) 37,8 mm, principalement entre 22h et 1h ! Quid des hautes crêtes du Vercors, au-delà de 2100m où seule la neige est tombée hier ? La station de ski de Lans a relevé 83 mm ! Bon, je descends dans les Alpes le week-end prochain, c'est décidé 😛

Je retire ce que j'ai dit ! Quelques flocons apparaissent au milieu de la pluie à Colmar, et il ne fait plus que 0,2°C au Grand Ballon.

Il pleut sur Colmar depuis plus d'une heure, 0,7°C à Meyenheim, 1°C sur la zone nord. La neige est malheureusement loin, avec 1,4°C au Grand Ballon (même si certes, c'est en baisse) et un iso 0°C entre 1700 et 2000m selon les modèles.

En effet, les précipitations semblent avoir un peu d'avance, semblent un peu plus fortes (du moins dans sa partie sud, qui est hors topic) et semblent toucher des zones plus orientales que prévues, non ? Peut-être l'ouverture de l'Alpe d'Huez dans 10 jours qui biaise un peu mon jugement, peut-être trop optimiste L'iso 0°C tourne autour de 2000m dans les Alpes Iséroises.

Salut, Tout comme cité précédemment, si des noyaux de condensations sont présents (très fines particules hygroscopiques plus petites que le µm sur lesquelles l'eau se condense), alors le brume se formera lorsque la température de l'air (T) atteint le point de rosée (Td). A Td = constante, il y aura de la brume là où l'air est plus froid, là où T diminue jusqu'à Td. A T = constante, il y aura de la brume là où l'air est plus humide, là où Td augmente jusqu'à T. Parfois, ça se joue à quelques dixièmes de degrés tant pour la T que pour la Td. En absence de poche d'eau liquide visible, des poches d'argile au milieu d'un sol calcaire ou sableux peuvent retenir de l'eau, ce qui influera forcément sur l'humidité de l'air au-dessus, si le vent est nul. Ce phénomène est parfois visible au-dessus des dolines du Larzac, entre autres

Il semblerait que la "ligne d'averses" au sud du 40 n'ait pas été suffisamment courageuse pour venir arroser Mont de Marsan, ce qui ne me déplaît qu'à moitié au regarde de cette manche, ah ah !

Ah ah, j'ai eu espoir que la température descende encore de 0,5 °C !

La situation est intéressante pour les deux stations, demain ! Tant pour le front pluvieux et venteux en Bretagne que pour les pluies remontant de Méditerranée, dont le maximum des cumuls semblerait se situer plus à l'est de l'Aigoual et l'occurrence de brouillard !

Au fil des runs, le froid semble revenir plus tôt cette nuit par le sud-ouest, avec les premières neiges sur le sud des Vosges peu après minuit d'après Cosmo 18Z. Côté lorrain, les flocons iront jusqu'en plaine très sûrement, à voir jusqu'à où ça descend côté alsacien.

Chute importante de la pression à l'arrière de ce paquet pluvieux, notamment à Luxeuil, Belfort, Besançon (-4,6 hPa/h), Bâle-Mulhouse !

Percée du vent sur les Vosges, avec une rafale d'ESE à 67 km/h au Grand Ballon, après une journée excessivement calme. Toujours du vent de secteur N à NE en plaine. 1,0°C là-haut, 5,2°C à Colmar.

Pluie devenant modérée sur Colmar, 5,1°C. La température est repassée au-dessus de 0°C à la station du Grand Ballon. Encore moins de 1°C au Col de Sainte-Marie et au Col du Bramont.

Légère pluie sur Colmar, avec légère baisse de la température à 4,9 °C

Salut ! Allez, je mise de bonne heure 5 de mes 20 précieuses piécettes sur Gap, en espérant qu'un foehn ne gâche pas mon euphorie !

Magnifiques coulées nuageuses sur le Pays Welche en direction de la plaine alsacienne ensoleillée, ce matin. Journée agréable, 18,6°C au maximum au centre de Colmar et le ciel est encore dégagé ce soir.

Magnifique ciel de feu au coucher de soleil en Alsace, avec de nombreux cirrostratus et altocumulus "quasi-lenticulaires". 15,2°C en centre de Colmar à 18:48.

Salut ! Blitzortung considère le nombre total d'éclairs, tout comme Keraunos qui l'écrit explicitement. Sur les cartes en temps réel où tu peux zoomer suffisamment, tu peux aisément le remarquer lorsqu'un orage approche ta position. Par ailleurs, lorsqu'un intanuageux est suffisamment long, plusieurs éclairs apparaissent simultanément sur les cartes en temps réel, j'ignore cependant si ces doublons (voire "triplons" ou "quadruplons") sont comptabilisés a posteriori... Cependant, les détecteurs sont capables de détecter le type d'éclair (impact ou intranuageux), l'intensité ainsi que la polarité des impacts de foudre, comme le montre https://kachelmannwetter.com/de/blitze , entre autres.