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Je l'ai avait récupéré en 2013 via ECA&D, elles y étaient disponible à l'époque. La base comportait cependant pas mal d'erreurs, de jours manquants et de données tronquées que j'ai complété manuellement, il doit d'ailleurs en rester quelques unes. Sinon je pense ne pas disposer des connaissances suffisantes en statistique et surtout en programmation pour pouvoir m'aventurer sur ce terrain, cela me demanderait pas mal de temps pour me former, ce dont je ne dispose pas forcément pour l'instant.

Ici on retrouve nos bonne vieilles habitudes avec des orages qui épargnent totalement l'agglomération, plus rien depuis début juin... Très chaud hier avec 29,3° accompagné d'un air rendu lourd par l'humidité (td 15°). Ce matin grand beau pour changer et chaleur au programme.

Merci pour ces traitements statistiques, cela corrobore cette impression de saison chaude démarrant très tôt et souvent fort, d'ailleurs les agriculteurs du secteur hallucinent sur l'enchaînement des années très précoces en matière de récolte de céréales. Il semble que cette année enregistre un record de précocité pour les récoltes de céréales (humidité et chaleur en début de printemps + ensoleillement très fort). Je pense que l'on a franchi un nouveau pallier depuis le milieu des années 2015, comme nous avions franchi un pallier à la fin des années 80 et au début des années 2000. Par curiosité quel logiciel utilise tu pour traiter ces données? De mon côté je prends en référence la station de Nancy-Essey, plus représentative du climat qui peut régner à Nancy du moins sur la partie basse de l'agglomération. J'ai une base de donnée assez complètre mais je ne vais pas plus loin que les tableaux dynamique croisé dans Excel, j'aimerai passer à quelque chose d'un peu plus puissant pour justement faire ce type de traitement statistique.

Par extension géographique c'est également le cas sur le NE du pays. On en parle assez peu car cela concerne qu'une partie réduite et peu appréciée du pays (en gros le long des frontières Belges jusqu'en Lorraine) et surtout cela a débuté en milieu de printemps jusqu'au début de l'été soit une période où ces excédents thermiques n'entrainent pas de canicule et peuvent donc passer inaperçu pour le citoyen lambda si ce n'est comme un printemps très agréable. Pour illustrer, sur Nancy, avril et mai 2018 a été pour chacun d'entre eux les plus chauds jamais enregistré, juin sur la 3ème place du podium, sachant que janvier fut lui aussi le plus doux. Imaginons de tels excédents centrés sur juillet/août...peut-être que les conséquences et la résonance médiatique aurait été tout autre.

Petite fraîcheur ce matin, bien ressenti également en ville, parfait pour bien aérer les logements. Soleil brumeux ce matin, la journée s'annonce chaude. tn de 10,1° à Nancy-Essey et températures inférieures à 10° en campagne. Fraîcheur plus marquée, comme souvent, dans les vallées Meusiennes et de Haute-Marne: 5° à Bourdons (52), 5,6° à Auberive (52), 5,8° à St-Ouen-les-Parey (88), 6,7° à Erneville (55)

En lien avec cette série, l'ensoleillement exceptionnel lui aussi sur le nord du pays et en particulier des côtes Normandes à la Côte d'Opale. http://www.meteofrance.fr/actualites/64118395-debut-d-ete-brillant-au-nord Carte de durée d'ensoleillement en heures sur la France du 21 juin au 9 juillet 2018

Nuance dans le ciel ce matin par rapport aux jours/semaines précédentes avec un temps couvert sans être bâché. Petit vent d'ONO bien agréable, on va pouvoir bien aérer les appartements qui ont emmagasiné beaucoup de chaleur en ville (entre 26 et 29°).

Cette série de jours sans précipitations significative est vraiment remarquable, on peut parler d'une sécheresse météorologique qui pourrait devenir même exceptionnelle. Si l'on regarde les prévisions pour les heures et jours à venir, en dehors de quelques gouttes insignifiantes aujourd'hui et dans la nuit, on semble repartir pour plusieurs jours secs au moins jusque dimanche. Le record de 1976 concernant le nombre de jours consécutifs avec cumul <1mm est donc clairement en danger. La période allant de début juin 1976 à la mi-juillet a cependant sans doute été plus spectaculaire, en particulier sur l'état de la végétation et des cours d'eau, en raison d'un temps plus chaud et d'un début d'année plus sec.

Finalement bel arrosage hier soir essentiellement, se prolongeant plus faiblement dans la nuit, cumul final pour la journée d'hier 15,7mm. Encore très doux cette nuit avec 16,5° au plus bas. Ce matin soleil dans une ambiance brumeuse.

Effectivement pas de fortes poussées de fièvre avec records de chaleur mensuels ou autre, mais des excédents marqués constants et une chaleur quasi-permanente depuis des semaines qui boostent les bilans thermiques des derniers mois, comme une sorte de préfiguration des futures normes de température qui nous attendent à moyen terme. Pour en revenir au présent, pluies appréciables ce matin sur Nancy, faibles et régulières loin des intensités destructrices sous gros orages. Du tout bon pour la nature malgré un cumul assez faible de 3,2mm, à voir si quelques averses ce soir permettent d'améliorer ce score. Côté mercure on respire avec 19°, une pause appréciable avant le retour d'une chaleur pleinement estivale.

Quelques gouttes hier soir, de quoi humidifier la poussière avec 0,6mm à Essey. Lourd encore cette nuit avec 17,9° au minimum. Les excédents thermique de cette première décade vont sans doute être monstrueux, au regard des prévisions on devrait pas être loin des +5° sur les tx et sans doute +2 à +3° sur les tn. Ce premier semestre 2018 est très chaud, le cinquième plus chaud depuis 1921 avec 10,1° de moyenne soit 1,4° au dessus de la moyenne d'un premier semestre normal. C'est d'autant plus remarquable que les mois de février et mars ont été froids, c'est dire l'importance des excédents sur les autres mois, janvier, avril et mai ont ainsi été les plus chaud jamais enregistrés et juin se positionne à la 3ème place des plus chauds. A suivre pour Juillet mais on prend là aussi le chemin d'un mois de juillet à gros excédent.

Ta localisation n'est pas renseignée.

Ciel menaçant sur Nancy, ca tonne au loin. Ta en baisse avec 27° tx 31,1°

A nouveau de la forte chaleur sur Nancy avec 30,1° . Ciel également instable, cela bourgeonne de partout.

Forte chaleur sur Nancy aujourd'hui avec 30,6° au maximum et ce malgré les nombreux développement nuageux instable de la journée. Ce soir il fait très lourd avec encore 25° et surtout une td en hausse (16°), la nuit s'annonce (trop) chaude.

L'année 2018 se poursuit sur sa lancée très chaude pour le 1/4 NE et en particulier Nancy (janvier, avril et mai sont ,pour chacun de ces mois, les plus chauds jamais enregistré). Avec 19,4° de température moyenne, le mois de juin 2018 termine à la troisième place des mois de juin les plus chaud, à égalité avec juin 2010.

J'ai donc calculé la température moyenne des périodes significatives sans pluie (=ou+7 jours sans RR>1mm). Cela donne une idée sachant qu'il s'agit d'une moyenne des séries non pondérée en fonction du nombre de jours (une série de 8 jours à le même poids qu'une série de 15 jours).

Il y a de cela, de nos jours dans notre pays la canicule est bien plus néfaste d'un point de vue environnementale et sanitaire que le froid. D'ailleurs les personnes dans la rue meurent bien plus en été et en période de forte chaleur qu'en période de froid ou très souvent des dispositifs sociaux se chargent de les mettre à l’abri (https://www.francetvinfo.fr/meteo/canicule/lete-il-y-a-plus-de-gens-qui-meurent-a-la-rue-que-lhiver-christian-sdf-temoigne_2247473.html. Les extrêmes chauds sont tellement fréquents (canicules, grandes douceurs...) qu'ils en deviennent banaux et lassant à relever même pour nous amateurs de météo/climatologie. Mais ils sont surtout inquiétants car confirmant clairement la tendance en cours de réchauffement qui affectent déjà nos écosystèmes. A l'inverse les épisodes froids sont de plus en plus rares et moins longs que par le passé, d’où leur charme. Cette rareté est d'ailleurs le pourquoi de leur si grande audience et intérêt que leurs portent la plupart des ICéèns. Ce qui a toujours rassemblé un maximum de monde sur IC, ce sont les épisodes neigeux/froids et cela le restera encore longtemps. Les +30/+40° à répétition des dernières années sont bien moins mobilisateurs et appréciés c'est comme cela.

Au final ces statistiques du nombre de jours de pluie (RR>1mm) associé aux cumuls donne une assez bonne corrélation avec la répartition de ces dernières, en particulier la fréquence et de la longueur des périodes totalement sèches. J'ai rapidement regardé par été (juin/juillet/août) depuis 1973 les périodes sans pluie. J'ai retenu uniquement les séries significatives de jours sans pluie soit : - les séries de 7 jours successifs sans précipitations (>1mm) - les séries de 10 jours successifs sans précipitations (>1mm). Il y a une bien une corrélation entre les cumuls, le nombre de jours de pluie (tableau ci-dessous) et la fréquence des séries de jours successifs sans précipitations (tableau du dessus). La quinzaine 1988/2002 la plus "sèche" en été, fut également celle enregistrant le plus grand nombre de séries > 7 jours et 10 jours sans pluie. Étonnamment notre période 2003-2017 est la moins concernée, en effet les étés de 2004 à 2009 et 2011 et 2012 ont tous connu des dégradations régulières suffisantes pour casser régulièrement ces séries de jours successifs sans pluie. Maintenant il serait intéressant de regarder la température moyenne des séries de jours significatifs sans pluie par période.

Pour l'instant la tendance à moyen terme n'est pas vraiment à l'assèchement des étés dans le sens diminution des précipitations ou du nombre de jours avec pluie. En tout cas pour la Lorraine, si je prends Nancy sur 3 les trois derniers pas de 15 ans. Le nombre de jours avec pluie et le cumul de précipitation semblent être même en légère hausse sur les 15 dernières années. Une exception cependant le mois de Juin qui s'assèche fortement, nos début d'été/fin de printemps semblent plus sec. En revanche ce qui change la donne concerne le niveau de température. Là c'est très impressionnant, +2° pour nos étés entre la période 1973-1987 et 2003-2017 c'est significatif est très rapide. Les mois de juin de la période 2003-2017 sont désormais en moyenne plus chaud que les mois de juillet de la période 1973-1987! L'autre évolution impressionnante concerne les chaleurs et fortes chaleurs. Nos étés comptent désormais en moyenne quasiment 3 fois plus de jours de forte chaleur (>30°) qu'il y a 30 ans. Un mois de juillet de nos jours, compte en moyenne plus de jours de forte chaleur qu'un été complet entre 1973 et 1987, impressionnant. Tout ceci pour dire que c'est surtout l'évolution du thermomètre qui semble être à l'origine de cette multiplication des stress hydrique pour la végétation, plus que l'évolution de la pluviométrie. Il pleut en moyenne les même quantité d'eau à la même fréquence mais sous un climat plus chaud de près de 2°! Nos été sont désormais aussi chaud que ceux existant entre Macon et Lyon il y a 30 ans.

Pas de désinformation mike. Comment peut-on parler d'absence d'excès de chaleur après un mois de juin qui va terminer avec un excédent important (+2°) après un mois de mai et d'avril record en terme d'excédent thermique... Et lorsque je vois les projections c'est des températures oscillant autours des 30° pendant encore 10 jours soit +5 à +6° par rapport à la moyenne habituelle en cette saison, je me dis que nous n'avons pas la même définition d'excès de chaleur. Depuis début Avril le temps est excessivement chaud, je suis en manche courte en permanence (à 2/3 exceptions près) depuis 3 mois comme c'est courant sur les bords de Méditerranée.

Ici peu d'évolution thermique pas rapport à hier avec 26,7° au plus haut (27,1° hier), actu 26°. Ceci dit le ciel fut plus encombré par quelques cumulus et le vent d'Est plus fort, soufflant régulièrement au dessus des 50km/h en raf.

Journée d'été parfaite hier, avec un soleil généreux et des températures chaudes sans excès accompagnées d'une agréable brise de NE. tn 11,1° tx 26,8° Ce matin le soleil règne à nouveau en maître, 13,3° au plus bas et toujours ce petit vent de NE (25km/h en raf.) qui devrait d'ailleurs bien se renforcer dans les heures à venir. A noter notre 12ème jours sans précipitation et demain le 13ème, il faudra alors remonter à début juin 2017 pour trouver trace d'une période aussi longue sans précipitations.

Salut @Sebi, NAVGEM n'est quand même pas le meilleur modèle pour les prévisions à LT, il a tendance à fortement exagérer les synoptiques et tombe donc souvent dans les extrêmes (aussi bien dans le froid en hiver que le chaud en été). Ceci dit, le week-end prochain sera probablement très (trop) chaud sur le pays, mais pour l'instant cette chaleur excessive est envisagée assez brèves et centrée sur le week-end, au moins sur la moitié ouest et nord du pays. Les diagrammes que tu as posté illustrent bien cette tendance avec une décroissance régulières des températures passé le 2/3 juillet pour Lille, Paris ou Brest vers des valeurs toujours chaudes mais plus raisonnables (entre 10 et 15° à 850hpa), le tout avec quelques signaux humides (en bas du diagramme). Ce devrait être plus durable sur le SE du pays, le diagramme de Lyon est très chaud jusqu'en milieu de semaine prochaine. La responsable est notre goutte froide, pour l'instant située au large des Açores et bloquée sous une vaste dorsale anticyclonique se déployant du centre Atlantique à la mer du nord. L'autre acteur important est également une goutte froide plus vaste et plus active située au NE du continent (sur les Pays Baltes) et qui suite à l'extension des HP européènnes vers l'est (issue de notre dorsale Atlantique) devrait se diriger par effet balancier vers le SO pour s'isoler quelque part vers les Balkans en milieu de semaine. En se déplaçant, une petite interaction pourrait avoir lieu, avec le transit par l'est et à haute altitude d'un air un peu plus froid issue de la goutte froide Balkanique vers notre GF située au large de la péninsule Ibérique. C'est très léger mais bien modélisé par CEP notamment (visible sur le Cotentin) et pourrait donner un peu d'instabilité principalement sur nos reliefs, mais il est également possible que la plaine soit localement impactée en milieu de semaine. Cette petite interaction, devrait suffire pour permettre à notre GF açorienne de retrouver un peu de dynamisme, surtout que dans le même temps un talweg devrait circuler sur l'Atlantique (visible ici au large de l'Irlande). C'est à partir de là que les incertitudes deviennent importantes au regard de l’échéance et de la finesse des échelles en jeux. Le scénario majoritaire aujourd'hui, bien simulé par CEP et GFS entrevoit un déplacement de cette dernière vers l'est et le nord, advectant à l'avant cet air très chaud sur l'Europe occidentale entre ce week-end jusqu'en début de semaine prochaine, puis nous influençant plus franchement avec une dégradation orageuse à la clé en particulier sur l'ouest du pays. Des incertitudes encore entre les deux sur les caractéristiques et le timing de cette dégradation mais ils se rejoignent à LT vers une reprise de cette dernière par une activité Atlantique assez faiblarde mais suffisante pour assister au retour d'un flux plus zonal et entrevoir la fin des très fortes chaleur pour l'ensemble du pays. NAVGEM lui est sur un autre scénario, avec un talweg Atlantique inexistant, et une GF Açorienne qui piégée sous une nouvelle dorsale Atlantique, stagnerait ou presque, continuant à nous envoyer des effluves de plus en plus chaudes sans doute caniculaires au moins sur le Sud du pays, scénario minoritaire. Cependant, je resterai très prudent voir méfiant. Ces dernières années nous rappel le danger de ce type de synoptique.. L'évolution de ces GF et notamment la reprise de ces dernières par l'activité Atlantique comme souvent modélisé à LT, est dans la réalité parfois bien plus compliqué qu'envisagé. On constat souvent en s'approchant de l'échéance une évolution différente, l'activité Atlantique est plus faible, le GF moins mobile...tout ceci jouant en faveur d'un prolongement des conditions très chaudes. Je resterais donc prudent en espérant un scénario à la CEP qui nous épargnerait un risque caniculaire en plein maximum solaire, mais il n'est pas impossible que la moitié est du pays souffrent d'une chaleur plus durable...

Début d'année atypique, la plupart des stations Alsaciennes dénombrent plus de jour de chaleur : 35 jours à Colmar, 34 jours à Strasbourg, 33 jours à Bâle-Mulhouse.