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J'ai regardé dans les fiches clim MF compilées pour les stations situées au dessus de 500m d'altitude. Globalement les 1000m semblent être là limite ultime, possiblement atteinte dans les Pyrénées et la montagne Corse, plus globalement difficile d'atteindre ce seuil au delà de 600m d'altitude. Quelques doutes sur le record de la station de Laruns (64) et Eget (65), mais sinon on retrouve logiquement des stations Corses en tête, massifs provençaux, la massif Central et ses contreforts méridionaux/orientaux + quelques fonds de vallée "continentalisés" (Livardois). Sans surprise la plupart des records sont récents et datent de juin 2019 qui pour certaines stations varoises et provençale a explosés de 4 voir 5° les records précédents. Quelques stations résistent encore avec des records datant d'août 2003 et juillet 2015, quelques records plus anciens tiennent encore mais ils sont bien rares et souvent liés au fait que la station est fermée. En élargissant sur la tranche 400/500m d'altitude on retrouve quelques stations de la montagne Basque (foehn), des stations chaudes de fonds de vallées savoyardes, stations foreziennes + stations des plateaux du centre de la France (arc allant du Bourbonnais au nord du Limousin). Les stations les + septentrionales (au delà de 400m) se situe en Côte d'oR (Baigneux les Juifs) et Morvan (St-Leger les Morvan)

Pour Tignes, le record est à 15,9° en juillet 2009. Pour l'Alpe-d'Huez c'est jouable (18,7° en juillet 2009).

Quelle horreur tous ces humidex délirants....Bon courage à vous pour cet épisode.

Effectivement, chose rare ces derniers étés la météo de la semaine pourrait être sous l'influence de BP polaires situées sur le nord de l'Europe et dirigeant un flux perturbé d'ouest voir nord-ouest sur le pays. La situation semble devoir évoluer. Le dipôle marqué entre basses pressions persistantes de l’ouest des Îles britanniques à la Scandinavie et le dôme de hautes pressions sur l'ouest du bassin med. (responsable de la canicule sur ces régions) devrait laisser place à une influence dépressionnaire plus franche et méridionale sur l'ouest de l'Europe. Anomalies de géopotentiels de la semaine en cours Anomalies prévues pour la semaine du 24 au 31 juillet. On a toujours un écoulement zonal des masses d'air mais la moyenne des géopotentiel est prévue basse sur l'ouest de l'Europe (par rapport à la climato moyenne). Dans les grandes lignes cela ouvre la porte à un temps possiblement assez frais (sans +) sur les 3/4 du pays un peu humide en plaine (sans +), possiblement + arrosé des côtes de la Manche et sur les façades ouest des reliefs. Un temps typiques des régimes océaniques d'été, climatologiquement assez fréquent sur pays mais de + en + rare depuis 10 ans. Le pourtour méditerranéen pourrait voir le niveau des températures reculer mais au prix d'un renforcement des vents de terre, c'est moins net vers la Côte d'Azur où les fortes chaleurs pourraient se maintenir mais dans un air + sec (foehn). Il est encore trop tôt pour ce prononcer sur les caractéristiques précises du temps sensible car il existe encore des incertitudes importante sur l'Atlantique. Le flux pourrait avoir une composante + ou - nordique en fonction du comportement d'une dorsale anticyclonique vue sur l'Atlantique, avec des conséquences sur le temps sensible (+ ou - frais et + ou - humide).

Pourtant c'est tellement génial ces chaleurs, j'ai cru lire qu'on pouvait profiter des terrasses et puis se baigner dans les gravières... Bon courage en tout cas, le plus inquiétant c'est que la situation synoptique n'est pas censée être synonyme de fortes chaleurs, l'été est désormais une saison redoutable.

Je suis pas sur Nancy, mais tant mieux si c'est sans violence, je crois les doigts. Globalement je penses qu'on aura malheureusement très peu d'eau (genre 3mm), le vrai arrosage aura lieu plus au sud, là où potentiellement les orages les + violents pourraient avoir lieux. Je regarderai plus tard mais je penses que sur 2 mois c'est probablement l'un des, voir le pire déficit de pluie jamais vue à Nancy(dps les années 1920).

L'état des jardins dans la région nancéienne...on espère surtout un peu d'eau car on atteint à peine les 20mm sur 2 mois.

Je suis dans le nord de l'Yonne, limite Aube, c'est déjà greligêne (1cm) sous les cellules orageuses malgré des intensités pas folles...

C'est un peu plus au nord, scénario dangereux avec Dijon, Nancy et Strasbourg dans la mire.

Mouais, tu es jeune et il est normal d'être excité par des situations météo atypiques mais je penses qu'il serait plus raisonnable de garder ce type de souhait pour toi. On est pas sur un épisode neigeux qui bloque quelques routes et permet de faire belles photos, mais sur des phénomènes pouvant fortement endommager des maisons, des entreprises, blesser voir pire... Situation intéressante à suivre il est vrai mais un minimum de décence s'impose. Sinon il est possible que le nord de la Lorraine reste à l'écart (tant mieux).

L'interdiction de 11h à 18h vaut pour l'alerte de niveau 1 (alerte sécheresse), lorsque l'on passe au niveau 2, comme dans le 54, la plage horaire d'interdiction est étendue. Bon tout ceci est très administratif, mais nous sommes en France...

Sur Nancy les 30° sont franchis depuis 13h, c'est tôt. Sinon les 3/4 du département de la Meurthe-et-Moselle passent en alerte sécheresse renforcée, 11 jours plus tôt que l'an dernier. https://www.francebleu.fr/infos/environnement/secheresse-la-meurthe-et-moselle-passe-en-alerte-renforcee-dernier-echelon-avant-la-crise-9771350

Vous avez eu sur Metz des arrosages malgré tout un peu + régulier notamment l'orage isolé de début juin, cela compte. Plein soleil ce matin et petite fraîcheur tn 8,7°, encore une journée agréable avant le retour de la cagne. Sinon côté sécheresse, risques de pénurie d'eau potable sur pas mal de communes de Meurthe-et-Moselle, mais bon c'est l'été il fait beau, chaud on peut en profiter c'est l'essentiel voyons le positif. https://www.francebleu.fr/infos/societe/secheresse-en-meurthe-et-moselle-ces-communes-ou-l-eau-pourrait-manquer-cet-ete-9097342

Un petit orage hier soir vers 23h et une averse dans la nuit ont donné un peu + de 5mm à mon pluvio de jardin, Essey semble une fois de plus être complétement passée au travers (1,4mm) et les perspectives sont toujours à la sécheresse.

Quelques cumuls remarquables pour la Lorraine sur les 50 derniers jours soit depuis le 15 mai: 11,1 mm à l'aéroport de Metz-Nancy-Lorraine : 15,1 mm à Volmunster (57); 16,9 mm à Lesse (57) ; 20 mm à Nancy-Essey

Ici 20 mm depuis le 15 mai....mais il y a pire quelques kilomètres plus au nord, depuis le 12 mai: 11,1 mm à l'aéroport de Metz-Nancy-Lorraine : 15,1 mm à Volmunster (57); 16,9 mm à Lesse (57) ;

Oui c'est positif pour la consommation énergétique en hiver de ceux ayant des difficultés àse chauffer. Même si l'on sait que cela engendre des effets rebonds qui aboutissent globalement à des sur-consommations, à cause d’une adaptation des comportements https://www.slate.fr/story/68227/economie-energie-effet-rebond. Cela s'observe pour le chauffage, mais également pour les voitures. L’amélioration des performances énergétiques des voitures n’a ainsi pas réduit la demande en carburant par exemple. Les automobilistes ont fait plus de kilomètres, plus de voitures ont été vendues et au final l’impact sur les émissions de CO2 de l’automobile n’a pas diminué). Sinon il est probable que les côté positifs d'été + chauds est lié à un mode de vie et un niveau de confort peu tenable à long terme et qui seront rapidement contrebalancés ou mis en périls par toutes les conséquences négatives que cela entraîne. Cela touche pour l'instant les + précaires (pour le logement) https://www.fondation-abbe-pierre.fr/nos-publications/communiques-de-presse/la-precarite-energetique-dete-une-nouvelle-forme-de-mal et les régions climatologiquement les +sèches (pour l'eau), mais toutes ces problématiques sont vouées à s'étendre à nos régions. Il sera probablement difficile d'y voir du positif lorsque l'alimentation en eau potable se fera par camion citerne et sera rationnée.

Bilan du mois de juin à Nancy, exceptionnellement ensoleillée, très sec et très chaud.

Pour Nancy-Essey, un mois de juin très contrasté par rapport au 3/4 du pays, à savoir très chaud, très sec et exceptionnellement ensoleillé. Juin 2023 devient ainsi le deuxième mois de mois de juin le + chaud derrière 2003. C'est également le 3ème mois de juin le + sec depuis 96 ans. Juin 2023 s'inscrit dans la tendance à la forte et rapide diminution des précipitations en début d'été. A Nancy, le cumul moyen de pluie en juin a ainsi perdu + de 30 % en 40 ans. On note d'ailleurs depuis 2000 la disparation des mois de juin très humides, en lien avec une tendance orageuse en déclin net et sensible par ici. A cette chaleur et cette absence de pluie s'est ajouté un ensoleillement exceptionnel, atteignant des niveaux inédits. Avec 357,4 heures la station établi un nouveau record d'ensoleillement absolu tous mois confondus. Plusieurs records d'ensoleillement on été battu sur 1 mois glissant (31 jours) : Le cumul d'ensoleillement maximale avec 406,5 heures sur 1 mois glissant, battant la période à cheval sur juin/juillet 1976 (396 heures). Le seuil symbolique des 400 heures est ainsi dépassé sur un mois glissant dans une région où la moyenne de annuelle de l'ensoleillement s'établit vers 1700 heures...soit + de 20 % de l'ensoleillement annuel moyen en 1 mois! On a également battu la série de nombre successifs avec fraction d'ensoleillement > 80 %. Sur 1 mois glissant la fraction d'ensoleillement moyen s'établit à 82 %, égalant celle d'avril 2007. Cet temps très ensoleillé, chaud et sec s'est également accompagné d'un épisode de bise exceptionnellement long, débutant mi-mai et se clôturant le 20 juin. Sans surprise le nombre de jours avec bise fut record sur ce mois de juin. Soleil + chaleur + bise = très grande sécheresse de l'air, sans surprise juin 2023 enregistre l'hygrométrie moyenne la + basse de tous les mois de juin, battant au passage le mythique juin 1976. En conséquence l'évapotranspiration potentielle fut record, la + forte jamais enregistrée en juin. L'ETP fut quotidiennement proche des records entre la fin mai et la mi-juin, entraînant une sécheresse éclaire tout à fait remarquable par sa soudaineté.

Pour beaucoup les étés horribles sont ceux des dernières années où pour certains il a fallu passer les 2/3 de la saison calfeutré derrière des volets et voir les arbres crever. Finalement les étés un peu humides et frais de la fin des années 90 et du début des années 2000 n'était pas si désagréables, disons qu'ils étaient bien plus en adéquation avec nos milieux naturels et agricoles. Quand à 2021 il fut probablement une bénédiction pour de nombreuses espèces. Mais rassure-toi un été comme 2022 sera probablement un été moyen d'ici quelques années, encore faudra-t-il composer avec les pénuries d'eau et autres désagréments environnemental (incendies, mouvements de terrains, maladies et ravageurs) pour en profiter, on le regrettera le mildiou 😉.

0 mm ici, le centre lorrain passe une fois de plus à côté. Le plus incroyable c'est que c'est une fois plus les scénarios les plus secs qui l'emportent. A peine 16m sur les 50 derniers jours avec un ETP méditerranéen et des perspectives tjrs aussi sèches. Gros dégâts probables à attendre sur la végétation et les cultures.

Le record à Strasbourg date de juillet 2022 avec 353,6 heures. https://meteofrance.com/climat/releves/france/grand-est/strasbourg-entzheim Sinon attention aux cumuls d'ensoleillement sur IC, qui surestiment légèrement par rapport aux données Météo-France. Au 26 au matin le cumul pour Strasbourg était de 319 heures, avec l'ensoleillement du jours nous en sommes à l'instant T autours de 325/326 heures.

Vécu également en appartement duplex avec grandes baies vitrées ouvertes sur le SO en bas + chambres sous combles, avec enfants en très bas âge, je compatis. Appartement rénové du milieu des années 2010, selon normes actuelles mais invivable en été. J'y ai enchaîné les étés depuis 2018, avec des températures proches des 40° dans les chambres durant les périodes les + difficiles, impossible de descendre sous les 25° dans la pièce la + "fraîche" de juillet à mi-septembre, inertie thermique oblige. Pas de possibilité d'installer une climatisation, on a fait ce qu'on a pu avec ventilateur + techniques rudimentaires (aussi testé les couvertures de survies sur fenêtres et toits). Ce qui nous a sauvé c'était qu'il était traversant, permettant de bien aérer en fin de nuit, et malgré un ICU assez marqué, Nancy n'est pas Paris les nuits y sont + fraîches même si la chaleur est souvent + durable dans le NE. Bref ce fut un vrai traumatisme pour ma part, malgré tout les enfants même en bas âges sont finalement et heureusement assez résilients même si certaines nuits ont été être très très compliquées et nous avons effectivement l'impression de maltraitance. Pour les grosses canicules il nous est arrivé de changer de logements quelques jours (hébergement chez les uns ou les autres ayant logement + frais, et même hôtel parfois) le temps que le gros de la chaleur passe. Mais clairement le déménagement vers un logement moins chaud en été est une option à ne pas négliger (pas que nous avons franchi), car cela nuit énormément à la qualité de vie, de sommeil etc... avec conséquences pour la santé à long terme. Il est à clair que la question de la chaleur dans les logements, en ville stt, va devenir un vrai problème de santé publique. Les municipalités et intercommunalités ne prennent pour la plupart pas la mesure du défis qui les attends et qui pourraient véritablement remettre en cause la qualité de vie et donc leur capacité à garder des habitants en ville (en tout cas ceux qui peuvent choisir leurs lieux de résidence). Il faudrait planter massivement des arbres dès maintenant, car il faut 10/15/20 ans avant que ces derniers aient un véritable pouvoir rafraîchissant, et dans 15-20 ans les étés seront invivables dans ces villes du nord non aménagés pour la chaleur. Le mouvement est trop timide, c'est long, les actions restent pour la plupart symbolique (affichage). Trop de pognon va encore à l'aménagement et l'entretien de routes, chaussées, ronds-points (sommes monstrueuses), alors qu' il devrait aller massivement vers la végétalisation, la désimperméabilisation des sols. Mais tout ceci est difficile à tenir politiquement car cela passe forcément par une remise en question encore + forte de la place laissée aux voitures en ville, en supprimant chaussées, places de stationnement, sujet brulant dans un pays aussi pro-bagnole que la France. Désolé pour le H.S

Oui, mais plutôt 2015 l'année charnière, bien que le mois de juillet 2013 fut également bien chaud. En regardant les mois d'été par décennie, chaque point représente la moyenne thermique d'un mois de l'été calendaire, notre mois de juin 2023 est proche de la moyenne thermique des mois d'été de notre dernière décennie (de juin 2014 à aujourd'hui), on pourrait presque dire qu'il est assez banal d'un point de vue thermique et représentatif de notre désormais nouveau climat estival. Un mois d'été moyen des 10 dernières années est désormais, en moyenne, 2° + chaud qu'un mois d'été moyens des années 1990 et 3,5° plus chauds qu'un mois d'été moyen entre 1954 et 1973!

Même ensoleillement qu'à Nancy à quelques minutes près (données officielles), l'ensoleillement sur IC surestime bcp 😉. Pour Strasbourg : 406,9 heures sur 31 jours et 392,3, heures sur 30 jours.