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Didier

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Tout ce qui a été posté par Didier

  1. Peux-tu donner des exemples précis sur ce que tu affirmes ?
  2. Sur les derniers commentaires apportés, en guise de réponse je vous communique la façon dont se passe l'élaboration des rapports d'évaluation du GIEC (ce n'est pas de moi mais d'un scientifique qui travaille sur le sujet) : "Sur la base du programme de travail décidé par l'AG pour les 3 groupes, qui consiste en fait en le sommaire prévisionnel (toutes les têtes de chapitre sont déjà prévues) d'un futur rapport à remettre (un par groupe), le bureau du GIEC sollicite comme auteurs des experts des domaines couverts. A raison de plusieurs dizaines d'auteurs par tête de chapitre, chaque rapport nécessitera donc la contribution de plusieurs centaines de rédacteurs, sans compter ceux plus nombreux encore qui feront part d'un avis sur les projets. L'architecture d'un rapport d'évaluation est la suivante : chaque chapitre d'un rapport traite d'un domaine particulier (par exemple les propriétés physiques des gaz à effet de serre, ou encore la qualité de représentation des phénomènes physiques dans les modèles, les variations climatiques du passé, la part probable des émissions de gaz à effet de serre d'origine humaine dans l'augmentation de température depuis le début du siècle, etc), et les auteurs du chapitre en question sont chargés de faire la synthèse des connaissances scientifiques sur ce sujet. Ce qui leur est demandé n'est pas de donner un avis "comme ca" : ils effectuent un long travail de compilation de tous les travaux publiés dans la littérature scientifique spécialisée, ou ceux en cours dans les laboratoires de recherche. Par exemple la tête de chapitre intitulée "évaluation des modèles" (qui fait partie du rapport du groupe 1) est rédigée par des spécialistes de la modélisation qui analysent les centaines d'articles publiés dans la littérature scientifique sur l'évaluation des modèles (c'est à dire : est-ce que les modèles reproduisent correctement tel ou tel processus). La bibliographie est donnée à la fin de chaque chapitre. Ces synthèses sectorielles permettent de produire un premier projet de rapport, qui sera lu et commenté par d'autres experts des disciplines couvertes, ce qui conduira à une deuxième mouture qui sera soumise aux mêmes relecteurs ainsi qu'à des représentants des gouvernements de tous les pays membres du GIEC. C'est seulement après ces allers-retours, très formalisés, qu'un document définitif est soumis à l'assemblée générale du GIEC pour approbation avant publication. Au total, plusieurs milliers d'experts - généralement des chercheurs de renom, mais le processus est ouvert à qui veut, voir plus bas - sont impliqués dans les processus de rédaction et d'expertise organisés par le GIEC. Les disciplines couvertes concernent à la fois des sciences "dures" (physique, chimie, biologie...), au travers de multiples spécialités et aussi des sciences "moins dures" : on y trouve aussi des économistes, des sociologues..."
  3. A ce jour, Le GIEC a publié seulement 3 rapports (1990, 1995, 2001). Ce sont des rapports validés à l'unanimité par la Communauté Scientifique et ils n'ont pas été rédigés à la suite d'une calamité naturelle mais à la suite de longs travaux de recherche qui ont duré plusieurs années, c'est-à-dire que les experts n'ont pas attendu une quelconque catastrophe avant de les publier. Une fois de plus Jean-Noël, un peu de respect serait bienvenu. Je pense que la majorité des personnes qui viennent sur ce forum et dont je fais partie ne sont pas des professionnels et n'arrivent pas à la cheville de scientifiques chevronnés qui d'une part travaillent depuis de longues années sur le sujet et qui d'autre part ont mené leurs recherches dans les laboratoires du monde entier pour les confronter à d'autres experts.
  4. Avant de te répondre Nicolas, je te remercie tout d'abord d'avoir relancé le débat. Le GIEC est une organisation qui a été mise en place en 1988 à la demande du G7 (USA, Japon, Allemagne, France, Grande Bretagne, Canada, Italie), par l'OMM et par le Programme des Nations Unies. Donc les USA font même partie des investigateurs. Ce qui est intéressant lors de l'approbation des rapports d'évaluation du GIEC, c'est que chaque pays, que ce soit le Luxembourg (450.000 habitants) ou les Etats-Unis (265.000.000) dispose d'une seule voix et de ce fait font le même poids. Tout pays membre de l'une de ces organisations (qui sont des organisations de pays) peut être membre du GIEC. Pratiquement tous les pays sont membres des Nations Unies (deux exceptions sont Taiwan et le Vatican), et donc dans la pratique quasiment tous les pays du monde sont adhérents du GIEC. Ce n'est pas "devrait" mais doit apporter une synthèse. De plus tout chercheur travaillant dans un domaine impliqué - même quelqu'un qui tenterait de remettre en cause l'influence de l'homme sur le climat - peut demander à ce que ses travaux soient étudiés dans le cadre des procédures d'expertise organisées par le GIEC. Ce que l'on peut regretter parfois, c'est que certains journalistes comprennent parfois de travers ce qu'il y a dans les publications du GIEC. Les rapports d'évaluation ne sont pas des documents faciles à lire : ils sont en Anglais, font 800 pages, et il s'agit bien de littérature scientifique. En France, il est fort probable qu'il n'existe pas un seul journaliste de la presse grand public qui ait lu l'intégralité du rapport du groupe 1. Qand un journaliste parle de ce document, généralement il le fait sans l'avoir lu : cela peut entraîner quelques effets indésirables ! Je n'ai pas d'infos concernant le financement du GIEC, je sais qu'il fonctionne comme une association et dispose d'un bureau élu par une assemblée générale. Je suppose que son financement provient en partie des Nations Unies et de l'OMM et que chaque Pays membres apporte sa contribution.
  5. Je me permets de faire remonter ce message en haut du forum et de répondre à mes questions car je trouve dommage qu'il n'y ait pas eu de réponses. En effet, lorsqu'il est question de réchauffement climatique, il est plus facile de balancer des invectives à outrance en critiquant des scientifiques du monde entier sans apporter d'arguments sur leurs "incompétences" (le mot est soi-dit en passant très fort mais je n'ai rien inventé, lu plusieurs fois sur ce forum !). 1) Donc qu'est-ce que le GIEC ? GIEC (Groupe d'Experts Intergourvernemental sur l'Evolution du Climat) ou en anglais IPCC (Intergovernmental Panel on Climate Change) est une organisation qui a été mise en place en 1988 à la demande du G7, par l'OMM et par le Programme des Nations Unies. Tous les Pays du monde (à de rares exceptions près) sont représentés. Son rôle est d'expertiser l'information scientifique, technique et socio-économique qui concerne le risque de changement climatique provoqué par l'homme. Il ne s'agit donc pas d'un laboratoire de recherche, mais d'un organisme où l'on expertise et synthétise des travaux de recherche menés dans les laboratoires du monde entier. Le GIEC dispose de son propre budget. Le GIEC est répartit en 3 groupes de travail : -Groupe 1 : fonctionnement du climat et variations climatiques passées ou à venir -Groupe 2 : vulnérabilité de la biosphère et de notre système socio-économique face aux risques de changement climatique. -Groupe 3 : scénarios d'émission des GES et la manière de réduire nos émissions. Les rapports d'évaluation du GIEC sont présentés lors d'une Assemblée Générale où chaque Pays membre dispose d'une voix. Ils sont élaborés après un long travail de compilation de tous les travaux publiés dans la littérature scientifique spécialisée, ou ceux en cours dans les laboratoires de recherche. Tous les rapports publiés à ce jour (1990, 1995, 2001) ont été approuvés à l'unanimité (y compris par les USA ou l'Arabie Saoudite) en assemblée plénière du GIEC. 2) Quoi en penser ? Pour ceux qui ne croient pas aux rapports du GIEC, je leur demanderais pourquoi et dans quel but des scientifiques de haut niveau auraient des raisons de nous raconter des inepties sur un sujet aussi sérieux ? Ceux qui avancent comme raison le côté financier pour accorder des crédits de recherche aux laboratoires parce que le réchauffement est en vogue, je leur répondrai que ça n'a pas de sens. En effet, en voici deux bonnes raisons : -en Europe, plus le dossier semble solide, plus la tendance est de considérer que l'on en sait assez et que ce n'est plus la peine de financer d'autres recherches. -aux USA, avec le gouvernement actuel (vu sa position pour le refus de Kyoto), ce serait certainement ceux qui remettent en cause les conclusions du GIEC à qui l'ont accorderaient le plus de crédits de recherche.
  6. J'habite en Charente-Maritime au bord du fleuve Charente et j'ai remarqué également depuis bien longtemps que les averses suivaient des trajectoires mais pas forcément le long du fleuve. Il faut dire que par ici, il n'y a pas de relief pour influencer. Par ciel de traîne avec un vent de NO, les averses ont tendance à être plus sud que nord. Le fleuve même s'il est modeste semble jouer un grand rôle et il n'est pas rare de voir les masses nuageuses se séparaient à l'approche du fleuve et lorsqu'il y a un ciel de traîne, nous avons bien souvent seulement les "queues" d'averses. Un jour d'orage, il est arrivé que l'orage ne passe pas le fleuve et fasse l'aller et retour en épargnant l'autre rive.
  7. Effectivement, j'ai entendu la même chose ce matin à la radio. Maintenant il reste à savoir quel en sera le prix pour les gens intéressés et si l'on peut espérer une quelconque fiabilité. De toute façon, je pense qu'il y aura des progrès à l'avenir pour ce genre de prévisions mais vu le nombre de professionnel intéressés par ce genre d'infos (je pense notamment au tourisme, agriculteurs, bâtiment et sûrement bien d'autres) j'imagine qu'avec une telle mane financière, le prix pour obtenir des précisions devrait être bien élevé.
  8. Souvent lorsqu'il est question de réchauffement climatique, le GIEC est régulièrement cité, que ce soit en bien ou en mal. Pour essayer de faire avancer le débat, j'aurais deux questions : 1) Savez-vous vraiment qui est le GIEC ? 2) Qu'en pensez-vous ? Que l'on soit pour ou contre, l'intérêt de ce post est de donner son avis et surtout de dire pourquoi tout en restant correct. En effet, ce n'est pas parce que l'on est contre un organisme qu'il faut pour autant tenir des propos insultants et qui de toutes façons n'apportent rien d'enrichissant.
  9. Inventaire intéressant, mais que signifie les chiffres entre parenthèse après chaque commentaire ?
  10. Depuis le 17 janvier dernier, la mise à jour des cartes températures Europe ne fonctionnent plus et il n'est plus question à l'heure actuelle de retour à la normale. Peut-on espérer prochainement voir à nouveau cette rubrique disponible ?
  11. Didier

    Le gulf stream

    Ce scénario même s'il est envisageait ne se manifesterait pas avant la fin de ce siècle voire le début du prochain dixit l'avis d'un climatologue suite à une conférence à laquelle j'ai assisté récemment.
  12. On pourrait citer également : - après la pluie, le beau temps ou encore - après le calme, la tempête. Je pense que l'on peut faire beaucoup d'analogie entre le temps qu'il fait et la vie de tous les jours. En effet, si je prends l'exemple d'une perturbation avec son front chaud, secteur chaud, front froid. Vous avez la même configuration lors d'une engueulade. A l'approche du front chaud, les invectives commencent à venir doucement (prémices d'une dégradation). Ensuite au passage du front chaud, ça commence à aller bon train et ça perdure (secteur chaud). Le summum de l'engueulade se situe au passage du front froid avant une relative amélioration, le vent change de côté, le temps s'améliore et les pressions remontent. Dernièrement, dans ma famille j'ai déclenché un cyclone suite à une incompréhension. Je suis resté calme (j'étais dans l'oeil) alors qu'autour de moi tout vollait. Les effets se sont fait ressentir à 500 km (échos familial). Bref, je dirais que la météo est le reflet de l'humanité ou l'on pourrait associer chaque événement météo à une condition de vie humaine selon une échelle temps/espace. Disons que le plus important est de profiter du temps présent.
  13. Il semble difficile de parler de la fonte de la calotte polaire au début du mois de mars alors que c'est la période la plus froide de l'hiver au Pôle Nord avant le retour du soleil.
  14. Que ce soit à l'est (ici Strasbourg), à l'ouest (La Rochelle, j'étudie l'évolution des températures depuis l'ouverture de la station soit 1946), au nord, au sud ou en montagne (Pic du Midi (65) à 2887 m d'alt.) en ce qui concerne la France, on peut constater cette hausse des températures depuis environ une quinzaine d'années. Par contre, l'écart à la normale pour l'hiver peut s'avérer nettement plus déficitaire qu'excédentaire, je retrouve la même chose pour La Rochelle : Moyenne 1946/2002 : Janvier : 6.10 Février : 6.80 Janvier 1987 : 0.3 soit - 5.8 d'écart négatif Janvier 1988 : 9.3 soit + 3.2 d'écart positif Février 1956 : -2.0 soit - 8.8 d'écart négatif Février 1990 : 11.2 soit + 4.4 d'écart positif
  15. Je te reprends sur un point Eric27 mais beaucoup commettent également cette erreur. En effet Charente-Maritime ne prends pas d'S. On dit La CHARENTE-MARITIME, il y a bien 2 Charentes mais une seule est maritime. Cependant pour revenir à la neige, il est vrai que cette fois-ci nous n'avons pas été épargnés et à l'heure actuelle en raison de températures négatives le matin, quelques traces de neige subsistent encore côté nord.
  16. En ce qui concerne les extrêmes en France, il me semble que c'est Brest qui détient la pression la plus basse enregistrée lors de la violente tempête du 15 au 16 octobre 1987 avec 948 hpa. Pour la pression la plus élevée, elle a du être enregistrée dans l'est de la France et a du atteindre ou approcher les 1050 hpa, date et lieu ? Ces 2 valeurs restent à confirmer car je les ai données de mémoire.
  17. Didier

    neige

    A La Rochelle averses de neige par intermittence et parfois fortes depuis ce matin mais trop fondante, de 1 et 3 cm selon les endroits et souvent 5/6 cm dans la campagne alentours. Ca faisait bien longtemps qu'il n'y avait pas eu une telle couche par ici. Cependant après la dernière chute d'une belle intensité qui s'est terminée vers 16h00, il ne neige plus actuellement et ce qui est tombé à tendance à fondre !
  18. Récemment sur un article on nous montrait la photo d'un glacier, le Blomstrand-Breen situé dans le nord de la Norvège qui aurait perdu 2 km en 84 ans (entre 1919 et 2003) et qui depuis 1960 perdrait 35 m par an avec un rythme qui s'accélère. En Autriche, le glacier Pasterze qui s'étend dans la chaîne alpine du Haut-Tauern (long de 9 km) perdrait quant à lui 5 m en hauteur et 20 m en longueur chaque année depuis 1850. Soit pour ce dernier d'après mes calculs, en 150 ans il aurait perdu 3000 m en longueur (pourquoi pas) mais 750 m en hauteur (là ça fait beaucoup !). Question : avait-vous des infos sur ces deux glaciers pour confirmer ou infirmer ces propos ?
  19. Rectification, la première rétroaction est négative lorsque c'est le froid qui s'accentue et bien entendu positive lorsque c'est le contraire. Désolé pour ce message qui n'apporte rien de plus mais je ne sais pas comment on peut rectifier un message déjà envoyé.
  20. Lorsqu'il est question d'un réchauffement de + 8°C au Pôle, il s'agit du Pôle Nord, pas de l'Antarctique. Cette précision est importante car lors des périodes glaciaires, le refroidissement qui se met en place et s'accentue commence toujours par l'hemisphère Nord. En effet, puisque l'Artcique est une surface de mer gelée, lorsque la Terre se refroidit, les surfaces gelées augmentent ce qui renforce l'albédo et donc le refroidissement, rétroaction positive. Par contre lorsque la Terre se réchauffe, les surfaces englacées diminuent, l'albédo avec et cela accélère le réchauffement, rétroaction négative. D'ou l'hypothèse avancée si un réchauffement trop prononcé arrivait. Il est alors plus facile d'imaginer la température au-dessus d'un océan avec ou sans glace (différence énorme).
  21. Didier

    Jérusalem

    Effectivement, tu as raison mais alors quelle est cette station dont MF fait référence pour parler de Jérusalem ? Station Jérusalem
  22. Didier

    Jérusalem

    "c est quand meme a 700 metres d altitude" D'après le site de MF, Jérusalem se trouve à 49 m d'altitude ! Moyennes de février : 7.2/13.8 Extrêmes : -2.2/27.2 On se situe donc dans les records.
  23. Sur cette carte Europe des températures au sol, on voit bien débouler le froid jusqu'en Grèce ! Carte situation De plus, j'ai remarqué qu'il fallait enlever plusieurs degrés pour avoir les vrais valeurs sous abris d'ou l'intensité de cette vague. Dailleurs Guy PLaut parle d'environ - 4°C sur Athènes, on est dans les records.
  24. Je pense que cette différence est à mettre sur le compte du brouillard, présent en basse couche et ciel dégagé dès que l'on s'élève un peu. Les locaux devraient pouvoir confirmer.
  25. Didier

    Les pyrénées.

    L'enneigement est excédentaire au-dessus de 2000 m avec par exemple 2.15 m au Lac d'Ardiden (alt. 2445 m, Hautes Pyrénées) mais déficitaire en dessous de 2000. A la station de Gavarnie (65), 45 cm relevé à la station et 1.85 m en haut des pistes avec 85% du domaine skiable ouvert. Enneigement continu à partir de 1400 m en versant nord mais seulement à 1500 voire 1800 m en versant sud. Heureusement, les stations de skis sont bien orientées.
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