Llop

Oui je connais ce coin aussi, très chouette ! Le micro-climat local y est particulier : contraste thermique plus fort avec des sols sableux qui se refroidissent bcp par temps calme et dégagé en hiver (d'autant qu'avec le forêt de Fbleau autour il y a moins de vent qu'autour) et a contrario pics de chaleur plus forts en été. Chez moi c'est un peu l'inverse, zone assez boisée à proximité mais beaucoup de champs aussi c'est donc assez venté. Et c'est à flanc de colline en pente faible à exposition sud - le ru coule 60 m plus bas - ça limite le refroidissement et les inversions. Il y avait des carrières autour - une est à moins de 100m de mon terrain, plus des rétractations d'argile dans les années 90 de mémoire, du coup les couches imperméables ont dû être coupées et du coup le puits chez moi (pourtant profond) est à sec depuis 20 ans. Par endroit c'est très caillouteux avec quasiment pas de terre (là ou ça s'assèche bcp), à d'autres par contre il y a une bonne épaisseur de terre (> 50 cm avant de trouver les silex)

Hello C'est difficile chez toi le potager boubou... ici il y a quand même moins d'extrêmes. On a eu une poussé à 37/38 °C mais trop brêve cette année pour faire trop de mal aux plantes. Les haricots rames donnent bien là par exemple. Journée assez affreuse hier - pluie continuelle - ce qui finalement pemet de recharger un peu les réserves, c'était relativement sec ici, mon terrain est très drainant par endroit. Pas de jardinage du coup, je fais de la sauce tomate à congeler. Il y avait eu des discussions il y a qqs mois sur le fait qu'en RP maintenant tout le monde plantait des méditerranéennes - oliviers, lauriers roses, voir mimosa... Les palmiers, lagerstroemia... ça fait bien plus longtemps qu'on en voit et les agrumes apparaissent aussi (et en l'occurence pas vraiment des méditerranéennes). Je suis allé faire un tour dans le village (35 km à vol d'oiseau au sud de Paris) dans la zone pavillonnaire et j'ai repéré le plus gros des lauriers-roses du quartier : Il a environ 3m50, aurait été planté en 2012, et comme on voit pas il n'est pas contre la maison - donc pas spécialement dans un emplacement protégé. Et ce n'est pas une variété connue comme bien rustique (villa-romaine, cavalaire...)

C'est bien ceux là, c'est la première fois que je les réussis bien - je suppose qu'ils aiment que le terrain reste assez frais, et cette année ils sont à mi ombre.

Hello Guère eu le temps de m'occuper du jardin, avec plusieurs déplacements pro ces dernières semaines. Ca va plutôt bien malgré tout... sauf, le mildiou qui a fini par rattapper plusieurs plants de tomate - ca devait être un contre-coup des pluies pendant la cérémonie d'ouverture des JO... J'étais en Bulgarie 2 semaines donc pas pu surveiller, et quand suis revenu il y a 10 jours j'ai dû en arracher plusieurs, l'invasion était d'un coup massive... Mais il reste encore de quoi faire des ratatouilles avec les aubergines qui viennent vraiment bien et les courgettes qui continuent sur leur lancée (environ 25 kg ramassés sur 4 plants), encore des haricots, celtuces, salades, choux chinois, carottes... Ma chayotte fleurit mais pas encore de fruits. Bon été à tous !

Ne pas hésiter à faire une recherche pour voir si le sujet à déjà été évoqué : c'est le ca là : https://forums.infoclimat.fr/f/topic/15229-limite-nord-sud-en-france-limites-climatiques/#comment-1395520 poste datant de 2010. Sinon, la Loire n'a pas de rôle significatif sur le climat. Elle passe à peu près au centre de la France et avec une bonne patie de son cours à peu près horizontal, donc ça permet de différencier le Nord (plus souvent soumis au vents d'ouest océaniques et porteurs de nuages) du Sud qui donc l'est moins. Mais en pratique il n'y a aucun effet de seuil ou de frontière climatique net spécifiquement sur la Loire. Parfois on entend aussi "au nord de la Seine" pour parler du NE

Pour finir, un petit tableau récapitulatif où j'ai rajouté Perpignan dans les comparatifs : Tm juillet °C RR juillet mm Ins juillet en h Lyon 2015/24 23,9 48 315 Toulouse 2015/24 23,8 39,9 282 Cognac 2015/24 22,2 24,7 278 Barcelone 2000/23 25,3 28,3 286 Perpignan 2015/24 25,9 17,2 322 Perpignan 1951/80 23,7 23,3 316 L'envolée des Tm de juillet est impressionnante à Perpignan : + 2,2 °C sur la dernière décennie par rapport à 1951/1980. C'est aussi à peu près comme à Lyon ou Toulouse et plus qu'ailleurs. Les précipitations baissent un peu, l'ensoleillement ne bouge quasiment pas. Le contraste est total avec les autres villes plus au nord, ou la dernière décennie est considérablement plus sèche et ensoleillée. In fine, les mois de juillet à Lyon en 2015/24 etaient aussi chauds et aussi ensoleillés qu'à Perpignan il y a 60 ans, mais 2 fois plus humides. Toulouse qui a aussi rattrappé les Tm de juillet à Perpignan il y a 60 ans, est encore un peu en retard pour l'ensoleilement mais le différentiel se réduit fortement... et Barcelone a été rattrappée. C'est quand même assez saississant cette évolution. Dans ma jeunesse, la norme de référence était justement 1951/80.

En enfin l'ensoleillement en h en juillet, mêmes villes test et mêmes références. A noter à quel point Marseille - et Toulon ou Ajaccio alors que c'est moins vrai pour Montpellier ou Nice et surtout Perpignan, nettement moins ensoleillés en été - est atypique et présente un ensoleillement exceptionnel. L'ensoleillement n'est pas un des critères standard de la classification Csa, mais il est souvent associé à l'été méditerranéen. Les villes de l'Est explosent sur ce critère d'ensoleillement en juillet, avec Lyon en pointe, qui dépasse à présent Barcelone et Genes. Colmar partait de plus loin mais sur les 10 dernières années, son ensoleillement a rattrappé celui de Barcelone en juillet ! Toulouse et Cognac on également un ensoleillement proche de Barcelone à présent mais progressent moins que les villes de l'Est. Paris et Nantes progressent mais sont plus à la traine.

A supprimer SVP

Et voilà à présent pour la pluviométrie (en mm, en juillet), le deuxième facteur considéré pour le classement en Csa. Il s'agit de caractériser l'existence ou non d'un stress hydrique estival, typique de l'été méditerranéen. Les mêmes villes qu'au dessus, avec les mêmes références méditerraéennes sur 2000/2023 (merci encore Mottoth). La première constatation c'est que partout, les 10 derniers mois de juillet ont été secs en moyenne. Le cas de baisse le plus frappant est Cognac, où sur les 10 dernières années, il est tombé moins 25 mm de pluie en moyenne en juillet. Moins qu'à Genes ou Barcelone. Pour cette ville, on a sur 2015/2024 des mois de juillet qui sont déjà à la fois assez chauds pour être Csa et avec un stress hydrique marqué, proche du seuil pour être caracérisé Csa. Du coup, si les tendances se confirment les prochaines années, c'est sans doute le centre-ouest du pays qui basculerait en premier Csa, avant la moyenne/haute vallée de Rhône. Toulouse à l'opposé ne présente aucune tendance ces dernières années. Mais comme la pluviométrie était déjà assez faible et que les températures se sont considérablement élevées, le stress hydrique estival est maintenant nettement plus marqué. Et, on ne le voit pas ici, le stress hydrique déborde maintenant sur les autres mois d'été. Les autres villes sont dans une situation intermédiaire, avec un déclin marqué à Paris (malgré juillet 2024 très humide !!!) entamé il y a plus de 20 ans, déclin aussi à Nantes qui avait déjà un creux pluviométrique estival, et donc pour ces deux villes on est proche d'un stress hydrique estival (RR < 2xTm). Pour les villes plus à l'Est, on partait de plus haut (influence continentale, avec max de précipitation estival), mais on voit une nette baisse sur les 10 dernières années (malgré juillet 2024 humide, là encore). Pour autant, pas encore de stress hydrique estival, sauf ponctuellement. On n'est pas du tout (pour le moment en tous cas) dans le domaine méditerranéen, ca se rapproche plus du climat des Balkans par ex, ou de la côté adriatique italienne. Ca se retrouve avec l'ensoleillement - cf ci-dessous- l'ensoleillement estival dans les Balkans étant assez généreux. Tendances à confirmer sur des périodes plus longues bien sur, les fluctuations interannuelles des précipitations étant encore plus fortes que pour les températures.

Hello Le mois de juillet étant passé, j'ai pu l'inclure dans l'analyse de l'évolution des étés en France ces dernières pour la compléter, d'autant que juillet 2024 a été nettement plus "normal" que les précédents, entre gouttes froides et flux océanique bien plus présents, avec des T en général excédentaires, mais les pluies aussi et l'ensoleillement médiocre.. Pour mémoire, il s'agissait de caractériser d'éventuels prémisses de méditerranéisation des étés ces dernières années des villes proches des zones d'extension du climat méditerranéen : vallée du Rhône avec Lyon, Occitanie dans le seuil entre Pyrénées et Massif Central avec Toulouse Blagnac. J'ai complété avec l'Ouest - Nantes et Cognac, Paris Montsouris et enfin Colmar Meyenheim en Alsace (loin de toute agglomération), qui sont aussi sensés se réchauffer et s'assécher en été. Ont été examinées pour les mois de juillet les évolutions des températures moyenne °C, de la pluviométrie mm et de l'ensoleillement en h sur les 30, 20 et 10 dernières années, comparées avec la normale 1981/2010 (pour moins de recouvrement avec les 30 dernières années 1995/2024 Les données sont celles de MF (et non plus Infoclimat) J'ai enfin pris comme référence des villes de climat méditerranéen peu éloignées des villes au dessus : Marseille Marignane (sur MF), mais aussi Barcelone, Gênes et Rome (station à l'ouest de la ville, près de la mer) - j'ai repris les données sur les fiches produites par Mottoth, merci à lui de nous mettre ces données à disposition ! Pour ces dernières villes, la période concernée est 2000/2023. Voici déjà pour les températures : Il y a donc en références les niveaux de Tm de juillet de villes méditerranéennes pour 2000/20023) mais j'ai aussi rajouté pour Marseille et Barcelone, les moyennes d'il y a 80 ans (normales 1931/1960). Le bond pour Toulouse et surtout Lyon est impressionnant, presque 2 °C de plus sur les 10 dernières années par rapport à la normale 1981/2010, avec une Tm de juillet qui approcherait les 24°C. C'est encore en dessous des références méditerranéennes sur la période actuelles, elles sont à environ 24 °C (Genes) ou 25 °C (Marseille, Barcelone et Rome) pour 2000/2023. Mais elles sont au dessus de celles mesurées il y a 80 ans en juillet à Marseille- Marignane (moins de 23 °C !!! Par ex, Tm de juillet 1932 : 20,6°C. A l'époque il y avait des mois d'été "pourris" jusqu'à Marseille) ou identiques à Barcelone 1930/60 (23,9°C en zone urbaine, plus chaude qu'à l'aéroport el Prat). Lyon et Toulouse ont donc nettement basculé du côté sub-tropical suivant la classification standard. C'était déjà le cas sur la normale 1981/2010, là on n'est plus du tout aux marges, près du seuil. Sur les 10 dernières années, Cognac dépasse les 22 °C de Tm en juillet (pour mémoire c'est le seuil du Csa de Koppen pour être caractérisé comme méditerranéen à été chaud, ou subtropical de façade ouest), Paris y est quasiment (21,9 à Montsouris, les stations plus au centre sont au dessus de 22) et Colmar n'est plus très loin (21,6 °C). Nantes par contre est encore assez loin (20,5°C). Suite à venir pour précipitations et ensoleillement. '

Bonjour, Les chiffres de juillet et cumul annuel pour le flanc Est du pays – données MF. L’ensoleillement est un peu plus convenable notamment dans les villes de Rhône-Alpes, la basse vallée de la Saône et le Haut-Rhin (entre 250 et 300 h d’ensoleillement), alors que Charleville est la seule ville qui pointe à moins de 200 h. Relevé d'ensoleillement de juillet, par station de référence, pour l'Est (cumul annuel) : + de 1100 heures de cumul : - Grenoble (38) : 294,6 h (1151 h) - Lyon (69) : 275,3 h (1113 h) entre 1000 et 1100 heures : - Colmar (68) : 263,2 h (1090 h) - Strasbourg (67) : 242,2 h (1058 h) - Dôle (39) : 263,3 h (1051 h) - Saint-Etienne (42) : 257,9 h (1033 h) - Macon (71) : 266,9 h (1028 h) entre 900 et 1000 heures : - Auxerre (89) : 235,9 h (989 h) - Nancy (54) : 217,2 h (963 h) - Dijon (21) : 249,7 h (975 h) - Luxeuil (70) : 248,7 h (973 h) - Langres (52) : 233,2 h (955 h) - Besançon (25) : 240,2 h (932 h) - Reims (51) : 212,9 h (920 h) - de 900 heures : - Charleville-Mézières (08) : 194,6 h (834 h)

Effectivement - et c'est loin d'être le seul cas de grosses divergences sur les points de bascule et l'AMOC en particulier. Sans parler des articles grand public qui se multiplient. D'où l'intérêt qu'il y aurait à ce que le GIEC y travaille pour poser l'état des connaissances.

Une étude intéressante (pas encore peer reviewed je crois) d'une équipe néerlandaise, sur la probabilité d'effondrement de l'AMOC https://arxiv.org/html/2406.11738v1 Elle propose de reconsidérer la question dans le cadre du 7ème cycle du GIEC, l'AR6 ayant considéré que la probabilité était faible d'un point de bascule sur l'AMOC. Ca se place dans le cadre de discussions intergouvernementales très difficiles, où pratiquement seuls les pays européens (et encore, ceux de l'Union Européenne) soutiennent des travaux spécifiques du GIEC sur les tiping points alors que l'Inde s'y oppose radicalement.

Merci Arkus Pourtant, pour Toulouse justement, le deuxième site donne aussi des analogues dans le bassin méditerrannéen - au bord de l'Adriatique plus précisément, en Croatie et dans les Pouilles, en prenant tous les critères.

Pas tout à fait quand même. Sous réserve de validation des données qu'Arkus à utilisées pour 1911, juillet 1947 reste un peu au dessus en sévérité et en intensité. Mais effectivement l'été 1911 a vraiment été exceptionnel pour le climat de l'époque et reste très marquant... jusqu'à l'ovni 2003 (ou juin aussi a été exceptionnel dans l'Est). En plus des T, 1911 avait été aussi marqué par une très forte sécheresse.

Merci Arkus Ce qui me frappe aussi avec ce graphe, c'est qu'il fait mieux apparaitre la période post 2ème guerre modiale où les vagues de chaleur étaient presque inexistantes : entre 1952 et 1975, seulement 2 épisodes, et de faible intensité. Surement lié au global dimming, particulièrement marqué en Europe ? On voit réapparaitre les vagues de chaleur 2 ans après le premier choc pétrolier.

Chez moi aussi elles démarrent en février (on voyait même les pousses démarrer en décembre...) et j'en ramasse déjà en avril, même expo pleine ombre donc. Mais elles sont contre le mur nord de la maison ça doit aider ! J'en ai perdu à plusieurs reprises en tentant une expo ensoleillée, même en Alsace.

J'ai aussi eu du mal à les faire s'installer et survivre - l'ombre est nécessaire. Là elles sont contre un mur en exposition plein nord et en plus un peu sous l'ombre d'un arbre, jamais de soleil direct. Elles étaient magnifique encore en juin mais les feuilles jaunissent puis sèchent au coeur de l'été, cette année comme les autres (je ne les ai pas du tout arrosées alors que j'avais dû le faire l'an passé). Ca m'arrange un peu qu'elles périclitent en été car elles sont énormes et empiettent sur le passage ! En été il y a d'autres "fruits" que la rhubarbe, et j'en ai déjà pas mal au congélaterur

C'est fou quand même cette sensibilité au mildiou chez toi ! Maisvous n'avez vraiment pas été gâtés par le temps. Chez moi les rhubarbes sont en mode été : disparues, comme tous les ans ! Elles ressortiront en février. Et pour les framboisiers seuls ceux à mi-ombre ont refleurit. Juillet n'a pas été très ensoleillé, mais pas très pluvieux non plus (et pluies assez réparties et peu abondantes) et les sols sont plutôt secs en surface (terrain assez drainant)

Bonjour 8 jours d'absence aussi, et comme ailleurs tout a poussé de manière impressionnante, les plus grands plants de tomate font plus d'1m80 (pas la moindre trace de mildiou, sans aucun traitement à la bouillie bordelaise), les aubergines ont enfin bien démarré, mais ce sont surtout les cucurbitacées qui envahissent tout (dont la chayotte - mais qui n'a pas encore commencé à fleurir). Près de 6 kg de courgettes sur 2 plants - j'avais pourtant ramassé même les toutes petites avant de partir. Les 2 grosses de la photo on été prises sur le plant de la photo à côté, et demain j'en aurais encore d'autres à récolter. Les courges d'Hokkaïdo se forment (celle-ci était minuscule la semaine dernière), et première récolte de celtuce tout à l'heure - j'ai testé une variété à feuilles un peu rouges, les plants sont plus petits, je verrai pour le gout. Premiers haricots à rame aussi. Et pour l'agrément quelques fleurs : une rose de Perse, des lys en sous-bois épargnés des criocères mais visités par les escargots et le mimosa des 4 saisons contre la façade Est de la maison qui poursuit sa floraison, c'est la 3ème depuis noël.

Bonjour, Très, très obsolète en effet : ce sont les cartes qu'on donnait-il y a une trentaine d'années ! Entre temps les moyennes ont perdu parfois près de 200 h d'ensoleillement dans le NO (Brest par ex !) alors que ça a augmenté quasiment partout ailleurs. Me suis toujours demandé pourquoi cet effondrement breton - artefact de mesure ? Le centre-ouest n'a pas vu cette évolution

Ici ce n'est pas à ce point mais... c'est déjà bien sec et il faut arroser, et pas que le potager, et mes reserves se sont vite vidées... Ca y est - enfin - ramassé les premières tomates (rouges !) Certains plants sont très beaux - plus d'1m50. Pas trace de mildiou, tout est très sain en fait c'est étonnant. Pourtant me suis fait déborder et retiré très peu de gourmands et j'ai souvent 6/7 tiges par plant alors que j'essaie d'en garder 3/4 d'habitude... Et seul traitement : bicarbonate (ni bouillie bordelaise, ni purins variés). Plein de semis spontanés de tomates sur le tas de compost, comme chaque année, mais plus tardifs que les dernière années J'en ai gardé qqs uns, qui commencent à fleurir - par contre qualité souvent décevante pour les fruits de ces spontanés... Courgettes à foison, concombres, salades, premiers poivrons bientôt, premières aubergines se forment enfin, les butternuts aussi. Et pour une fois j'arrive à avoir des choux chinois (les autres années j'arrivais toujours après chenilles, limaces, oiseaux, insectes...), que je ramasse petits à faire en salade. Dernières patates nouvelles, j'ai récolté l'ail aussi. Haricots grimpants commencent à former des fleurs. En fait le potager est beau cette année... même si envahi par les adventices ! Et les fleurs aussi : jamais eu autant de roses, qui continuent abondemment en juillet. Les cistes continuent aussi de fleurir... les hortensias (en sous-bois) ont commencé et les lys aussi (plutôt épaegnés des criocères cette année), le mimosa des 4 saison fait sa 3ème floraison la et laurier rose commence. Coté fruits, dernières framboises, encore des fraises remontantes, et les nectarines ont muri (les 3/4 qui n'avaient pas éclaté avec les fortes pluies !) Et sinon, même si ça ne se mange pas, beaucoup de vers luisants cette année !

Bonjour, Les chiffres de juin et cumul annuel pour le flanc Est du pays – données MF. Le déficit d’ensoleillement est global et ne se résorbe guère. Seules Strasbourg, Auxerre et Nancy dépassent les 210 h en juin et du coup le peloton de tête se resserre pour le cumul depuis janvier, Grenoble (seule ville à plus de 850 h de cumul) devant Lyon et l’Alsace. Besançon décroche en juin alors que Charleville-Mézières ferme la marche malgré un score honorable ce dernier mois. Relevé d'ensoleillement de juin, par station de référence, pour l'Est (cumul annuel) : + de 800 heures de cumul : - Grenoble (38) : 201,7 h (856 h) - Lyon (69) : 207,3 h (837 h) - Colmar (68) : 203,5 h (827 h) - Strasbourg (67) : 218 h (815 h) entre 750 et 800 heures : - Dôle (39) : 206,1 h (788 h) - Saint-Etienne (42) : 169,3 h (775 h) - Macon (71) : 190,2 h (761 h) - Auxerre (89) : 216,7 h (753 h) entre 700 et 750 heures : - Nancy (54) : 212,6 h (745 h) - Dijon (21) : 196,3 h (725 h) - Luxeuil (70) : 191,9 h (724 h) - Langres (52) : 206,8 h (722 h) - Reims (51) : 209 h (707 h) - de 700 heures : - Besançon (25) : 180,2 h (692 h) - Charleville-Mézières (08) : 205 h (639 h)

Du coup au niveau national, anomalie nulle de T pour ce mois de juin d'après MF, globalement assez gris et pluvieux. https://meteofrance.com/actualites-et-dossiers/actualites/juin-2024-conforme-aux-normales-de-temperature-marque-par-des-orages Le mois de juin a été conforme aux normales pour la température et les précipitations ont encore été excédentaires, mais pas sur tout le territoire. Le soleil a souvent fait défaut. Les anomalies de T sont faibles et relativement homogènes - déficit à Paris et surtout sur le NO, excédent sur le NE grâce aux Tn élevées.. Mais le NO qui est resté frais donc est la seule zone excedentaire en ensoleillement et déficitiare en pluie - air frais en altitude sur l'ouest avec les gouttes froides à répétition centrées sur le pays rabattant l'air froid, alors que l'est voyait d'avantage les remontées chaudes, et les pluies/orages associés.

Le plus précoce jamais mesuré - c'est seulement la deuxième fois qu'un catégorie 5 se produit en juillet, après Emily pendant la saison 2005 de triste mémoire !!!