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dann17

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Tout ce qui a été posté par dann17

  1. Merci beaucoup pour ta petite recherche ! Je me disais qu'alors, il faudrait peut-être préciser qu'il ne suffit pas que, pour qu'un climat soit subarctique, la Tm puisse être inférieure à 10 °C n'importe quand en plein été, mais qu'elle puisse l'être au moins 2 jours d'affilée. Qu'en penses-tu ? Sinon, ici : hier +2,8 °C / 25,8 °C ; ce matin : +3,1 °C. Les matinées sont très fraîches depuis plusieurs jours...
  2. Non, pas toute l'Amérique du nord ; seulement aux Etats-Unis. Au Canada (Québec inclus), on utilise l'humidex.
  3. Je sais que tu plaisantais. Mais effectivement, tu as fait une bonne remarque en ce sens que nous ne sommes effectivement pas loin « climatiquement parlant » du climat subarctique. Cel dit, nous n'y sommes pas. Car justement, nous avons bel et bien une période dans l'année durant laquelle ces températures quotidiennes moyennes < ou égales à 10 °C ne peuvent pas survenir. C'est le cas du 21 juin au 8 août approximativement. Cette période (ces derniers jours) a été bien fraîche, mais nous n'avons en fait jamais franchi cette marque : hier +1,8 °C / 23,1 °C et avant hier 4,5 °C / 19,9 °C.
  4. 1,8 °C ici ce matin...
  5. Oui, cet "article" est une honte, en effet ! "la météo s’adoucira petit à petit ailleurs, notamment dans la vallée de la Garonne où les températures oscilleront entre 26 et 32°C environ." C'est vrai qu'en-dessous de 25 C, on gèle... Fallait oser, quand même...
  6. Je suis à Brest en ce moment... et ma station n'est pas connectée à Internet, donc je sais pas combien il a fait... Mais je crois que les 20 °C ont dû être atteints, et je ne crois pas qu'il ait gelé (ça devait être juste, peut-être +1 °C). Donc, la Tm est restée au-dessus de +10 °C.
  7. De retour au pays, je viens de faire Paris-Brest en voiture avant-hier, et je puis vous confirmer que dans la Sarthe et la Mayenne, tous les prés sont desséchés ! Les vaches broutent de la paille ! Et on n'est qu'à la fin juin...
  8. Il y a quelques mois, je ne sais plus dans quel sujet, j'avais écrit que le littoral de l'extrême sud (surtout l'extrême sud-est) de la Bretagne allait probablement devenir méditerranéen d'ici 30 ou 40 ans. Car en effet, le niveau de sécheresse estivale est déjà assez élevé par là-bas, comme en atteste cette carte (de la sécheresse estivale) créée à partir de l'indice hydrique estival (Ihe) que j'ai élaboré il y a quelques années. Ihe > 30 : étés très humides (sécheresses écologiques en principe inexistantes ; sécheresses de surface assez rares et peu marquées) 10 < Ihe < 30 : étés humides (sécheresses écologiques bien rares) 0 < Ihe < 10 : étés assez sec (sécheresses écologiques se produisent de temps en temps) ; limite : ligne orange pointillée Ihe < 0 : été sec, des plantes xérophiles peuvent se trouver là naturellement (comme les chênes verts par ex) ; limite : ligne jaune pointillée (ps : il y a une petite erreur pour le Cap Ferret, dont la valeur est de +5, et non -5) https://ibb.co/twTdcjp9 Donc oui, il est possible que cette région (là où Ihe < +10) s'assèche un peu plus vite., surtout si aucune politique de reboisement n'est entreprise.
  9. -0,2 °C très tôt ce matin. Les nuages sont arrivés vers 23h30, si bien que la baisse a été stoppée net. J'ose pas imaginer combien il aurait fait sans cela. En tout cas, en fonction de la Tx de cet après-midi (la marque à atteindre est 20,2 °C), on verra si l'été aura commencé aujourd'hui, ou demain... Je ne pense pas qu'une si faible gelée les ait endommagés. Bon, c'est sûr, ils ont dû faire la g... 😄
  10. En fait ce sera pire que ça, puisque là à 23h05, il fait +1,6 °C ! Les nuages semblent arriver sous peu. Sans eux, on tombait à -3/-4 °C demain matin étant donnée la vitesse à laquelle ça descend (il faisait 6,1 °C à 21h).
  11. Oui ici il y avait même +4,9 °C ce matin, et pas plus de 15,0 °C.... donc ! Donc on n'est finalement pas encore rentré dans l'été !! Je crois que la date la plus tardive tourne autour du 21 juin. Il pourrait faire froid cette nuit... on va surveiller le pommier.
  12. En effet. Je l'admets. Merci. ps : mais si l'on s'en tenait à une France à +4 °C, mon raisonnement resterait logique et valable. Maintenant, oui, dans le cas éventuel d'une France à +5 voire +6 °C, là, oui, ça changerait encore un peu la donne. Je suis d'accord.
  13. Et alors ?! Au contraire, raison de plus pour être d'autant plus surpris par une telle assertion ! Alors, que « Nathalie » nous fasse part de son raisonnement qui lui fait dire toujours avec autant d'aplomb « aucun doute sur les 51 degrés en Bretagne » !!
  14. Il ne faut peut-être pas exagérer, Arkus. Non, je ne dis pas que tu affirmes que les 51 °C en Bretagne sont très probables, mais que, en revanche, beaucoup de ceux qui (comme par exemple Nath-tlse) te lisent et te soutiennent (j'oserais dire « religieusement ») à cor et à cri contre l'infâme empêcheur de tourner en rond que je suis apparemment, et qui pour certains ne se gênent pas pour affirmer ceci : Là, sur une telle affirmation, y a personne qui ne va la reprendre... là, curieusement, on a le droit d'affirmer un tel truc (en plus, quel culot : « à titre pro »... mdr !). Sachez, Madame, qu'aucun « pro » digne de ce nom (que ce soit chez MF ou ailleurs) n'oserait affirmer avec autant d'aplomb un événement aussi éloigné et aussi peu probable. Bref, passons... Je suis pourtant moi aussi d'accord avec ça. Là, pardonne-moi, mais j'ai justement comme un doute... En effet, tu sembles vouloir éluder la question, pourtant centrale. Écoute, lis bien (lisez bien) ceci : Ce qui me gêne, Arkus, c'est que dès ta première intervention, tu t'es servi d'un phénomène qui s'est produit dans l'ouest de l'Amérique du Nord et que tu as analysé d'un point de vue statistique, d'une façon très pertinente, soit dit en passant. Le problème, c'est que tu es parti du postulat selon lequel cette analyse statistique pouvait être transposée à l'Europe de l'Ouest. Sur quoi te bases-tu pour supposer que de tels écarts par rapport à la normale (possibles là-bas) pourraient se produire chez vous ? Comme je l'expliquais, les systèmes atmosphériques en présence de même que la configuration du relief toute particulière là-bas n'ont probablement pas les même effets qu'en Europe. Donc je trouve un peu « facile » d'extrapoler comme tu l'as fait. Ça fait beaucoup trop de « si... ». Par ailleurs, comme je l'expliquais, il paraît assez évident que l'étude de MF a tenu compte des sols : notamment ceux présents à l'est et au sud du bassin parisien qui risquent fort d'assécher fortement les étés de ces régions. Au vu de tous ces points (étude de MF publiée par Cyclone30), on ne peut qu'en déduire que, si ce n'est pas « catégoriquement impossible », cette occurrence est très très proche de 0. C'est pour cette raison qu'à mon avis (et c'est ce que MF ont choisi de faire, d'ailleurs !) il est inutile de chercher à deviner ou à estimer les extrêmes des extrêmes éventuellement possibles. Car oui, mathématiquement, même du 55 °C en Bretagne est « possible », mais là, les probabilités d'occurrence sont de l'ordre du milliardième ou que sais-je ! Mais ici, on fait de la climatologie. Oui, je suis d'accord. Mais en même temps, la masse d'air brûlante n'arrive quasiment pas au niveau de la Bretagne, car, encore une fois, la France est globalement trop végétalisée si bien qu'a 1500 m d'altitude, l'air qui surplombe le pays n'est plus aussi chaud. Par ailleurs, on voit bien que, sur la carte des trajectoires que tu as postée, il se passe une semaine avant que les particules n'arrivent à Rennes. Et en chemin, elles ont le temps de transformer leurs caractéristiques. Masi bon, là je chipote. il n'y a que quelques centaines de km entre Portland et les masses d'air brûlantes qui, là-bas, n'ont pas à traverser une mer, ni à passer par dessus de grandes zones végétalisées. Il faudra que je prenne le temps d'expliquer tout ça. Pas le temps pour l'instant.
  15. Je suis d'accord avec une bonne partie de ce que tu as dit, sauf ceci (la partie que je cite ici) : car non, j'insiste (tout comme l'a fait Cyclone30), ce n'est pas du tout ce qu'il ressort de ces cartes ! La température extrême médiane qu'on peut observer sur la carte la plus pessimiste est bien 48 °C et quelques. Donc il n'est pas permis d'en conclure que les 50 °C seraient « quasiment assurés », ni encore moins « sur une gde partie des régions » : une petite zone vers Bollène, Avignon, et deux ou trois au sud du Bassin parisien dans les grandes zones agricoles de la Beauce, de la Touraine ou du Bourbonnais. Cela dit, tout ceci reste bien inquiétant, il va sans dire !
  16. Au fait, il a fait -0,4 °C avant-hier. Donc 2ème matinée de gel pour ce mois de juin. Peut-être aura t-elle été la dernière de la saison 2024-25 ? Hier : +2,4 °C / 28,8 °C Sinon rebelote avec la fumée de m... aujourd'hui et demain. On devrait respirer de nouveau dès jeudi.
  17. Bonjour Arkus, et bonjour à tous, Merci à toi aussi pour ta réponse. Je trouve cette discussion très intéressante et enrichissante, et tu y es pour beaucoup. Sachez tous que je ne cherche pas à avoir raison en dépit de tout (ni contre tous !) et gardez bien à l'esprit que si je finis par me rendre compte que je suis dans l'erreur, je vous le dirai sans broncher. Je pense que vous le savez. Mais pour l'instant, bien que vous soyez apparemment très nombreux à penser que ces 51 °C sont très susceptibles de survenir en Bretagne à l'horizon 2100, je persiste pour le moment à être en désaccord marqué avec cette assertion. Je vais donc tâcher de répondre de la façon la plus rigoureuse et la plus honnête possible à chaque point évoqué. Pour ce qui concerne la « proximité » avec le Sahara, je me permets tout de même de relativiser, en ce sens que la Bretagne se trouve tout de même à une distance de 1500 à 2000 km du Sahara... et surtout, une barrière montagneuse (modeste mais non négligeable : l'Atlas tellien et l'Atlas saharien) de même qu'une mer (la Méditerranée) séparent le Sahara de la France, et qui plus est, de la Bretagne. Par ailleurs, les grosses canicules en France sont assez rarement dues à une apport direct d'air saharien. D'ailleurs, l'été, la dépression saharienne a nettement tendance à « attirer » les masses d'air surplombant la Méditerranée vers le sud. Bref, l'influence du Sahara sur la France (et pire encore, sur la Bretagne) est très faible, notamment lors des journées de grosses chaleurs qui n'ont quasiment rien à voir avec le Sahara. Alors que les villes de Portland ou Lytton sont, elles, infiniment plus nettement concernées par la masse d'air brûlant qui peut se former dans le sud-ouest des Etats-Unis et remonter sans peine plus au nord dans l'intérieur des Rocheuses. Quant à juillet 2023, l'isotherme de la T à 850 hPa à nos portes était plutôt le 26 °C (ou au pire, le 28 °C)... je chipote, mais bon. Oui, en regardant rapidement alors ! Si les Tm mensuelles de Portland sont assez similaires à celles de Porto en été (au passage, Porto, ce n'est pas la Bretagne non plus !) et si l'été est en moyenne à peu près aussi sec dans les deux villes, il faut néanmoins constater que Portland est beaucoup plus continentale (càd pouvant subir les masses d'air glaciales ou brûlantes de l'intérieur) que Porto : extrêmes -19 °C et 46,1 °C à Portland, contre -3,3 °C et 40,9 °C à Porto). Là encore, le relief explique bcp de choses ! La plupart des villes du coin ont vu leur record augmenter de « seulement » 2,2 à 2,6 °C : Spokane, Osoyoos, Yakima, Tacoma, etc... Ce qu'il s'est passé, c'est que ce dôme de chaleur a pu monter plus au nord et se répandre plus à l'ouest qu'avant. La topographie a permis ces records, de même que le nveau de sécheresse de la végétation. J'insiste : à Portland, durant les 3 mois précédent le 28 juin 2021, il est tombé 58 mm, occasionnant un indice hydrique de -8 (càd que la sécheresse écologique était carrément présente : tout était déjà « cramé », donc propice à ce genre de températures. Oui, l'herbe a bien évidemment pu jaunir en de maintes occasions : mais ça ne correspond pas nécessairement à des conditions de sécheresse écologique. Là il ne s'agit que d'une sécheresse de surface. Durant une sécheresse écologique (et il faut prendre une période d'au moins 3 mois), les feuillus (les feuillus non xérophiles, càd non adaptés à la sécheresse) perdent toutes leurs feuilles qui crament. Durant la sécheresse écologique, il n'y a plus d'ETP. De telles conditions sont pour l'instant très rares dans l'est de la Bretagne. À Rennes, durant la période 1961-2000, l'indice hydrique estival valait +9,8 ; en 1991-2020, il valait +8,1. Probablement qu'actuellement, il tourne dans les +6. Possible que d'ici 40 ou 50 ans, Rennes aura (climatiquement) des étés écologiquement secs de façon assez régulière. C'est la raison pour laquelle je pense que, entre 2060 et 2100, il se pourrait que la température par là-bas atteigne voire dépasse légèrement les 45°C lors d'un événement exceptionnel. Mais pas avant. Quant aux 51 °C, je maintiens que la simple présence de végétation (entre autre des forêts, même des forêts xérophiles - admettons des chênes verts) rend impossibles (ou quasiment) de telles températures. Même en admettant qu'une masse d'air à 35 °C à 850 hPa soit présente. Pour y parvenir, il faudrait que la végétation soit celle d'une région littéralement aride. C'est pas près d'arriver, il ne faut pas pousser... Ce n'est pas mon cas. Je suis convaincu que si. Sauf évidemment si un véritable cataclysme se produisait, du style d'une comète qui s'écraserait dans une boule de feu... là... forcément, la végétation ne ferait pas le poids... lol Non mais plus sérieusement, si Toulouse est allée chercher 42,4 °C, c'est bien en partie parce que les 3 mois précédent le 23 août ont été écologiquement sec (ihe = -5). En somme, le terrain était propice. Encore une fois, à Lyon, l'été est toujours humide (malgré des sécheresses superficielles qui peuvent se produire de temps en temps). Donc, le terrain est très défavorable pour que des records élevés se produisent. J'oserais même rajouter que, d'une manière générale, la T850 (donc à une altitude d'environ 1500 m) a toujours énormément de mal à grimper très haut (au-dessus de 25 °C) au-dessus des régions fortement végétalisées. Il ne faut vraiment pas sous-estimer l'impact de la nature du sol sur la masse d'air la surplombant. Je rappelle qu'à 1500 m d'altitude, on est toujours dans la basse troposphère, celle qui réagit et dépend énormément des conditions du sol. C'.est la raison la pour laquelle (entre autres) les régions tropicales fortement végétalisées ne vont quasiment jamais chercher des valeurs de T850 supérieures à 25-28 °C. Pour enfoncer la clou, je tiens à remercier @Cyclone30 pour son intervention : on voit clairement que, dans le pire des scénarios envisagés, dans une France à +4 °C, la Txx médiane atteinte en Bretagne serait de 44 °C environ (oui, au passage, la limite qu'on voit sur la carte est bien 44, et non 46 °C). Là c'est beaucoup plus crédible. Si l'on admet que, durant cette phase (donc vers 2100), il soit quasiment impossible que le record absolu de chaleur ne puisse pas être supérieur au record actuel qui est donc de 41 °C, alors cela signifie (d'un point de vue purement statistique) qu'il serait également quasiment impossible que le record absolu atteigne 47 °C. Bref, cqfd ! Et je suis également d'accord avec lui lorsqu'il dit : Cela étant dit, j'aurais tendance à être malheureusement d'accord avec ces cartes, s'agissant notamment des records absolus qui pourraient avoir lieu dans le centre du pays... et cela confirme ce que je pense : là-bas, beaucoup de forêts ont été décimées pour faire place à des surface agricoles immenses. Cette zone de France va très probablement s'assécher considérablement à cause de ça et de l'augmentation progressive des températures. Un cercle vicieux. Il est fort probable que le centre de la France devienne une région au climat xérique (comme dans le Midi), si bien que les 45-50 °C seraient en effet probablement accessibles ! Les valeurs médianes comprises entre 46 et 48 °C me paraissent donc malheureusement vraisemblables à l'horizon 2100 !
  18. Et alors ?! Je ne vois pas le rapport ! Bien sûr que si, c'est passé sous silence ! Ma parole, vous semblez être de mauvaise foi, c'est impressionnant ! En quoi le sujet (parlons français) sur les anomalies climatiques serait-il indépendant de la prise en compte de la nature du sol ?! C'est une blague, ou bien ? N'es-tu (de même que ceux qui t'ont « liké », au passage) pas au courant que la climatologie (et donc par extension les anomalies climatiques) est intimement liée à la nature du sol ? Le climat est défini par les interactions entre le sol et l'atmosphère. Donc je ne vois pas sous quel prétexte on pourrait s'amuser à faire une étude climatique (et qui plus est sur les records de chaleur, eux-mêmes étant très étroitement dépendants de la nature du sol !) sans prendre ce paramètre d'une importance extrême en considération... La compréhension de ces points évoqués dans l'analyse d'Arkus ne peut pas être dissociée de cet aspect là dont je parle. Point à la ligne. Sinon, n'importe qui ayant quelques connaissances en mathématiques peut en arriver aux mêmes conclusions qu'Arkus. Arkus, je ne suis pas du tout en train de te dire que tu n'as pas de connaissances en climato ! Mais simplement que tu es passé un peu vite sur l'importance de l'interaction sol-atmosphère. Maintenant, voici la liste des records de chaleur ayant atteint les 50 °C (et où ils se sont produits...) : Tous, je dis bien tous les records absolus de plus de 50 °C se sont produits dans des régions arides ou désertiques. Tous ! Et parfois avec « difficulté »... https://fr.wikipedia.org/wiki/Records_de_température_sur_Terre Par ailleurs, tous les coins ayant atteint les 45 °C sont soit de climat tropical humide et sec (donc avec une forte sécheresse durant la saison sèche), soit méditerranéen ou subtropical xérique, ou bien un climat de steppe (comme les basses vallées de la CB) présentant un été très sec également. Donc les 51 °C en Bretagne (à moins que le NO de la France ne soit devenu une terre littéralement aride d'ici là...), permettez-moi d'émettre quelques doutes. Car je rappelle de nouveau que les 48 °C (et donc c'était encore assez loin de 51 °C bretons...) atteints dans l'intérieur de la CB le 28 juin 2021 l'ont été dans une région déjà sèche, mais qui l'était encore bien plus à ce moment-là, et où il ne se produisait plus aucune évapo-transpiration. Lytton (comme la plupart des vallées intérieures de la CB) est un coin dont le climat est xérique (Iha = -17), presque autant que Marseille ! Ceci expliquant cela. Par ailleurs, j'espère que vous vous rendez compte du fait que je ne suis pas là en train de dire simplement (comme avant juin 2019) « mais non, on peut pas atteindre les 45 °C en France parce que ça ma paraît exagéré ». Les 46 °C étaient accessible dans le Midi pour les raisons qu'a évoqué Arkus, mais aussi parce que le terrain était propice cette année. De plus, il faut bien avoir en tête qu'avant juin 2019, il y a très fort à parier que si cette station de Vérargues avait existé depuis quelques décennies, elle aurait très probablement déjà enregistré dans les 43 ou 44 °C. Voilà, maintenant, vous pouvez continuer de mépriser ce point de vue (entre autre parce que c'est le mien... je sais pas... des fois je me demande), en prétextant que l'étude ultra sérieuse qui avance ces 51 °C en Bretagne dans une France à +4 °C est bien plus crédible que celle (non moins « sérieuse ») qui montrait que le climat de Colmar était le même que celui de Cazaux (oui oui, vous lisez bien)... Bref...
  19. Bonjour, Je commencerai d'abord par te remercier pour ton intervention intéressante, je dois l'admettre. Avant tout, je voudrais simplement que les choses soient claires : s'il est vrai que j'ai effectivement tendance à parfois adopter un ton un peu péremptoire, mon approche reste toutefois scientifique, en ce sens que je n'affirme rien en la matière (càd à propos des projections climatiques), que je suis prêt à fournir des éléments vérifiés et vérifiables, et surtout, en ce sens que je suis prompt à admettre me tromper lorsque c'est le cas. Pour ma part, il me semble que, même si je faisais partie de ceux qui ont été bien surpris par les 46 °C atteints très localement dans le sud, je n'ai jamais dit que de telles valeurs seraient « physiquement impossibles ». Je m'attendais très sincèrement à ce que quelqu'un en parle... Les 49,6 °C ont été « validés », mais personnellement, je ne suis pas d'accord : l'emplacement de la station permettait à l'air de lécher une surface de pierres surchauffées par le soleil à quelques mètres de là en exposition plein sud. Il a fait en réalité dans les 48 °C, ce qui reste énorme de toutes façons. Je ferme cette parenthèse. Ce qui me dérange dans ta démarche (pertinente et très intéressante, que l'on ne s'y trompe pas !), c'est que tu appliques une méthode à une autre région du monde au contexte climatique et surtout géographique bien différent. En effet, la configuration du relief dans l'ouest de l'Am du nord influe de façon radicalement différente sur les centres d'action atmosphériques. Les rocheuses coupent littéralement les masses d'air du pacifique de celles de l'intérieur. Par ailleurs, le phénomène de subsidence observé durant cette période (fin juin 2021) aidé par le relief a engendré une situation de blocage (tu l'as bien expliqué). Je veux dire par là que de telles températures au sol (typiquement entre 45 et 48 °C) étaient déjà potentiellement atteignables. En Europe de l'ouest (océanique), il me paraît un peu osé de transposer la situation et d'en faire les mêmes déductions. Par ailleurs, il y a un élément capital qui a été passé sous silence : l'état d'humidité de la végétation. En France (et notamment en Bretagne dans les zones susceptibles de chauffer le plus, càd dans l'est de la région), la végétation reste généralement bien verte, même durant les plus fortes chaleurs estivales. Or un phénomène physique indiscutable se produit : l'évapotranspiration. Celle-ci est dite endothermique, càd que l'évaporation engendre un rafraîchissement de l'air environnant. C'est la raison pour laquelle dans toutes les régions bien végétalisées (indices NDVI ou NDWI élevés), il est quasiment impossible de dépasser les 40 °C. C,est d'ailleurs pour cette raison que des coins comme Lyon, Strasbourg, Grenoble, et la Bretagne, etc. ont énormément de mal à passer cette marque, même lors de conditions exceptionnelles. https://www.infoclimat.fr/climatologie/globale/rennes-st-jacques/07130.html Le centre et le nord de la France sont généralement moins fournis en forêts (notamment le Nord-Pas-de-Calais), si bien que les surfaces peuvent s'assécher plus facilement, et donc surchauffer l'air en conséquence : d'où les 40-42 °C atteints un peu partout là-bas. Si Toulouse a « rattrapé » et approché son record potentiel du moment, c'est probablement parce qu'il a fait très sec durant les semaines précédant le record, si bien que la végétation devait être bien sèche. À Portland, de mars à juin 2021 inclus, il est tombé 85 mm d'eau (contre 280 mm normalement) et la Tm de ces 4 mois était excédentaire de 1,3 °C (et même plus de 3 °C de trop en juin). Autrement dit, l'évapo-transpiration a été très forte, càd que la végétation (et notamment les sols herbeux) était desséchée, bien plus que d'habitude. Et dans l'intérieur de la CB, c'était encore pire : le printemps avait été extrêmement sec, bien plus encore ! Donc tout était déjà « cramé », ce qui laissait le champ propice à la catastrophe de la fin juin 2021. On a eu là-bas une conjonction de circonstances extrêmes. Je suis d'accord avec toi pour mentionner le caractère très erratique de la hausse des températures due au RC. Et je suis d'accord pour ton explication sur les records potentiels et sur le fait qu'on pourrait très bien tomber sur des valeurs inconnues pour des retours de moins de 50 ans (car statistiquement, il est vrai que 30 ou même 50 années de mesures de Txx, c'est largement insuffisant pour tomber sur les extrêmes potentiels envisageables. Seulement, comme je le disais (c'est ce que je pense, je n'ai pas trouvé d'études concrètes sur cette question ; ce qui est bien dommage...), je pense vraiment que dès lors que la végétation est « trop » présente et verte, de telles valeurs (> 45, et je ne parle pas des > 50 °C !) sont à mon avis impossibles ou presque. Alors, cela dit, effectivement, si jamais les étés bretons devenaient vraiments de plus en plus secs au point d'entraîner des sécheresses écologiques marquées en été dans l'est de la Bretagne, peut-être (je dis bien peut-être) pourrait-il êtr eenvisageable de voir les fameux 46 °C atteints, voire pourquoi pas les 50 °C à l'horizon 2100. Mais compte-tenu de l'évolution des RR annuelles, j'ai bcp de mal à y croire : la végétation devrait rester verte. Sauf si la gestion des sols devient absolument catastrophique et que toutes les forêts et bois restants soient défrichés... Voilà pourquoi je persiste à penser (de manière réfléchie... pas de l'ordre de la croyance...) que ces 51°C sont presque à coup sûr impossibles en Bretagne d'ici 2100. Quant aux 46°C, pourquoi pas... mais ça reste à voir. Suis-je plus clair ? J'aimerais si possible que les réactions restent courtoises et constructives. Je vous remercie.
  20. Salut Barry ! Merci pour ces compliments, c'est très apprécié ! Je vais essayer de retrouver tout ça, possible que j'aie conservé des traces de ces photos et documents. Pour le sujet « Climats du monde », tout l'honneur revient essentiellement à @mottoth, qui, je l'espère, pourra bientôt nous créer d'autres fiches. À bientôt !
  21. Non, mais il faudrait peut-être que les medias (et les politiques) cessent de vanter et d'encourager toujours plus de population, plus d'habitants, plus de consommateurs !
  22. Fais gaffe, tu te comportes comme un dangereux croyant impie... contradictoire ? même pas !
  23. Mais je ne suis pas du tout en train de « balayer ce record d'un revers de la main » ! Je dis au contraire que ces 39 °C correspondent sans doute bien plus au record qu'il était possible d'atteindre à Brest que le 35 °C précédent. Il me semble beaucoup plus significatif de regarder l'évolution de l'ensemble des records de toute la région pour tenter d'évaluer une prévision à long terme. Ce que je veux dire par là, c'est que ce n'est pas parce que Brest serait subitement passée de 35 à 39 (dans une France à +2 °C) que cela signifie que, dans une France à +4 °C, le record brestois pourrait passer à 43 °C. Quant aux autres records (ceux de l'ensemble de la région), ils ont été « améliorés », mais de bcp moins, évidemment. Donc, comme je l'ai expliqué (d'un point de vue statistique), je ne vois pas comment on pourrait passer de 41 °C (valeur la plus élevée en Bretagne, je crois) à 51 °C !! Mais bref, ok, je suis un dangereux individu (ou un abruti) de penser ça, j'ai bien compris. Ok, je vais essayer de retrouver ça. Ça, c'est une remarque très intelligente... bravo ! CQFD !
  24. Non mais je crois rêver !! Je répète qu'il existe des tas d' « études scientifiques » qui ne sont pas valables (j'ai travaillé dans la recherche quelques années, donc j'en sais qqchose). Ensuite, tu plaisantes, dis (de même que ceux qui t'adoubent apparemment, comme Marco et Yoann) : ce n'est pas la même chose de discuter d'un fait avéré (et prouvé scientifiquement) que de discuter d'une prévision (toute « scientifique » qu'elle soit), et au passage une prévision qui n'est pas validée par l'ensemble de la communauté scientifique !! Il faudrait peut-être arrêter de jouer à ce jeu qui consiste à faire passer les gens comme moi (et comme plein d'autres, qui sont pourtant très largement acquis à la cause ; càd que nous voulons faire prendre conscience - tout comme toi - aux "gens" de la catastrophe climatique en cours) pour des sal...ards ou des abrutis dont les avis seraient hautement néfastes ! Ça commence à suffire ! C'est ton attitude qui devient très sectaire ! Et d'une, je n'ai jamais généralisé de cette façon ni prétendu que « les experts du GIEC auraient tendance à exagérer » ! J'estime tout de même avoir le droit (c'est qd même fou de devoir se justifier pour un truc pareil !) d'estimer qu'une telle prévision pour un seul paramètre météo (un simple record de chaleur) prévu pour dans 80 ans (!) soit peut-être exagéré. Je me trompe peut-être, mais peut-être pas. Là c'est le pompon ! Tu oses mettre sur un même pied d'égalité des crétins qui remettent en cause un fait scientifique et médical avéré (les conséquences de l'utilisation de pesticides sur la santé) avec le fait que j'estime que de prévoir un record de 51 °C en Bretagne dans une France à +4 °C est sans doute exagéré ?!? Là, franchement, c'est du grand n'importe quoi, car légèrement insultant ! (d'où ma réaction un peu appuyée)
  25. Oui, 7,6 °C / 33,5 °C hier, et 38 en ressenti en effet !
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