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Situation vraiment sérieuse avec l'intervention de Joël Collado ce matin dans le journal de France Inter évoquant l'arrivée d'une canicule dès mardi par le SO, s'étendant à l'ensemble du pays mercredi avec des niveaux de température équivalents à 2003. Il ne faut pas écouter RTL c'est bourré de pub, et une radio qui laisse la parole à Zemmour !

Il n'y a quasiment plus de suspens ce matin, l'arrivée d'une masse d'air caniculaire en provenance d'Afrique du nord devrait avoir lieu dès mercredi avec 18° à 20° à 850hpa entre mercredi et samedi au minimum. Les petits rafraîchissements envisagés ou incursion continental moins chaude n'ont pas fait long feu et c'est le pire scénario, au niveau sanitaire, qui prend le dessus. Dans notre malheur nous avons une certaine "chance" quand on voit que du SO au SE ils devrait cuire sous 20 à 25° à 850hpa, même le bassin parisien pourrait flirter avec les 25° à 850hpa... Donc dès mercredi nous devrions être proche des 35° à l'ombre sur la Champagne, le sillon mosellan et sans doute la plaine Alsacienne, ce seuil devrait être plus généralement atteint jeudi. Pour la fin de semaine et le début du week-end, les modèles voient notre région continuer à cuire sous cette masse d'air, en l'état actuel des modélisations nous pouvons envisager des valeurs sans doute proches de records absolus pour la fin de semaine, mais compte-tenu de l'échéance tout ceci demande confirmation. L'année dernière début juin avec à peine 48h sous 18 à 20° à 850hpa nous avions atteind 37° à Strasbourg et Bâle, 35,5° à Nancy, 35,4 à Dijon, les modèles de ce matin projettent une invasion chaude autrement plus massive, un peu plus chaude et à la durée plus longue également, le tout un début juillet...

Tout dépend de ce qu'en entend par puissance d'un TAF, s'il s'agit de l'écart de température qu'il peut produire avec son environnement immédiat, ou sa capcité à atteindre des températures minimales exceptionnelles. Dans le premier cas alors effectivement la topographie et la nature des sols sont les facteurs déterminant c'est ce qui caractérise un TAF par rapport à son environnement immédiat. Dans le second cas, les TAF de montagne seront bel et bien plus puissants dans le sens où ils descenderont beaucoup plus bas en termes de température puisque ce sont les facteurs liés à l'altitudes (sols enneigés, rayonnement plus fort) qui renforcent le froid déjà produit par la topographie. alsavosges tu n'as pas tord dans le sens où c'est la topographie qui est le facteur premier d'un TAF peu importe l'altitude, mais pvaill n'a pas tord en arguant que l'altitude joue aussi son rôle en renforçant l'effet TAF permettant au thermomètre de passer sous 0° au coeur de l'été.

Il y a encore quelques incertitudes à partir de mercredi/jeudi, mais cela s'apparenterai plus à une pause qu'autre chose, la très forte chaleur pourrait revenir en force derrière (dès le week-end).

Attendez la fin du run messieurs! Il y a une deuxième "salve" en préparation sur CEP... Sinon le GFS de ce soir est le plus chaud du panel, il reste encore quelques incertitudes à partir du milieu de semaine toujours liée à cette activité dépressionnaire, avec un possible "rafraîchissement" pour les régions de l'ouest et du NNE même si là aussi il pourrait être temporaire. Pour le SE élargit du pays (du midi Toulousain au Jura) les courbes sont bien plus resserées avec canicule jusque perpète(?). Pour résumé vague de chaleur déboulant par le SO dès lundi, s'étendant à toute la France mercredi, vous avez tous vu les cartes, les niveaux de température en altitude s'annoncent exceptionnels. A partir de jeudi quelques incertitudes pour l'O et le NNE du pays avec deux scénarios: - une baisse du mercure sans doute accompagné d'une dégradation avant éventuellement une reprise de la forte chaluer, - ou prolongement de la vague de chaleur en canicule dans une ambiance restant stable. Pour un large SE du pays, la canicule est désormais acquise au moins jusqu'en début de semaine du 6 juillet. Malgré les échéances lointaines, le signal est très fort, je pense que l'on se dirige vers une première décade de juillet brulante en particulier sur un large quart SE du pays.

Mon maximum 120°F (48/49°c) dans la vallée de la mort avec un vent incroyable un véritable enfer sur Terre et cette impression d'être dans un véritable four ou sous l'effet d'un sèche cheveux géant. Les mecs ont qd même réussit à y construire un hotel de luxe avec un golf...ce sont de grands enfants ces américains . Les conditions y sont si rude que même les amérindiens n'y séjournaient pas durant la période estivale. En revanche à la fin du 19ème siècle et au début du 20ème des hommes y travaillaient à l'année pour exploiter du Borax et dormant des baraquements...il faut s'imaginer les conditions de vie sans doute atroces. Dans le style il y a également une ville fantôme à visiter en Californie, Bodie où était extrait de l'or et située à 2500m et qui a compté jusque 10 000habitants! La aussi il faut imaginer les conditions de vie à la fin du 19ème à 2500m d'altitude sans doute charmant..

Je dirais que cela dépend ^^. Les caractéristiques topographiques jouent effectivement un rôle fondamental mais il y également la nature des sols, qui sont souvent l'élément déterminant des TAF de plaine (Mourmelon avec son sol crayeux ou Romorantin et son sol sableux). De plus qd on connaît le rôle important des sols enneigés pour obtenir un rayonnement optimal et donc une tn très basse, le facteur altitude devient dans le cas des TAF jurassien particulièrement important. Les -20, -30 -40° enregistrés par ces stations, le sont aussi parce-que les sols sont couverts d'une bonne couche de neige, hors pour bénéficier de ces grosses couches de neige sous notre climat il faut monter en altitude.

La climatisation est obligatoire, d'autant plus qu'ils font très peu d'effort pour adapter leur architecture ou même l'urbanisme des villes à ces conditions. Pour y être allé c'est assez édifiant de traverser des petits villes au milieu du désert écrasées par la chaleur où des gens vivent dans des mobile-home! Sans parler de ces grands building aux immenses façades de verres, ou ces immenses zones pavillonnaires aux pelouses aussi vertes qu'en Normandie (et truffées de piscines), bonjour l'emprunte carbone liée à la consommation d'eau et d'électricité! Pour en revenir aux contrastes entre littoral et intérieurs, il sont effectivement saisissant. J'étais dans l'ouest américain il y a quelques années au mois de juin, nous étions partie de San-Francisco avec pull obligatoire par 15° sous abris et une bonne brise fraîche direction le Nevada. J'avais bien évidemment un oeil régulièrement sur le thermomètre de la voiture de location pour voir son évolution très rapide. La climatisation était obligatoire un peu après Berkley pour atteindre 36° à l'ombre à Sacramento à 1h de voiture San-Francisco.

Je pense que le sens de son propos était de dire qu'à condition équivalente un TAF de montagne ou en altitude sera plus froid qu'un TAF de plaine. Pour le coup il a raison, même si les caractéristiques topographiques sont le facteur déterminant dans la formation des TAF et en particulier celui de la Brévine ou Mouthe, l'altitude renforce le caractère froid du trou à froid. Si Mouthe ou la Brévine étaient à 200m d'altitude, il y ferait bien moins froid et ce avec la même configuration topographique.

Pour 2012 l'activité orageuse marquante a eu lieu en mai avec plusieurs violents orages, l'activité kéraunotique culminant dans la nuit du 21 au 22 mais avec le "big one" sur Nancy (pour rappel 80mm en 2h, 95mm sur 3h et plus de 100mm sur l'épisode). En remontant les archives photolives il y a effectivement eu d'autres dégradations orageuses en fin juillet, mi aout et fin aout mais ces dernières n'ont pas été reportées dans les observations et la climatologie .Etonnant, je pense que c'est peut-être du à l'absence d'observations humaines importante pour le relevé des orages (ces orages ayant eu lieu de nuit en période estivale).

C'est un peu ce que propose le CEP de ce soir en deux temps avec l'influence continentale nous protégeant des excès caniculaires présents plus au sud et à l'ouest, puis le décallage de l'air nord africain vers l'est avec l'arrivée d'une nouvelle dorsale...on risque donc plutôt de cuire le week-end sur ce run. Pour moi rien n'est encore écarté et le risque de canicule toujours aussi important pour la seconde partie de semaine, attendons encore un peu pour savoir à quelle sauce nous serons manger, le scénarios "idéale" de GFS n'est peut-être qu'une illusion vue l'échéance (cf diagramme GEFS).

Difficile à dire, l'ampleur, "l'axe d'invasion" et la durée de cette vague d'air saharien est encore mal appréhendée. Hier le NO du pays semblait totalement exclu des débats, aujourd'hui il est vue touché de suite après le SO donc ne tirons pas de conclusions hâtives. Peut-être que demain nous serons à nouveau en premier ligne, mais cela reste flou à partir de mercredi/jeudi donc il est urgent d'attendre. Pour résumer: Ce qui semble acquis, l'arrivée d'une petite dépression par la côte Est américaine ce week-end devrait booster notre dépression mère, située au sud de l'Islande, engendrant un profond talweg plongeant vers les Açores et soulevant une dorsale anticyclonique en provenance de la fournaise nord africaine sur l'ouest de l'Europe. La péninsule Ibérique sera en première ligne dès ce week-end puis France entre le début et le milieu de semaine prochaine.....C'est à partir de là que cela commence à diverger un peu même si le bruit de fond reste la chaleur voir la très forte chaleur. Notre planche de salut pourrait passer par l'isolement d'un Anticyclone Scandinave sous l'effet de l'advection nord africaine, dans ce cas la poussée de fièvre pour les régions du nord pourrait être assez courte, puisque la constitution de cette anticyclone nordique pourrait contenir le flux de SO brûlant sur l'Espagne et la Méditerranée. Malheureusement tout ceci pourrait être temporaire puisque l'on assiste souvent à l'effondrement de ces HP Scnadinaves sur l'Europe centrale et Orientale avec retour de flamme par flux de SO, c'est ce que voit GFS à + LT. A mon sens je ne vois pas comment nous pourrions échapper aux fortes voir très fortes chaleurs la semaine prochaine. http://modeles.meteociel.fr/modeles/gens/runs/2015062406/graphe3_1000_534_280___.gif

Ciel partagé entre cumuls et soleil dominant. Bien agréable même si le fond de l'air est encore un peu frais avec un thermomètre à 21,4°. PETIT H.S CLIMATO Nous l'avons tous remarqué, il semblerait qu'une partie du NE soit depuis 2/3 ans à l'écart ou en marge des principales dégradations orageuses touchant notre pays. Pour en avoir le cœur net j'ai regardé l'évolution du nombre d'orage depuis 1973 sur Nancy, Strasbourg et Bâle-Mulhouse. Le bilan est sans appel, Nancy et Strasbourg semblent connaître depuis début 2011 leur pire disette orageuse et ce depuis plus de 40 ans. La tendance est bien moins nette sur Bâle-Mulhouse grâce à deux "bonnes" années 2012 et 2014. La saison estivale est la plus touchée par cette baisse de l'activité orageuse, ici pour Nancy (je n'ai pas les données pour Strasbourg). Il semble que du centre Lorrain au nord de l'Alsace, le déficit en orage soit une réalité statistique, en tout cas mesuré par les stations météo de Nancy et de Strasbourg. En espérant que l'année et surtout l'été 2015 renverse un peu la tendance même si cela semble bien mal parti sur ces secteurs!

Vue les termes employés par MF, pas de doute c'est du sérieux .

Toujours de belles incertitudes qd à l'intensité du coup de chaud sur nos régions et ce malgré l'échéance qui se rapproche. Cela oscille entre le coup de chaud assez banal se terminant rapidement (mais sans doute temporairement) par une dégradation potentiellement orageuse (GFS) ou par la mise en place d'une canicule sévère dont on ne voit pour l'instant pas la fin (CEP/GEM). Ce qui me semble notable, c'est le caractère sans doute très chaud de notre début juillet, même si le scénario GFS l'emporte, la configuration synoptique générale laisse l'air chaud à nos portes, nous exposant sans doute à de régulières poussées de fièvres.

-1° à Villar d'Arene (1665m - 05), -0,4° à Saugues (945m - 43)

Retour du plein soleil ce matin . Bien frais aux aurores avec 5,9° constituant la tnn du mois, c'est assez rare de l'enregistrer en dernière décade. Ces 5,9° constituent la tn la plus fraîche d'une dernière décade de Juin depuis les 4,8° du 23/06/1999, et il n'y a que 17 valeurs plus fraîche en 3ème décade de juin depuis 1922 ce qui est tout de même notable! Hier journée très fraîche terminant par une bonne averse donnant 1,2mm, txn du mois avec 16,7°. Maintenant place à l'été. 0,1° à Source du Doubs (Mouthe)

La suite ici => http://www.meteofrance.fr/actualites/26260090-vague-de-chaleur-marquee-en-alaska

Fraîcheur assez remarquable pour la saison avec 14,9° à 14h sous les nuages, il faut dire qu'avec à peine 4° à 850hpa et un vent d'ONO assez sensible en basse couche on est bien loin de conditions estivales optimales. Chose assez rare en cette saison, il fait bien plus frais dans le NE de la France que sur la pointe Bretonne. A noter également les 10 à 13° en plaine sur le centre de l'Allemagne sous une belle traîne active digne du printemps.. Edit : averse en cours

Pour Nancy, tx> 25° : 13 (norme de 13,7 jr au 31/06) tx>30° : 1 (norme 1,9 jr au 31/06) On est dans les normes 1981-2010 mais le démarrage semble timide en comparaison des fin de printemps/début d'été chauds de ces dernières années.

Le gros coup de chaud est toujours d'actualité ce matin sur nos modèles, attaquant par le SO dès lundi il devrait se propager vers le NE entre mardi et mercredi, ceci semble acquis. Reste des incertitudes liées à l'activité dépressionnaire sur l'Atlantique, qui est vue ce matin de plus en plus influente, posant la question de la durée de ce coup de chaud. Sur GFS et CEP ce serait fugace pour les régions du NO et court pour la façade Atlantique avec sans doute une dégradation entre mardi et mercredi. Du SE au NE les conditions très chaudes voir caniculaires pourraient persister jusqu'en fin de semaine. Pour le Canadien l'activité dépressionnaire est vue plus au large permettant à toute la France d'être sous le feu de cette masse d'air brulante jusqu'en fin de semaine, c'est un scénario caniculaire à l'échelle du pays. Ce matin le scénario à coup de chaud marqué mais fugace semble tenir la corde mais prudence pour les régions du sud et de l'est qui pourrait rester plus longtemps sous l'influence de la dorsale et donc connaître un maintien des conditions très chaudes. A + long terme, on peut extrapoler sur un recul temporaire des fortes chaleurs. Avec un isotherme 20° à 850hpa qui pourrait se maintenir à nos portes (entre l'Espagne et le bassin méditerranéen occidental), nous serions alors exposés à de régulières poussées de fièvres en particulier sur les régions méridionales au moindre redressement du flux.

Ciel couvert ce matin et bonne fraîcheur dans une ambiance humide. tn 9,9° ta 10,9°.

9,1mm sous le passage pluvieux de ce soir.

4,1mm sur la dernière heure, déjà 7mm depuis le début des pluies vers 18h, actu tjrs une pluie modérée.

Temps épouvantable ce soir sur Nancy, il pleut modérément avec pas mal de vent de NO (45kmh en rafale) et seulement 12,6° au thermomètre, triste 22 juin.