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Matpo

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Tout ce qui a été posté par Matpo

  1. Merci ! Et pour rappel, (je vois des mises qui me semble de façon évidentes basées sur les valeurs NOAA) voici les valeurs des dernières années de la JAXA (celle que l'on aura pour seule référence maintenant, puisque la NOAA ne pourra plus suivre l'extent à l'avenir)
  2. Étonnant ! Le monsieur à peu être un genre de cour intérieure ou une exposition privilégiée ? Après peut être que cette variété résiste à moins en fait et que l'étiquette est mal sourcée, ou alors est ce que le sien aurait su s'implanter chez lui si d'aventure et par chance, il l'aurait planté à une période dans laquelle ses jeunes années ont été particulièrement douces ? À Toulouse il n'est pas rare (et surtout il n'était pas rare) de descendre sous le seuil de fortes gelées (disons que une fois par an, ça peut arriver, et avant bien plus évidemment) ; ici en ville j'observe des mimosas adultes et beaux surtout , me semble il (on me reprendra si mon impression est mauvaise) dans les cours intérieures. Idem à Castres, dont les hivers sont plus frais que Toulouse (légèrement)
  3. Tout a fait ce que j'essaie de résumer parfois, mais sans y parvenir car je m'éparpille n'ayant pas ton esprit de synthèse 😅 Mais oui complètement 👍 maintenant on les posts de ceux de la moitié/tiers nord nous font envie vus d'ici, entre Tx délirantes, evapotranspiration exécutoire et mortelle pour les plantes, et, en tout cas chez moi, l'absence de pluies on est sur une série qui devient compliquée... Hier au jardin, j'ai de nouveau passé 300 L (ou même 400) comme je le fais 2 fois par semaine, la chayotte malgré tout ça prends vraiment cher... Jia remarqué un truc. Les feuilles qui sont encore d'un beau vert bien foncé, comme elle l'est quand elle est en forme, sont plus fraîches au toucher que les feuilles que le soleil à brûlé. Pourtant c'était le soir, il n'y avait pas de feuilles plus exposées au soleil que d'autres sur le moment. Je me disais que filmer avec une bonne caméra thermique doit permettre de voir le contraste : les feuilles qui ont souffert n'évaporent presque plus rien, et sont donc plus chaudes.
  4. Oui, ici aussi, la production n'est pas vraiment repartie et les plantes sont marquées. Croissance ralentie etc. Les canicules précoces sont les plus dévastatrices. Même quand elles se terminent elles font encore des dégâts longtemps (je me demande même si les plantes qui ont subi des débuts d'ambolies par exemple, ou autre effets de la chaleur/sécheresse, s'en remettent totalement à un moment) Même constat ici. Un ami qui jardine depuis plus de 60 ans en Ariège/piémont pyrénéen me dit la même chose, les périodes traditionnelles de semis des légumes d'automne et d'hiver ne sont plus propices à ces travaux, cette année il ne les fait pas et ne sait pas quand il pourra les faire.
  5. Oui, mais la question de base n'était pas sur une méconnaissance totale de l'humidex (ça c'est pour SPF ^^) mais sur son utilisation pour jauger les canicules, (durée intensité sévérité) ce qui est fait actuellement avec la température brute, avec l'existence de seuils et la publication de graphiques etc... Au passage merci @Arkus pour ces stats !
  6. Ce qui donne entre autres... Etat d'urgence a New York
  7. La réponse de Boubou à ta question et la deuxième partie de ton message laissent entrevoir de potentielles conséquences encore innenvisagées ici du RC... Le temps nous le dira. Mais je ne savais pas pour l'effet des températures sur le chlore, merci 🙏
  8. Merci pour ton message, et merci d'avoir pris le temps ! Bonnes vacances, profite bien 😊😊😊
  9. Ho que oui, ça doit bien chauffer ! Dis donc 30 cm c'est vraiment peu profond, je suis étonné. Et la roche conduit la chaleur mieux que la terre... Voici un extrait des graphes que Louis m'avait adressé en mp (à ce moment là je me disait que ça ferait un bon indicateur de canicule, un peu comme une intégrale, combinant intensité et durée...) 2012 sortait étrangement fort, mais le reste est cohérent avec la climatologie... Le seuil des 25°c n'est pas loin. Je me demande ce qu'il se passera quand il sera dépassé sur de longues périodes, ce qui fatalement, va arriver au cours des étés à venir. Pour le moment cette année, nous sommes encore tôt dans l'été, le seuil des 25°c à atteint ou approché les 50 cm de profondeur, à 1 m on est plutôt à 22°c en ce moment. Bien sûr c'est significatif uniquement de l'emplacement de la station. Jusqu'à présent et traditionnellement, pour le réseau d'eau froide, il me semble, en tout cas ici, que la température du sol à elle seule était un facteur suffisant pour garantir la non prolifération dans le réseau primaire. C'est pour ça que l'attention, les contrôles, les recommandations, spécifications d'installation etc... traditionnellement, ont toujours été portés sur le réseau d'eau chaude bien plus que sur le réseau d'eau froide souterrain. Je me demande donc simplement si le franchissement de nouveaux seuils (en l'occurrence, les 25°c - température à partir de laquelle cette bactérie peu entamer un développement exponentiel ou seuil de prolifération - atteints de plus en plus profondément et longtemps) ne représente pas un risque éludé aujourd'hui. (Et disons-le encore, les doses maximales autorisées de chlore ne tuent pas cette bactérie) Mais la teneur de mon message de base était aussi plus général : quels sont les risques sanitaires éventuels à voir le réseau d'eau froide enterré monter de plus en plus en température, pour atteindre des sommités jamais atteintes avant ?
  10. Merci ! Je veux bien, la question m'intéresse. Bon début de nouveau taff !
  11. Il me semble que maintenant, avec nos étés, même l'eau du réseau est bien chaude (au delà de 25°c sans problème) En fin de canicule même en la laissant couler un moment en espérant avoir de l'eau fraîche, elle reste à la même température. Je ne me rapelle pas observer ça il y a plus de 5/6 ans en arrière, et pas à ces températures ça s'est certain. C'est différent au début de l'été, ou juste les murs ont chauffé et ou en 30 secondes même pas je retrouve l'eau fraîche.
  12. En fait paradoxalement, et seulement a propos de la légionnellose, la contamination de se fait pas par ingestion, mais par inhalation ou aspiration. Exemple : un climatiseur dont le condensat, a température trop importante, reflue dans le flux d'air frais expulsé, les bactéries en question peuvent être respirées. Sous la douche, surtout avec des réducteurs de pression mais également les pommeaux classiques, qui cavitent légèrement à la sortie (inévitable) et diffusent de l'air que nius respirons, qui sera donc forcément chargé en bactéries si le réseau est sous prolifération. Elle prolifèrent au delà de 25°c, jusqu'à 45°c, et sont naturellement présentes un peu partout dans l'environnement (uniquement dans les milieux humides) , mais en temps normal, en trop faibles quantités pour pouvoir représenter un danger. Risque accru quand le réseau stagne un temps soit peu, encore beaucoup de précisions à apporter, l'essentiel de mon message étant dans la source que j'ai mise au début 😊 👍 En fait des cas de contamination via le réseau d'eau potable sont déjà survenus, en France hexagonale, l'élévation de température me semble indubitablement un facteur accentuant le risque.
  13. Disons que c'est un risque qui a la particularité de survenir très brusquement (contrairement par exemple à l'absorption de particules de plastiques qui elle est graduelle et se révèle néfaste sur le long terme) et dans le cas de la légionnellose, peut se révéler mortel de façon non exceptionnelle chez les personnes sensibles sur le plan immunitaire : nourrissons, personnes âgées ou immunodéprimées. Et elles ont la particularité, ce qui m'a frappé, de résister au chlore jusqu'au delà des maximums légaux autorisés. C'est loin d'être le seuil risque sanitaire concernant les réseaux d'eau potable c'est certain, mais j'attirais l'attention sur celui-çi car il est nouveau, du moins il peut être assez largement exacerbé par l'évolution climatique, avec des effets de seuils inhérentes à la biologie des bactéries et leurs températures de prolifération, et c'est une conséquence de l'élévation des températures dont on parle peu... Pour le moment. Ça me paraît un risque non anticipé car le réseau d'eau, comme d'autres infrastructures d'envergure (cf réseau ferré, certains ponts mais ne nous égarons pas) n'ont pas été pensés projections climatiques en tête.
  14. Matpo

    Suivi de la secheresse

    Merci! Remarque au passage, des lames d'eau non expertisées font état de plus de 150 mm localement. Sur le forum des pluvio privés ont été rapportés proches des 200 mm. La lame d'eau Antilope, sans forcément pouvoir nous communiquer les chiffres, est elle dans le même ordre de grandeur ?
  15. Et même en ce cas je dirais 'de la faignantise intellectuelle'. Parce que c'est quand même pas compliqué à comprendre.
  16. Notre performance à transpirer n'étant pas la même d'une personne à l'autre, il peut y avoir de légères différences de perception effectivement 👍 la ratio de refroidissement par conduction par rapport à celui par l'évaporation de la transpiration varie d'une personne à l'autre. Certains se refroidissent plus par convection que d'autres, qui eux refroidiront mieux par transpiration. Mais reste que physiologiquement, davantage d'humidité ajoute à l'inconfort, et je trouve fou de voir à quel point culturellement, médiatiquement, l'humidex, qui fait sens, est délaissé. Des infographies intéressantes mettant en parallèle l'humidex et le nombre de consultations en Martinique (mettre directement à 35 min et suivantes, son pas ouf mais le diagramme est parlant) : Edit : @TreizeVents, effectivement de ma connaissance aussi l'humidex est davantage pris en compte outre atlantique, surtout au Canada, et même, si ma mémoire est bonne, incorporé directement dans les lois au niveau de la législation du travail. Ne pas le faire expose potentiellement à des risques mortels.
  17. Merci de m'avoir tagué @boubou07, et merci @Pat39 pour l'ouverture du topic. Je confirme, et je trouve ça effarant Effectivement, même dans les prévisions l'humidex n'est que rarement annoncé, même dans les paramètres de modèles de prévision que l'on trouve sur les sites usuels, il est rare. Il est pourtant tellement parlant ! A noter que l'intérieur d'une maison peut rester humide avec beaucoup d'inertie, même quand dehors le Td baisse, et générer un fort humidex pénible la nuit même hors des seuils canicule. Le littoral azuréen à beaucoup fait parler à ce titre, et se borner à des températures brutes pour les vigilances me semble un non sens... @Ventdautan m'avait expliqué qu'il y a surtout barrage (carrément) de la part de Santé Publique France, qui refusent d'entendre parler d'humidex. Je trouve ça scandaleux, mais nous ne sommes plus à une incohérence près... Pour les stats, Arkus nous avait sorti de belles analyses... Je met la première que j'ai retrouvée. Comme quoi des analyses et rétrospectives des valeurs humidex par périodes sont possibles.
  18. Hello ! Comme marqueur de canicule, lorsque cela se prolonge, nous sommes de plus en plus nombreux à remarquer que, par périodes, nous n'avons plus vraiment d'eau froide. Cela est apparu dans différents posts sur IC pendant le suivi de la dernière canicule, et certains (merci @isere38) ont évoqué le risque sanitaire. Moi qui pensais à ouvrir un topic pour comparer nos températures d'eau du robinet, sachant que souvent c'est quand même un marqueur de la Tmm sur de longues périodes via réchauffement du sol et par conséquence des canalisations, le thème me plaisait. Mais le risque sanitaire réel associé, que je découvre, est beaucoup moins plaisant, mon message n'aura pas le ton léger que je pensais initialement donner à ce topic, ou du moins chacun y allant de son relevé sans que cela porte à conséquence. Voici quelques liens pour commencer. Il suffit de croiser quelques informations concernant le risque de légionellose, sur lequel je me suis un peu attardé par quelques recherches, pour me rendre très interrogateur sur le domaine, et me faire me demander dans quelle mesure le risque est connu/maîtrisé ou inconnu/passe sous les radars des médias, contrôles suffisant et informations collective. https://astee-tsm.fr/articles/tsm-10-2012-dejean/ https://www.allodocteurs.fr/bacteries-tartre-legionellose-que-risque-t-on-a-boire-leau-du-robinet-35853.html La température de l'eau froide chez moi, pour anectode, était à l'estime dans les 30°c au plus fort de la dernière canicule. (Je vais acheter un thermomètre, je voulais de toute façon le faire par simple curiosité) Je me demande également au passage comment des réseaux enterrés, (et ils ne sont pas à 10 cm), peuvent chauffer autant 🤔 quelques relevés de température de sous sol existent, notamment - chance ici-, sur la station MF de Blagnac ; même si j'imagine que la réalité est très disparate et que les relevés d'une station de ce type constituent une référence surtout par suivi comparatif avec elle-même dans le temps. (Merci @Arkus pour notre échange en mp à ce sujet 💪) Bref, je lance ce sujet pour explorer un peu ce thème, canicules, (on peut même explorer les projections, même si des projections de température du sol ne vont, j'imagine, pas être simples à trouver) , impact sur les températures d du sous sol, et conséquences, notamment sanitaire. D'une façon générale, le sol est un milieu que nous ne voyons que peu, qui est en conséquence souvent négligé, souvent évité même dans la recherche, alors qu'il est (et l'étymologie est importante, @Thundik81 ne me contredirais pas) fondamental. (Je sais également @bill43 souvent intéressé par les sujets de société liés au climat et aux réseaux divers, aussi je me permets de te taguer au cas où le sujet te branche et si jamais tu n'as pas l'occasion de visiter cette partie forum (j'espère que tu m'en voudras pas 😊) j'ai souvent apprécié tes recherches très fouillées dans ces domaines.)
  19. Ma réponse ne sera pas 'professionnelle', mais simplement quelques pistes illustrant l'impact d'une mer plus chaude. Si on prend l'exemple de la convection cyclonique, par exemple (exemple pas inintéressant puisqu'on s'attend à ce que certaines conditions permettant les medicane surviennent de plus en plus fréquemment, c'est déjà le cas pour la SST) normalement elle s'initie surtout en cas de SST supérieure à 26°c, en deçà, pas suffisamment de convection pour initier un système si imposant (et la méditerranée n'est pas assez grande pour générer un système aussi vaste que ce que peut donner par exemple l'Atlantique équatorial nord, mais passons). De plus connaisseurs me corrigeront, c'est juste pour donner des éléments. Par contre, qu'elle que soit la SST, il faut quand même que la synoptique s'y prête, voilà pourquoi on a déjà eu des saisons avec la mer très chaude mais pas beaucoup d'épisodes méditerranéen. C'est une condition aggravante mais pas suffisante, sans même parler de medicane, pour des importants potentiels pluvieux provenant de la mer méditerranée. Parce qu'une SST plus chaude = une couche de mélange plus chaude et plus humide, et ça en modélisant la convection sur un sondage vertical on le voit directement, lorsqu'on modifie (à la main ça suffit) la courbe d'état et de température de point de rosée en basse couche. On s'aperçoit qu'une CIN peut passer de rédhibitoire à la convection à trop faible pour l'empêcher, et ce assez facilement. Exemple expliqué ici Ensuite, par degrés de température gagné, la quantité de vapeur d'eau pouvant être contenue dans l'athmosphère augmente de 7%, la quantité d'eau precipitable sur la couche concernée potentiellement augmente donc d'autant (ce qui ne veut pas dire que l'évaporation va forcément suivre mais elle augmente) C'est une histoire de pression de vapeur saturante, je vais tenter de retrouver la doc qui chiffrait ça graphiquement plutôt bien, car si j'ai bien compris tu demandais surtout des valeurs chiffrées plutôt que la description des mécanismes en jeu. J'espère aussi avoir bien compris ta question de départ 😅 Édit : un thème très proche est abordé ici :
  20. Effectivement quel troll ici ! On avait le vent, le tonnerre, j'ai même vu UNE goutte, j'ai même senti l'odeur de la pluie... Et rien !!! Dégouté !!! Déjà des restrictions d'eau sur un affluent dont j'ai oublié le nom proche de Blagnac. (Je sais pas si je l'ai déjà dit... Espérant ne pas radoter) L'eau manque vraiment... Tout est hyper sec pour le profil agricole.
  21. Matpo

    Suivi du temps au Japon

    En conséquence...
  22. Tn de tout juste 20°c ce matin, la schkoumoune s'éloignerait-elle de Blagnac ?
  23. Sûrement oui 😅 Bon si jamais vous n'êtes jamais allé sur cette page, on y trouve des choses plutôt en lien avec le topic https://forums.infoclimat.fr/profile/19238-matpo/reputation (J'ai mis mon profil pour ne pas cibler quelqu'un en particulier) Avec l'URL, vous pouvez vite voir l'utilisation potentielle de cet outil de la mort... Et même l'analyse psychologique que l'on peut faire de chaque participant, notre @un_Mauzunois ne dirai pas le contraire 😀 Méfiez vous, ça peut vite devenir addictif 😅
  24. Sécheresse en Angleterre, les cartes d'anomalies ne sont pas piquées des vers...
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