florent76

L'été météorologique approche effectivement à grand pas et je reste très confiant par rapport au diagnostic que j'ai pu établir : en cette fin mai, le type de circulation que j'observe jour à près jour est très ressemblant avec celle observée en 1922, 1948 ou 1977... La conséquence de cette circulation des masses d'air est toujours pour le moment en résonance avec les précédentes. Dernier clin d'oeil en date de la météo : ces dernières gelées innoportunes un 24 mai et forts tardives dans le NE. Si cela devait se poursuivre ainsi, ce qui est mon hypothèse de travail, mais non encore une certitude, la pluie devrait être de retour dans le nord sous peu de semaines, pas forcément intensément, mais fort désagréable car toujours associée à la fraicheur. Ce n'est pas tant la pluie qui serait l'élément marquant de cet été, mais la fraicheur. Cela dit, la combinaison des deux n'est pas exclue, au contraire. Les répits ensoleillés, comme celui que nous connaissons actuellement seront d'autant plus appréciés, même si les températures n'y atteignent pas des sommets. Florent.

En effet la température a bien augmentée de 1° en moyenne en France depuis 1900 et probablement encore plus en zone urbaine. La température de 1900 est elle-même sûrement supérieure d'au moins 1° par rapport à 1700, mais inférieure de 2 à 3° par rapport à 1300. En tirer des conclusions par rapport aux vagues de froid et de chaleur semble prématuré... Les derniers épisodes tendraient à montrer que ce +1° sur les températures moyennes pourraient se traduire par du +2 à +4° sur les températures extrêmes... Mais peut-on traiter 2003 au sein de la série statistique des températures survenues jusque là ou faut-il le traiter comme une année à part, à la durée de retour peut-être de 500 ans comme le préconise Serge Planton de Météo France ? Peut-on également tirer des conclusions sur le fait que le dernier plus rude hiver (1985) ne se classe qu'au 15eme rang environ des hivers les plus rudes du siècle ? Attendons les prochains épisodes froids pour en savoir plus, en observant particulièrement les températures des stations non urbaines. Le mois de novembre a battu des record de froid séculaires en 1998 : c'est tout près. Nous verrons probablement bientôt ce que les mois de janvier ou de février peuvent encore nous réserver du côté des records de froid. Florent.

Et si les saints glaces versus XXIe siècle étaient les 22, 23 et 24 mai avec le décalage de 11 jours entre les calendrier julien (du moyen âge) et grégorien (en vigueur depuis 1582) ainsi que cela a été expliqué dans un autre sujet ? On remarque en effet en moyenne des températures plus faibles autour du 20 mai (études de Michel Gagnard) et les gelées de cette année montrent bien qu'il peut s'agir là des journées peut-être les plus favorables aux gelées les plus tardives possibles. A relire : les saints glaces Florent.

Pure invention, situation totalement irréaliste quand bien même il ferait très chaud, ce qui ne devrait pas franchement être le cas... Pour en savoir plus, lire les autres sujets du forum prévision saisonnière suffisamment explicite. Florent.

Pour ma part, je ne corréle pas directement, mais indirectement, activité solaire et étés chauds... les étés cycliques que j'ai détecté interviennent quel que soit le niveau d'activité solaire. Ce niveau n'interviendrait que sur l'intensité de ces phénomènes sans interférer sur leur périodicité qui semble trouver son origine dans des rythmes s'établissant à plus long terme. Ainsi, comme le dit 41350 : "Il y a une difference notable entre 1921, 1947, 1976 et 2003. Il s'agit de l'activite solaire". Ces années se ressemblent quand même malgré cela, je rejoins donc LuNaTic pour dire que l'activité solaire prise seule et au jour le jour ne suffit pas pour expliquer ce phénomène. Florent.

En effet, l'échelle de temps du fonctionnement des séismes et d'un volcan est complétement déconnectée du temps d'une vie humaine, ce qui peut faire passer pour imprévisibles des dômes aux colères pourtant très régulières. A note échelle, ce qui importe c'est l'immédiateté ! Si une telle éruption se produisait, adieu donc la chaleur. Une consolation : nous aurions des couchers de soleil à n'en plus finir, rouges sang, roses, jaunes très flamboyants et illuminant tout le ciel et la terre en faisant penser à de gigantesques aurores boréales. Florent.

Il faudrait en savoir plus sur ce qu'il entendent par éruption prochaine... Concernant les volcans les plus important, on peut être en mesure parfois d'annoncer l'éruption une à trois semaines avant lorsque le point de non retour est atteint, ce qui conduit inexorablement à l'explosion du dôme volcanique. Les sismographes sur toutes les pentes, l'étude du niveau des aquifères ou le niveau de rejet gazeux font partie dela panoplie qui renseignent le sismologue chargé de la surveillance. Je ne sais pas si on en est à ce niveau critique... si quelqu'un a des infos ? Merci à TreizeVents pour ce scoop ! Florent.

Merci Guillaume pour cette longue réponse... Je conçois bien l'énorme travail et le stress que génère la rédaction d'un tel ouvrage. Il est vrai que le coût intervient dans le cahier des charges de tout projet et qu'il n'a pas dû être aisé de pratiquer des coupes sombres pour le grand passionné que tu es. Une idée pour poursuivre. Si les images nécessitent des droits d'auteurs et que l'impression de pages supplémentaire est onéreuse, pourquoi ne pas étoffer ton site web en pratiquant une analyse plus scientifique du climat de la France dans l'esprit de la fin de ton ouvrage pour des cas ou des paramètres que tu aurais choisi en veillant là aussi au respect des droit sur les données éventuellement nécessaires ? A te lire encore... Florent Planchon.

Si ce volcan éruptait avant la mi 2005, alors le prochain hiver rude justement imminent en Europe pourrait même être exceptionnel et suivi d'un été très frais et véritablement pourri en regard avec ce qui semble prévisible pour 2004... Pourquoi ? Parce que ce volcan semble extrêmement puissant et pourvoyeur de rejets soufrés, mais surtout il est situé à une latitude moyenne, ce qui fait qu'il aura un effet direct sur l'europe et toutes les terres située entre 40° et 60°N. C'est le genre d'aléa qui peut induire de brefs (2-3 ans), mais très sensibles retournements climatiques. Florent.

Je suis parfaitement d'accord avec toi Fred... je me demande comment va se présenter cet été 2004 dans un contexte général chaud bouillant, bien plus qu'en 1948... Quelques éléments de réponse toutefois, les mois plus froid que la normale existent encore : juillet 2000 en est un bon exemple. Il se pourrait que la tendance soit réalisé, mais un degré au dessus de ce qui s'est habituellement déroulé en pareilles circonstances : 2003 est effectivement sans arrêt au dessus de ma courbe de tendance moyenne qui fleurtait pourtant déjà avec +2° d'écart aux normes pendant tout l'été. Cet été la tendance est à -0,5 à -1° : que va t-il rester de ce faible écart négatif ?? Wait and see ! Florent.

Merci Mathieu pour cette éclatante démonstration qui illustre parfaitement au niveau synoptique les propos que je tiens au niveau statistique... Il existe clairement quelque chose de commun entre ces 3*2 années... Nemlod introduit également la notion de décallage des centres d'actions : sûrement quelque chose à fouiller aussi de ce côté. Florent.

Pour le printemps, il n'était pas spécialement attendu comme pluvieux ou pourri... il devait surtout présenter des périodes très tranchées avec des variations subites de températures (habituelles à cette période, mais plus violentes qu'à l'accoutumée). Ainsi, les mois de mars et de mai étaient calculés plutôt un peu secs dans mes tendances et encore légérement supérieurs aux normales de températures après un hiver un peu plus doux relativement et qui s'est bien déroulé ainsi (voir tendances et vérifications ). C'est plus à l'été que l'on devrait pouvoir attribuer ce qualificatif... il devrait aller du pourri au pire, au médiocre, à peine satisfaisant au mieux. Etant donné que nous ous situons dans une décennie particulièrement chaude par rapport à 1977, les TX minimums ne devraient pas être trop bas et atteindre au moins les 16 ou 17°, mais attention aux surprises tout de même. Fin de la disgression ! Florent.

1991, ça fait déjà 13 ans... nous avons peut-être mangé notre pain blanc ! Florent.

Je pense aussi que c'est possible, encore que 1956 est un cas à part car ne procède pas du même causes que les autres grands hivers. Et puis l'été 1955 ne fut pas autant chaud qu'ont pu l'être 1923 ou 1949... Place aux étés chauds, peut-être, mais même après 1947, on a eu que trois étés chauds 1949 et 1950 et 1952... on pourrait bien en avoir donc encore un ou deux étés chaud, moins que 2003 toujours, 2005 étant peut-être le premier en date... notons bien tout de même que contrairement aux années 1950 qui ont connu des cycles solaires allant croissant, les années 2000-10 devraient les voir decroitre d'intensité. Florent.

C'est bien le problème... le prochain hiver rude semble bien s'annoncer pour 2005/06, j'ai plus d'éléments allant dans ce sens que pour l'anée suivante... il faut que j'étudie la question afin de savoir si il peut être immédiatement précédé d'un été plutôt chaud, au moins en pointes en tout cas ou si la fraicheur commence déjà à se faire sentir dans les mois qui précèdent. Je sais déjà par expérience des textes que les débuts d'automne peuvent souvent s'avérer très trompeurs avant les grands hivers, avec parfois (pas toujours) de très beaux mois de septembre. Florent.

26° environ dans Rouen centre, 23° relevés à Boos sur le plateau... plus dure sera la chute ! voir les prévisions à court et moyen terme sur le forum. Florent.

Tout à fait d'accord avec toi Jean-Noël... Il faudra que je fasse plus de recherche pour comprendre ce qui nous attends en 2005... Mais si retour de canicule il y a, il est clair que c'est cette année là qui présente le plus de risque. En 2004, pratiquement rien à craindre normallement. Florent.

Patience, juin devrait renouer avec la pluie... Wait and see ! Florent.

Pour te répondre : Pluie à caractère franchement orageux jeudi pouvant se pousuivre pendant plusieurs heures après le déclenchement des orages, vendredi pluie plus continue se réactivant l'après-midi, mais moins électrique excepté peut-être sur le sud-ouest qui pourrait subir à nouveau quelques orages. Florent.

Oui, les pluies s'évacueront par l'est samedi : la Suisse restera en effet bouchée toute la journée de samedi et des pluies seront encore observé sur les hauts du Jura. La Franche-Comté devrait être bien pluvieuse vendredi toute la journée, mais les orages violents auront surtout lieu la veille, jeudi soir. On pourrait déjà observer quelques orages demain soir sur le massif central, les pyrénées et dans un mesure moindre, les hautes alpes. Pour les tornades ou "mini"-tonades, je ne sais pas si on en observera, en tout cas, la situation me paraît très favorable aux phénomènes les plus violents : au niveau orages, on sera de toute façon servis jeudi soir. Florent.

Un important refroidissement, assez spectaculaire est annoncé à cause de la rétractation de l'anticyclone qui nous protège sur l'Atlantique. Nous allons passer en flux de nord sans tambours ni trompettes au nord de la Seine, le soleil peinant tout à coup jeudi et surtout vendredi à réchauffer l'atmosphère au delà de 20, voire 18°, sans trop remettre en cause l'impression de beau temps ou passagèrement. J'ai étudié les dernières sorties du modèle GFS, il semble qu'il faut s'attendre à de puissants orages dans la zone de conflit de masse d'air à l'avant de la coulée froide polaire. Il s'agira du massif central jusqu'au NE, en passant par le sud de Paris dans la soirée de jeudi 20 (messieurs les chasseurs d'orages à vos objectifs) et de tout le sud-ouest en passant par le massif central où éclateront les orages les plus violents vendredi 21 soir, les pluies extrêmement fortes parfois se faisant sentir en diagonale jusqu'au contreforts du nord-est, jura et vosges, mais ne passant plus la Loire. Vigilance particulière : attention à vous et aux éventuelles tornades tant le conflit de masse d'air sera important, cela ne m'étonnerait pas que l'on recence aux infos quelques épisodes très violents sur le terrain jeudi soir surtout ou vendredi soir. Le forum est bien silencieux sur cette dégradation, tout le monde est en villégiature... Vous avez raison, profitez en bien, car attention à la douche froide ! Signalons quand même que le soleil devrait être de retour pour tout le monde dès le week-end... Florent.

J'ai moi aussi acquis ce livre qui est d'ores et déjà classé parmi les plus précieux de ma climatothèque personnelle. Au niveau des corrections, j'ai relevé quelques fautes de frappes dans le glossaire, une erreur dans la légende de l'un des graphiques ... autrement je n'ai pas fini d'en étudier le contenu... Petite observation, mais c'est vraiment pour chipoter : j'ai remarqué un très léger effet loupe par rapport à la période récente qui est plus détaillée que les premières années du siècle et pour laquelle apparaissent des évenements de moindre importance par rapport à ceux rapporté pour la Belle-Epoque. L'ouvrage se veut exhaustif avec 2 à 3 pages par année, mais je regrette un peu qu'il ne figure pas plus d'images des grands évenements climatiques du siècle (notamment les hivers 1956, 1963, les étés 1947, 1976, 2003). Je regrette aussi que l'on ne trouve pas plus de cartes et une étude des grandes crises climatiques en fin d'ouvrage. J'aime beaucoup l'effort effectué pour trouver un titre original à mettre en face de chaque année, et le concept de chronique qui est utilisé et fort bien rédigée. Je souhaite beaucoup de lecteurs à cet ouvrage qui devrait être un beau succès car il répond à une des premières préoccupation des français et s'inscrit dans la mémoire collective de chacun qu'il permet de délier. Florent.

Aldo29, je suis entièrement d'accord avec toi, c'est ce que j'ai démontré jour après jour depuis plus de 6 mois. Ces tendances anoncées dont tu parles à juste titre (sauf surprise) à plusieurs reprises sont-elles celles des modèles numériques ?? Florent.

Evidemment, il n'y a pas de différences substantielles entre toutes ces années et probablement 2004. Au printemps, les types de temps sont simplement plus ou moins tranché autour de la même logique, en été la situation est beaucoup plus similaire en engendre les types de temps les plus ressemblants. Florent.

Observez également la situation en 1922... à certains égard elle est plus proche de celle que nous connaissons, si ce n'est que les variations de températures et donc les alternances chaud/froid sont moins violentes cette année. La fin mai 1922 a effectivement connue une période caniculaire (jusqu'à 36°) après un début de mois calamiteux, mais ensuite, comme je l'ai fait observé la situation revient toujours du pareil au même avec 1948 et 1977 (hors légers décallages), avec un été en moyenne frais et des périodes plus chaudes qui compensent mal les nombreuses périodes perturbées. Florent.