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dann17

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  1. Bilan du mois de septembre 2023, à ma station de Lac-Ambroise (comparaisons effectuées avec les données de la station n°7066820 de St-Ambroise - normales 1981-2010 -, située à 3,6 km à l'ESE de ma position, même altitude) : Tnm = 6,0 °C (Saint-Ambroise 7,5 °C, excédent de 2,2 °C ; Bagotville 8,5 °C, excédent de 2,0 °C) Txm = 22,7 °C (Saint-Ambroise 22,0 °C, excédent de 5,0 °C ; Bagotville 21,7 °C, excédent de 4,7 °C) Tm = 14,3 °C (record de douceur pour un mois de septembre) Tnn : -0,6 °C (Tnn la moins basse jamais enregistrée en septembre) tnx : 16,2 °C Txn : 16,2 °C (record de douceur également) Txx : 33,1 °C Jours de gel : 4 j (normale 7 j) Tx > 25 °C : 6 j (normale 2 j) Tx > 30 °C : 3 j (normale 0,2 j) Humidex max : 42,5 ! Précipitations : 75 mm (normale : 130 mm) Nombre de jours de pluie (RR > 0,2 mm , excluant la rosée) : 10 j RR > 1 mm : 7 j RR > 10 mm : 3 j En somme, un mois de septembre historiquement chaud et très estival. Un ensoleillement extrêmement élevé (pour le coin et pour la saison), et la pluie peu fréquente. L'excédent thermique atteint 3,5 à 4 °C (càd +2,6 à +2,8 σ), faisant suite à l'été déjà bien chaud que nous avons eu. Il a fait 30 à 33 °C 3 jours d'affilée, et l'humidex max a atteint les valeurs de 39, 41 et 42,5 durant ces trois jours. L'automne n'est arrivé - et encore, de façon extrêmement timide et inaperçue - que le 24 septembre.
  2. Encore une fois - ne t'inquiète pas, je ne te vise pas spécifiquement, je veux simplement profiter de ta remarque pour dire ce que j'ai à dire -, j'aimerais que les choses soient claires : évidemment que les bouleversements climatiques impressionnants en cours (pour ne pas dire déjà dramatiques, si ce n'est au moins inquiétants) qui se manifestent plus ou moins fortement un peu partout sur Terre (surtout dans l'HN) et notamment en France résultent très majoritairement de la hausse des émissions de GES. Ce point là est indiscutable. La situation que tu viens de décrire dans le Jura est également en grande partie issue de cette problématique. C'est évident. Maintenant, il ne faut pas non plus négliger l'impact très fort des ICU, notamment en France, j'insiste vraiment là-dessus. Je crois même ne pas me tromper en disant que c'est en France que l'influence des ICU est la plus marquante dans le monde. En effet, ce pays est initialement un pays « vert », très végétalisé. Malheureusement, depuis plusieurs décennies, la proportion des surfaces artificialisées s'accroît à un rythme effréné (déjà plus de 10 % de la superficie totale du pays est concernée). Rien que dans les 10 dernières années, ce sont 240000 hectares (càd 2400 km², ou encore l'équivalent d'une surface de 50 km de côté !) qui ont été recouverts de bâti. https://www.ecologie.gouv.fr/artificialisation-des-sols Mais surtout, je voudrais vraiment mettre l'accent sur un autre phénomène qui n'est imputable ni aux ICU en tant que tels, ni aux émissions de GES, et qui vient s'ajouter aux deux autres : la transformation des surfaces agricoles. Celles-ci - et le problème est principalement marqué en France - sont largement responsables en été d'une accentuation de la hausse des T diurnes et donc de l'assèchement : les grands champs cultivés, souvent des cultures rases, présentant un LAI (Leaf Area Index) faible, ont pour effet de surchauffer en plein soleil (et c'est encore pire lorsqu'ils sont à nus ou moissonnés) et de modifier le réseau hydrologique naturel, agissant comme une véritable pompe aspirante. Ces champs sont de plus en plus vastes, toutes les haies (qui jouaient un rôle très important) ont été détruites : le vent chaud parcourt ainsi plus facilement ces grandes surfaces et l'ETP s'en trouve encore accrue. Mais ce n'est pas tout : étant donnée la surface énorme de ces vastes zones défrichées aux cultures rases, on conçoit aisément que, durant les journées ensoleillées, une grande partie du pays présente de nombreuses « poches d'air » très étendues et surchauffées qui, au gré du vent, sont soufflées et se répandent un peu partout, y compris sur les pentes montagneuses de nos massifs pourtant relativement éloignés des agglomérations urbaines. Je le répète : je ne prétends évidemment pas que ce phénomène soit le seul responsable principal de cette catastrophe que tu as fort bien décrite, mais il va devenir nécessaire d'en tenir compte et de prendre des mesures, et très vite, car cela urge ! Mais « on » ne le veut pas, car l'économie du pays s'en ressentirait...
  3. Hier, c'était le plein été : 9,6 °C / 26,9 °C, avec un humidex max de 31. Ce matin, on est partis avec 10,5 °C, et on pourrait approcher les 28-29 °C cet après-midi ! Le précédent record à St-Ambroise était de 26,7 °C, atteint en octobre 1970. Nous n'avons toujours pas eu besoin de chauffer !! Je précise que les normales en sont à +1 °C / 12,5 °C, donc une Tm de 6,7 °C. L'apogée des couleurs a eu lieu hier, ou aujourd'hui. C'est 5-6 jours en retard. Évidemment !
  4. Bon alors désolé. Les données de St-Exupéry sont à peine plus fraîches (en T) que celle de Bron, en moyenne. Encore une fois, je le répète, ceci est dû au fait que la station de l'aéroport de St-Exupéry subit fortement l'influence du tarmac. Et, je le répète également, même le site de l'aéroport de St-Exupéry est depuis quelques années, et ce, de plus en plus fortement, concerné par l'ICU de la grande agglomération lyonnaise. On est parfaitement d'accord. Les préoccupations principales du maire de Grenoble sont tout autres, bien éloignées de l'écologie. Comme c'est le cas de beaucoup d'autres politiques élus sous cette étiquette... C'est précisément ça qui est inquiétant.
  5. Oui, c'est ce que je me disais ! C'est sûr que c'est très agréable, y a pas à dire. Mais en même temps, ça commence à devenir inquiétant...
  6. Ouais, mais... ah pardon : oui, mais c'est un peu facile... ça, c'est ce que vous dites. Et c'est votre interprétation. On doit vous croire sur parole ? Je ne doute pas de votre bonne volonté, mais bon, quand même ! Moi ce que je constate, c'est qu'il y a beaucoup de gens qui minimisent sciemment (ou parce qu'ils n'ont pas vraiment étudié la question) la part de l'artificialisation des sols dans les hausses des températures. C'est inquiétant, je trouve. ps : il ne faut pas prendre une façon de parler un peu « campagnarde » et directe, sans trop de filtres, pour un manque de courtoisie ! Je suis personnellement quelqu'un d'au contraire très courtois dans la vraie vie. Peut-être même trop. M'enfin bref...
  7. Euh, c'est une blague ou bien ?! Elle a donc simplement été déplacée au sud de l'aéroport de Lyon-Bron. C'est à dire ici : https://www.google.com/maps/place/45°43'17.0"N+4°56'57.0"E/@45.721828,4.8893536,29653m/data=!3m1!1e3!4m4!3m3!8m2!3d45.721389!4d4.949167?entry=ttu C'est toujours complètement entouré de zones bétonnées à des kms à la ronde ! Voire de champs surchauffés l'été à 5-10 km à l'est ou au sud. Un site de classe 1 peut très bien être un site extrêmement urbain. Bron en est un exemple type. Ce n'est pas parce qu'il n'y a rien à moins de 200 m de la station (pas de routes, pas de bâtiment, pas d'arbres, etc.) que l'influence urbaine ne se fait plus sentir : ici, l'ICU de l'agglomération lyonnaise est très fort. Toute la plaine de l'est lyonnais (à l'intérieur d'un périmètre représenté par Lyon, Corbas, St-Quentin-Fallavier, Loyettes, Rilleux) est devenue un immense prolongement de l'ICU de Lyon : toutes les zones humides et toutes les forêts y ont été asséchées et décimées et sont sans cesse remplacées par des surfaces artificielles au sein desquelles la bétonisation avance toujours à un rythme effréné.
  8. C'est pourtant LA station officielle de Lyon, désormais (et c'est le cas depuis plusieurs décennies), du point de vue de l'OMM. Et pour cause, je le répète une énième fois : celle de Bron est devenue bcp trop urbaine. Mais évidemment, celle de Bron est intéressante dans le sens où ses données remontent au début du siècle dernier. Oui, peut-être, mais pas à Lyon ! (donc à Lyon St Exupéry)
  9. Mais je n'ai jamais dit le contraire !! J'ai dû sans doute mal m'exprimer. D'ailleurs, ce n'est même pas qu'on ait changé de climat, en fait le climat est en plein changement. Nous sommes en transition climatique, et nous ne savons pas jusqu'où cela va aller. De plus, je n'ai jamais dit que St-Exupéry était en moyenne vallée du Rhône. Ce que je dis, c'est qu'il ne faut pas se servir de la station de Bron, car elle est beaucoup trop urbaine.
  10. Salut ! Très belles photos. En fait, tu te trompes d'arbre : le conifère du « grand Nord », c'est l'épinette noire (Picea Mariana), pas l'épinette blanche (Picea glauca). Cela dit, il est vrai que les épinettes blanches ici ont tendance à être un peu plus étroites qu'elles ne le seraient en Europe, ceci à cause du froid. Mais, sans commune mesure, ce sont les épinettes noires, beaucoup plus longilignes encore, qu'on retrouve partout dans le nord du Québec, ou dans le sud du Québec (comme dans le parc de la Jacques Cartier) au-dessus de 6-700 m. Effectivement, à Québec, l'automne n'est pas encore véritablement arrivé ! C'est à dire que, jusqu'à présent, il n'y a eu là-bas encore aucune Tm < 10 °C. Je crois que l'arrivée de l'automne (d'ici ce week-end) n'aura jamais été aussi tardive. Pourquoi « petits français » ?! Je n'aime pas trop cette expression dévalorisante que seuls les Français (enfin, pas tous) utilisent. Je crois qu'aucun autre peuple dans le monde ne se discrédite à ce point. Malgré nos défauts, malgré les erreurs ou même les horreurs du passé, soyons fiers de ce que nous sommes, que diable ! Fin de cette petite parenthèse. Merci.
  11. Je pense que certains coins du littoral méditerranéen français s'approchent peu à peu du climat qu'on retrouve dans l'extrême sud-est espagnol. Climat qui n'est pas méditerranéen... Mais un climat semi-aride subtropical ! On n'y est pas encore, ne nous excitons pas. Mais c'est cette direction que ça prend.
  12. Encore une fois, soyez « honnêtes » en prenant comme référence la station de Lyon St-Exupéry ; pas celle de Bron ! Et par ailleurs, même là, la station météo implantée de St-Exupéry subit une influence forte du tarmac, réhaussant ainsi assez nettement les températures. Voir la fiche climato dans « climats du monde ». Alors, moi, voici le nombre de jours sans dégel que j'ai notés à cette station depuis l'hiver 2014-2015, sachant qu'on retrouve un grand nombre de Tx comprises entre 0 et 1°C, et qui, en réalité, dans la campagne immédiatement autour, auraient donné des Tx < 0 °C. Mais je n'en tiendrai même pas compte : 2014-2015 : 2 jours 2015-16 : 0 j 2016-17 : 10 j 2017-18 : 3 j 2018-19 : 2 j 2019-20 : 1 j 2020-21 : 3 j 2021-22 : 4 j 2022-23 : 3 j Moyenne : 3,1 j C'est sûr que c'est bien loin des 10 j de la période pré-années 80... Mais encore une fois, de nos jours, l'extension marquée et rapide de l'artificialisation des sols autour de l'aéroport fait que c'est comme si la station de St-Exupéry s'était déplacée plus au centre de l'agglomération. La comparaison avec les données pré-années 80 est donc « inégale », si j'ose dire. Càd que si l'on avait le même niveau d'urbanisation que dans les années 70-80, le nombre de Tx < 0 °C serait sans doute assez nettement supérieur. Cela dit, il est clair que le RC et l'extension de l'ICU feront que, d'ici 20 ou 30 ans, le nombre moyen de jours sans dégel dans la région frôlera probablement la valeur de 0 jour !
  13. Je confirme. D'ailleurs, le réchauffement estival est beaucoup plus marqué que le réchauffement hivernal : environ 3 °C de hausse en juillet dans les dernières décennies contre environ 1 °C en janvier. En d'autres termes, le climat de Lyon se continentalise, et se réchauffe, bien entendu ! L'amplitude thermique annuelle est passée de 18,5 °C à 20 °C désormais. C'est à dire qu'il ne va pas se « méditerranéiser », mais plutôt - et ça me fait mal de le penser ! -, il risque de devenir subtropical humide d'ici quelques décennies. Comme certains l'ont très justement dit, pour des raisons d'ordre géographique (trop au nord) et topographique, le climat méditerranéen ne pourra pas remonter au-delà des environs de Valence. Ces deux types climatiques (continental et méditerranéen) sont assez foncièrement différents. C'est aussi la raison pour laquelle le climat méditerranéen aura énormément de mal à « pénétrer » trop au nord les régions au climat semi-continental. Alors qu'en revanche, le climat océanique étant en quelque sorte un « cousin » du climat méditerranéen, ce dernier pourra plus facilement remplacer le climat océanique, comme c'est en train d'être le cas dans certaines stations côtières de la façade atlantique française. En revanche, la chaleur estivale dans la région lyonnaise va devenir insupportable, au sens propre : car il ne faut pas oublier qu'en plus de la hausse hallucinante des moyennes thermiques estivales, le Td moyen augmente aussi (un autre signe qui s'oppose à la « méditerranéisation »). À la vitesse où ça va, et si rien n'est fait pour stopper cette bétonisation scandaleuse, il n'est pas improbable que les Tn / Tx moyennes de juillet atteignent rapidement (d'ici une vingtaine d'années) les 20-22°C / 32-34°C, avec un Hxm de 40-45 l'après-midi !
  14. Très, très bonne remarque ! On a d'ailleurs beaucoup trop tendance à oublier voire à ignorer cet aspect là. Sinon, oui, l'hiver à Lyon, l'HR est souvent très élevée. Mais ici, cela n'a rien à voir avec le caractère océanique de la Normandie, mais au contraire, c'est bel et bien le caractère continental qui s'exprime le plus souvent. En effet, à Lyon, mis à part lors des dégradations pluvieuses (et parfois neigeuses ; oui, certes de moins en moins !) résultant de l'approche d'une perturbation atlantique (amenant souvent un bon vent de sud), le vent est très souvent nul ou presque, accompagné d'une bonne grisaille hyper tenace. Parfois, les conditions anticycloniques s'installent, une petite bise se met à souffler et chasse enfin la grisaille : la masse d'air se refroidit alors et le ciel se dégage. En fonction de la position de l'anticyclone, l'air peut finir par se refroidir comme sur toute l'Europe centrale et le gel nocturne (parfois de bonnes gelées) s'installe (beaucoup moins désormais à cause de ce que l'on sait). Et, souvent, à nouveau, les brouillards de rayonnement (parfois givrants) se reforment très (trop) facilement sur la région, avant la prochaine perturbation atlantique. D'ailleurs, un paramètre important est le nombre de jours sans dégel : malgré le RC et la bétonisation, ils restent assez fréquents à Lyon. C'est là encore un signe distinctif des régions continentales. Parfois, lorsque l'air s'est pas mal refroidi, avant de laisser la place au redoux en tant que tel et à la pluie, l'incursion de la perturbation atlantique donne ce qu'on appelle des « neiges de redoux », phénomène se produisant généralement du Lyonnais (et des vallées alpines, incluant Grenoble) à l'Alsace-Lorraine, en passant par la Bourgogne et la Franche-Comté. Bref, comme tu le vois, l'humidité lyonnaise - certes bien désagréable - ne résulte généralement pas du tout de la même dynamique qu'en Normandie.
  15. Je reconnais que, pour un Marseillais, en termes d'ensoleillement, il ne doit pas y a voir bcp de différences entre Lyon et Toulouse : deux villes pas mal grises pour lui ! 😄 Mais en fait, tu es allé voir les données de la station très urbaine de Lyon-Bron, alors que, de mon côté, je me sers mes données de la station de l'aéroport de Lyon-St-Exupéry qui est un peu moins urbaine. Toulouse Blagnac, étant bcp moins urbaine que Bron de par sa position (étant située au nord-ouest de l'agglomération), il est à mon avis nettement préférable de la comparer à Lyon St-Exupéry. Et, donc en termes d'ensoleillement, sur 1991-2020, on a : Lyon : 1948 h / an ; Toulouse 2075 h / an. La différence provient essentiellement de l'automne/hiver. Décembre : 50 h à Lyon, et 90 h à Toulouse. Ce n'est donc pas du tout « un chouia » plus gris, c'est quasiment le double ! En d'autres termes, tu as à peine plus d'une heure et demie de soleil par jour en décembre à Lyon contre 3 heures par jour à Toulouse. Cette différence, couplée à la différence de température assez notable, doit être très perceptible au contraire. Et en plus, l'aéroport de St-Exupéry est pas mal moins « brouillardeux » que la campagne autour, crois-moi ! Il n'est pas rare, dans l'est lyonnais, d'avoir 7, 8, 9 ou même parfois 10 jours d'affilée sans le moindre rayon de soleil ! Et encore, effectivement, à cause du RC et surtout à cause de la bétonisation abusive, ce nombre de jours de grisaille a nettement diminué dans les 5 ou 6 dernières décennies. Encore une fois, les brouillards (et même les brouillards givrants) sont bien plus fréquents en décembre et janvier dans la campagne lyonnaise que dans les environs de Toulouse. En hiver, les jours sans soleil à Toulouse correspondent souvent à la présence de nuages et nuages bas des perturbations d'origine atlantique. Je crois même qu'une partie de ces jours gris résultent des remontées en provenance de la Méditerranée. Alors qu'à Lyon, une bonne partie (je n'ai pas dit tous) des jours gris résultent de la stagnation de l'humidité dans les basses couches à cause du refroidissement du sol par rayonnement nocturne, comme ce qu'il se passe dans la plupart des régions continentales d'Europe en hiver. Donc même lors de ces journées grises d'hiver, l'ambiance n'est souvent pas du tout la même dans les deux villes, et ce gris est bien plus tenace à Lyon. C'est net ! En revanche, et là je suis parfaitement d'accord avec toi, s'agissant de l'ensoleillement, les choses s'égalisent vraiment l'été.
  16. Euh, encore une fois, il ne faut pas regarder que l'été ! En janvier, à Lyon, les moyennes en sont à +1 °C / 6,5 °C, contre +3 °C / 10 °C à Toulouse ! Je crois que ça se passe de commentaires. En décembre, 50h de soleil à Lyon, contre 90h à Toulouse. En juillet-août, 138 mm de précipitations en 17,4 j de RR > 1 mm à Lyon, contre 85 mm de pluie en 14 j de RR > 1 mm à Toulouse. C'est pas le jour et la nuit, mais ça commence à faire : le niveau d'ETP doit être clairement différent en été ! La végétation doit le savoir... Dans la campagne lyonnaise ou dans de nombreuses agglomérations, même s'ils sont désormais sûrement mal en point, on peut trouver facilement ça et là des bouleaux, des hêtres et même des sapins ou des épicéas. Il se lever tôt le matin pour en trouver autour de la ville rose. Il faudrait que je vous fasse un topo complet pour vous expliquer pourquoi, même dans ce contexte de RC intense, le climat lyonnais reste malgré tout largement différent de celui de Toulouse, et évidemment de ceux de la basse et moyenne vallée du Rhône. Qu'on le veuille ou non, le climat lyonnais est et sera toujours apparenté aux climats de l'Europe centrale (qui, elle aussi, se réchauffe !).
  17. Désolé, mais non, ce n'est pas ce que @gotman42 à écrit ni prétendu ! Il a bel et bien dit : « A Valence, les influences méditerranéennes sont très marquées ».
  18. Je ne dis pas le contraire. Quoique en même temps, je ne dirais pas tellement que le climat de Lyon se méditerranéise fortement. Il se réchauffe fortement, même très fortement malheureusement, mais je ne pense pas qu'il se « méditerranéise » tant que ça. Non, ce que je veux dire, comme gotman42, c'est que le gradient climatique (et le gradient d'ensoleillement) reste toujours aussi fort entre Lyon et Valence.
  19. Eh oui. Mais ça, tu ne le dis que du bout des lèvres, à la toute fin. C'est très révélateur : ça crève les yeux que tu as envie que tout le monde croie que, désormais, le climat de Grenoble (et celui de Lyon au passage) devrait être assimilé au climat de coins plus méridionaux et nettement plus méditerranéens. D'ailleurs, @gotman42 t'a répondu de façon très explicite. Comme il le dit, il n'y a pas photo : les influences méditerranéennes sont très marquées à Valence, mais pas à Lyon ni à Grenoble. Quant à l'ensoleillement, on a 2120 h contre 1828 h, c'est très net. Fermez le ban.
  20. Je ne serais pas si catégorique : à Lyon (et à Grenoble), les orages estivaux fournissent des précipitations assez sensiblement plus fréquentes et marquées qu'à Valence. De plus, 62% d'ensoleillement en juillet à Lyon et Grenoble contre 70% à Valence.
  21. Sérieusement, il faut se sentir obligé de noter ça systématiquement, à chaque fois que des événements frais ou froids sont relevés ?? On risque l'excommunication si on ne le marque pas ?? Ça en devient ridicule, à force.
  22. Aurore d'intensité moyenne dimanche soir, et ce malgré la Lune et la brume qui éclairaient énormément le ciel. C'est donc très prometteur !
  23. Première gelée ici aussi, avec seulement -0,6 °C ce matin, dans une ambiance semi-brouillardeuse. On commence doucement, tout doucement... Et 18,9 °C cet après-midi, sous un ciel un peu voilé. À part un ou deux journée, encore et toujours de la grande douceur (pour la saison) à perte de vue pour les 2 semaines à venir !
  24. Bon, finalement, ça y est ! Cet été vient de tirer à sa fin seulement aujourd'hui, et d'un poil ! Un 24 septembre, c'est du jamais vu ici. En effet, les Tn et Tx du jour auront été +0,4 °C / 19,1 °C. Il aurait fallu qu'il fasse 19,6 °C.
  25. Tu n'arrives pas à savoir ce qui est le plus remarquable ?? Ben il est évident que ce sont les températures, sans aucun doute ! En effet, si elles se maintiennent au niveau prévu, Saguenay terminera le mois avec 11 °C / 22 °C de moyenne, càd 4,5 ­°C au-dessus de la norme (qui est 6,5 °C / 17,5 °C), pulvérisant ainsi de 1 °C le mois de septembre le chaud (2015).
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