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dann17

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Tout ce qui a été posté par dann17

  1. Toi tu m'as l'air assez radical, ou pas très diplomate : « Non, c'est faux ! ». On a l'impression que dès que quelqu'un « ose » tempérer un peu les ardeurs supposées (par toi) de la chaleur bretonne (bien reconnue ), tu montes sur tes grands chevaux. T'es sans cesse sur la défensive. T'es le Fantomon de Brest, ma parole ! lol Dis, je suis moi-même d'origine bretonne (par mon père, du Finistère-nord), et en l'occurrence, mon coin de prédilection, c'est les environs de Brest : tsais, le Conquet, Ploudal, et cnie. Je connais ces coins comme ma poche et je les adore. Pour autant, même si l'été sur le littoral est effectivement bien plus ensoleillé qu'à Brest (et surtout qu'à Guipavas), il n'en demeure pas moins que la chaleur est assez régulièrement absente. Alors arrête de croire qu'on s'amuse à faire du « Breizh-bashing ». D'acc ? Donc pour en revenir aux chênes verts, je te trouve un peu gonflé : je t'ai dit que les peuplements les plus nordiques se trouvent à Noirmoutier, et tu me parles de Locmariaquer (qui ne se trouve qu'à qqs dizaines de km) en me crachant à la figure un « FAUX ! ». Regarde pourtant cette carte : à part la petite croix isolée vers Locmariaquer, on voit clairement que, grosso-modo, ça s'arrête bel et bien vers Noirmoutier : Et si on fait une recherche cartographique précise, on constate que les peuplements les plus au nord se trouvent à Pornic : On n'en trouve aucun dans le sud-Morbihan. Évidemment que des chênes verts ont pu être plantés ça ou là, mais s'agissant de peuplements spontanés (donc des bois de chênes verts), ça s'arrête à Pornic. J'y peux rien ! https://inventaire-forestier.ign.fr/spip.php?rubrique227 S'agissant des mimosas (Acacia dealbata), ils sont effectivement originaires de l'Australie (ça fait qqs années que je l'ai appris). Je persiste à penser que cette plante est associée aux climats « à étés longs » (càd dont la Tm > 14 °C pendant plus de 5 mois et demi). Tu prétends que Hobart (pourtant dans le sud de la Tasmanie) possède un climat très comparable au climat brestois. Or je suis désolé, mais à Brest, la Tm est > 14 °C pendant tout juste 4 mois, càd qu'on est tout juste à la limite entre un climat à été bref et un à été moyen ! Alors que Hobart possède près de 5 mois et demi avec une Tm > 14 °C, càd qu'on est presque dans un climat à été long. https://en.wikipedia.org/wiki/Hobart#Climate Par ailleurs, on constate que, dans l'ouest de l'île de Tasmanie, bien plus fraîche, il n'y a pas d'Acacia dealbata... alors qu'on en retrouve dans des zones aussi chaudes voire un peu plus qu'à Hobart, plus au nord, dans l'état de Victoria, et même dans la Nouvelle Galles du Sud. Je te laisse en tirer les conclusions qui s'imposent. Bref, le mimosa est bel et bien une plante adaptée aux climats que je nomme « à étés longs ». Quant à Eucalyptus globulus, voici son aire de répartition naturelle : Bref, là encore dans des zones où la Tm > 14 °C pendant environ 5 mois et demi (donc sans doute un peu moins au sud de Hobart) et plus (un peu plus de 5 mois et demi à St-Helens). https://en.wikipedia.org/wiki/St_Helens,_Tasmania#Climate En Europe, cet eucalyptus n'est spontané qu'en Espagne et au Portugal (voire au pays basque en France). Mais certainement pas en Bretagne !! Quant au pin parasol, là sincèrement, tu pousses le bouchon un peu loin en l'amenant dans la discussion. Oui, on peut le semer sur les côtes bretonnes. Mais il n'est pas question ici d'arbres simplement semés. Tu sais très bien qu'on parle d'arbres qui peuvent (ou pas) pousser et se régénérer spontanément en pleine nature... Voici la distribution du pin parasol... Tu peux bien évidemment « persister » et clamer haut et fort que la végétation bretonne est de même nature que la végétation du NO de la péninsule ibérique (pour rattacher la Bretagne au « sud »), mais ça restera toujours très discutable. Je ne te dis bien évidemment pas qu'il n'y a aucun lien entre la végétation de ces deux régions de l'Europe, mais de là à associer la végétation sud-bretonne à celle de la Galice et du nord du Portugal, c'est un peu osé à mon avis. Après, bien sûr qu'il y a plus de proximité entre ces deux écosystèmes qu'avec la végétation qu'on retrouve dans les îles grecques ou aux Lofoten ! Mais en revanche, une plus grande proximité avec la végétation du sud de l'Angleterre par ex.
  2. Oui, l'ICU grenoblois y est clairement pour qqchose. Mais également et surtout les microclimats associés aux jardins très bien exposés dans lesquels ces oliviers ont été plantés. Car il faut bien être conscient d'un chose : dans un climat peu venteux et suffisamment bien ensoleillé (comme c'est le cas pour Grenoble), il est très facile d'obtenir des microclimats nettement plus chauds que le vrai climat naturel des lieux. Donc, dans des conditions aussi artificielles et aussi radicalement différentes de celles des campagnes avoisinantes, il n'y a rien d'étonnant à ce que des oliviers puissent pousser et fructifier. Je veux donc que l'on (en l'occurrence toi 😉 ) comprenne bien que le fait de pouvoir faire pousser correctement des oliviers dans les jardins des lotissements grenoblois ne correspond absolument pas au climat du coin. Il n'y a aucune végétation « méditerranéenne » naturelle et spontanée en Bretagne, même sur le littoral sud de la Bretagne (la plus nordique - les chênes verts - étant située à Noirmoutier ; sachant que, j'insiste encore, ces arbres ne sont pas purement méditerranéens comme le sont par exemple les pins d'Alep). Certes, oui, on peut en planter (il n'y a qu'à voir le jardin botanique de plantes subtropicales et méditerranéennes des îles Scilly !). Mais là encore, toute cette végétation ne pourrait absolument pas prospérer naturellement et spontanément en pleine nature, par manque de chaleur, et à cause d'une trop forte humidité dans le sol. De même qu'à cause de la concurrence bcp plus adaptée aux conditions plus fraîches et humides. Maintenant, il convient de reconnaître (voir les cartes déjà postées plus haut) que le littoral sud breton possède des étés non pas chauds, mais présentant un niveau de sécheresse écologique non négligeable : la sécheresse estivale à la pointe de Penmarc'h (sud Finistère) est plus marquée qu'à Valence, et elle l'est presque autant qu'à Montélimar ! Quant à Quiberon, c'est aussi sec que Montélimar !
  3. Je n'ai jamais dit (ni même pensé) que tu avais dit ça. 😉 Je pense que le climat breton ne peut pas être associé au climat de la Galice ou celui du nord du Portugal. Ces climats ibériques ont des étés longs, donc permettent la croissance naturelle de plantes typiques à été longs (mimosas, eucalyptus, pins parasol, etc). La végétation naturelle de la côte sud de la Bretagne est assez nettement différente car elle ne présente pas ces espèces plus méridionales.
  4. S'agissant de « bienveillant », ça j'ai répondu ; j'ai dit ce que j'avais à en dire. Mais « concis », là, ça signifie quoi ? Que mes explications te paraissent généralement trop longues ? Il faut que je m'excuse si je développe trop ? Bon, plus sérieusement, pourquoi donc ai-je un peu tiqué en voyant que tu (lubo) semblais vouloir prêter une certaine tropicalité au climat méditerranéen des environs de la côte ligure... Déjà, ça tombe sous le sens : le climat méditerranéen n'a absolument aucun lien avec les climats tropicaux. Et comme le dit boubou en rigolant à moitié, il ne peut effectivement pousser spontanément en pleine nature aucun cocotier (le cocotier étant effectivement un très bon marqueur du climat tropical) à Nice. Ça se saurait...lol À boubou : pour moi, cette définition proposée par Köppen n'est que trop imprécise. En effet, cela ne fonctionne pas du tout pour le nord de l'Inde (par ex), ou pour les îles Canaries, ou encore pour le sud de la Floride, ou encore pour les montagnes tropicales et équatoriales (souvent, il faut que le mois le moins chaud soit > 20, voire 21°C pour les climats les plus équatoriaux), etc... Lorsqu'on arrive du sud, par exemple, lorsqu'on arrive du désert du Sahara et qu'on se dirige vers le nord, on quitte le monde aride (désertique d'affinité tropicale, puis aride subtropical), on entre alors dans un monde bien différent qui permet l'établissement de la forêt : le climat méditerranéen est en quelque sorte le hall d'entrée du monde tempéré. Souvent, il est admis que le climat méditerranéen constitue la transition entre la zone tempérée et la zone subtropicale. Le climat méditerranéen n'a asbolument aucune frontière avec les climats tropicaux. Et la dynamique atmosphérique du climat méditerranéen est complètement différente de celle des climats tropicaux. Le premier élément fondamental est le suivant : même en plein été, la ZCIT n'atteint évidemment jamais le monde méditerranéen, donc la masse d'air « réellement » tropicale ne l'envahit jamais. Quant au reste de l'année, notamment l'hiver, les incursions des dépressions tempérées (et la masse improprement dite « polaire ») arrivent avec leur lot de fraîcheur (voire de froidure) et de pluies froides complètement inadaptées - pour ne pas dire létales - à la végétation tropicale. La végétation tropicale a besoin d'énormément d' « énergie ». Ici, j'appelle « énergie » le couplage pluie chaudes + air et sol chauds. En climat méditerranéen, l'été est chaud mais beaucoup trop sec, et c'est le contraire l'hiver. Tout ce qu'il ne faut pas ! Les climats tropicaux ont « besoin » de beaucoup de pluies chaudes (càd des pluies suffisamment copieuses avec une Tm mensuelle d'au moins 22 °C), et le moins de pluies fraîches possible, et quasiment aucune gelée. Les plantes tropicales ont besoin pour germer d'un sol humide à une température d'au moins 25 °C. Alors maintenant, certaines zones méditerranéennes (rares et localisées) peuvent se voir attribuer le qualificatif de « subtropical », grâce notamment à des pluies estivales suffisamment « copieuses » par des Tm suffisamment chaudes, malgré la présence d'une légère sécheresse écologique estivale. Voici un aperçu de ces enclaves subtropicales autour du bassin méditerranéen : Les zones rouges sont subtropicales (là où l'indice atteint 11000). On constate que la région littoral autour de Gênes est presque subtropicale ; la Spezia, elle, l'est ! C'est surtout la région située entre Dubrovnik et Podgorica qui est subtropicale : quelques herbacées subtropicales sont présentes là-bas. Et en Espagne : à noter que la zone subtropicale qu'on retrouve dans le sud-est n'est pas méditerranéenne mais aride (ou semi-aride). D'ailleurs, c'est bien la raison pour laquelle on retrouve là-bas (Elche) la palmeraie naturelle la plus septentrionale au monde... Notez les régions de l'est de la mer Noire quasiment subtropicales : des plantations de thé sont possibles là-bas je crois ! Au Maghreb, la limite subtropicale coïncide avec la limite nord des palmeraies (Phoenix dactylifera).
  5. Oui tu as raison, cet effet peut jouer un peu. Quoique les vents dominants en été vers Nantes (et même à Bordeaux) sont bien d'ouest (voire OOSO à Nantes), et pas du NO :
  6. 😄 Décidément, c'est le mot à la mode ! lol Je vais tâcher de te répondre bienveillemment dans un instant... 😄 Au passage, lorsque je prends la peine de répondre à quelqu'un, c'est toujours de façon « bienveillante », puisque je tiens compte de ses propos (je les trouve importants ou intéressants, même si parfois je ne suis pas d'accord), et je m'efforce (dans la mesure de mes capacités et de mes connaissances) toujours d'apporter des arguments posés et sensés. 😉
  7. Si le littoral du sud-Bretagne (notamment vers l'embouchure de la Loire) est aussi sec l'été, je crois que c'est dû au fait que : 1) les dépressions atlantiques passent généralement plus au nord. J'oserais même dire un peu plus au nord que toute la Bretagne : sur les 3 mois d'été (juin à août inclus), on dénombre environ 120 mm à Oléron, 115 mm aux Sables d'Olonne, 100 mm à Noirmoutier et Pornic, 100 mm à Penmarc'h (pas plus !), et même à Ouessant, seulement 120 mm ! Même à La Hague : 115 mm. Il faut monter à Boulogne et Dunkerque pour avoir un peu plus : 160 et 170 mm. Aux îles Scilly (l'équivalent d'Ouessant, mais côté anglais, donc 180 km au nord d'Ouessant), on est là-bas déjà à 195 mm. Dans l'extrême sud-ouest de l'Irlande (île de Valentia), on atteint 310 mm ! D'ailleurs, l'Ihe à Ouessant est de 9, 19 aux îles Scilly, et 43 à Valentia Island ! 2) les vents dominants viennent de l'OSO, et l'embouchure de la Loire étant très basse et plane (et étendue), il ne s'y produit aucun soulèvement orographique. 3) l'océan reste assez frais (pas plus que 19 °C), donc il ne se produit que très peu de convection thermique. Et comme le vent de l'océan reste majoritaire, frais, et s'enfonce assez loin dan les terres, ces dernières sont rarement brûlantes. Par conséquent les orages estivaux sont très rares. En effet, si l'on compare plus au sud, les orages commencent à être plus présents, et les RR augmentent : Cap Ferret, 150 mm. Et encore plus plsu au sud.
  8. J'espère qu'il s'agissait d'une remarque ironique...
  9. Absolument d'accord avec ça : si les précipitations estivales sont effectivement particulièrement faibles sur le littoral du sud de la Bretagne, il n'en demeure pas moins que les conditions méditerranéennes sont très loin d'être atteintes à cause (notamment) du manque de chaleur assez criant en été. Il faut atteindre 22°C au mois le plus chaud pour pouvoir y prétendre. Or, sur le littoral breton, même en sud-Bretagne, la Tm du mois le plus chaud ne dépasse jamais les 18 voire 19°C à tout casser. Et d'ici à ce que le RC ne fasse éventuellement atteindre la marque des 22 °C visiblement tant convoitée, l'eau qui restera aura largement eu le temps de couler sous les ponts... Par ailleurs, un autre critère fait (sauf à Oléron, aux Sables d'Olonne, et surtout à Noirmoutier) qu'on est là aussi loin du méditerrenanéen : il s'agit de la disponibilité en ressources hydriques annuelle (attestée par l'indice hydrique annuel). En d'autres termes, sur l'année entière, même le littoral sud-breton est trop humide.
  10. Je poste de nouveau cette carte pour étayer les porpos de Balafen : Intéressez-vous à la ligne rouge qui correspond à l'indice hydrique estival = 0. Càd la valeur en-dessous de laquelle l'été est climatologiquement écologiquement sec. Même à la pointe de Penmarc'h, l'Ihe atteint à peine +4. Contre +9 à Ouessant, et surtout 27 à Brest Guipavas (évidemment bcp plus humide l'été !). Évidemment, ça reste très loin des valeurs méditerranéennes (svt dans les -10 à -30). Un autre indicateur (beauocup moins précis et scientifique, celui-là, mais amusant) :
  11. Oui mais alors attention... Si les étés de Kamloops, Kelowna, et cnie sont effectivement très ensoleillés et assez chauds, le climat du coin n'a toutefois rien de « méridional » ! Les vergers qu'on retrouve là-bas sont rendus possibles grâce à une batterie de systèmes de protection contre le gel, de même qu'un large système d'irrigation nécessaire. Il arrive assez fréquemment que le gel hivernal soit trop fort, détruisant alors la quasi totalité des récoltes. Bien que loin d'être « aride », le climat de ces vallées encaissées assez bien « protégées » des incursions humides et tempérées de l'océan est tout de même un climat xérique, càd un climat de steppe. Donc, sans une intervention humaine intense (irrigation + protection contre le gel), ces vergers seraient impossibles là-bas.
  12. Tout juste frais, en fait, car les normales sont (chez moi) de -2,5 °C / 10,5 °C en ce moment. Donc en fait, je dirais même que c'est dans les normales. Mais bien évidemment, à cause de la grisaille persistante, les après-midis sont plus frais que la normale (et c'est ça qui donne cette impression de temps « frais »), mais les nuits et les matinées sont plus douces... Chez moi, il reste en moyenne 20 à 30 cm (voire 40 cm en forêt). Mais je pense que demain sera la dernière journée de l'enneigement permanent, car peu à peu, les surfaces grignotées (hors forêt) vont se rapprocher des 50%.
  13. Salut, Saskatoon, 52° de latitude nord, 450 m d'altitude, Canada, record de chaleur 41 °C, précipitations annuelles 352 mm. Regina, 50° 30' N, 580 m alt., Canada, record de chaleur 44 °C, préc. 390 mm. Assurément des climats « du sud ».... 😄
  14. Attention quand même : la végétation naturelle du littoral charentais présente assez peu d'affinités méditerranéennes : car, au passage, les chênes verts tout comme certaines autres plantes qu'on retrouve là-bas assez ponctuellement ne constituent justement pas à proprement parler une végétation méditerranéenne. Mais effectivement, il y a un lien. C'est simplement la sécheresse estivale (toute relative, mais tout de même présente en certains points) qui permet cette végétation xérophile. (mais j'insiste : xérophile n'est pas forcément synonyme de méditerranéen). Par ailleurs, et c'est surtout là-dessus que je veux insister, ta phrase semble vouloir dire que la végétation du littoral charentais serait en quelque sorte plus « méridionale » que celle du pays basque. Ce qui est faux. En effet, au pays basque, la végétation (celle des plaines basses et côtières) est celle d'un climat à été long. C'est à dire qu'on y retrouve naturellement des chênes liège, des eucalyptus (espèce malheureusement invasive non naturelle mais qui est désormais spontanée), des mimosas, etc...
  15. Petite aurore avant-hier soir... Kp de 3, donc bien visible uniquement dans le grand Nord. En ce moment, il reste dans les 40-50 cm de neige. Extrêmes du jour :+1,2 °C / 6,0 °C. Pluie et gris toute la journée. Le printemps ne s'implante que très timidement, et de façon peu agréable : de la pluie froide alternant avec un type de temps modérément frais. Donc la neige mouillée ne va fondre que lentement. Possible que la fin de l'enneigement permament se produise vers le 24 ou le 25 avril. Donc à une date tout à fait normale.
  16. Les bocages verdoyants... 😉
  17. Non non, j'insiste : lorsque je parle de méditerranéisation à venir pour certains spots du littoral atlantique français, je considère bel et bien le climat dans son intégralité, donc l'année entière. Il n'y a rien qui empêche un climat d'être méditerranéen si l'insolation annuelle n'atteint « que » 2000 à 2300 heures. Du moment que l'été l'est suffisamment (et c'est le cas). Quant aux quantités de précipitations à venir, il ne me semble pas du tout qu'elles pourraient augmenter dans ce centre-ouest ; en tout cas, pas significativement.
  18. Hier soir, comme la veille, au cours de ma sortie raquettes en forêt, j'ai emmené un thermomètre avec moi. Tenez-vous bien, entre les points bas et dégagés (clairières et lacs) et les points hauts (voir photo ci-dessous), j'ai noté entre 6 et 10 °C d'écart, systématiquement !) Et ce pour un dénivelé de seulement 20 à 40 m ! Exemple : à 17h30 (pardon : 18h30), j'étais en bas et il faisait +0,7 °C ; arrivé en haut (35-40 m plus haut) à 17h45 (18h45), il fait 9,3 °C. Puis redescendu au même point en bas à 17h55 (18h55), il faisait -0,9 °C ! Même sur un dénivelé de seulement 10-15m, vous trouvez une différence de 3-4 °C ! 10°C d'écart entre le lac au fond et l'endroit d'où j'ai pris la photo !
  19. Hier : -12,1 °C / 10,0 °C Aujourd'hui : -11,1 °C / 12,2 °C Toujours un très grand soleil, l'HR est tombée à 15 % alors que le Td était à -14 °C. Il ne fait plus que 0°C en ce moment (19h30).
  20. -12,1 °C tôt ce matin. Sans les nuages (Ci et Cs) présents dès le milieu de la nuit, les -15 °C auraient assurément été atteints. Hier soir, la lumière et les couleurs étaient splendides, notamment dans la forêt encore toute englacée et enneigée. La très grande transparence du ciel rendait la Lune magnifique et incroyablement brillante. Encore légèrement éclairée par le Soleil sur le point de se coucher, la cime des pins était rougeâtre, le bleu du ciel presque irréel arborant toutes les variétés de teintes tirant tantôt vers le vert, tantôt vers le rose violacé. Pas un bruit. Sauf celui des raquettes crissant sur la neige déjà durcie par le gel. Le printemps va arriver, mais timidement pour l'instant...
  21. Tout simplement par le même principe qui fait que le Rhône (fleuve glaciaire) notamment en amont de Lyon est plus bas en hiver et au printemps. En effet, dans les Alpes suisses (en remontant jusqu'au mont Saint-Gothard : le Rhône et le Rhin ont d'ailleurs leur source sur ce même massif), les glaciers se forment en hiver, et les précipitations tombent presque exclusivement sous forme de neige. Donc l'eau ne vient presque plus alimenter les cours d'eau comme le Rhône dont le niveau finit par baisser petit à petit jusqu'au printemps (mai environ). Il s'agit du même phénomène ici. Voici d'ailleurs en ce moment même ce qu'il en est...
  22. Le printemps arrive demain, avec (encore) du soleil et surtout des températures beaucoup plus douces en après-midi (souvent autour de 10 °C). La fonte va vraiment commencer. Nous avons toujours pour le moment dans les 75-80 cm de neige bien dure au sol. Plus au sud, le lac Kenogami est encore complètement englacé, d'une épaisseur de glace non négligeable. La petite étoile jaune du bas indique le secteur d'où ont été prises les photos. Sur le lac, hier entre 12 et 14h, il faisait -3 à -5 °C, mais -12/-15 en IRE. Lumière très puissante !
  23. Ça marche pas bien : en région lyonnaise, personne ne dit « péguer ».
  24. Oui, mais ça n'enlève rien à ce que j'ai écrit, ni à la limite (approximative, évidemment) que j'ai tracée en rouge sur la carte. Oui je suis bien d'accord. Mais là encore, cela signifie bel et bien que les marais salants sont climatiquement possibles dans le nord de la Bretagne... et, comme je l'avais expliqué, la présence de marais salants ne correspond pas forcément à un climat « méridional ». Lumineux et ensoleillé durant une saison oui, mais pas forcément chaud. Norvège (y en a de partout) : https://www.google.com/maps/@58.6715418,5.6366999,3a,75y,349.73h,92.55t/data=!3m7!1e1!3m5!1sC4wiyqOiRFzxyCftcMz7TQ!2e0!6shttps:%2F%2Fstreetviewpixels-pa.googleapis.com%2Fv1%2Fthumbnail%3Fcb_client%3Dmaps_sv.tactile%26w%3D900%26h%3D600%26pitch%3D-2.547604423231462%26panoid%3DC4wiyqOiRFzxyCftcMz7TQ%26yaw%3D349.73143165337353!7i16384!8i8192?entry=ttu&g_ep=EgoyMDI1MDQwNi4wIKXMDSoASAFQAw%3D%3D https://www.google.com/maps/@59.4241031,5.3961069,3a,75y,44.71h,92.96t/data=!3m7!1e1!3m5!1s5lX7Mcgr06IWNdY5AG6NFw!2e0!6shttps:%2F%2Fstreetviewpixels-pa.googleapis.com%2Fv1%2Fthumbnail%3Fcb_client%3Dmaps_sv.tactile%26w%3D900%26h%3D600%26pitch%3D-2.9625333150365663%26panoid%3D5lX7Mcgr06IWNdY5AG6NFw%26yaw%3D44.71383990038092!7i16384!8i8192?entry=ttu&g_ep=EgoyMDI1MDQwNi4wIKXMDSoASAFQAw%3D%3D Pologne (là aussi, de partout) https://www.google.com/maps/@53.8612315,20.9590584,3a,75y,137.44h,88.19t/data=!3m7!1e1!3m5!1sTnAMWJ-iD925bKqIovScrw!2e0!6shttps:%2F%2Fstreetviewpixels-pa.googleapis.com%2Fv1%2Fthumbnail%3Fcb_client%3Dmaps_sv.tactile%26w%3D900%26h%3D600%26pitch%3D1.8133105408207655%26panoid%3DTnAMWJ-iD925bKqIovScrw%26yaw%3D137.43631871914135!7i16384!8i8192?entry=ttu&g_ep=EgoyMDI1MDQwNi4wIKXMDSoASAFQAw%3D%3D Mais en fait, quasiment partout en Europe... Oui, l'influence latine, sans doute... 😄 Merci pour ces précisions. Quoique je sais la majeure partie de ce que tu as dit : le fait qu'il y ait des cyprès en Chine, en Iran, etc... d'ailleurs, justement, j'avais constaté que leur présence en Chine coïncidait avec le climat à « été long ». Idem pour le cyprès Lambert, j'avais constaté qu'il était très présent vers Monterrey en Californie, et que c'était l'une des raisons pour lesquelles je tentais de montrer que le climat de la côte californienne vers San Francisco n'était pas méditerranéen (comme ce que bcp de gens croient) mais bel et bien océanique. Je sais également que les Eucalyptus sont extrêmement répandus en Australie. Et je connais bien le Snow Gum (très bel arbre) qu'on retrouve notamment sur les hauteurs des montagnes australiennes (enfin, je ne l'ai jamais vu en vrai). Et je sais aussi qu'on peut acclimater nombre d'espèces vers Brest, étant donné qu'il n'y gèle quasiment pas. Au passage, tu m'as l'air de très bien connaître Brest ? Ce qui est aussi mon cas. Sinon, oui, tu as raison, le cyprès n'est pas à proprement parler un marqueur climatique. Mais tout de même, sa présence fréquente représente tout de même une bonne indication sur le climat qui est, à mon avis, « à été long ». Quant a l'Eucalyptus, il n'est absolument pas naturel à Brest ! Voici où on le retrouve naturellement en Europe : Donc, sous un climat océanique (ou maritime) à été long, débordant un peu dans le climat méditerranéen portugais. Je ne peux m'empêcher de reposter une image du jardin botanique des îles Scilly : Mais cela montre bien que, bien qu'on puisse planter de nombreuses espèces en climat hyper océanique à été moyen (donc à été frais), cela n'en fait nullement un climat « méridional ». Quant à Quercus suber, oui, il existe une variante méditerranéenne, et une océanique (ou ibérique). Et on constate aisément que le chêne liège océanique pousse en climat « à été long ». Mais je crois me rappeler que cet arbre est très sélectif vis à vis du type de sol.
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