Bob_Gre

Quelques impacts reprennent au sud de Colmar

Pendant ce temps, plus haut sur le Rhin, sud sud-ouest de Schaffhausen, près 8000 impacts la dernière heure sur 400 km²... Certes, lorsqu'il y a de grands intras, plusieurs impacts sont comptabilisés à la fois, mais quand même !

Collision imminente à l'ouest de Saint Dié

8 mm en centre de Colmar au pluviomètre antique. Le ciel s'est momentanément déchiré, laissant apparaître un beau bleu même pas parasité par de lointaines enclumes !

Dédoublement cellulaire vers Colmar ? L'une partait droit vers le nord tandis que la deuxième, née un peu après, part plein ouest !

Je me suis arrêté une bonne vingtaine de minutes à vélo en-dessous, dans les champs au sud de Colmar ! Il grimpait très vite, en effet, et était alimenté par un vent de nord-ouest incessant qui léchait les champs ainsi que par l'outflow visible de l'averse orageuse précédente, plus au nord-est. Très peu d'impacts de foudre au sol, cependant. En espérant que cet orage n'ait pas consommé toute l'énergie disponible et que la soirée ne ressemble aux précédentes...

Jamais deux sans trois ! C'est la troisième soirée consécutive où une cellule remontant du Doubs s'apprête à entrer dans le Haut-Rhin, après avoir traversé le 90, et s'apprête à y mourir. Quoique, ce soir, elle semble encore bien active une fois entrée en Alsace... à suivre !

C'est parti pour faire un remake d'hier sur le 68. Même heure, même endroit, même néant finalement !

En effet, l'instabilité baisse et je doute qu'il y ait un foudroiement intense ici. Cependant, concernant la trajectoire des ces paquets orageux (pluvieux sûrement d'ici 3 heures), les observations actuelles laissent penser le contraire, notamment avec les cellules suisses. Et COSMO, sur son 18Z tout frais, voit de nouveau le sud et l'ouest alsacien impacté. Bon, ça ne sera pas la grande joie, mais si on peut se mettre un impact sous la dent et quelques gouttes pour le jardin...

Salut, Le jet à 300 hPa, faible et orienté plutôt sud aujourd'hui, bascule au sud-ouest ce soir, l'enclume de la cellule 70/88 obstrue également le ciel de Colmar, où je me trouve.

On croise les doigts pour le sud de l'Alsace (ou le massif Vosgien à la rigueur) ! On a potentiellement les outflows de cette vigoureuse cellule jurassienne (qui a un peu d'avance par rapport aux modèles), des cellules suisses, et de la cellule qui stationne sur le 70/88 (jamais deux sans trois, une autre va peut-être se former dans la foulée lorsque celle-ci mourra), ainsi qu'une instabilité encore élevée sur la Franche-Comté. Avec un peu de chance, ça viendra péter à la nuit tombée ici.

Le COSMO 15Z est un poil plus défavorable que son reun précédent pour le sud Alsace, mais au vu des cartes foudre et image radard actuelles, il semble que la convection a 1 voire 2 heures d'avance sur le sud du Jura, ce qui est en notre faveur !

En attendant demain, vu le 12Z d'Arome et celui de COSMO (déjà sorti il y a plus de 2h), on aura peut-être quelque chose à se mettre sous la dent en soirée en Lorraine et Franche-Comté puis dans le sud de l'Alsace ! L'instabilité est à cette heure encore bien importante entre Auvergne et Lorraine, on croise les doigts !

D'après le radar infoclimat, on est à plus de 95 mm d'accumulation en moins d'une heure sur Munster et plus de 70 mm sur un couloir sud-ouest/nord-est d'une vingtaine de km, c'est plus qu'hier ! Le relevé de 15h à Hohrodva être intéressant, d'autant plus que les 200 mm/h en instantané y ont déjà été dépassé hier.

Salut ! Désolé pour le "jetlag", mais voici une photo prise hier sur les hauteurs de Hohrod (68), vers le Kleinkopf, vers 20 heures. Presque 6 heures après l'orage, pas mal de grêle était encore présente au sol à l'ombre, avec des grêlons dont le diamètre avoisinait encore 2 cm ! La température n'est pas descendue sous les +17,4 °C en lisière de forêt vers 800 m cette nuit, avec une averse vers 21h30 et une autre vers 8h, toutes deux presque davantage chargées en sable qu'en eau. Bonne journée.

Salut ! Comme dit précédemment, l'altitude par rapport au sol de la base des cumulus est proportionnelle à la différence entre la température au sol et le point de rosée au sol. Si des cumulus se développent, alors l'atmosphère sous leur base est en légère instabilité et se retrouve donc assez bien mélangée. Ainsi, cela signifie donc que la température baisse avec l'altitude, sous la base des cumulus. Cependant, puisque l'atmopshère est brassée, l'humidité absolue ne varie guère, donc le point de rosée non plus. Donc lorsqu'on grimpe une montagne, la différence entre la température au sol et le point de rosée au sol diminue, et la base des cumulus (relative, par rapport au sol) également. Bonne soirée !

Salut ! La photo de la couche de neige impressionnante a été prise dans le parc de Yellowstone, dans les Rocheuses, à Artist Point, si je ne m'abuse. L'altitude du parking est autour des 2300 m.

Salut, Le phénomène m'intéresse ! As-tu trouvé réponse à ta question ? As-tu le relevé de la vitesse et de la direction du vent ? N'y a-t-il pas eu un changement de direction du vent provoquant une ascendance depuis un versant "frais", plongeant momentanément la station dans un nuage froid (RH = 100% sur le relevé) ? Ce phénomène arrive souvent au Grand Ballon, en Alsace, lorsqu'une petite brise d'est fait remonter de l'air de la plaine à faible température potentielle, faisant brusquement chuter la température. Y a-t-il un petit TAF aux abords du Sancy d'où aurait pu provenir ladite ascendance ? Car à Laqueuille, il y avait 13°C de T et de Td quasiment, pas de quoi plonger le thermomètre à 6.2°C 800m plus haut ... Bonne soirée !

Bonjour, Comme mentionné précédemment, l'instensité des précipitations joue beaucoup, directement et indirectement, mais pas seulement. - La neige tombée sous 4°C au sol devait l'être avec une forte intensité. Les flocons étant gros et tombant rapidement, ceux-ci mettent plus de temps à fondre. - De plus, si orage il y avait, la masse d'air devait être instable, donc le gradient thermique vertical important (très froid en altitude) et les nuages à extension verticale importante (les flocons venaient de haut, donc très froids). - La pluie à moins de 2°C au sol devait l'être à faible intensité. - De plus, une couche d'air plus doux (>0°C) a pu se loger en altitude, faisant fondre la neige tombante assez haut. - Une éclaircie nocturne passagère ou l'inertie thermique de la neige tombée précédemment a pu faire tomber la température au sol à moins de 2°C alors que l'air était plus doux plus haut. Bonne soirée.

Petit point sur l'enneigement alsacien, dans le massif du Hohlandsbourg, au plus proche de la plaine, ce midi : - Premières traces de neige dès 550m - Sur route et sentiers, ça oscille entre le néant et 5 cm, la neige ne tenant pas sur les endroits bien mouillés. Certains endroits à 850m sont dégarnis ! - 5 cm de neige collante au refuge du Stauffen, à 722m, un poil plus sur les tables et bancs - un peu moins de 10 cm de neige collante au sommet du Stauffen, à 901m, qui partait très probablement de zéro jeudi soir Quelques flocons dès 500m vers 11h en montant, quelques gouttes de pluie jusqu'à 700m vers 14h en redescendant, on croise les doigts pour les prochaines précipitations C'est toujours un plaisir de voir l'or blanc, mais vu les quantités à altitude égale quelques km plus à l'ouest, l'effet de foehn a encore bien fonctionné

La LPN semble bien baisser par isothermie sur la Savoie, du moins à Jarrier, à 1200m, où les 0°C sont frôlés.

L'orage s'est un peu calmé au nord de Colmar. Rien sur la ville, mais quelques beaux impacts au nord, sur les crêtes. Le soleil semble déjà percer de nouveau à l'ouest. Ta = 22.1 °C HR = 88 %

Salut ! Volume = Hauteur * Surface La hauteur indiquée par ton pluviomètre (en cm) doit être égale au volume introduit (en mL = cm3) divisé par la surface d'entrée de ton pluviomètre (en cm²), donc à 10 fois ce rapport pour l'avoir en mm. J'espère que cela t'a aidé. Bonne journée.

Salut ! Je ne pense pas que le caractère stratiforme ou cumuliforme soit lié à l'atitude. Comme dirait Northern Lights, ça dépend des conditions de stabilité. De même, la couverture nuageuse n'est pas corrélée, tu peux avoir une nébulosité de 8 octats avec des cirrus et de 2 octats avec des cumulus. En revanche, il existe une corrélation bien plus importante entre l'atlitude des nuages et le rayonnement transmis (et émis). Tu peux avoir un ciel "couvert" à 8 octats de cirrus et une impression de beau temps. En effet, plus les nuages sont haut, moins ils contiennent de goutelettes d'eau/cristaux de glace ainsi que de vapeur d'eau par unité de volume (la pression de saturation étant liée à la température). Pour un nuage de même épaisseur, le rayonnement solaire passera davantage avec des cirrus qu'avec des cumulus ou stratus. De même la nuit, les nuages hauts laissent filer le rayonnement terrestre vers l'espace (et en plus, ne rayonnent pas tant que ça vers le bas vu leur densité et leur température) contrairement aux stratus. Voilà de la biblio concernant la modélisation du "rayonnement du ciel" en fonction de la couverture nuageuse et de son altitude, désolé si c'est pas vraiment ce que tu cherches. (p. 219 : http://unesdoc.unesco.org/images/0012/001234/123413Fb.pdf )

En utilisant la loi des gaz parfaits, on peut aboutir à : P(z) = Pmer * (1 - (gradT * z) / (Tmoy) ) ^ ( g / (R * gradT) ) où P(z) est la pression à l'altitude z, Pmer la pression à l'altitude zéro, gradT le gradient de température entre les altitudes 0 et z (en °C/m), Tmoy la température moyenne dans cette couche (en K), g = 9.81 m/s² et R = 287 J/kg/K. Je vois pas ce que fait ton logarithme dans ta formule D'où Pmer = P(z) * (1 - (gradT * z) / (Tmoy) ) ^ ( -g / (R * gradT) ) Avec un gradient de 6°C/km, une altitude de 1000m, une température moyenne de 10°C et P(1000m) = 900 hPa, tu as Pmer = 1017 hPa, ça se tient.