tip1979

A ma connaissance non, mais pourquoi faire ? 50 ou 100 km d'erreur sur la position d'une dépression tempérée joue un peu sur la vitesse des vents à un endroit donné, mais bien moins que dans une perturbation tropical qui reste un phénomène bien plus concentré et où l'intensification rapide peut être bien plus dangereuse. Je suis conscient que beaucoup ici aimerait commenter en direct les données.

C'est un mur en briques "isolantes" (couleur sous l'enduit), le bois véloce ne rencontre que des parois fines, pas un matériaux dense, d'où un moindre besoin de vitesse, reste que c'est très parlant pour les risques.

Vu, ce n'est donc pas ce que je pensais comme pourcentage d'erreur, cela a plus à voir avec "l'erreur" de leurs calculs des composantes N/S et E/W dans l'élaboration de la vitesse du vent et de l'angle dans le capteur.

La notice de ma station Gill avec capteur de vent sonique indique pour celui ci une précision de: +/- 3% rms de 0.01m/s à 40 m/s (j'ignore ce que signifie en anglais rms) +/- 5% rms au dessus de 40m/s et jusqu'à 60 m/s D'après ce que j'en comprends permet d'avoir (5% de 60 = 3) 63m/s (226 km/h de renvoyé pour 216 réel) Leur calcul "WMO" est décrit à partir de la page 58 de ce PDF Personnellement je fais le calcul de rafale à partir de la sortie brute au pas de 1s dans un tableur, je ne fait pas de "météo" et je ne m'intéresse à la valeur des rafales que quand elles risquent d'arracher mon toit.

Rafale 3s max 116.9km/h, mesure max (1s) 121km/h (>40km/h des précédents records) , vent moyen max 44.4km/h. 964hPa min Le pluviomètre est par terre, mais il n'a pas vraiment beaucoup plu. Chez moi, portail enfoncé malgré mon renfort, plusieurs arbres endommagés, on verra pour la ardoises plus tard, débris généralisés de tout ce qui a été insuffisamment arrimés. Au point du jour le bois qui me protège semble, s'être éclairci. Mon voisin a de plus gros dégâts, il me parle d'un couloir de gros arbres vrillés et tombés (25 -40), il a perdu sa ligne électrique.

Je suis sorti, pour voir et rassurer le chien, quelques dégâts légers au plus une grosse branche de chêne qui pendouille.

Ici le vent a sérieusement faiblit depuis 50 mn, nouveaux record local à 116.9km/h mais je suis abrité par un bois.

Rafale 90 km/h environ protégé des vents SSO par un bois A voir pour la technique, une sonique GILL renvoie 0km/h sous une rafale ? Elle est toujours là je suis sorti voir.

Les records "vent" de ma station sont tous battus rafale à 86km/h abrité comme je suis

Ici le vent a baissé jusqu'à 18h, il est passé sud, la pression de 3.2hPa entre 18 et 19h.

L'architecte Maton avec sa vision BauHaus de repartir de la feuille blanche a donné le champs libre aux vents dans les rues de la cité. En 1996 après avoir pris l'air à 166km/h à la pointe Saint Mathieu, le retour en ville a été laborieux, les zones de décharge des tourbillons du coin des rues ayant déposé les débris du mobilier urbain sur la voirie. "La plaque qui commémore la reconstruction de Brest par l'architecte Maton est à la hauteur de la vessie des chiens" Le Télégramme 1994. Je certifie que l'humain peut aussi pisser dessus.

Incapable d'avoir des formats d'adresse identique ! Pour suivre les crues ou pas du cours d'eau qui intéresse Bretagne: https://www.hydrologie-bretagne.fr/ Normandie: https://www.donnees.normandie.developpement-durable.gouv.fr/hydro/QMJ/QMJ_v2.html 148 mm environ pour le mois d'octobre, 837mm depuis 01/01 au 31.

J'ai fait un panoramique photos de la campagne autour de chez moi ce matin pour comparer éventuellement avec "après". La hauteur des vagues dépend du vent moyen, de la longueur sur laquelle il souffle, de la profondeur et des courants par petits fonds. Ici on a des vents très forts mais qui ne vont pas souffler longtemps, donc les 20 mètres de creux à Ar Men déjà vus, ne seront sans doute pas au rendez-vous ce soir. En 1987 le gardien d'Ar Men avait déjà fait remarquer qu'il avait déjà vu pire comme état de la mer, mon record en Iroise n'est qu'à 18m. Les logiciels de navigation intègrent les prévisions de vagues pour l’optimisation économique du voyage, j'ignore jusqu'à quel point la sécurité du navire et de sa cargaison sont pris en compte.

Le risque pour le trafic commercial en mer, c'est plus l'état des navires que l'état de la mer, sauf abruti à la commande. On n'a plus accès gratuitement aux vitesses sur les sites dédiés, mais tant que c'est maniable, ceux qui sortent de la Manche vont tenter leur chance de passer avant en accélérant, les autres vont ralentir pour trouver le compromis, sécurité, progression et tout le monde va finir à 2 ou 3 noeuds pour conserver la barre et compenser la dérive. La foule à l'abri en baie de Douarnenez peut également poser un problème si des navires chassent et sur les rayons d'évitage des mouillages à la bascule des vents. "Mis la machine en avant lente pour soulager les chaines dans des vents d'ouragan" un journal de navigation du 16/10/87 cité par le Marin. Par contre le plus gros risque c'est les conteneurs, j'ai pratiqué la chasse au boîtes flottantes dans une mer "Phenomenal" * pour éviter qu'elles abimes nos onéreuses machines noires de fin du monde. * je trouve le terme anglais plus parlant que le notre "énorme" >14m)

Ce n'est pas très précis, mais les quelques navires qui reportent permettent parfois de suivre la phase océanique du météore Tiré d'ici: https://www.oceanweather.com/data/

Les chênes par ici sont encore bien en feuilles, elles tombent soit en novembre, soit en janvier autour de chez moi, par contre les fruitiers ont déjà quasiment tout perdu. Par contre le maïs qui n'a pas pu être ramassé à cause des pluies d'octobre va se coucher et ne sera sans doute pas ramasser, déjà noir par endroit. Le pression descend depuis moins d'une heure.

Renseigné, Est Trégunc, nord Névez, vue campagne, la mer à quelques km. Faut pas être inquiète faut être prête, essentiellement à la perte du réseau électrique et à l'inondation due aux pluies, donc éclairage de sauvegarde prêt, tout ce qui doit être chargé l'est au max, y compris le réservoir du véhicule, le congélateur est descendu en consigne, voire complété de bouteille d'eau (à 90%) pour gagner en autonomie (transfert d'une ou + bouteille congelées vers le frigo), vérif des gouttières et regard (feuilles), café prêt d'avance, etc. Mon cumul de pluie annuelle à ce jour (825mm) devrait passer en second derrière 2014 dès mercredi.

Après près d'un an de stand by, l'urgence pour moi est de mettre ma station sur la batterie de sauvegarde. Pas que j'attends des valeurs extraordinaires, il y a des dizaines de chêne à faire tomber avant, mais si on garde le réseau électrique on sera chanceux.

Les polémiques sur l'état du pays et la gestion des barrages, restent superflues même si cela a un rôle dans le bilan, en 2017 la Californie a fait une évacuation d'urgence de nuit parce que l'usage de l’écrêteur de crue avait conduit à sa destruction et que l'usage du déversoir d'urgence érodait la montagne en menaçant le lac d'une vidange partielle rapide. En 2011 les australiens n'ont pas non plus su gérer des pluies intenses à Brisbane. On n'oubliera pas la performance des français en 1959. Techniquement un barrage en béton semble plus solide, c'est vrai, mais les italiens après avoir cassé plusieurs barrages ont construit Vajont, qui a résisté à sa submersion, les populations en aval n'ont pas eu cette joie. La différence est dans l'alerte aux populations et dans l'éducation des populations en aval de tous les barrages, pour ceux qui sont concernés vous avez "un plan de réaction" ? Ici, en sus des ouvrages, c'est les déversoirs de crue (trop plein) qui semblent comme souvent sous dimensionné, quelle crue en référence, quel vulnérabilité à l'embâcle ? Les faire très gros pour qu'il laisse tout passer une fois par siècle, millénaire, pour préserver l'ouvrage coûte et implique que le barrage est à cette occasion, au mieux trop petit et au pire un danger. Quand ça déborde, ça érode le coté aval, quand la masse coté aval devient trop faible pour résister à la poussée du lac, le noyau de béton, le coté amont et le lac commencent leur écoulement vers la mer. D'abord doucement puis brusquement. Qui connait un barrage conçu pour résister à une rupture en amont ? Je suis preneur. Le problème des anglais avec le calcul de leurs barrages, ne sont pas ceux des décideurs en climat méditerranéen. A Whaley Bridge, les photos antérieures à l'évacuation d'urgence suite avec un soucis sur leur barrage, montraient des arbres de quelques années sur le déversoir d'urgence... Je rapproche l'événement libyen des crues de décembre 1999 au Venezuela, des villes sur les cônes d'alluvions de rivières de montagne, des pluies intenses conduisant à des cumuls formidables, des dizaines de milliers de morts et disparus.

Aucun problème toutes les tenues sont acceptées, après la physiologie de chacun est prépondérante. Prévoir un (ou plusieurs) grand sac poubelle pour faire poncho après percement des issues de la tête et des mains. Les bardes font parfois pleuvoir.

Ceux qui se plaignent de juillet 2023 peuvent se consoler en regardant juillet 2020, juillet 2012, juillet 2011, juillet 2007 à 2009, juillet 2004, juillet 2002, juillet 2000, juillet 1998, juillet 1993, juillet 1988, juillet 1986, juillet 1981, le terrifiant juillet 1980*, et d'autres plus anciens. C'est les mois de juillet où la moyenne est inférieure de celle de juillet 2023 arrêté au 26 pour chez moi. * Existe il une "norme" de vague de froid pour l'été ? Juillet 1980 15.1°C, juillet 2023 17.2°C, moyenne sur 54 ans 17.7°C

Surtout si on est dans l'axe. D'après le pluvio de jardin visible depuis la fenêtre, je dois approcher les 25mm à cette heure, un peu à l'est de Trégunc.

Bonjour. Peut-être une réponse ici (en anglais).

Aux incertitudes de mesure près, ce jour le niveau d'eau de mon puits est le plus bas enregistré (>2007), en dessous de 2022 où des pluies mi-février l'avait fait remonter et en dessous de 2012 qui tenait le record de niveau minimum. La nappe est passée du record absolu de hauteur un 17 janvier à un niveau record minimum le 19 février.

Quelques km au sud-est de Trégunc, pour "ma nappe" dans le bassin versant du Rospico, j'ai ce soir le niveau de mon puits à 16% au dessus de ma moyenne (2007-2021) mais mon cumul annuel de pluie malgré le relevé de ce soir me donne 17% de déficit par rapport à ma moyenne de précipitation (2007 2021) J'ai eu l'étiage le plus sévère depuis que je fais des mesures, mais le niveau est remonté plus vite qu'en 2017 où il a fallu attendre la mi-décembre. J'ai environ 794mm pour l'année (2ème plus sec après 2011, +/- à égalité avec 2017) dont quasi 100mm depuis dimanche, pluvio de jardin.