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florent76

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  1. Nouvelle pointe de chaleur dans le Sud-Ouest... je pense qu'elle sera de courte durée, trois ou quatre jours. Le sud-ouest bénéficie en premier de chacune des poussées anticycloniques et des flux de sud qui auront l'occasion de se mettre en place cette été. C'est pour cette raison que l'établissement de tendances claires à long terme est plus délicat pour cette zone géographique de transition. Pour le nord pour lequel j'ai étudié la situation pour l'été 2004 avec plus de précision et qui sera affecté à plein par les tendances que j'ai décrit, cette chaleur fin juin sera la bienvenue. On peut voir que les diagrammes donnant les températures prévues par les modèles à Paris fleurent avec le 0° à 850hPa demain ! Après cette belle poussée chaude de la fin du mois, on revient rapidement sous la barre des 10° : peut-être l'annonce d'un début de mois de juillet dans la lignée de la période actuelle venteuse et perturbée. Florent.
  2. Ce n'est pas impossible que juin soit le mois le plus chaud de l'été dans l'ouest, mais attendons la suite pour se prononcer. Il est clair également que l'ouest et particulièrement la Beauce pourraient être des régions avec des précipitations inférieures jusqu'à -25% sur l'année 2004 au cas où l'anticyclone positionné sur l'Atlantique camperait près de nos côtes et s'étendrait assez loin au nord jusqu'à la latitude de la Bretagne. Dans le type de situation que nous connaissons cette année, la plus fraiche et pluvieuse, c'est à dire pourrie possible est la rétractation totale de l'anticyclone quasiment au niveau des acores laissant le champ entièrement libre à tous les flux de NW, mais même aux flux zonaux d'W. On n'en est pas là pour le moment : les flux perturbés doivent toujours contourner les hautes pressions en prenant la route du nord avant de pouvoir éventuellement nous toucher en redescendant par le N au pire ou le NW au mieux pour le potentiel précipitable. Au programme fraicheur probable donc, mais pas en continu, précipitations plus sensibles dans l'est et les montagnes, loin des influences anticycloniques atlantiques. Pour aller plus loin et comparer avec un exemple réel si vous avez des données, je dirais que cette situation semble plus dans la lignée de l'été 1948 que de 1977, décrits dans mon message, chap. les Disparités régionales pour l'ensemble de la France pour l’été, après un hiver et un printemps 2004 marquant aussi quelques ressemblances avec cette année 1948. Florent.
  3. Nous sommes actuellement dans la période de transition entre le printemps et ses caractéristiques que vient d'énumérer Mathieu37 et l'été. Malgré quelques périodes fraiches, la fin du printemps a été plutôt agréable... la suite pourrait bien l'être moins avec la rétractation et l'éloignement attendue des masses anticycloniques centrées sur l'Atlantique. Premier épisode avec passage de flux frais par le NNW ce week-end avant un nouveau gonflement. L'anticyclone devrait de moins en moins gonfler jusqu'à la France, hormis pendant des séquences courtes ce qui produira les effets expliqués sur les données climatologiques. Florent.
  4. Dans le Sud-Ouest peut-être, au nord de la Loire, cela risque d'être une autre histoire... Pour la fraicheur, je parlais des 5 premiers jours du mois de juin. Ensuite nous avons effectivement connu une très belle vague de chaleur, qui sera peut-être l'une, si ce n'est la plus belle de l'été au nord toujours. Florent.
  5. GRANDES TENDANCES METEO 2003-04 - Bilan de la situation au 01 juin 2004 Bilan mensuel de la situation climatique bien particulière de notre année 2004 au 1er juin (je suis très en retard). Celui-ci comporte la vérification des tendances établies pour les années 2003-04, ainsi que quelques commentaires permettant de resituer ces tendances dans le contexte climatique actuel avec une approche plus détaillée de ce qui peut nous attendre ensuite. Rappel : Les années 2003-04 sont particulières car elles s'inscrivent dans un cycle (d'origine probablement solaire au départ) d'une raison de 27 ans que je me suis attaché à décrire dans cet article : Explication des grandes tendances 2003-2004 en Europe . Voilà pour la théorie. De ce cycle découle des tendances décrites trop sommairement dans cet article. Elles ont été revisitées, refondues et très détaillées au mois de mars dernier et reprises dans ce sujet : GRANDES TENDANCES METEO 2003-04 . Vous y trouverez différentes figures permettant d'apprécier la tendance climatique de la période en cours à travers les donnée mensuelles et quotidiennes de deux stations : Paris Le Bourget et Nancy-Tomblaine. En conséquence, ces prévisions sont surtout valable pour le nord de la France et pour la zone allant du Bassin Parisien au Nord-Est. Rien n'empêche chacun de faire ces calculs pour d'autres zones si on possède des données pour les années indiquées en remontant au moins jusqu'à la fin du XIXe siècle. Ces tendances sont calculées très simplement en faisant la moyenne des températures et la somme des précipitations pour chaque jour ou chaque mois des années 1893, 1921, 1947 et 1976 puis, 1894, 1922, 1948 et 1977. On compare ensuite les valeurs obtenues à celles enregistrées chaque jours et mois de 2003 et 2004. Les similitudes sont importantes et troublantes comme on le constate depuis plusieurs mois. J'aurais pu calculer ces tendances dès 1978 étant donné le principe de calcul, vous comprendrez donc qu'elle ne nécessitent pas de mise à jour puisse que prédéterminées depuis 27 ans ! L'ajout à la moyenne des données relevés en 2003 et 2004 devrait pouvoir nous servir pour appréhender les années 2031 et 2032 (à +/- 1 an près) ! Cela peut sembler étonnant à un public non averti, mais ces tendances se vérifient chaque mois relativement bien depuis plus d'un an maintenant et jusqu'à la fin de l'année 2004 je pense. Elles ont déjà permis de voir clairement les printemps et été chauds et secs de 2003. Vérification pour mai 2004 : Voir :GRANDES TENDANCES METEO 2003-04 (mai 2004 est ajouté aux graphes et tableaux ). TEMPERATURES : Les températures journalières se sont révélées inférieures à la tendances moyenne calculée. La moyenne mensuelle a approché l'écart de +1° pendant tout le mois après un début de mois assez frais, puis s'est finalement rapproché de 0° à la fin du mois à la faveur d’une dernière décade plus fraîche surtout le matin. (voir graphe ECART DE TEMPERATURE DE NANCY) Finalement pour une moyenne mensuelle tendancielle de +0,0° à Paris et de +1,0° à Nancy, nous avons relevé en réalité -0,5 et -0,3° respectivement. L'erreur n'est pas très forte pour le 5ème mois consécutif. En effet, nous nous écartons de la valeur moyenne de -0,5° à Paris et de -1,3° à Nancy malgré un indice de confiance très moyen en mai (voir tableau CALCUL DES TENDANCES CLIMATIQUES POUR 2003-04). En tendance à Paris, ce mois fut donc dans les normes (à peine négatif) alors que nous l’attendions précisément dans les normes, ce qui est un très bon résultat pour ce mois (voir TENDANCES 2003-04 températures à Paris et vérifications). A Nancy, nous l’attendions un peu plus chaud, mais il s’est tenu également un peu en dessous de l’écart nul. Les graphes mensuels (en bas de page) permet de voir que la température reste globalement très proche de la tendance prévue depuis janvier dernier qui indiquait une orientation à la baisse après un hiver relativement doux : cela est bien vérifié. On a une stabilisation de la baisse en avril que l’on peut observer si on étudie la température depuis 1790 et pas seulement depuis 1893. Ce n’est ici que du détail, 2004 suit relativement et presque étonnamment bien la tendance calculée depuis janvier : en juin, nous pourrions donc nous attendre à une nouvelle petite décrue ou au mieux à la stabilisation de la moyenne mensuelle des températures. PRECIPITATIONS : La somme glissante des précipitations journalières révèlent que celle-ci ont été inférieures à la tendance calculée tout au long du mois. A Paris, nous obtenons finalement un bon résultat, mais toujours en dessous de la tendance prévue. Si on regarde l’allure générale de la courbe (voir graphe PRECIPITATIONS A NANCY), on constate que l’on rentre parfaitement dans la tendance attendue depuis le début de l’année : 2004 n’est décidément pas très fantasque pour le moment et se plie bien au modèle. On obtient pour le mois de mai un assez bon résultat à Paris avec une erreur de -15,8 mm seulement. (voir tableau CALCUL DES TENDANCES CLIMATIQUES POUR 2003-04). Néanmoins sur les graphes mensuels (en bas de page), on peut voir qu'une tendance générale est peu perceptible en 2004 : la pluviométrie reste globalement dans les normales saisonnières sur un an, des écarts négatifs (février) ou positifs (?) seront probablement enregistrés à un moment ou à un autre. (2003 avait une tendance clairement affichée au contraire : pluviométrie faible toute l'année). Si on regarde à nouveau le graphe PRECIPITATIONS A NANCY, on constate que celle-ci restent assez faibles en 2004 pour une mi-juin alors qu’elle devraient maintenant commencer à augmenter : ce n’est peut-être qu’une question de jour, nous verrons la situation au prochain bilan du 1er juillet. Grandes tendances ultérieures : Ce mois de juin a débuté comme le précédent, dans la fraîcheur. Les tendances permettent de voir précisément que des mois avec des températures inférieures aux normales saisonnières sont envisageables du mois dernier d'avril au mois de novembre inclus, ce que je m'étais attaché à dire cela fait plusieurs mois. C'est au mois d'août, septembre et octobre que nous devrions avoir le moins de chance d'échapper à cette tendance. En mai ou juin que les températures pourraient le plus être malgré tout supérieures aux normes et surtout dans le Nord-Est. En juillet ou novembre, nous pourrons avoir le pire ou le meilleur. Le pire, ce peut être un mois avec un écart de température de -2° par rapport au normes, voire moins... L'indice de confiance en juin est moyen entre un mois frais à très frais ou légèrement chaud, la tendance moyenne est à un écart de température de -0,6° à Paris et de +0,5° à Nancy (voir TENDANCES 2003-04 températures à Paris & Nancy et vérifications). Si la seconde partie du mois de juin est effectivement plus médiocre que sa première quinzaine, nous devrions de nouveau nous rapprocher très près de notre tendance. Ce mois de juin devrait être plus pluvieux que mai, le fait est qu’il n’en prends pas du tout le chemin pour le moment. La pluviométrie attendue serait de 50 à 90 mm à Nancy. La tendance à plus long terme a déjà été largement étayée dans les liens que je vous ai confié et dans plusieurs sujets... j'y reviendrai bien sûr. Les modèles numériques avaient vu le mois de mai chaud et ensoleillé : c’était une belle erreur, nous avons eu raison de parier pour un mois de mai tout juste dans les normes de saisons. Disparités régionales pour l'ensemble de la France pour l’été. J’avais réalisé un petit point que je résume ici : J'ai étudié pour faire ce point, les données pluviométriques de 1948 et 1977 à Rennes, Bordeaux, Paris le-Bourget, Bourges, Nancy, Strasbourg et Marseille. Je n'avais malheureusement pas ces données pour toutes ces stations en 1922. Je signale tout de suite qu'au niveau des température, aucune tendances divergentes n’apparaît clairement : quel que soit l'endroit en France, la tendance est bien au déficit thermométrique, y compris en zone méditerranéenne. Hors zones littorales, les 30° seraient rarement dépassés partout, les 20° pas atteints un nombre conséquent de jours (10 à 60 jours du sud au nord - rappel : 0 à 2 jours inférieurs à 20° durant l'été 2003) Au niveau de la pluviométrie deux tendances très différentes apparaissent, se traduisant sur le terrain par des situations opposées parfois. Cas 1 : exemple type 1948 Situations et flux moyens associés : les cellules anticycloniques sont positionnée en moyenne sur le proche atlantique centrées en face de la Bretagne (flux de nord). Elles s'étendent parfois de l'Atlantique à la Scandinavie (flux de NE). Quand elles circulent le plus au sud, des depressions transitent sur la mer du nord (flux de NW) affectant surtout le nord du pays. Quelques depressions en méditerranée. Pluviométrie résultante : un peu excédentaire au nord de la Seine et sur toute la facade est du pays jusqu'au sud-est. Cumuls les plus importants sur les massifs (vosges, jura). Un peu déficitaire sur tout l'ouest de la Bretagne au sud-ouest. Cumuls les plus faibles et situation la plus critique sur le centre-ouest et la Beauce. Cas 2 : exemple type 1977 Situations et flux moyens associés : les cellules aticycloniques sont positionnées en moyenne plus loin vers le centre de l'atlantique et surtout plus au sud en face du nord Portugal (flux de NW). Elles s'étendent parfois aussi de l'Atlantique à la Scandinavie (flux de NE). Les depressions circulent plus souvent la mer du Nord ou carrément sur le nord de la France (flux d'ouest ou NW). Des depressions en méditerranée. Pluviométrie résultante : un peu excédentaire sur toute la France. Cumuls les plus importants sur une bande allant du SO au NE du pays, très important au SO (orages ?). La Bretagne est juste dans les normes et c'est bien la seule région. Situations et flux moyens associés : les cellules anticycloniques seraient positionnées en moyenne vers le centre de l'atlantique et surtout plus au sud qu’habituellement en face de la Bretagne (flux de Nord) ou du Portugal (flux de NW). Elles s'étendent parfois aussi de l'Atlantique à la Scandinavie (flux de NE). Les dépressions circulent plus souvent la mer du Nord ou carrément sur le nord de la France (flux d'ouest ou NW). Des dépressions en méditerranée. Pluviométrie résultante : un peu excédentaire sur toute la France. Cumuls les plus importants sur une bande allant du SO au NE du pays, très important au SO (orages ?). La Bretagne est juste dans les normes et c'est bien la seule région. Cela devrait permettre à tous et pas seulement à nos amis du grand quart NE de la France, de se faire une idée des tendances attendues pour les mois à venir. Etude statistique par Frédéric Decker sur 1893, 1922, 1948, 1977 à Chateauroux : Pour rebondir sur les propos de Frédéric Decker des périodes très distinctes apparaissent de façon récurrentes et étonnante dans les données de Nancy : - fraîcheur humide du 01 au 06 mai (réalisé encore une fois cette année !) - période plus favorable à la chaleur du 02 au 06 juillet - frais et pluvieux du 12 au 20 juillet - période plus favorable à la chaleur du 27 juillet au 01 août - frais et pluvieux du 07 au 21 août - très sec et plus ou moins chaud du 25 au 31 août - frais et pluvieux du 03 au 10 septembre - très sec et frais du 10 au 20 septembre - période plus favorable à 2 ou 3 jours plus chauds du 20 au 30 septembre - très sec et froid (fortes gelées) du 24 novembre au 1er décembre Pas de périodes véritablement identifiables, à l’échelle journalière, dans un sens ou dans un autre en juin, octobre et début novembre. Reste à vérifier si c’est aussi vrai cette année que depuis un siècle : réponse effectivement dans six mois ! Ce ne sont que des tendances statistiques. Wait and see ! Florent.
  6. Dans la situation que j'envisage pour l'été 2004, des nuances subtiles sont à comprendre. 1 ) Un anticyclone moyen (structure de blocage) devraient être situé plus ou moins loin des côtes sur l'atlantique. Dans ce cadre établi et observé, les effets peuvent être très différents et contradictoire. Même cause, mais pas mêmes effets ! Une certaine sécheresse est en effet prévue et possible dans l'ouest de la France en particulier : Sud-Ouest, Bretagne et surtout région Centre (déficit pouvant atteindre dans cette dernière -25 %)... cela serait similaire et plus proche de la situation de 1948, avec des cellules anticycloniques positionnées en moyenne sur le proche ou milieu d'atlantique comme prévu, mais avec des dorsales remontant au nord jusqu'au niveau de la France. Le temps pourrait être plus humide dans le cas d'anticyclone dont les dorsales seraient plus mériodionales et ne dépasseraient pas la latitude de l'espagne (situation type 1977 et surtout 1922). Le sud-ouest serait alors au contraire la région la plus arrosé de France par rapport à sa norme (excédent pouvant atteindre +50%), et on noterait un léger excédent sur le reste de la moitié ouest. 2 ) Ainsi, la position des centres d'action pourra avoir une action très importante sur les précipitations dans l'ouest de la France puisse que nous pouvons aller d'un déficit assez sensible à des excédents importants de précipitations selon la position moyenne en latitude des anticyclones qui devraient siéger en moyenne sur la durée sur l'atlantique. (on verra par exemple ici qu'il est facile d'invalider les cycles en constatant un été sec en 1948 puis un été très humide en 1977 dans le SW alors que l'on a la même situation synoptique générale. Voila pourquoi on ne peut pas se référer à un seul paramètre dans une région isolée). Reste à savoir en 2004, si l'anticyclone de blocage situé sur l'atlantique poussera loin au nord, ou sera confiné très au sud : c'est de cela que dépendent les précipitations à attendre sur la France et surtout sur l'Ouest (plus proche des centres d'action). A l'est, peu d'influence normalement : un été avec un léger excédent de précipitations. Et partout des températures en léger déficit. Florent.
  7. Très belle et énorme étude. Etant géographe, je suis assez sensible à la charte graphique, je pense que celle utilisée ne permet pas du tout une très bonne lisibilité (la couleur rouge est même utilisée pour deux secteurs de vent) : Si cela était possible, je proposerais de modifier ainsi les couleurs des graphes : groupe nord 335+0+45 en bleu clair groupe est 45+90+135 en violet groupe sud 135+180+225 en rouge groupe ouest 225+270+315 en jaune dans le détail : 0 N : bleu clair 45 NE : bleu 90 E : violet 135 SE : majenta 180 S : rouge 235 SW : orange 270 W : jaune 315 NW vert Sinon très complet : je suis même étonné de voir des corrélations aussi bonnes apparaître entre températures et certaines provenances des masses d'air (page 4). Petite question : page 4, pourquoi les secteurs de provenances des masses d'air sont comparé pour certains mois aux précipitations, pour d'autres aux températures ?? Est-ce parce qu'il s'agit des meilleures corrélation trouvées ?? Serait-il possible là aussi de mettre en couleur le graphe correspondant aux masses d'air et sa courbe de tendance (selon le groupe choisi) ?? Florent.
  8. Un bien beau coup de chaleur en effet... les prochains devraient normalement entrainer des anomalies beaucoup moins prononcés. Quant au mois de juin, nous ne sommes que le 10 ! Vous souvenez-vous de 1993 au niveau des températures qui avait vu une belle canicule en première décade également ? Il reste tout à fait possible et de plus en plus probable que ce mois ne soit guère éloigné du point d'équilibre concernant les température sur l'ouest, un peu au dessus de la norme dans le NE comme envisagé. Pour les précipitations, patience : nous avons déjà le droit à une première rasade (orageuse) et il me semble que les modèles en envisagent d'autres avant le 20 en flux de N ou NW ! Florent.
  9. Encore une fois, je répète : Consultez l'analyse prévisionnelle sortie en mars qui est la seule référence, tout n'avait pas été calculé l'automne dernier et certains points ont pu diffèrer un peu dans le passé : Grandes tendances saisonnières 2004 Je mets un point d'honneur à ne changer aucun chiffres de ces tableaux depuis qu'il est en ligne (à part la mise à jour dans les colonnes vérifications). C'est une analyse prévisionnelle qui tends à donner la situation qui minimiserait le plus les écarts observés en températures et précipitations. Ils sont précisément minimums depuis janvier : l'analyse a un bon taux de réussite. Cela n'empêche pas qu'un mois ou deux s'écarte plus de cette "normale prévue pour 2004". Ce sera peut-être le mois de juin (il est loin d'être fini), mais je ne suis pas inquiet : la tendance indiquée est une tendance lourde, les températures et les précipitations devraient à défaut se rapprocher à nouveau des chiffres indiqués dès le mois de juillet. Florent.
  10. Merci Aldo29, encore une fois tu as tout bon et ça fait plaisir d'être lu dans le détail... Nombreux sont ceux qui lisent mes analyses et s'empressent de conclure que cela annoncerait un été pourri : il ne s'agit pas de cela, mais exactement de la situation que tu décris : il ferait frais, mais pas spécialement humide (hormis par phases) exactement pour les raisons que tu cites. La pluviométrie devrait rester dans les normes, ce qui nous offre des périodes un peu plus humide ou plus sèches comme actuellement dans le NE. Florent.
  11. Je déplore en effet de devoir faire avec les seules données parisiennes : c'est pour cela que je ne peux pas comprendre tous les écarts relevés concernant les partie les plus éloignés du bassin parisien. J'ai quelques données pour Nancy qui permettent de voir quelle est la correction à effectuer pour le NE de la France. Pour le mois de juin, nous verrons... J'ai plutôt bon depuis 5 mois (ce qui est un résultat au delà de mes espérances), il va bien falloir que ça cafouille à un moment ! Enfin, même si un mois ou deux sont mal vérifié comme à l'automne dernier, on retrouve toujours la tendance ensuite. Wait and see ! Florent.
  12. Tu dois être un des rares à t'en rendre compte à l'heure qu'il est Aldo29 ! Ce devrait bientôt être une évidence pour tous si la situation continue à évoluer comme cela a toujours été le cas au XXe siècle. Soyons patient et vive le beau temps en attendant, c'est toujours ça de pris ! Florent.
  13. Pour en savoir plus et suivre le transit de Vénus en direct : 8 juin : suivez le passage de Vénus en direct Le passage de Vénus du 8 juin 2004 TRANSIT DE VENUS- tous les liens Le transit de Vénus par la NASA Le transit de Vénus vu de France Le transit de Vénus par le Bureau des longitudes Vénus est en vue ! A vos commentaires et observations... Florent.
  14. Tu as tout à fait raison Torrent sur la pluviométrie relativement importante du Languedoc ce début d'année. Le Languedoc ne fait pas partie de ma zone d'étude car situé en climat méditerranéen. Cette zone ne subit pas automatiquement comme le nord de la France les effets des phénomènes cycliques que j'ai mis en évidence étant donné d'une part la position périphérique géographiquement de ces régions par rapport à l'endroit où siègent les centres d'action en pareil cas, étant donné d'autre part les reliefs importants présents sur zone qui génèrent multitudes de micro-climats. Par contre, j'aimerais bien essayer d'étendre mon analyse à d'autres stations du nord et de l'ouest de la France (régions des plaines et bassins) : je n'ai étudié que Paris et Nancy pour le moment faute de données. Il est certes difficile de trouver des données débutant au moins en 1893. Cela me serait utile de trouver de telles séries pour le Sud-ouest (Bordeaux ou/et Toulouse), le centre (Chartres ou/et Bourges), l'ouest (?), le nord (?), le centre-est (Lyon), même si la position d'abri en couloir rhôdanien de cette dernière station induit peut-être des divergences plus importantes. Florent.
  15. Au risque de me répéter : Consultez l'analyse prévisionnelle sortie en mars qui est la seule référence, tout n'avait pas été calculé l'automne dernier et certains points diffèrent un peu : Grandes tendances saisonnières 2004 Vous verrez dans ma prochaine vérification pour le mois de mai que la température réelle s'écarte de moins de 0.5° et les précipitations de moins de 15mm par rapport à mon modèle prévisionnel. L'analyse textuelle en bleu et rouge pour les températures date de cet hiver. Idem pour celle des précipitations avec des commentaires seulement textuel du type "Les mois pluvieux seraient potentiellement janvier, février, avril, mai, août et novembre ". Le message du 10 mars n'est qu'un copie de l'original qui doit dater de février. Cette analyse n'était bâtie que sur l'observation de courbes sans donnés chiffrées d'où des erreurs d'interprétation. Je n'ai pas effacé ces posts car ils sont éclairant sur la méthode utilisé afin de réaliser l'analyse. Ceci étant dit, le seul tableau valable pour les analyses prédictives depuis mars est celui présenté dans le lien ci-dessus (cf paragraphe 3 - Définition des grandes tendances à comparer avec 2003-04). J'espère que cela est à présent bien clair (pour tous depuis longtemps je pense, et en particulier pour Oozap73). Le mois de mai est bien présenté avec la tendance -3,0 mm pour les précipitations en mai, soit un mois légérement sec. Florent.
  16. Merci LuNaTic pour tout ces liens... Réponse très tardive aux messages pour une fois, Et bien si, ça colle très près de la réalité encore une fois pour le mois de mai, mieux encore que pour le mois précédent. Je prévoyais un mois de mai normal au niveau température et un peu sec (et non pas humide au niveau des précipitations) pour Paris. Consultez l'analyse prévisionnelle sortie en mars qui est la seule référence, tout n'avait pas été calculé l'automne dernier et certains points diffèrent un peu : Grandes tendances saisonnières 2004 Vous verrez dans ma prochaine vérification pour le mois de mai que la température réelle s'écarte de moins de 0.5° et les précipitations de moins de 15mm par rapport à mon modèle prévisionnel. Cela correspond bien même pour les précipitations à la station de Paris Le Bourget qui est ma référence pour effectuer mon analyse prévisionnelle : on a relevé en mai 39,8mm soit un cumul compris entre 30 et 60 mm comme indiqué.Cela paraît mal parti en T comme en flotte pour le mois de juin : ce mois est loin d'être terminé, je doute qu'il fasse réellement plus de 35° dans le SO à la fin de la semaine, que nous dépassions vraiment les 30° au nord (sauf de quelques dixièmes) et surtout que cela soit durable. Quand au cumuls de pluies de 60 à 100 mm en juin, quelques bons orages après le 15 juin pourraient régler surtout et rapidement les choses, si il ne s'agit pas de pluies continues. Tout reste possible évidemment et l'erreur aussi : mon analyse avait ainsi donné de mauvais résultat l'automne dernier le froid que j'attendais pour novembre étant survenu en octobre. Depuis le début de l'année, les résultats sont relativement satisfaisant. (voir les vérifications dans mon tableau de tendances pour 2004.Si certaines personnes maintiennent que l'été serait plus chaud que la normale, j'aimerais également pourvoir lire les arguments scientifiques et les corrélations qui leur permettrait d'affirmer cela (et auxquels je suis entièrement ouvert). Florent.
  17. Oozap73, J'ai fait du chemin depuis trois mois... enfin quand je parlais de rétablissement d'un flux zonal, j'ai bien précisé qu'il fallait savoir si il sera durable ou simplement séquentiel..., précision à ne pas prendre à la légère. Pourquoi ? Parce qu'il semble bien au vu de l'étude des pressions des années précédentes que des blocages soient toujours en place cette année, mais centrés sur l'Atlantique, plus ou moins étendus vers le nord : quand il seront très méridionaux, cela pourrait effectivement laisser la place à un "flux zonal". Mais, entendons nous bien, provenant du NW puisse que contournant par la nord un éventuel blocage en place en face de la péninsule ibérique ou même de la France, provenant réellement de l'W que si les hautes pressions se rétractent très au sud, ce qui est rarement le cas. Séquentiel parce que ce passage de perturbation par la route du NW serait récurrente, mais pas toujours présente, l'anticyclone atlantique gonflant parfois vers nous et pouvant s'organiser même en une vaste zone de HP du SW au NE, de l'Espagne à la Scandinavie nous valant des périodes de beau temps pas excessivement chaud par flux d'est. De l'étude de ces situation qui semblent privilégiés une année comme la notre, on peut déduire l'arrivée probable de certains types de temps estival : l'intérêt est de pouvoir effectivement vivre in situ le déroulement de cette séquence climatique qui semble particulière. Ces cycles ainsi relevés sont une périodicité qui est aussi variable que ne l'est le soleil qui semble en être la cause : les cycles du soleil qui varient de 8 à 17 ans sont très loin d'être réguliers, pourquoi vouloir que l'atmosphère le soit à l'année près dans ces conditions : je poursuis mes recherches pour mieux conprendre les périodicités et les mécanismes en jeu.Florent.
  18. En réponse à Mathieu37... La situation a évolué de manière à peu près similaire au printemps 2004 par rapport à 1948 ou 1977. Les blocages toujours présent effectivement se décallent habituellement plus loin sur l'Atlantique entre début juin et la mi-juillet. Le 20 juillet, l'été sera en effet bien entamé (c'était la situation de 1894), en fait, l'été affiche la couleur toujours avant et en moyenne vers la fin juin. Ce que j'ai proposé est une analyse prédictive et non pas une prévision en tant que tel : des écarts seront bien évidemment relevé... normallement, la situation moyenne que je décris est celle qui minimise le plus les écarts, mais après la nature dispose et fait ce qu'elle veut. Que le mois de juin débute par un coup de chaleur n'est pas anormal, surtout si des périodes fraiches et pluvieuses sont relevées ensuite en juillet et août... Pour Kéké, (que je salue), je signale que je n'annonce pas non plus un été totalement pourri : il y a eu pire (1912, 1963...). La tendance des températures pour l'été est de -1° à -0,5° d'écart à la norme (pas de -3° !) : rien d'exceptionnel donc. De brèves chaleurs restent ainsi possibles en juillet et même en août, mais les 30-32° seraient difficilement dépassés (en juin cela reste possible car période de transition). La grande différence, c'est que seraient relevées des journées en nombre assez significatif où la température maxi ne franchirait pas les 20° au nord, fait qui ne s'est produit que les deux derniers jours de l'été 2003 ! Florent.
  19. Il s'agit des multiples décimaux utilisés pour les grandes unités : 10 puissance15 peta P 10 puissance12 tera T 10 puissance 9 giga G 10 puissance 6 méga M 10 puissance 3 kilo k Exemple : La glace continentale de l'Antarctique compte pour : une surface de 14 Tm2 = 14*10 puissance12 m2 un volume de 30 Pm3 = 30*10 puissance15 m3. Florent.
  20. Explication : juin est au début de l'été météorologique et les systèmes qui ont prévalu au printemps peuvent se prolonger quelques semaines encore dans le mois de juin avec des flux souvent méridiens par suite de blocages non encore décallés plus loin sur l'Atlantique comme cela doit être la norme cet été. Je maintiens toujours que nous n'aurons pas autant de chaleur cet été et le 20 juillet c'est l'échéance la plus lointaine possible : à mon avis, dès la fin juin les maxis auront du mal à aller très haut, le SO profitera plus longtemps des chaleurs certainement que le nord étant donné sa situation méridionale. Pour les 36°, attendons la fin de semaine tout de même pour en savoir plus, ce maximum si il se produit a de grandes chances d'être le maxi de l'année... En d'autres termes, il fallait effectivement profiter des chaleurs de mai, de celles que juin pourra offrir, des probablement plus incertaines de juillet parce qu'après l'été se montrerait normallement très avare de sa chaleur. Je rappelle que les températures de juin sont prévue encore proches de la normale et qu'elle continuent à baisser jusqu'à septembre : rien d'anormal de noter donc plus de journée chaudes au début de l'été qu'à la fin. Florent.
  21. Fred Decker : Je ne me retourne pas ma chemise et quand un été ou un hiver ne rentre pas dans mon système de cycle, j’ai plutôt invoqué le fait que ces autres phénomènes pouvaient aussi intervenir sans forcing du fait des l’évolution naturelle du temps, mais aléatoirement. Plusieurs lecteurs ont produits des statistiques montrant que 1911 n’était peut-être pas aussi chaud que 1947 par exemple, il me semble que je n’ai pas tiré de conclusions définitives par rapport à ces faits que je me suis contenté d’acquiescer. D’autres part, quand j’ai étudié les cycles à 22 ans pour les hivers et 27 ans pour les étés, j’ai bien dit au départ qu’il s’agissait d’une simplification de la réalité et que pour les autres hivers et étés, il restait à comprendre plus précisément les choses afin de savoir si ils étaient eux aussi reliés à un forcing d’origine solaire. Encore une fois, je ne retourne pas ma chemise, je précise simplement les choses à la lumière des nouveaux éléments que j’ai pu trouver : toute recherche avançant redéfinit l’échelle de valeur proposée initialement et complexifie peu à peu l’explication des phénomènes qu’elle étudie. Chris86 : Je n’ai pas relevé de perturbation jusqu'à 2004 dans la fréquence des cycles (si cycle il y a...) que j’étudie. Cela est logique puisse que j’attribue une explication solaire à ces cycles et qu’une perturbation d’origine terrestre ne pourra évidemment rien y changer. La production de GES ferait augmenter la température terrestre en piégeant une plus grande part d’énergie dans l’atmosphère. Les cycles relevés, d’origine solaire seraient semble t-il des périodes durant lesquelles grâce à des phénomènes d’agglutinations anticycloniques générés, les échanges nord-sud en hiver, sud-nord en été seraient favorisés. La production de GES ne peut pas entraver l’apparition de ces périodes cycliques, mais elle pourrait certainement en modifier les modalités en amenant moins d’air froid et peut-être moins longtemps dans les cycles d’hiver rudes et en amenant plus d’air chaud et plus longtemps dans les cycles d’étés chauds... Auquel cas l’intensité et la durée de la canicule en 2003 pourrait s’expliquer ainsi par une porte de plus en plus ouverte vers le sud lors des cycles des étés. L’été 2031, si l’effet de serre est avéré pourrait être terrible dans cette hypothèse, si ceux qui précédent pourront déjà être notablement plus chaud en moyenne. Tout ceci est purement hypothétique, car nous ne connaissons pas encore la part du réchauffement actuel attribuable aux seuls GES, alors que le soleil en possède probablement une grande puisse en plein maximum d’activité à la fin du XXe siècle. L’été peut très bien débuter avec de la chaleur... cela s’était produit en 1894. Après le 20 juillet, le temps s’était détraqué et l’été a finalement fini dans la fraîcheur et la pluie. Je ne suis pas en mesure de dire exactement jusqu’à quand, mais je pense que les périodes de beau temps durable n’auront qu’un temps et qu’à la mi-juillet au plus tard, le temps sera beaucoup moins engageant. On peut déjà bien souvent constater que nous ne sommes pas cette année en 2003...Florent.
  22. Beaucoup de posts et de questions ce soir encore et des réponses pour chacun... Bart63 : Attention, j’ai écrit que lors des années cycliques, les blocages qui induisent presque toujours sécheresse et chaleur en été semblent favorisé. Presque toujours, la chaleur, cela veut dire pas obligatoirement, comme en particulier à la fin des XVII et XVIIIe siècle. Pourquoi ces divergences, c’est ce que je cherche à comprendre. Depuis 1893, on a une plus grande homogénéité des conditions climatiques qui découlent de ces blocages. D’autres part, les conditions amenant à des étés chauds semblent multiples et pas seulement reliés à un éventuel forcing solaire, d’où de multiples étés chauds explicables par d’autres causes. Le seul réchauffement climatique entraîne leur relative multiplication, mais prudence là aussi : les conditions ne sont pas toujours celle observées dans les années cycliques avec agglutination anticyclonique. (exemple de l’été 1994 très chaud, mais avec un flux d’ouest non entravé). Pour les hivers, la corrélation avec les cycles solaires est par contre indiscutable comme je le montrerai lorsque j’aurais terminé ma recherche. Chris86 : Tu pourras voir dans mon précédent message que je prête la plus vive attention aux effets climatiques nouveaux ou accentués : l’été 2003 n’aurait certainement pas été aussi chaud si il n’avait pas été situé dans une période climatique elle même assez chaude. Anecdote : Mathieu rappelle à juste titre que j’étudie les cycles qui sont marqués par 1 année chaude et sèches suivie d'une année bien plus fraîche et humide.Pour les hivers, j’ai expliqué que les hivers répétés tous les 22 ans environ correspondre à un chiffre corrélé avec la longueur moyenne égale à 11 ans des cycles solaires, mais aussi tous les autres hivers sont corrélés eux avec les variation de longueur des cycles solaires variant de 8 à 17 ans. Pour les étés, il en va probablement de même : je travaille sur leur corrélation avec la variation de durée des cycles solaires et cela inclus cette fois l’été 1911 qui est effectivement suivi d’une année 1912 fraîche et humide. Je connais la série d’étés chauds 1473, 1476, 1479. Comme je l’ai expliqué auparavant les conditions amenant à des étés chauds semblent multiples et pas seulement reliés à un éventuel forcing solaire, d’où de multiples étés chauds explicables par d’autres causes. On voit bien même à court terme que la prévisibilité est plus mauvaise en été qu’en hiver, car les situations synoptiques amenant des conditions météorologiques semblables sont plus nombreuses (surtout si on ne considère que un ou deux paramètre, la température par exemple comme le fait Bart63). Les recherches sont loin d’être terminées et abouties pour la saison chaude. Je me suis avancé pour 2004 en pariant sur la poursuite de la régularité des conditions observées lors des années cycliques depuis 1893. Encore une fois, comme le dis Chris86, en cas effets climatiques nouveaux, j’ai toutes chances de me tromper, j’en suis conscient. Je ne pouvais cependant pas manquer de signaler ces conditions météo homogènes tous les 28 ans qui ont conduit infailliblement aux plus grands étés au cours du XXème siècle et encore en 2003 ce qui m’a permis d’annoncer avant tout le monde un été bien chaud (marge inférieure) à caniculaire (marge supérieure). Aldo29 : Pour y voir plus clair, je te suggère de relire le chapitre sur les Disparités régionales pour l'ensemble de la France pour l’été. J’ai effectué une analyse assez claire pour l’ensemble de la France dans mon post sur les GRANDES TENDANCES METEO 2003-04 - Bilan de la situation au 01 mai 2004 . Je pense que tu comprendras mieux les tenants et les aboutissants de la situation météorologique envisagée pour la suite de l'année 2004 et le pourquoi des divergences régionales.En conclusion et à lire après le petit chapitre sur les disparités régionales proposé en lien : La température est assez uniformément déficitaire sur toute la France pour l'été. La pluviométrie est plus nuancée pour l'été : Par région, on observe donc que les pluies sont selon les cas : - peu variables pour toute la facade nord et est de la France, de légerement à moyennement excédentaire. (situation que j'ai décris dans mes analyses prédictives qui s'adressent avant tout au grand quart NE du pays), - peu variables en Bretagne, de légérement déficitaires à juste normales, - très contrastées dans le Centre-ouest, de très déficitaire à moyennement excédentaires, - très contrastées dans le Sud-Ouest, de légérement déficitaires à très excédentaires. Florent.
  23. Beaucoup de post auxquels je vais donner des réponses... A Bart63 : Certes le prévision de gelée blanche n’était pas trop risquée si on considère que cela se vérifie presque chaque année sur au moins un ou deux endroits du pays... Mais cela ne se vérifie que dans 50 à 60% des cas si on considère qu’une grande partie du NE du pays sera touché. Cela devient très rare quand le phénomène ne se déroule pas au début, mais à la fin du mois de mai, enfin, je n’avais rien précisé. En indiquant "gelées blanches possibles", j’ai bien voulu signifie que ce ne serait certainement pas cette année que nous passerions au travers de température inférieures à 1° C comme dans 40 à 50% des années (hors cas de stations très gélives). A Oozap73 : Où est le problème alors ? C’est précisément ce qu’indique la moyenne des années que j’ai étudié : écart nul des température à la normale et pluviométrie à peine inférieure à la normale à Paris. A signaler que la Savoie est situé en plein arc alpin, ce qui peut valoir des divergences importantes avec mon modèle, notamment pour les précipitations. Aldo29 résume d’autre part très bien ma pensée ici. Wait and see ! Aldo29 a encore raison de signaler que des écarts régionaux sont possibles. Comme l’explique Mathieu et vous pouvez le lire dans mes tableaux, je me suis basé sur les données de Paris et de Nancy : cela donne donc la tendance pour le bassin parisien et le NE du pays... Je ne réponds absolument pas des différences observées dans les autres parties du pays qui existent. Pourquoi ? J’ai observé ce qu’il se passait en Bretagne et dans le Sud-Ouest et pour l’été, les tendances sont loin d’être aussi nettes et stabilisées pour cet été dans le sud que dans le nord du pays. Les reliefs perturbent beaucoup les tendances claires que l’on peut établir pour les zones de plaine et je considère la zone méditerranéenne à part, car les barrières montagneuses qui la ceinturent au nord font que les cycles climatiques observés sur l’Europe occidentale ne s’y expriment pas toujours. Bart63 : J’observe ce cycle non pas 3 fois, mais plus de 20 fois depuis le XIIIeme siècle.Les année cycliques (favorisant les blocages qui induisent presque toujours sécheresse et chaleur en été) sont de retour tous les 27 ans environ en Europe. Depuis le XVIeme siècle : 1518-1545-1575-1599-1623-1653-1681-1707-1736-1762-1790-1818-1842-1868-1893-1921-1947-1976-2003. Mathieu37 : Je travaille pour en comprendre les causes qui vont peut-être pouvoir m’expliquer les nuances que l’on observe entre les différentes années dite « cycliques » et les variations de l’étendue géographique de la zone touchée. Chris86 : Je comprends tes réticences. Ma principale hypothèse de travail est le forcing solaire qui peut seul à mon avis expliquer que « notre atmosphère réponde précisément de façon déterminée quelque soit les évolutions de sa composition ou des aléas naturels ». En effet, seul un agent externe au système peut selon moi piloter aussi régulièrement et de façon aussi déterminée la distribution des masses d’air siégeant dans notre atmosphère. Je pense que ce forcing agit non pas directement, mais indirectement en résonance avec le soleil et l’évolution de son cycle sur le long terme, les variations à court terme permettant les réglages fins ou servant de déclencheurs aux phénomènes induits sur la durée. Jean-Noël70 résume très bien ce que le forcing solaire (mon hypothèse donc) induit sur l’espace européen en particulier. Pour les hivers ainsi, les plus rigoureux n’ont pas forcément lieu lors des minima solaire, mais en résonance avec la durée des cycles solaires à long terme : ainsi s’explique les hivers répétés tous les 22 ans environ (chiffre corrélé avec la longueur moyenne égale à 11 ans des cycles solaires), mais aussi tous les autres (corrélés eux avec les variation de longueur des cycles solaires variant de 8 à 17 ans).Florent.
  24. Bart63, Clermont Ferrand n'est effectivement pas toute la France, la ville possède son micro-climat et il est certainement nécessaire que tu adaptes à son cas que tu connais mieux que moi, les tendances que j'évoque. De plus, elle est localisée à la frange sud de la zone que j'étudie. D'autre part, il convient de donner une tendance qui est la plus proche de ce qui est suceptible de survenir : le mois de mai était très incertain côté température (voir marge d'erreur) : on a eu plus les gelée blanches tardives (dans le NE) que la grande chaleur, les deux étaient possibles. Côté précipitation, quand tu cites très sec ou très pluvieux, il s'agit des écarts extrêmes possibles dans 30% des cas, l'occurence maximale est à un mois un peu inférieur aux normes au nord de la France (et pas seulement à Clermont) et c'est grossièrement ce que l'on va avoir le plus souvent. Je me suis trompé pour certains mois, j'ai approché la réalité de très près pour d'autres : les vérifications sont là pour en témoigner. Pour l'été prochain, la marge d'erreur est plus faible : tu peux observer avec les écarts extrêmes que les tendances sont bien plus uniformes. N'oublie cependant pas qu'il s'agit d'un modèle prévisionnel comme c'est bien indiqué et non d'une prévision : l'intérêt est de comprendre pourquoi les tendances climatiques convergent tous les 27 ans et pourquoi elle divergent à un moment si il y a lieu... Il s'agit plus là d'un modèle théorique qu'opérationnel dans mon esprit, même si je me suis permis d'afficher 2004 pour titrer mes tendances au lieu de moyenne des années 1894-1922-1948-1977. A voir dans le sujet : Grandes tendances saisonnières 2004 Merci Phil94. Je pense effectivement qu'un élément que je ne connais pas pourrait à tout moment faire diverger la tendance climatique de 2004 des autres années précitées. Mais ce n'est pas arrivé durant tout le XXeme siècle, alors si tout va bien, on va vers une évolution similaire (et non pas semblable) en 2004 avec les autres années du cycle. Je ne peux en être certain, je te l'accorde, mais le but est d'essayer de comprendre ce qu'il nous arrive climatologiquement parlant avec les éléments que j'ai pu observer. Je ne peux pas aller plus loin pour le moment et je suis bien conscient qu'il me manque encore des choses afin de comprendre seulement comment cette corrélation est possible.Je pense par contre que le choix du déplacement de la zone de subsidence subtropicale vers le Nord comme élément peturbateur est un mauvais exemple. Il n'y a pas déplacement récurrent de cette zone vers le nord ces dernières années, cela est arrivé en 2003 dans le contexte bien particulier d'agglutination anticyclonique cyclique sur l'Europe : cette agglutination (constituant un "blocage") n'a pas concerné que l'Europe du nord et la Grande-Bretagne comme en 1976, évolution encore une fois similaire, mais non semblable en 2003, l'agglutination a bien été au rendez-vous, mais elle a été bien plus étendue et plus au sud et a englobé la France en lien avec l'Afrique du Nord d'où ce déplacement exceptionnel de la zone de subsidence subtropicale vers le nord et notre canicule historique. En 2004, nulle trace à ce jour d'agglutination anticyclonique sur l'Europe et donc pas de risque de telles remontée chaudes : l'agglutination est bien là, mais elle est située comme en 1977, 1948... sur l'Atlantique au large de la France ou de l'Espagne. C'est cela qui est susceptible de nous valoir, quand elle se rétracte, des flux de nord à nord-ouest perturbé. Florent.
  25. L'effet urbain est probablement pas seul en cause, mais je pense tout de même (je peux me tromper) que le réchauffement se fait sentir (relativement à la normale de l'altitude correspondante) au moins jusqu'à 2000 à 3000 m au dessus des villes surtout par temps calme. A 850 hPa, l'impact doit encore atteindre, si ce n'est dépasser +0,3°. A étudier pour en savoir plus... Florent.
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