boudha

Dans unités du CSV, tu définis les unités des valeurs dans ton log, cad pour X_net m/s, hPa, mm, °C. En ce qui concerne les unités de sondes, tu définis ce que tu souhaites visualiser, en général la seule différence concerne les vitesses de vent en km/h. Pour les calculs d'humidex et windchill, c'est au choix... Perso j'utilise les réglages normalisés (cases cochées). Au sujet de l'anémométrie, la norme voudrait que la mesure soit effectuée à 10m de hauteur, dans un endroit parfaitement dégagé de tout obstacle... Pas toujours facile! Du coup, les mesures sont souvent perturbées et les vitesses sous-estimées. Pour tenter d'y remédier, une petite formule permet "d'estimer" la valeur d'un vent laminaire à 10m à partir des mesures effectuées. La correction k=(10/h) à la puissance 0,25. Cette correction ne fonctionne pas trop mal chez moi, et vaut effectivement 1,3 pour 3,5m de haut. Pour la vérifier, il suffit de comparer tes mesures à une "vraie" station proche de chez toi, idéalement un jour de vent faible.

Y a encore des gens qui utilisent autre chose que X_net/W200 et GW?

A mon avis, les dimensions d'un abri peuvent être relativement importantes, notamment lorsque le vent est faible. Le but du jeu est d'obtenir une chambre de mesure suffisamment ventilée et en même temps suffisamment étanche au rayonnement. S'il est trop petit et par vent faible, il risque fort de se réchauffer à cause du rayonnement, et les mesures seront surestimées de plusieurs degrés. A contrario, un abri trop grand présentera beaucoup d'inertie thermique et les courbes de tempé seront trop "lissées". Il faut donc trouver un bon compromis entre la taille de la chambre et la ventilation. Une ventilation forcée sera dans bien des cas très utiles.

Bien que le sujet concerne le mât de fixation de l'anémo, je me perme de réagir à la photo de ton abri pour la sonde thermo hygro... En effet, il ne me semble pas suffisamment protégé contre le rayonnement, et je pense que tes mesures seront souvent faussées, essentiellement par vent faible. L'idéal pour ce type d'abri est de placer des double-persiennes. Pour qu'il soit vraiment efficace tu ne dois pas voir la chambre de mesure depuis l'extérieur, qqsoit l'angle par lequel tu regardes... Concernant sa taille, il faut être conscient que plus il sera petit, et plus la température de la chambre montera rapidement par vent faible et temps ensoleillé, entrainant des surchauffes parfois très importantes. Dans ce cas, il peut être nécessaire d'adapter un système de ventilation forcée.

Tout d'abord, la WMR80 n'est pas connectable à un PC, tu n'auras donc aucun moyen d'élaborer des graphiques ou autres histogrammes. Tu ne pourras pas non plus conserver et archiver tes relevés... Le capteur de vent est identique à celui de la WMR200, avec un pas de transmission annoncé à 56s, pourtant sur la WMR200, et contrairement à la notice, ce pas de mesure varie de 2s à environ 45s (observées). Il y a peu de raison que ce soit différent avec la WMR80, d'énormes erreurs apparaissent régulièrement dans les notices OS... La sonde de tempé hygro devra être placée dans un abri, idéalement "normalisé" ou à défaut un abri "maison" bien ventilé et exposé en plein soleil (c'est aussi le cas pour la WMR200). Le pluvio est le même que celui de la WMR200, avec une résolution de 1,016mm, ce qui n'est absolument pas visualisable avec l'histogramme de la WMR80... En résumé, la plupart des capteurs sont les mêmes sur les 2 stations, mis à part la sonde thermo hygro. Les 2 stations semblent souffrir des mêmes maux, mais dans le cas de la WMR200 de nombreuses solutions ont été éprouvées par les membres du forum. La grosse différence selon moi, vient de la connection PC, absente sur la WMR80, le datalogger n'ayant dans ce cas aucune importance! Bref, la WMR80 te permettra d'observer les principales caractéristiques de l'atmoshère, et uniquement quand tu auras l'oeil sur la station; la WMR200 permet en plus de générer des courbes (plus parlant), d'observer les évolutions des conditions météo et de tout archiver. Ton choix doit dépendre de l'usage que tu en auras...

Bien qu'on ne puisse pas l'affirmer à 100%, ça me paraît difficile... Même si le capteurs et la base sont en 433, rien ne te garantit que le protocole d'échange soit compatible. Chaque capteur émet une trame dans laquelle il s'identifie (nécessaire quand il y en a plusieurs), si ce message n'est pas "décoder" correctement par la base, la sonde est ignorée ou les résultats sont incohérents. Il faut savoir par exemple qu'un tas d'appareils électroniques émettent sur des fréquences identiques ou voisines sans que ta station puissent en interpréter quoique ce soit. C'est un peu comme le tél portable, ils fonctionnent tous sur la même fréquence (ou presque), pourtant quand tu reçois un appel, celui du voisin ne sonne pas... Un résultat concluant tient plus, selon moi, du coup de bol qu'autre chose, à part si tu installes une base de même marque que ta sonde (qui en a forcément une), et encore...

Je suis d'accord avec toi, ce sont bien les écarts de pression entre masses d'air qui "créent" le vent. Mais effectivement, on pourrait penser qu'une bourrasque de vent s'engouffrant dans une maison, mais dont le volume équivalent ne pourrait s'échapper "aussi vite" qu'elle est entrée peut créer une surpression à l'intérieur. Pour autant, je n'ai jamais réussi à vérifier cette théorie... D'ailleurs, je n'ai strictement aucune idée de la valeur d'une telle surpression, ni du temps nécessaire au rétablissement de l'équilibre. La précision et le temps de réponse de ma centrale ne sont peut être tout simplement pas suffisants pour mesurer le phénomène...

Pour l'orthographe, je dirais plutôt qu'il y a peu de faute, et je ne parle pas de shmilblick... Effectivement, c'est suffisamment rare pour être souligné. Tout de même, et sans prendre partie,je trouve un peu dommage que de si-longs paragraphes ne soient consacrés qu'à régler des comptes, et à tenter de prouver que l'autre à tort... C'est pourtant un sujet passionnant et qui, à mon sens, ne devrait pas faire débat. Ne serait-il pas plus judicieux d'essayer d'échanger ses diverses expériences et de confronter ses idées? Je suis par ailleurs convaincu que la longueur de ces joutes dissuade d'éventuels membres du forum capables de vous départager d'apporter leur réponse...

Bien qu'il est vrai que l'air froid soit plus lourd, il ne faut pas oublier qu'en cas de passage orageux ce n'est pas l'air local qui est refroidi, mais bel et bien une nouvelle masse d'air (front froid) qui chasse la première... Il n'y a donc pas de refroidissement à proprement parler... Je me suis intéressé à la question, et j'ai étudié de plus près le phénomène orageux du 09 juin. Nous étions en ciel de traine, la pression diminuait régulièrement à l'approche du front froid. Peu avant le passage d'un Cb, on visualise une baisse brutale de tempé (-3° en 1/2h), le vent est stable, avec des rafales d'environ 15kmh. Puis, simultanément le vent chute et devient quasi nul, la tempé se stabilise, la pression diminue d'encore 1HPa (passage du Cb?), et tombent près de 11mm en 1/2h. Par la suite, le vent augmente vers 25Kmh, la pression augmente (+2HPa) et les précipitations s'arrêtent. Je ne constate pas la hausse de pression mentionnée par mm91 (ce qui est cohérent puisqu'aucune hausse du vent n'est constatée), mais bel et bien la baisse de pression de boudu 34 au passage du Cb. Je tâcherai à l'avenir de plus m'y intéresser car je n'avais jamais porté attention à ce phénomène. Néanmoins, je trouve l'explication de Boudu34 très cohérente, et j'aurais bien aimé pouvoir la conforter...

Mais dans ce cas, pas de réactualisation en live...

Une sonde de tempé doit impérativement être placé dans un endroit bien ventilé, et au soleil... C'est ensuite le rôle de l'abri de la protéger du rayonnement solaire. Cet emplacement doit s'approcher au maximum des normes, afin d'optimiser les mesures. Pour un amateur comme un professionnel, le but est souvent de mesurer le pus précisément possible l'environnement, à toi de voir quelles limites tu souhaites t'imposer...

Par définition, le point de rosée est la température à laquelle il faut refroidir une particule d'eau pour qu'elle se condense. En fait c'est plus exactement quand la température baisse et atteint ce point de rosée (ou s'en rapproche suffisamment) que l'on parle de saturation et qu'il peut y avoir, fonction des conditions de vent, formation de brume ou brouillard. Le point de rosée est déterminé en fonction de l' hygro du moment, à partir de la pression et de la tempé ext. Et il est logique que si ce point de rosée n'est pas atteint, l'air ne soit pas saturé en eau (hygro à 100%). A ce qu'il me semble, la rosée ne traduit pas réellement une saturation de l'air, car elle est souvent causée par un refroidissement du sol plus rapide que celui de l'air (par rayonnement). Du coup, on peut avoir très près du sol une saturation (rosée), mais qui n'est pas présente dans l'air ambiant, où est installée (en principe) ta sonde. Ce même phénomène peut se produire sur l'abri lui même qui, pour les mêmes raisons, se refroidit plus vite que l'air de la chambre de mesure. Si toutefois tu constates la formation d'un brouillard, et que ton capteur ne mesure pas cette saturation, il est fort probable que ta chambre de mesure ne soit pas suffisamment ventilée lorsque le vent est faible (condition indispensable pour la formation d'une brume ou d'un brouillard). La ventilation mécanique est dans ce cas la meilleure solution... Du reste les capteurs sont souvent limités en mesure (98% max pour la wmr200 par ex.), avec une certaine précision (comprendre ici imprécision...) et la mesure de l'hygro est parmi les plus difficiles, même avec des capteurs calibrés... L'abri de la sonde joue également un rôle essentiel dans la qualité de la mesure.

Les différents pourcentages (wind, temp ext) correspondent au niveau de réception des capteurs... Pour ce qui est de la pression et de la tempé int, ils seron toujours à 100% car c'est la base elle même qui contient les sondes.

J'ai de temps à autre apparition du bandeau rouge sans message avec Xnet, pas d'inquiétude, ça arriv et ça dispara^t comme c'est venu, et surtout ça n'empêche pas (chez moi) Xnet de continuer d'écrire dans le log (facilement vérifiable). Pour ce qui concerne l'écran Xnet sans aucune valeur affichée, il suffit en principe de laisser qq secondes (voire minutes) pour que les données soient réactualisées.

Attention, si tu utilises w200 en vitesse de téléchargement max, il est possible que tout plante (c'est ce qui se passe chez moi). Pour pallier à ça, il existe une possibilité de réglage de la vitesse, et en principe peut importe le réglage que tu imposeras, ce pb disparaitra.

Si c'est le cas, gros pb! Si tu es au niveau de la mer, la pression absolue est la pression relative... Dans ce cas, tu devrais lire sur ta station exactement la même chose que la BAN! vérifie tout de même l'heure de mise à jour des infos de la BAN, il faut impérativement que la comparaison soit effectuée à la même heure sur les deux baromètres.

Le gros soucis du bargraph en pluvio, c'est qu'il faut 0,1 pouce (soit 2,54mm) de pluvio pour ne serait ce que le faire décoller... Autant dire que toutes les faibles précipitations passent au travers, ou encore que ce baragraph ne sert à rien! En revanche, GW permet facilement de visualiser la pluvio. Au sujet de ton pb de pression, la station te permet uniquement de visualiser la pression relative, à condition que ton altitude soit réglée... sinon tu mesures la pression absolue, dont l'écart par rapport à la pression relative est d' 1HPa tous les 8,36m... Dans ton cas, 9HPa correspondent à une altitude de 75m.

Pourrais tu me rappeler exactement les symptômes de ta station? As tu essayer de changer de logiciel (on sait jamais)?

A voir aussi si l'anémo est installé de manière optimale à une hauteur de 10m. Plus bas, le vent n'est plus laminaire, et les mesures sont faussées (à la baisse). Il existe une formule de correction qui chez moi fonctionne plutôt pas mal: k=(10/h) à la puissance 0,25.

Salut Fred, La WMR200 couplée à Xnet + GW permet bien de faire ce que tu souhaites. Tout d'abord, le datalogger permet d'enregistrer les mesures lorsque la station est déconnectée, avec une mémoire de 29 jours si le pas d'enregistrement est réglé à 1 minute. Ensuite Xnet est un logiciel très simple d'utilisation (le plus simple à mon avis), il suffit de le lancer et il compile tout seul un log (format .txt) dans lequel toutes les données sont présentes. Tu peux donc stocker ces données sous forme de log mensuel par exemple, et retrouver les données brutes très facilement. De plus, il permet de faire du temps réel, en gagnant même en précision sur les mesures de vent notamment. Le tout couplé à GW permet de visualiser les données sous forme de graphiques qui se remettent à jour chaque minute. Egalement il génère une base de données statistiques et NOAA qui permet de retrouver facilement les mini/maxi datés de chaque mesure, la pluvio du jour, du mois, etc... Bref, tout ce que tu souhaites! Il existe une trentaine de graphs différents pour visualiser les infos, mais tu peux assez facilement les modifier ou en créer d'autres plus à ton goût (j'en ai d'ailleurs qq'uns que je peux mettre à disposition sur demande). Il faut tout de même être conscient que cette station aurait pu être davantage développée/améliorée, mais on commence maintenant à avoir fait le tour de ses quelques points noirs, et la plupart ont trouvé une solution simple...

Je te remercie du coup de main et te contacte en MP...

Tout ce que vous dites c'est du chinois pour moi, néanmoins l'aventure d'un site météo me tente de plus en plus... Je suis chez SFR (FAI), qq'un sait il si je dispose de pages perso qui pourraient convenir afin d'utiliser GW pour mettre les mesures de ma wmr200 en ligne? Partant de zéro, existe t il un didacticiel pour faire ça?

J'ai du mal à comprendre ce que tu veux dire exactement... Ta station, si elle est débranchée, ne te permettra rien de plus que son affichage standard. Tout l'intérêt de la conserver connectée au pc via Xnet (de Job) ou W200 (de Faberb) c'est de pouvoir en live exploiter tes mesures avec des graphs mis à jour en permanence (via GW). Comme je te l'ai indiqué, tu gagneras en précision et notamment sur le vent. Un autre exemple à ce sujet, GW permet d'ajouter un facteur correctif en fonction de la hauteur d'installation de ton anémo (qui normalisée vaut 10m). Tu ne visualiseras ces résultats qu'avec ta station connectée au logiciel de ton choix.

A force de rabâcher ça finira par rentrer...

Il n'y aura que peu de changement (voire même aucun), mais ainsi il n'y a aucun perte de donnée.