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  1. Le modèle IA d'ECMWF, AIFS, a vu sa résolution horizontale upgradée de 1° à 0,25° https://www.ecmwf.int/en/about/media-centre/aifs-blog/2024/first-update-aifs
  2. Mises à jour simultanées d'ICON / ICON ENS et ICON-D2 / ICON-D2 ENS le 24 janvier prochain. Il s'agit d'ajouts et corrections relativement importantes au niveau de la surface (vents 10m, frictions, flux de chaleur, etc). Le DWD publiera les fiches récapitulatives demain ou après-demain.
  3. Illustration sous un autre angle réalisée par le Met'Off en fin d'après-midi : https://mastodon.social/@metoffice@techhub.social/111766717194907354
  4. Mise à jour du BS en cette fin d'après-midi par @Matt392 avec explications et prévisions fines sur les 48 prochaines heures. https://www.infoclimat.fr/bulletin-special-384-temps-froid-inhabituel-sur-plusieurs-jours.html#slider-acc-bs01
  5. La prévision d'IFS est la plus optimiste sur la phase de la MJO. Les corrections apportent, chez tous les modèles, une légère baisse. Surtout, le risque est une MJO plus faible que prévue, et donc peu significative / influente. IFS ENS EXT et CFSv2 sont d'ailleurs sur ce créneau avec leurs échéances élargies. Je n'ai pas regardé le reste, c'est juste une remarque sur la confirmation demandée à juste titre.
  6. Sur cette image GOES-Est fournie par la NASA ce soir, la configuration actuelle et à venir se visualise bien. L'Espagne et la France sont à l'extrême droite de l'image. La dépression açorienne se retrouve, avec la puissante advection subtropicale le long des côtes africaine, au nord de l'archipel du Cap-Vert. Par ailleurs, sur le continent américain, le non moins puissant déferlement polaire est visible et gagne sur l'Atlantique avec un système frontal au sud du Groenland (au centre, légèrement à droite). Déstabilisant la configuration stable depuis de nombreux jours sur l'océan, un écoulement zonal (d'W ou de SW) plus ou moins haut en latitude concernerait ainsi l'Atlantique et une partie de l'Europe. De façon temporaire ou non. Outre les pluies associées à un tel régime, notamment sur le nord et l'ouest du pays, on peut surveiller l'éventualité de vents forts, voire tempêtueux.
  7. La dépression açorienne est toujours en place (voir aussi les derniers messages du topic précédent). Plusieurs perturbations lui sont liées qui nous ont affectés cette dernière semaine. Aujourd'hui, les nuages ont été nombreux et quelques pluies ou averses ont été observées sur le sud-ouest, de la Bretagne aux Alpes et de la Belgique à l'Allemagne. Le long des côtes africaines un ruban nuageux s'étire au-delà des limites de l'image. Il matérialise l'advection subtropicale, particulièrement humide pour la saison, à l'avant du front froid de la dépression açorienne : Cette advection alimente en air chaud et humide le secteur chaud de la dépression en lent déplacement vers le nord-est, donc vers la France. Dès demain matin les températures pourront titiller les 15°C au pied des Pyrénées par effet de foehn, notamment sur le Béarn. Les maximales pourront approcher des 20°C sur les mêmes secteurs. Un premier front chaud abordera le sud-ouest, avec beaucoup de nuages et des ondées a priori dispersées et peu intenses. Dans la nuit de mardi à mercredi, le second front chaud, beaucoup plus actif et très bien alimenté en eau précipitable, abordera le pays. Il pleuvra abondamment surtout sur une large partie nord du pays. Les plaines du sud-ouest serait en partie foehné. Au nord du front, de la neige ou des pluies verglaçantes sont à prévoir. Voir les topics régionaux. En fin de journée de mercredi, en lien avec l'évacuation vers les Alpes de la dépression açorienne, un front froid se présentera par la façade atlantique. Des chutes de neige sont également à prévoir (cf topics régionaux). Le front chaud ne progressera plus vers le nord et glissera vers l'Adriatique. Jeudi, le front froid sur l'Angleterre sur la carte ci-dessus continuera sa progression vers le sud. Des chutes de neige sont encore prévues sur une plus ou moins grande moitié nord-est du pays. Le temps deviendrait plus sec ensuite, de vendredi à dimanche. Les températures deviendraient alors très basses, surtout la nuit et au lever du jour, sur les sols enneigés. Les gelées seront quasi-généralisées et des journées sans dégel sont possibles sur la moitié nord-est du pays. À partir de dimanche, les températures remonteraient par l'Atlantique à l'approche d'une perturbation potentiellement active.
  8. ...et l'inutilité dans ce type de config de l'iso 0°C (dont le résultat est différent selon les modèles, entre le premier 0°C rencontré, le second ou le dernier, chaque modèle fournit ce paramètre avec une seule valeur, lire sa documentation permet de savoir laquelle ...). Ici, au-dessus de « pluie », on a un seul 0 à ~ 750 hPa ; au-dessus du « v » de verglas, on l'a 3 fois (975 hPa, 925 hPa, 775 hPa). Quelle altitude est fournie par le modèle ? Voir ici. EDIT : la neige pour les passionnés que nous sommes est l'élément majeur, il le sera pour les prévisionnistes de MF. Les pluies verglaçantes se seront encore plus pour MF, le risque augmente fortement en approchant des échéances.
  9. -2,1 / 11, 1 °C pour Aubagne-MF, la quinzième gelée de cette saison 2023-2024, avec un minima de -3.3°C le 7 décembre. La Tnm provisoire est dans la norme (2.5°C contre 2.4°C, +0.1°C), la Txm provisoire est un peu plus déficitaire (12.0°C contre 12.9°C, -0.9°C), principalement due à des nuages bas ou des voiles d'altitude +/- denses assez fréquents cette première quinzaine. Avec 37,8 mm, c'est honorable mais à la vue de la semaine globalement sèche, pas certain d'atteindre la norme en fin de mois (68,9 mm).
  10. Alors il en est où ce combat de modèles et de masses d'air ?
  11. La prévision du DWD pour l'Allemagne est tout aussi éloquente sur les incertitudes présentes sur ce front chaud (lien dynamique, mise à jour biquotidienne par un prévisionniste du DWD pour la prévision moyen terme): https://www.dwd.de/DE/fachnutzer/hobbymet/wetter_deutschland/_functions/PlainTeaser_synUebersichten/nas_bericht_syn_ueb_mittelfrist.html Traduction approximative : Mercredi est la journée du moyen terme la plus excitante. Le front chaud est cœur de la prévision depuis de nombreux jours, il sera déterminant. Malgré les analyses, sa localisation n'est toujours pas connue (et ne le sera pas avant longtemps). En comparaison des cycles d'hier (0z), les différences sont encore nettes. La phase [liquide ou solide, ndlr] des précipitations est ainsi très incertaines notamment sur le centre de l'Allemagne alors que c'était sur le sud lors des cycles d'hier [décalage vers le nord comme indiqué ce matin sur le topic, nlr]. Dans tous les cas, les chutes de neige seront fortes du côté froid du front, des pluies verglaçantes au niveau du front chaud, de la pluie plus au sud. On retrouve les mêmes arguments outre-Rhin et la prévision s'avère toujours aussi géographiquement délicate.
  12. Je m'excuse par avance de montrer des radiosondages puisque vu les commentaires, ils ne plaisent pas à certains habitués que j'invite donc à sauter au message suivant. Pour tous les autres, il y a des choses intéressantes pour de la neige, je ne suis donc pas surpris que MF monte le « % » à 70 sur sa carte de vigilance. N'ayant pas le temps de produire des RS depuis la PE d'ARPEGE, je prends ceux d'IFS, en libre accès. 4 RS à agrandir pour mercredi : le 1er à 0h, le 2nd à 6h, le 3e à 12h et le 4e à 18h. On y voit l'évolution au cours de la journée. L'échéance devenant proche, quel niveau de confiance peut-on avoir sur les prévisions ? J'ai pris Beauvais, dans l'Oise, plutôt représentative de la situation, en évitant Paris et sa banlieue pouvant malgré tout impacter incorrectement les simulations. De façon globale, sur les 4 RS, le profil thermique ne souffre pas de dispersion, un faible nombre de membres s'écartent du déterministe et de l'ensemble. Le profil humide est incertain durant la nuit puis est stabilisée en cours de matinée. Vu que celui-ci est assez stabilisée la veille en fin de journée, on peut supposer que cette dispersion momentanément est due à une question de timing sur l'arrivée du front chaud. De plus, la PWAT est simulée entre 20 et 30 mm, un très bon niveau. Celle-ci diminue logiquement dans l'air froid plus au nord. L'EFI de transport de vapeur d'eau illustre cette forte quantité d'eau disponible (carte EFI). À 0h, on a un manque évident d'humidité. Il n'y aurait pas encore de précipitations. On notera par ailleurs que, sur l'hodographe en dessous du RS, les vents tournent faiblement dans le sens des aiguilles d'une montre sous les 700 hPa (rouge), marquant une petite advection douce. Au-dessus, c'est le sens inverse, l'advection de température est négative (froide) jusque vers les 300 hPa. La tropopause doit être proche de ce niveau puisqu'au-dessus, on repart sur une forte advection chaude (air stratosphérique). À 6h, le profil vertical est saturé au moins jusqu'à atteindre les -20°C vers les 500 hPa. La DGZ (Dendritic Growth Zone entre -12 et -16°C où les conditions sont optimales pour la formation de la neige, clin d'œil à quelques lecteurs qui se reconnaîtront !) est tout juste atteinte à une altitude assez élevée cependant. On a un assèchement relatif sous les 900 hPa mais plutôt dû, je pense, au timing d'arrivée de la perturbation. L'hodographe indique une succession d'advection chaude et froide, dont une advection chaude brève (sur la hauteur) et forte en une frange des basses couches (courbe du vent dans le sens des aiguilles d'une montre (doux) et sens inverse (froid)). On a une couche entre 825 et 875 hPa simulée très proche de 0°C. Vu le contexte précipitant, je ne pense pas que l'impact soit important. Sauf erreur de ma part, les conditions sont réunies pour de la neige en quantité. Elle ne serait pas hyper légère en raison de différences dans la saturation et les écarts thermiques durant la descente. Elle pourrait être relativement lourde (humide) si la température dans la couche 825-875 hPa était un poil plus élevée. En revanche, dans le cas où cette température serait un peu plus élevée, ce serait des pluies verglaçantes ou du grésil (suivant l'épaisseur de la couche froide près du sol, grésil si la couche froide est assez profonde comme sur le RS). À 12h, la saturation diminue en altitude. La DGZ reste à peu près identique. L'hodographe est éloquent en montrant une forte advection douce jusque vers les 500 hPa ! Entre les advections plus modestes présentes dès 6h et celle-ci, le profil thermique s'en ressent. La couche aux températures positives, même faibles, me paraît trop profonde pour garder la neige. Au mieux de la pluie et neige mêlée. Plus sûrement des pluies si la pellicule froide près du sol est restreinte en épaisseur ou que la neige au sol n'a pas fondu ou sinon des pluies verglaçantes. À 18h, les advections douces continuent leur œuvre (hodographe et profil RS). Quelques incertitudes se proposent mais globalement, malgré l'arrivée de la nuit, le risque neigeux diminue très fortement. En cours de nuit suivante, le profil s'inverse : l'air s'assèche considérablement sur l'ensemble de la colonne et une forte advection d'air froid se produit en basse troposphère, se poursuivant au moins toute la journée de jeudi. On pourrait donc observer des températures au sol très basses jeudi matin, avec un soleil généreux en journée hormis peut-être quelques nappes de brouillards tenaces. Si la neige n'a pas fondu, il y aurait de quoi réaliser de belles photos ! Le timing ci-dessus est donné à titre indicatif mais il me paraît assez juste à cette heure. En revanche, paradoxalement, les plaines du nord-est ne sont pas forcément bien placées. Les advections douces sont plus incisives. En effet, ces régions se situent plus loin du cœur dépressionnaire, suffisamment proches pour recevoir de l'humidité, trop éloignées pour tempérer les effluves subtropicales. Pour donner une idée, Dijon ou Nancy serait situé en-deça et recevrait probablement de la pluie. Strasbourg serait en limite. La question se pose aussi pour l'humidité disponible. Rennes recevrait une influence maritime trop forte, les chances sont minces mais pas nulles. Calais resterait en retrait, malgré un profil thermique froid, le manque d'humidité serait imparable. À l'inverse, Maubeuge est bien placée, Caen plutôt bien placée. Cette photographie à l'instant t est susceptible de changer géographiquementen fonction de l'intensité de l'advection subtropicale. L'exercice est intéressant et à refaire aux échéances suivantes pour ceux qui auront le temps. La large zone ciblée par MF est ainsi cohérente à cette échéance. La résistance du froid en très basses couches n'impacte pas vraiment sur la neige mais plutôt soit sur sa tenue au sol, si elle tombe, soit sur sa transformation en pluies verglaçantes (après liquidification en cours de descente) ou en grésil si le froid est suffisamment épais près du sol. D'ailleurs, il suffit d'une couche de quelques centaines de mètres avec des températures légèrement positives pour la faire fondre, surtout dans ce contexte saturé tel que prévu. Une plage plus sèche permettrait de la refroidir par évaporation mais ce n'est pas prévu. Les advections de températures à 850 hPa ne sont pas faiblardes (rouge = +, bleue = -) : elles seront déterminantes - GFS 0z pour mercredi 0h et 12h - IFS 0z aux mêmes dates : Pour le clin d'œil, l'advection de température simulée par le même IFS pour la nuit de mercredi à jeudi s'inverse : GFS est un peu plus tardif, en cours de journée de jeudi.
  13. L'échéance est passée. Je connais mal la région, il me semble toutefois qu'elle est orientée sud-nord. N'y aurait-il pas un effet de foehn sur ces niveaux autour de 900 hPa, le vent est orienté au sud et le contenu en vapeur d'eau baisse brusquement ? Plus haut, la saturation se maintient, avec une masse d'air d'origine méditerranéenne sous les 700 hPa, atlantique au-dessus. Les précipitations générées s'évaporent peut-être en virgas, évaporation produisant à son tour le refroidissement et l'humidification entre 900 et 950 hPa ? Pas certain dans ce cas qu'une intensification des précipitations eut raison du foehn. En tout cas par chez moi pour des deltas d'altitude plus ou moins similaires, le foehn est en pratique difficile à dompter et les virgas nombreuses. Comment ça s'est passé finalement ?
  14. Sur le 12z, la dépression se creuse d'un impressionnant 20 hPa en seulement 6h puis encore de 12 hPa les 6 heures suivantes pour un total de 40 hPa en 24h. Le 0z voyait une explosivité moins violente. Le 18z revient vers des valeurs proches de celles d'IFS 0z et 12z. Pour nous, cela change peu de choses, l'anticyclone mentionné étant de passage. En revanche, la Méditerranée renouerait avec des conditions anticycloniques relativement durables, tendant généralement à s'accompagner d'un courant de d'W ou de SW plus au nord. Au nord le week-end est pour le moment marqué par le passage de thalwegs dont la profondeur n'est pas définie. Une certaine froidure subsisterait. On surveillera la trajectoire de dépressions secondaires dans un courant dynamique océanisé, pour le moment visant davantage l'Irlande ou l'Écosse que notre nord-ouest.
  15. Une fois de plus je m'interroge sur les EFI / SOT dans le cas présent. Oui, l'EFI et SOT montent. La climato du modèle est très basse, entre 0 et 1 cm pour les plaines sur le Q90 (seuil mini pour les SOT), excepté un petit quart nord-est. Donc une chute de neige un tantinet généreuse va rapidement faire augmenter ces valeurs (puisqu'on part de très bas), indépendamment de la localisation puisque le SOT se calcule uniquement sur les 10% de membres les plus hauts de l'ensemble. Bref, le fait de s'interroger n'a rien à voir avec une remise en cause des possibilités neigeuses... D'ailleurs le graph de Paris ci-dessus confirme ce risque.
  16. _sb

    Topic de l'humour

    et un humour de plomb ?! 😛
  17. L'anticyclone se décale lentement vers le Groenland. Une crête secondaire secondaire apparait sur les Alpes tandis qu'une petite dépression advecte l'humidité méditerranéenne entre Corse et continent pour un bel enroulement. Ces conditions anticyclonique sur une grande partie de l'Europe se matérialise par une large bâche de stratus depuis la Pologne jusqu'à l'Irlande, en passant par une bonne moitié nord de la France. Excepté l'Espagne, l'Europe du sud est dégagée, foehnée par l'arc alpin soumis à un courant de nord-ouest à nord en altitude. Sur la péninsule ibérique, les nuages, débordant sur l'Aquitaine, sont liés à la dépression secondaire D1, s'affaiblissant et s'évacuant lentement dans une direction nord-ouest. Une seconde onde secondaire est visible au sud-ouest du Portugal. La dépression principale D sur les Açores se comble lentement elle-aussi sur place. Elle migrera durant le topic prochain vers le golfe du Gascogne ou vers Sole, emportant beaucoup d'humidité. Les pluies seront abondantes sur le pays, avec de la neige probable sur une frange du nord. Demain, le temps devrait globalement calme, avec quelques faibles averses de la Manche à la Belgique, neigeuses vers les Ardennes et quelques pluies près des Pyrénées ainsi que des ondées éparses sur la façade atlantique alimentées par D1. Outre-Atlantique, l'onde suivie lors des précédents messages, continue sa route à travers le continent en se renforçant. La masse d'air froid déferle à l'arrière. La seconde partie de la semaine prochaine dépendra beaucoup de son évolution. On y voit aussi la maturation et le comblement progressif de la dépression açorienne. Le BS a été mis à jour plusieurs fois depuis dimanche dernier par plusieurs intervenants : https://www.infoclimat.fr/bulletin-special-384-temps-froid-inhabituel-sur-plusieurs-jours.html
  18. coupe nord (à gauche)-sud (à droite) La langue douce remonte vers le nord sur ce cycle d'ARPEGE selon la pente du front. Le côté abrupt de la carte de l'sio 0°C est fortement trompeuse.
  19. Que peut-on conclure de ces SOT ? En « zoom », pour que ce soit plus clair, en positionnant la climato d'IFS au Q90 puisque c'est sur les 10% les plus élevés que les SOT interviennent : Les valeurs du SOT quantifient l'intensité des 10% scénarios les plus forts (et non l'ensemble des scénarios). On a très localement des SOT à 2 sinon des valeurs entre 0 et 1 généralement, au nord d'une ligne Nantes - Metz. Les simulations n'optent pas, pour le moment, vers des épaisseurs dépassant les 1 voire 2 cm. Ça se voit grossièrement avec la carte de droite. Les EFI ne réagissent pas, au mieux entre 0.3 et 0.4 au nord de Caen - Charleville (08). À la vue de la climato d'IFS, cela indique que seuls les scénarios les plus élevés parviennent à tirer partie de la situation. Sur les 4 derniers cycles, le constat est le même. Même chose avec les précipitations au sens général : Sur la zone éventuellement concernée par ce « conflit », les SOT sont généralement supérieurs à 1, sans atteindre 2. L'EFI oscille entre 0,5 et 0,7, indiquant qu'une majorité de l'ensemble opte pour des précipitations significatives, soit entre 10 et 15 mm pour une fourchette représentative. Si on prend un ratio moyen de 10 entre le cumul pluie et l'épaisseur neige (le ratio dépend fortement de la teneur en eau de la neige, sèche pour une épaisseur plus grande, mouillée pour une épaisseur plus petite), l'épaisseur de neige modélisée devrait être autour de 10 à 15 cm. IFS ENS donne plutôt 10x moins, par exemple soit de la pluie et neige mêlées, soit de la neige très mouillée, soit encore un court temps de neige et un long temps de pluie. IFS déterministe simule sur ces derniers cycles des valeurs d'épaisseurs de neige au sol de 5 à 10 cm, ce qui est encourageant. La zone ciblée se déplace selon les cycles mais les quantités changent peu. Lors qu'on regarde les profils d'humidité et thermique de la colonne dans les secteurs cibles, on constate généralement que la colonne est saturée, ce qui est positif. On constate aussi des advections positives de températures en altitude. Bien sûr, les températures y restent négatives mais elles baissent moins vite, rendant la formation de la neige moins optimale. En conséquence, la neige pourrait être moins légère (donc plus lourde). On retrouve aussi deux scénarios « opposés » : - le scénario doux : une advection positive de température en basses couches laissant fondre plus ou moins partiellement la neige ou la gorgeant d'eau liquide. Dans ce cas de figure, le risque augmente de pluies verglaçantes. - le scénario froid : absence d'advection positive de température en basses couches, généralement couplée avec une même absence en altitude. En basses couches, une plage sèche permettrait à la neige, mieux formée dans ce profil, de refroidir davantage les basses couches (par sublimation). La neige serait plus abondante et légère. À J5, la stabilité des types de profils verticaux simulés permettent, me semble-t-il, de dessiner les scénarios envisageables, afin de mieux quantifier et qualifier ce potentiel. En revanche, la localisation n'est pas déterminée. Ainsi, 50% de chances d'avoir de la neige seule à J5 est un bon score par chez nous ; 10% à 25% pour avoir une neige légère et abondante, tel que proposé par le déterministe, même mieux ; 10% de chance pour de la pluie verglaçante. Près des côtes, ces valeurs peuvent être modulées selon la direction des vents dans l'étage inférieur. Ces % résultent de mon analyse résumée ci-dessus, ce ne sont pas ceux fournis par un modèle. Plus on sera au nord de l'interface, plus le profil thermique vertical sera favorable mais moins d'humidité sera présente. Suivant sa latitude, ce pourra tout de même être intéressant pour les régions proches de la Manche ou de la mer du Nord. C'est l'inverse en s'éloignant vers le sud de l'interface. PS : la question n'est pas de frétiller devant un RS avec une T850 à -12°C mais de frétiller devant un profil qui permet la neige avec une bonne probabilité.
  20. Diagrammes : T850 moyenne entre 0 et -5°C. Le forum ne frétillait pas ainsi avec de telles valeurs il y a 20 ans ... T500 entre -15 et -35°C, c'est-à-dire entre du subtropical et du polaire, à boire et à manger. Pour revenir sur les T850, chaque membre des ensembles ondule au fil de la semaine, tantôt sous la moyenne, tantôt au-dessus de la moyenne. En gros, chaque membre ou presque passe par des redoux et des refroidissements, c'est le timing qui diffère d'un membre à l'autre d'où l'impression d'un graph plutôt éclaté alors que ce serait plutôt sur la temporalité que ça se joue.
  21. Un peu plus de 21 mm en 3 jours, correct même si la configuration globale était favorable à plus.
  22. https://amsweatherband.org/index.cfm/weatherband/
  23. Situation générale simplifiée : 48h après l'observation ci-dessus, la situation actuelle est celle-ci : L'anticyclone n'a pas bougé, un front froid transite sur l'Europe centrale. En Méditerranée, la dépression à l'origine du temps perturbée sur notre sud-est s'évacue vers la Sicile puis les côtes libyennes. Sur l'Atlantique, la dépression s'est rapidement creusée, pointant ce soir sous les 980 hPa. L'air chaud remonte le long du front froid jusque à la limite frontale chaude et s'étend ensuite vers le nord (pointillés). L'anticyclone se décalera vers le Groenland. En attendant, elle supporte finalement le déferlement polaire sur l'Europe centrale et dans une moindre mesure, occidentale. L'observation confirme la prévision. Pour la toute fin du topic, l'onde qui aborde aujourd'hui la côte ouest du continent nord-américain poursuivra sa route vers l'est pour atteindre la côte est dimanche puis l'Atlantique dimanche. Elle provoquera une forte descente d'air polaire à l'est des Rocheuses, se propageant vers l'est. Cette advection froide et cyclonique apporterait ensuite ainsi des conditions dépressionnaires sur l'océan vers le milieu du topic suivant, d'où un retour envisageable, temporaire ou non, d'un écoulement davantage zonal. On aperçoit la dépression açorienne sur l'extrême droite de l'image.
  24. Cela fait depuis vendredi ou samedi dernier que ce signal est présent avec cette même gamme de possibilités. Le passage d'une première onde de Rossby dimanche / lundi sur l'Atlantique puis une autre vers vendredi. La première mettra un terme à la dépression açorienne aujourd'hui déjà en place. Les conséquences de la seconde ne sont pas clarifiées mais on retrouve les illustrations possibles dans le post de Virgile ci-dessus.
  25. La guerre des modèles européens contre les modèles américains ! Les européens ont amassé des boules de neige, les américains ont construit une forteresse pour bloquer les tentatives européennes. Qui tirera le premier ? Les européens joueraient-ils contre leur camp ? En tout cas, il semblerait que le lancer de la première boule les démange. Dans ce cas, de nombreuses boules suivraient. Le verrou fortifié américain résisterait-il ? Certains galonnés US sont confiants dans leur matériel tandis que quelques étoilés émettent des doutes sur leur capacité de résistance. En effet, des lézardes sont apparues, malheureusement trop visibles des éclaireurs européens qui ont alerté leurs généraux. Du coup, ceux-ci planchent sur un ordre de bataille pour bombarder le blocage américain en le noyant sous la neige afin de le refroidir et lui porter le coup de grâce. L'espoir renaît parmi la rébellion européenne. La grande inconnue désormais est le plan de contre-attaque concocté par les armées américano-pacifique ? Consolider le verrou islando-groenlandais et préserver le protectionnisme américain ou laisser les européens dézinguer la forteresse afin de lancer les chars à toute berzingue et en ligne droite pour reconquérir l'ancien monde ?...
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