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Même ensoleillement qu'à Nancy à quelques minutes près (données officielles), l'ensoleillement sur IC surestime bcp 😉. Pour Strasbourg : 406,9 heures sur 31 jours et 392,3, heures sur 30 jours.

Pour des valeurs d'ensoleillement conforment à Météo-France il faut regarder sur météociel, les cumuls sont parfaitement raccords avec ceux de la publithèque. Pour Nancy sur 1 mois glissant (31 jours ici), on améliore ce week-end le record d'ensoleillement cumulé de la semaine dernière avec un cumul de 406,5 heures du 26 mai au 25 juin. En prenant la référence d'un mois glissant sur 30 jours on en est à 392 heures, ce qui constitue également un record devant juin-juillet 1976. Côté météo, ciel bleu du matin au soir avec 15,2 heures d'ensoleillement pour ces 2 journées et de la forte chaleur. La température maximale moyenne dépasse les 28° c'est très très haut, avant 2003 et ses 28,6° de txm, il n'y a eu qu'un seul mois de juin avec une txm>25°, juin 1976...(txm 26,2°).

Photo prise ce week-end dans le sud meusien sur un plateau calcaire à une cinquantaine de kilomètres au sud ouest de Nancy. Il y a encore à manger pour les bêtes mais cela ressemble surtout à du foin, prairies dignes d'une fin de saison estivale sèche et chaude, mais nous sommes encore en juin.

Pour Nancy également, possible/ probable que l'on atteigne même le seuil des 410 heures d'ici dimanche soir, ensuite ce sera peut-être plus compliqué avec un flux qui pourrait être plus nébuleux courant de semaine prochaine. Sinon je n'ai pas les données historiques pour Strasbourg, désolé. Mais probable que ce soit similaire à Nancy, il faut donc que tu regardes sur les périodes juin/juillet 1976 et juillet/août 1990. https://www.ogimet.com/cgi-bin/gsodres?lang=en&ind=071900-99999&ord=DIR&ano=1976&mes=07&day=05&ndays=31 https://www.ogimet.com/cgi-bin/gsodres?lang=en&ind=071900-99999&ord=DIR&ano=1990&mes=08&day=11&ndays=31

Hasard ou coïncidence, les secteurs les - servies sur cette séquence en Lorraine correspondent presque parfaitement à la zone à + de 400h d'ensoleillement sur 1 mois glissant du 17 mai au 18 juin. Sinon sur le mois, on voit également que l'on est le secteur qui a été le moins concerné par la pluie, avec un point sec particulièrement marqué centré sur la Moselle. A l’échelle nationale il n'y a guère que la pointe bretonne qui a aussi peu cumulé sur la période. Ce qui est intéressant c'est que l'on a toujours cette tendance à l’asséchement quelque part sur la Lorraine lors des dégradations orageuses, et globalement en juin. Voir mon post ci dessus de fin juin2021, mois exceptionnellement orageux à l'échelle nationale, mais nous étions passés au travers ici dans le centre Lorrain (à l'image de ce mois de juin). On avait d'ailleurs retrouvé les mêmes écueils des modèles, en particulier CEP, qui prévoient une probabilité solide d'un bel arrosage et qui finalement se ravise au fur et à mesure de ces sorties, pour arriver à un bilan médiocre. Juin 2021 avait été bien en retrait niveau cumul par rapport au reste du pays et à l'Alsace. Juin 2022 idem, bien orageux mais la Lorraine était là aussi globalement passée au travers d'un bel arrosage (+40% de pluie à Strabourg, -40% à Nancy). Sur Nancy et en extrapolant sur la Lorraine centrale, il y a une tendance nette à l'asséchement des mois de juin, c'est d'ailleurs très marqué à Nancy-Essey. Voici les moyennes trentenaires au niveau des cumuls de précipitation en juin à Nancy-Essey Nancy-Essey On est passé d'une moyenne d'environ 75 mm avant 2000, contre à peine + de 50 mm sur les 20 dernières années! Depuis 2000 donc 23 ans, seuls 4 mois de juin ont cumulé autant ou + que la moyenne mensuelle avant 2000. Étonnamment cette tendance est bcp moins évidente à Strasbourg où la pluviométrie de juin semble tenir bon. Strasbourg-Entzheim Pour moi il y a donc clairement un lien avec le fait que l'instabilité à de + en + de mal à prendre par ici en été, en lien avec des synoptiques qui ne favorisent pas le centre lorrain (bcp - de dégradations d'OSO pilotées par BP sur Iles Britanniques/Atlantique nord avec orages frontaux, + de dégradations de SSO par GF ou talwegs moribonds ) mais qui semblent encore être un peu profitable à la plaine Alsacienne.

Point de rosée à 24° à Strabourg-Entzheim, pas si fréquent peut-être un record ou pas loin en juin?

Bien résumé, c'est tout à fait cela. Pour moi c'est lié à la disparition des circulations d'OSO en été avec dépression sur les iles britanniques apportant de l'air frais/froid par l'ouest et qui pénétrait bien sur le continent, donnant ainsi des dégradations orageuses bien organisées (orages frontaux) qui pouvaient véritablement balayer nos régions. Avec l'air de + en + chaud, les HP subtropicales sont de + en + dilatés vers le nord, les minimums dépressionnaires un tant soit peu actifs sont de - en - fréquents à la latitude des iles britanniques et il y a de moins en moins d'air frais/froid à disposition pour initier ces balayages. On se retrouve donc uniquement avec des dégradations de SSO liés à des talwegs agonisants, des gouttes froides généralement trop à l'ouest ou des marais barométriques. Toutes ces configurations atmosphériques "molles" semblent peu favorables à nos régions. Dois-je te rappeler les 2 trolls neigeux de cet hiver à Nancy😁, + l'été 2022 avec plusieurs fois de beaux orages chez vous et rien ici (juin 2022 + 100mm à Strasvourg, 47mm à Nancy)🥲. Non vraiment ici on mange un pain noir pas possible depuis je dirais 2018 pour les événements météo, 2013 concernant les orages. Vous pourriez récolter un petit quelque chose d'ici ce soir, idem du côté de chez @Lolox, ici c'est plié.

Un bon coup de vent de sud sur Nancy en marge de la petite cellule orageuse qui est remonté plein nord. 75 km/h en rafale par quasi 30° sous abris, du tout bon histoire d'à nouveau bien accélérer l'évapotranspiration... 0mm au pluvio probablement définitif vue les modélisations, pour la journée qui était censée être la + humide de la séquence, une cata.

Je n'ai pas grand chose à ce sujet mais il y a des choses qui sont assez bien renseignées il me semble, comme la densité du bâti qui pourrait favoriser la surchauffe du sol et donc l’ascendance de l’air (typiquement sur l'agglomération parisienne), les versants de vallée qui obligent l’air à monter sur les pentes également. Il y a également des théorie liées à la constitution géologique des sols et au fait que les lignes de contact géologique entre 2 terrains différents pourraient pourraient être à l'origine d'une recrudescence des orages (je cite du fait du changement brutal d’albédo des terrains, il se produit de fortes ascendances locales qui accentuent la convection thermique créée par le réchauffement de l’air près du sol. Plus léger, l’air réchauffé est propulsé en altitude ; il se refroidit ensuite par détente, ce qui entraîne la condensation de sa vapeur d’eau en un nuage convectif (bourgeonnant)) https://jhm.fr/orages-a-bure-saudron-une-question-dalbedo/ Ce pourrait être le cas ici pour la Champagne humide, ligne de contact entre champagne crayeuse '"blanche" et terrains + gras puis à nouveau plateau calcaire à l'est, associé aux pentes des cotes de Bar et du plateau barrois orientées selon un axe OSO qui dans ce type de flux pourrait provoquer des petites ascendances en amont + un substrat bien humide au pied de ces relief avec bcp d'eau disponible dans les sols et la végétation...? Globalement on a probablement tout un tas de facteur qui viennent s'additionner (relief, substrat, végétation...) dont l'importance doit varier selon les configurations météo, la saison ect...difficile je penses d'en tirer des conclusions claires. Ba c'est pas propre à Nancy, cela concerne globalement une bonne partie de la Lorraine jusque vers le nord de l'Alsace. Personnellement j'attends surtout la pluie.

Beau trollage le radar ce matin, à 50km près nous avions un arrosage, quel gâchis...

Et l'extrême NE est encore resté à l'écart de l'arrosage, la sécheresse se poursuit et devrait se renforcer de la Lorraine à l'Alsace et sur le massif vosgien. Sur cette semaine il est tombé moins de 20mm, parfois à peine 10 mm sur ces régions même en montagne et ce après 30 à 40 jours sans pluie.

On constate que les orages les + pluvieux ont parfaitement suivi l'arc de la Champagne humide, que l'on devine ici sur la carte géologique (couleur verte C1). Région naturelle située au pied des côtes de Bar et du plateau Barrois. C'est une dépression constituée de sols gras humides, souvent engorgés et traversée par de nombreuses rivières avec multiples forêts, zones humides (aménagées pour certaine en lacs tels que les très connus lacs du Der ou de la forêt d'Orient) et encore occupés par des prairies d'élevage où est produit du lait servant à la confection e nombreux fromages (Langres, Chaource...). On est ici très loin des paysages austères et parfois lunaire de la Champagne crayeuse. Il est intéressant de constater que localement la nature des sols et la structure du relief semble avoir une influence sur la trajectoire des orages.

Sympa les relevés pluvio des derniers jours sur certains secteurs de la Champagne humide au Perthois. Chessy-les-Prés (10) 54,3mm lundi, 44,2mm hier. Sachant qu'il est tombé à nouveau quasi 10mm ce matin et la journée n'est pas terminée. Le record de RR sur 24h (dps.1991) en juin était de 45,6mm en 2011, ce record a été atteint et battu 2 fois ces dernières 72h! Mesnil-Saint-Pere (10) 45,8mm lundi, 51,8mm hier. Là aussi il faut ajouter + 15mm depuis ce matin...Le record de RR sur 24h (dps.1992) en juin était de 36 mm en 2005, ce record a été battu 2 fois ces dernières 72h! Vanault (51), 71,3mm lundi, 51,2mm hier.

Nuit très douce presque poisseuse...température ne passant pas sous les 20° en ville (18,2° à Essey) et une humidité qui dépasse les 75 % dans les logements, beurk. Tout ceci pour à peine 17mm depuis lundi. Hier soir pluie anecdotique, 2 mm en début nuit avec quelques éclairs, une séquence instable hyper décevante, la sécheresse continue et devrait se renforcer. Sinon le niveau de chaleur depuis début juin est très constant avec aucune température véritablement fraîche d'un point de vue climatologique. Des maximales constamment 3 à 7° au dessus des normales (1 seule tx< à 25°), des minimales + proches des moyennes, mais aucune tn ne présente de réèl déficit.

Ca ressemble aux scénarios esquissés hier par arôme, ça va passer sur le sud meusien puis remonter vers le NE (Moselle) on pourrait rester largement marge, hier c'était un accident 😉

Ouch Chalons-en-Champagne 36mm en 12 minutes! Le tout avec Rafales a + de 95kmh. A peine 13° sous ces trombes d'eau du très très lourd.

Oui pour qualifier le potentiel maximum d'ensoleillement, il faut se référer plutôt aux fractions d'ensoleillement à condition que les stations soient bien dégagées.

J'ai regardé pour la Lorraine, pour toute les stations la période la + ensoleillée sur 31 jours s'étend du 18 mai au 17 juin. Il n'y a que 3 stations qui dépassent les 400 heures: 408,5 heures à l'aéroport de Metz-Nancy-Lorraine 403,5 heures à Nancy-Essey 400,2 heures à Houdelaincourt (55) Ensuite 398 heuresà Volmunster (57) 390,6 heures à Nonsard (55) 390,2 heures à Saint-Maurice (54) 388 heures à Courouvres (55) 386,8 heures à Roville-aux-Chênes (88) 376 heures à Epinal A proximité de la Lorraine, Alsace: 387,3h à Strasbourg-Entz. du 18 mai au 17 juin 358 h à Colmar du 19 mai au 18 juin Champagne/Ardennes: 396,8 heures à Charleville-Mézières (08), valeur complétement folle également pour cette station particulièrement nébuleuse. 390,2 heures à Saint-Dizier (52) du 18 mai au 17 juin 384 heures à Reims (51) du 17 mai au 16 juin 378 heures à Troyes (10) du 18 mai au 17 juin 363 heures à Langres (52) du 18 mai au 17 juin Allemagne 400 heures à Saarbrueckën du 18 mai au 17 juin En image pour le NE du pays, la zone où l'ensoleillement cumulé à probablement dépassé 400heures

Série qui entre dans le top 10 des plus longues jamais enregistrées à la station. Le record est toujours tenu par la période juin-juillet 1976 et ses 39 jours consécutifs. Le même exercice avec le seuil à 0mm, il s'agit du 7ème épisode le + long. Loin du record de la période de confinement de 2020 où durant 36 jours successifs (du 22 au mars au 26 avril 2020) aucune pluie, ni rosée n'avait été enregistrée par la station de Nancy-Essey. Pour trouver un équivalent en cette saison, il faut remonter à juin/juillet 1976 et 1949, la sécheresse du début d'été 1949 tout à fait exceptionnelle également dont je ferai un poste spécifique un jour. En tout cas cette période fut tout à fait exceptionnelle d'un point de vue climatologique. Exceptionnelle par la sécheresse de l'air, c'est bien visible au niveau de l'hygrométrie moyenne, qui depuis le 28 mai a quotidiennement atteint des niveaux égaux ou établissant des nouveaux records bas d'hygrométrie pour la saison. Exceptionnelle par le séquence de bise, avec un vent soufflant quotidiennement sur le cadran N, NE, E durant 33 jours successifs! Exceptionnelle par le Bilan hydrique qui se passe de commentaire, il est lui aussi inédit pour la période de l'année. Quant à l'ensoleillement on dépasse les 400 heures sur 1 mois glissant...un record absolu, jamais ce seuil n'avait été dépassé sur une période aussi courte.

Nancy vient de battre dimanche son record d'ensoleillement sur 1 mois glissant (31 jrs) avec 403 heures d'ensoleillement cumulé entre le 18 mai et le 18 juin 2023! @fran39 et @gaet34 existe-t-il d'autres stations, hors arc méditerranéen, ayant dépassé les 400 heures sur un mois glissant? Ce record est tout bonnement incroyable dans une région où habituellement l'ensoleillement annuel cumulé est en moyenne de 1750 heures, bien que depuis 2018 nous connaissons une explosion de l'ensoleillement avec un moyenne annuelle d'ensoleillement qui atteint quasiment 2000 heures sur les 5 dernières années. Autre record cette fois-ci égalé, celui de la fraction moyenne d'ensoleillement qui sur les 31 derniers jours atteint 82 % soit autant que l'exceptionnel avril 2007.

Orage vraiment sympa hier, très esthétique, bcp de foudre et aucune violence . Le pluvio de jardin parfaitement raccord avec Essey (12mm), la terre est bien humide en surface.

Idem bel éclair nuage sol à l'instant, et ENFIN de l'eau, sans violence particulière mettant fin à une série de 35 jours sans pluie significative.

Orage estival sympathique sur Nancy, du vent de la pluie et une activité électrique honorable, ça claque assez fort.

A nouveau en orange dimanche + interdiction des feux de la Saint-Jean par arrêté préfectoral https://www.estrepublicain.fr/environnement/2023/06/16/les-feux-de-saint-jean-interdits

Pour Nancy, en valeur absolue sur 23 jours (3 semaines) la période actuelle reste encore derrière celles que l'on a pu enregistrer lors des étés 2022, 2020, 2019, 2015, 2006, 2003 et 1976. Elle est néanmoins très haute au regard de la saisonnalité, passant même d'un cheveux devant juin 1976 si l'on se contente de regarder la période mai-juin. On constate effectivement une progression fulgurante ou plutôt inquiétante de l'ETP sur le NE. Un seuil a été franchi depuis 2015, correspondant à un réchauffement brutal des étés avec la survenue régulière de vagues de chaleur estivales tout à fait exceptionnelles et d'étés trop chauds qui sont en train de tuer nos forêts. Le tournant est pour moi la vague de chaleur de début juillet 2015 très forte dans le NE du pays et qui sur 5 jours dépasse 2003 en terme d'anomalie. Elle a ouverte la voie aux autres que l'on connaît et à l'explosion des occurrences de records de chauds/doux, qui sont désormais battus plusieurs fois par an. Pour illustrer, à Nancy depuis 2015 la température moyenne des étés est supérieure aux étés les + chauds ayant eu lieu avant 2015 (sauf 2003). Moyenne thermique des étés depuis 2015 : 20,3°. Top 3 des étés les + chauds avant 2015 : 22,1° en 2003 19,9° en 1983 19,7° en 1994. Autre façon de voir les choses, l'été le + frais de la série (depuis 2015) fut 2021. Il se classerait d'un point de vue thermique à la 6 ème place des + chauds de tous les étés avant l'an 2000... Sinon voici l'évolution de la moyenne du cumul estival (JJA) de l'ETP à Nancy : 1951-1980 : 309 mm 1961-1990 : 322 mm 1971-2000 : 343 mm 1981-2010 : 367 mm 1991-2020 : 397 mm 2000-2022 : 409 mm 2015-2022 : 445mm Effrayant.