-
Compteur de contenus
1 512 -
Inscription
-
Dernière visite
Type de contenu
Profils
Forums
Calendrier
Tout ce qui a été posté par taf95
-
Bonjour 'Ced30', Voici copie d'un MP du 19 août dernier de l'administrateur de Localsat au sujet de la station du fond de la combe Noire : " Je viens de remarquer une interrogation légitime de 'Ced30' sur le forum d' Infoclimat. Je tenais à préciser que cette station est installée à une hauteur de 126cm (modification de cette installation depuis une certification en date du 26 juin 2019). " Marc
-
1) C'est bien ce que je me suis dit en écrivant mon commentaire. Il s'agirait d'un compromis. 2) C'est également ce que j'ai dit dans le même commentaire. Attendons un peu !
-
Bonjour Laurent, Concernant les excès thermiques de la Cailleuse en février 2018, par exemple, j'ai demandé une vérification par des sondes accessoires présentes sur le site au même endroit et on m'a fourni un compte rendu de ces vérifications. Marc
-
Bonjour, Tout d'abord il s'agit d'environ un mètre de hauteur par rapport à la surface du sol ; c'est à quelques centimètres près, par exemple : 97cm ou encore 106cm, etc. Concernant cette hauteur, la décision fut prise avant mon inscription au forum de Localsat, qui eut lieu au printemps 2014. Aussi, je n'ai pas eu l'occasion de donner un avis sur cette question. Maintenant, les raisons de cette hauteur me semblent multiples. Il s'agit avant tout d'impératifs. En premier, l'impératif de la confidentialité, afin que ce matériel ne soit ni volé, ni vandalisé. A mon avis, dans un trou à froid des latitudes moyennes comme sont les nôtres, plus un dispositif se trouve près du sol, moins il est détectable pour l'homme qui passe à proximité. D'ordinaire, ce dernier surveille de la hauteur de ses yeux, soit 1.70m en moyenne, les paysages qui s'offrent à lui devant mais à proximité immédiate. En fonction des ondulations locales du relief, il regarde à l'horizontale, ou vers le haut, ou vers le bas, mais toujours de façon assez parallèle à la surface topographique s'étendant immédiatement devant lui ; à moins qu'il ne cherche des champignons... Noter que 1.70m est à peu près la hauteur adoptée pour les stations météorologiques officielles de Météo France et pour les stations d'Infoclimat (StatIC). Elles sont certainement plus repérables au sein du paysage, que les dispositifs installés par Localsat. Maintenant, elles sont en général protégées par une clôture. Dès lors, on conçoit aisément qu'un dispositif installé par Localsat dans un trou à froid à seulement un mètre de hauteur environ, puisse se fondre plus facilement dans le fouillis de la végétation basse qui occupe habituellement ce genre de lieu. Enfin il doit y avoir d'autres raisons, bien sûr. Mais je ne les ai pas en tête. Et malheureusement je ne puis accéder actuellement au forum de Localsat, où ces questions doivent être exposées plus en détail. En plus, comme il s'agit d'appareils émetteurs-récepteurs d'ondes, il faut trouver sur place un emplacement qui soit connecté au réseau hertzien localement à disposition. A cet égard les trous à froid ne sont pas très favorables. En effet il peut y avoir des formes de relief ou des végétaux qui fassent écrans vis-à-vis de la propagation des ondes. Comme ces effets d'écran s'exercent sur de petites distances, il est nécessaire d'ajuster horizontalement mais aussi verticalement le dispositif à mettre en place. Tout ceci en tâtonnant. Donc, certainement pas facile d'installer correctement en pleine nature. Marc
-
Bonjour, L'administrateur de Localsat m'a autorisé par MP du 15 août 2019 à divulguer ce qui suit, concernant la combe Noire en forêt de Mignovillard. A la sonde située à un mètre de haut au point bas de cette combe la Tn de 12h le 13 à 12h le 14 août 2019 (heure locale) : -5.8°C (04h37) !* Mais peut faire encore mieux à cette saison, comme on le sait par des mesures anciennes. (*) PS : source Localsat© Marc
-
Bonjour, Depuis le pic de température de la vague de chaleur en Ile-de-France de fin juillet 2019, j'avais bien sûr hâte de connaître les températures maximales qui avaient été relevées dans l'air à un mètre de haut au fond de la dépression de la Cailleuse durant la journée du jeudi 25 juillet 2019 (IDF en vigilance rouge canicule !). D'après ce que je savais déjà à ce moment-là et notamment depuis ma visite du 19 août 2009 relatée il y a dix ans sur ce forum (à "Petite balade dans un monde un peu plus hivernal que Paris"), j'ai dès lors présumé que grâce à l'effet réfrigérant de l'évapotranspiration (présence d'une tourbière) le seuil des 40°C n'eût pu être atteint au fond de cette dépression lors de la journée concernée, contrairement à toutes les stations météo régionales, notamment à Pontoise-Cormeilles avec un maximum thermique de 41.6°C, Le Bourget 42.1°C et Roissy 41.4°C (voir Météociel). Qu'en était-il finalement ? Sans nouvelles de Localsat depuis plusieurs semaines, j'ai donc repris contact avec l'administrateur. Voici sa réponse : C'est ce que je me suis empressé de faire ici. Merci à lui ! Voyez-vous les différences qu'il y a entre le fond de cette dépression et le haut de la butte des Pins brûlés située à proximité immédiate, et entre ces deux endroits et les trois stations météo régionales mentionnées ? C'est comme ce que j'avais observé le 19 août 2009, lors d'une canicule qui avait concerné la région parisienne. En tout cas il s'agit d'une nouvelle illustration des propos qu'avait tenus dans sa thèse Pierre Pédelaborde au sujet du comportement météorologique diurne des dépressions du centre du Bassin parisien en été par beau temps calme ; dans ces conditions il fait un peu plus frais en bas de dépression qu'en haut et surtout en bas de dépression qu'aux stations météo alentour, conséquence de l'évapotranspiration dans un endroit encaissé pratiquement de toutes parts*. (*) PS (18/08/2019) : A l'égard du visiteur d'un tel endroit, la contrepartie de l'avantage d'un air un peu plus frais et donc plus confortable (par exemple justement 35.1°C) est une quasi-saturation de l'air en vapeur d'eau (humidité relative vers 100%). De cette alliance il résulte un indice humidex relativement élevé et par conséquent un air étouffant, particulièrement difficile à supporter. Le corps du visiteur, au bord de l'hyperthermie et donc du coup de chaleur, ruisselle de sueur sans arrêt, vain espoir de compenser cet échauffement. Une telle combinaison de température et d'humidité relative ressemble à celles que l'on rencontre parfois l'été en forêt alluviale du Rhin, comme vers Lauterbourg, ou à longueur d'année en forêt tropicale humide de plaine, par exemple en Malaisie. Marc
-
Bonjour à tous, Hier me prend la curiosité de revenir sur un message que j'ai mis sur ce topic le 4 janvier 2013 à propos de ce qu'il s'était passé en janvier 1982 dans la partie des montagnes Rocheuses située entre Fort Nelson et Summit Lake en Colombie-Britannique, en ces termes : Et alors je me dis qu'on pourrait établir une curieuse analogie entre les événements qui avaient eu lieu dans ces montagnes lointaines durant la nuit du 6 au 7 janvier 1982 et ceux qui se sont produits chez nous, eh oui tenez-vous bien !, en forêt de Montmorency près de Paris durant la nuit du 7 au 8 février 2018 et que j'ai relatés sur ce topic dans un message du 9 mai 2019, en ces termes : Je pense que les mécanismes d'ordre géophysique et notamment météorologique à l'oeuvre dans chacun de ces deux cas sont de nature identique, simplement ils s'exercent sur des échelles complètement différentes au point de vue de l'étendue géographique et du niveau de la température - c'est-à-dire de l'intensité du froid -, bien entendu. PS = Concernant les montagnes à l'ouest de Fort Nelson : http://pubs.aina.ucalgary.ca/arctic/Arctic35-4-537.pdf (Ne pas se laisser rebuter par les coupes de terrain, qui au premier abord donnent vraiment l'impression que le lac d'air froid est très penché, ce qui bien sûr n'est pas le cas ! Cette étrangeté résulte du fait que l'abscisse - représentant la latitude, autrement dit la distance horizontale - et l'ordonnée - représentant l'altitude - sont traitées différemment. L'unité représente en effet des longueurs différentes). Marc
-
Bonjour à tous, Tout d'abord merci à 'Thundik81', qui m'a rappelé l'existence de deux topics concernant la genèse de ce projet. En effet, pour diverses raisons je n'en avais malheureusement pas suivi l'évolution ces dernières semaines. Et puis à 'Ced30', qui vient gentiment de me donner par MP des explications détaillées, dont je fais citation ici en en retirant bien sûr les données confidentielles : Je comprends bien que cette position n'est pas voulue, mais inévitable pour une raison légale. Il s'agit donc d'un compromis. En absence de sonde à l'endroit le plus pertinent de cette cuvette* au regard de la question des trous à air froid, situé apparemment une petite dizaine de mètres en contrebas et défini par examens en thermographie infrarouge préalablement, on pourra toujours avoir recours à une extrapolation plus ou moins hasardeuse. A moins qu'une sonde discrète puisse finalement être placée à cet endroit crucial. (*) PS (02/01/2025) : La dépression de Chaudeyrolles n'est pas une cuvette au sens strict (c'est-à-dire une cuvette topographique). Idem d'ailleurs concernant la dépression de la Cailleuse, comme 'Meteo78' me l'a fait remarquer récemment. Marc
-
Bonjour 'Ced30', Une observation minutieuse de la photo du message précédent me donne l'impression que cette station météo ne se situe pas vraiment au fond de la dépression de Chaudeyrolles. Elle se situerait un peu trop en hauteur, à mon avis. C'est embêtant, compte tenu de l'objet de l'investigation en cours (trou à air froid). Ceci dit, je ne sais pas si cette position est voulue ou si elle est inévitable. Il doit y avoir une raison technique ou légale à cela, mais je ne la connais pas. Marc
-
Suivi du temps dans le Nord-Ouest - Juin 2019
taf95 a répondu à un sujet de Chri dans Le temps en France
Bonjour, 1) Quand je regarde la photo prise à 9h ce matin (21 juin 2019) sur la commune de Persquen en Morbihan, je me dis que sur l'Ouest de la Bretagne cette nuit les conditions furent radiatives ; et qu'en conséquence il a dû faire encore plus froid que 5.9°C au fond de la cuvette du Yeun Elez en Finistère, étant donné que la station météo régionale de référence utilisée ici est au bourg de Brennilis, situé sur un plateau bien en hauteur par rapport au fond de cette cuvette. 2) Oh oui, concernant Brennilis comme d'ailleurs Kernascléden ou Berné ! J'ajouterai qu'au fond de la cuvette du Yeun Elez le contraste entre la température minimale de cette nuit (nuit du jeudi 20 au vendredi 21 juin 2019) et la température maximale de l'après-midi la plus chaude de la semaine à venir (jeudi 27 ou vendredi 28, d'après les prévisions actuelles de Météo France) devrait être nettement plus important que le contraste de même type qu'il ressortira du bourg même de Brennilis ; ce, étant donné qu'à cette saison (solstice d'été) par beau temps sur l'Arrée (conditions radiatives) il fait au fond de cette cuvette par rapport au bourg, nettement plus froid la nuit (grâce au phénomène de cold air pooling) et seulement un peu plus chaud en cours d'après-midi (grâce au relatif manque de ventilation dû à l'encaissement des lieux, entourés de pentes pratiquement de toute part). Marc -
Suivi du temps dans le Nord-Ouest - Juin 2019
taf95 a répondu à un sujet de Chri dans Le temps en France
Bonjour, C'est fort probable qu'au Yeun Elez il ait gelé dans l'air à hauteur d'homme la nuit du 5 au 6 juin 2019 ; étant donné que le bourg de Brennilis est quelques dizaines de mètres en hauteur par rapport à cet endroit qui lui par contre est situé carrément au fond d'une cuvette, la cuvette de Saint-Michel, et que de ce fait en conditions radiatives sur l'Arrée, la nuit le Yeun Elez est bien plus froid que Brennilis. NB : D'après Josélito, depuis le 16 décembre 2011 le groupe Localsat a un transmetteur N2 dans cet endroit et le propriétaire de cette station est un agriculteur enregistré dans ce groupe (voir en nota bene au message 'taf95' du 17/05/2019 01:24 au topic "Les trous à froid en France" du sous-forum de Climatologie). Par conséquent, l'agriculteur mentionné doit savoir s'il a gelé vers la tourbière du Yeun Elez cette nuit-là, et peut-être aussi Josélito. Marc -
Voici une autre image intéressante trouvée sur photolive. Il s'agit de la dépression située au sud de Gavarnie (Prairie de la Courade et la Prade). Photo prise le 31 mai 2019 par 'Jano 64' ©. Comme celle de Pré de Bière dans le massif du mont Tendre, cette dépression a été l'objet d'investigations météorologiques en rapport avec le sujet des trous à froid. C'est au pied du "Magnifique Cirque de Gavarnie" : https://www.infoclimat.fr/photolive-photos-meteo-243401-magnifique-cirque-de-gavarnie.html#photo6
-
Bonjour à tous, Selon Joselito par MP du 23/05/2019, << De juin 2009 à octobre 2012 deux étudiants avaient installé une sonde de type "data Voltcraft" dans la dépression de la Cailleuse.>> Il a appris ça le 11 mars 2019 d'un professeur qui lui a demandé alors s'il était intéressé par ces relevés. Ce à quoi il répondit positivement. Durant cette période-là je m'étais rendu plusieurs fois au fond de la dépression de la Cailleuse (une en août 2009, une en novembre 2010, deux en décembre 2010 et une en mai 2012) ; et à propos de chaque visite j'avais laissé un rapport circonstancié avec photos sur le forum d'Infoclimat. Eh bien ! lors d'aucune de ces visites je ne m'étais douté que des investigations étaient en cours dans cette dépression. Je dirai en tout cas que ces investigations sont une très bonne nouvelle. D'autant plus qu'elles concernent une période assez longue, puisque de plus de trois ans, et qui présente des épisodes météorologiques vraiment intéressants pour le froid. Je pense notamment à décembre 2010 et bien sûr février 2012. Dommage que ces investigations se sont interrompues à l'automne 2012, car le premier semestre de l'année 2013 fut marqué en région parisienne par plusieurs petites vagues de froid, notamment en mars. Il y a donc peu de temps que Joselito a pu prendre connaissance des résultats de cette courte campagne de mesures. Sans vouloir lui tirer les vers du nez, je lui ai demandé si l'on pourrait en savoir davantage sur le minimum thermique observé dans la dépression de la Cailleuse en février 2012. Je me rappelais qu'il n'y avait jamais eu beaucoup de neige en forêt de Montmorency lors de ce mois-là, juste quelques centimètres par moment. Mais, malgré cette circonstance, dans le rapport que j'avais laissé sur le forum d'IC juste à la suite de mon passage en forêt de mai 2012, j'avais quand même émis l'hypothèse qu'en forêt et surtout au fond de la dépression de la Cailleuse il aurait fait très froid en février de la même année. C'était en me basant sur l'état dans lequel m'étaient apparus certains végétaux rencontrés sur place en mai (callunes à mi-pente de la butte des Pins brûlés défeuillées, myrtilliers au fond de la dépression de la Cailleuse niveau tourbière n°3 rougis). Mais je pensais aussi que ces observations étaient peut-être tout simplement en rapport avec la sécheresse qui était en cours en région parisienne ce printemps-là et aucunement avec le froid de février 2012. Cependant, par MP du 16 mai dernier, Joselito m'a indiqué que le minimum thermique de la dépression de la Cailleuse en février 2012 avait été plus bas que les -16.2°C mentionnés par lui à propos du minimum thermique de la dépression de l'Ellez dans l'Arrée pour la même période. En ces termes : << Je voulais juste te préciser que le rendement est moins bien que la Cailleuse, avec un mini absolu de -16.2°C en février 2012.>> Cela faisait supposer qu'il connaissait alors le minimum thermique de la dépression de la Cailleuse pour février 2012 et qu'il était très bas. J'ai alors imaginé assez facilement que ce minimum thermique eût pu être de l'ordre de -20°C et même plus bas encore... ; ce dont je fis part à Joselito par MP. Sa réponse, en ce qui concerne le minimum thermique de la dépression de la Cailleuse en février 2012 : << -23.7°C à 06 : 24 le 7 février 2012.>> Comme l'histoire repasse les plats ! C'est remarquable, je ne m'attendais quand même pas à aussi bas. C'est presqu'aussi bas que concernant février 2018 : La Cailleuse "A" -24.2°C, La Cailleuse "B" -24.9°C (source Localsat©) ! (de plus la sonde des étudiants était située plus haut par rapport au sol, comme mentionné ci-dessous) Enfin j'ai demandé à Joselito s'il s'agissait bien du fond de la dépression - ce que je supposais bien entendu, mais sans en avoir la preuve -, ainsi que la hauteur de cette sonde par rapport à la surface du sol et enfin - si elle était connue - l'épaisseur de neige au sol, de toute façon faible d'après des témoignages franciliens de l'époque. Voici les informations de Joselito : << Il s'agit bien du fond de la dépression de la Cailleuse, avec un complément d’information non négligeable : la sonde était contre un bouleau. On me précise également que ce data logeait dans un abri non homologué de couleur marron pour se fondre dans la masse. Cette sonde data était installée à une hauteur de 142cm du dessus du sol. Hauteur de neige entre 4 et 6cm aux relevés.>> Et puis : << Autre information, d’après des tests effectués dans leur université cette sonde sous-estimait de 0.3°C à 0.6°C à partir de -12°C ; cette dérive était donc insignifiante.>> J'ai demandé à Joselito si cela signifiait que par une température réelle de -12°C cette sonde indiquait entre (-12°C) - 0.3°C et (-12°C) - 0.6°C, soit entre -12.3°C et -12.6°C ; et donc si le minimum thermique réel du fond de la cuvette de la Cailleuse en février 2012 était bien compris entre (-23.7°C) + 0.3°C et (-23.7°C) + 0.6°C, soit entre -23.4°C et -23.1°C. Réponse de Josélito : << La Tn concernant cette nuit du 7 février 2012 est de (-23.7°C) dérive comprise.>> Dérive comprise ! C'est clair.* Pour terminer, d'après Joselito : << Il n’y a aucun souci concernant la divulgation de cette température.>> Merci beaucoup Joselito ! (merci aussi aux deux étudiants à l'origine de ces relevés) Marc .............................................................................................................................................................................................................................................................. (*) PS (14/06/2019) : J'ai cherché sur Météociel les minima thermiques de stations météo régionales plus ou moins éloignées de la dépression de la Cailleuse, pour la nuit du 6 au 7 février 2012. Voici ! Concernant les stations les moins éloignées : le Bourget -9.6°C, Roissy -10.6°C, Pontoise - Cormeilles -15.4°C et Paris - Montsouris -6.7°C ; les stations les plus éloignées : Creil -12.1°C, Beauvais -13.9°C, Evreux -13.4°C et Châteaudun -15.7°C. Saisissez-vous les différences qu'il y a, par rapport aux -23.7°C du fond de la dépression de la Cailleuse pour la même nuit ? Il s'agit respectivement de 14.1°C (le Bourget), 13.1°C (Roissy), 8.3°C (Pontoise - Cormeilles) et 17.0°C (Paris - Montsouris) ; 11.6°C (Creil), 9.8°C (Beauvais), 10.3°C (Evreux) et 8.0°C (Châteaudun). Quelles différences tout de même ! Toujours beaucoup plus froid au fond de cette dépression, puisque de 8.0°C à même 17.0°C. En outre on s'aperçoit avec curiosité que le vent résiduel observé dans le nord du centre de la région parisienne cette nuit-là, n'avait pas empêché à la température de l'air au fond de la dépression de la Cailleuse, de descendre dans les abysses (voir sur Meteociel l'anémométrie non négligeable des stations météo de le Bourget, Roissy et Pontoise - Cormeilles, toutes situées aux environs de cette dépression). Enfin je vous invite à lire ou à relire ce que j'ai écrit le 30 mai 2012 sur le topic "Petite balade dans un monde un peu plus hivernal que Paris", à propos de l'épisode de froid de février 2012 à la dépression de la Cailleuse : C'est grâce à la révélation récente de Josélito concernant le fond de la dépression de la Cailleuse (minimum thermique de -23.7°C pour la totalité de cet épisode de froid comme pour la nuit passagère mentionnée plus haut), suivie d'un petit tour de ma part sur Météociel entre autres, que je peux revenir sur ma façon de voir comment s'était déroulé sur les lieux cet épisode de temps froid. Il y avait fait bien sûr beaucoup plus froid que je ne le supposais dans mon écrit du 30 mai 2012. Aussi, en fond de dépression des plantes basses (callunes, myrtilles, etc.) avaient dû souffrir du froid considérablement, d'autant plus qu'elles n'avaient pu bénéficier de la protection d'une épaisse couverture de neige au sol, étant donné qu'il n'y avait jamais eu plus de quelques centimètres d'épaisseur. ..............................................................................................................................................................................................................................................................
-
Suivi du temps en Ile-de-France - Mai 2019
taf95 a répondu à un sujet de mash dans Le temps en France
Bonjour, Du côté du Val-d'Oise cette affaire est déjà en route avec les investigations de Localsat via Josélito au fond de la cuvette de la Cailleuse en forêt de Montmorency ! Je renvoie au topic traitant des trous à froid en France au sous-forum de climatologie. Marc -
Bonjour 'Ced30', Cette carte est vraiment démonstrative*. On voit bien d'une part l'effet réchauffant des eaux du lac de Saint-Michel qui occupe le fond de la dépression du Yeun Elez, un lac artificiel créé vers le milieu du XXème siècle aux dépens des tourbières du Yeun Elez dont l'ensemble était alors beaucoup plus vaste que maintenant. Et d'autre part l'effet refroidissant des tourbières situées autour de ce lac, notamment les tourbières du Yeun Elez qui s'étendent aujourd'hui des environs de Botmeur, d'un côté vers le sud jusqu'au pied de la montagne Saint-Michel avec sa chapelle et même au-delà jusqu'à Nestavel sous forme d'un large croissant autour du lac, d'un autre côté vers l'est jusqu'au Libist. Egalement pas mal de coins froids autour de la Feuillée, comme je vois, mais je ne les connais pas. Par contre la tourbière haute du Venec, située au bord du lac, à proximité du camping et de la base nautique de Nestavel mais en dehors du Yeun Elez proprement dit, n'apparaît pas distinctement sur cette carte. Peut-être cette tourbière haute s'est-elle vraiment refroidie par rapport aux environs mais est-elle trop peu étendue pour pouvoir se signaler sur le plan thermique au sein d'une grille aussi lâche (pixels d'1.2km de côté). A propos de froid, je trouve qu'avec une Tnn mensuelle pour février 2012 de -16.2°C (Localsat©)**, la dépression du Yeun Elez ne s'en sort pas si mal que ça. Et pourquoi donc ? Eh bien, la Bretagne fut peu touchée par cette advection d'air froid en provenance de l'est de l'Europe, en comparaison du reste de la France comme la région parisienne avec la dépression de la Cailleuse en forêt de Montmorency***. Voici pour exemple quelques Tnn mensuelles recueillies sur Meteociel, concernant la Bretagne en février 2012. En commençant par le plus doux : Ouessant -1.1°C (Tn du 11), Brignogan -2.3°C (Tn du 11), Pointe de Penmarch -3.7°C (Tn du 11), Pointe du Raz -3.9°C (Tn du 11), Le Talut - Belle-Ile -4.3°C (Tn du 9), Lanvéoc -4.9°C (Tn du 11), Ploumanac'h -4.9°C (Tn du 11), Brest -5.6°C (Tn du 11), Landivisiau -5.9°C (Tn du 11), Lannion -6.4°C (Tn du 11), Saint-Brieuc -6.6°C (Tn du 11), Quimper -6.7°C (Tn du 11), Saint-Nazaire -7.1°C (Tn du 11), Vannes - Séné -7.2°C (Tn du 11), Dinard -8.4°C (Tn du 11), Nantes -8.4°C (Tn du 12), Rennes -8.6°C (Tn du 11), Lamballe -9.6°C (Tn du 11). La dépression du Yeun Elez se démarque fortement par rapport à tout ça. Et même par rapport à Lamballe, avec 6.6°C de différence ! Marc (*) PS (23/05/2019) : Un simple coup d'oeil vers Meteociel m'a montré que sur le Finistère le 18/02/2019 il avait fallu attendre la soirée pour que les conditions devinssent enfin quelque peu radiatives (en effet ciel couvert, pluie et vent, le matin et dans l'après-midi). Aussi je suppose que la carte de l'Arrée montrée en citation concerne la soirée, et non pas le matin. (**) NB : Joselito m'a autorisé à faire mention sur ce topic de la Tnn de février 2012 à la dépression du Yeun Elez. D'après lui, depuis le 16 décembre 2011 le groupe Localsat a un transmetteur N2 dans cet endroit et le propriétaire de cette station est un agriculteur enregistré dans ce groupe. (***) PS (29/05/2019) : minimum thermique de février 2012 à la dépression de la Cailleuse -23.7°C à 06 : 24 le 7 février. (rapporté par Joselito à la suite d'une communication récente de deux étudiants ayant investigué sur les lieux pendant un peu plus de trois ans de juin 2009 à octobre 2012, mentionnée sur ce topic un peu plus loin)
-
Bonjour, Quand je vois un tel outil, je me dis naturellement qu'est vraiment venu le moment de s'intéresser de beaucoup plus près à la dépression du Yeun Elez située dans les monts d'Arrée (Finistère). J'en ai parlé longuement sur ce topic il y a déjà plusieurs années. Mais il n'y a pas eu de suite. Il s'agit de la grande dépression sur les bords de laquelle se trouve le village de Brennilis avec sa station météo. Je pense que vous ne serez pas déçus. Allez y jeter un oeil de temps en temps, suivant les conditions météorologiques bien entendu ! Et c'est super qu'on puisse faire des retours en arrière, comme ça. On en reparlera sans doute. Marc
-
Bonjour, Pour rappel : le fond de la dépression de la Cailleuse en forêt de Montmorency c'était comme ça en janvier 1985 : Marc
-
Bonjour Laurent, Joselito a eu la gentillesse de me communiquer sous forme de graphique un enregistrement thermométrique de l'emplacement La Cailleuse "B", concernant partiellement les 7 et 8 février 2018. Il m'a autorisé à divulguer ce graphique sur le forum d'Infoclimat. Je le mets donc sur ce topic (©Localsat). De la gauche vers la droite, il s'étend de 17h00 le 7 février 2018 (-4.1°C) à 10h00 le 8 février 2018 (-19.4°C), ce qui fait dix-sept heures. Pour rappel : c'est en heure légale (heure d'hiver : UTC + 1h). Il couvre donc complètement la nuit du 7 au 8 février 2018. Pour cette question les relevés présentent un pas étendu de dix minutes, selon le choix de Joselito. Sur dix-sept heures il y a trente-deux intervalles de temps, ce qui fait environ trente minutes par intervalle. Soit deux heures environ entre deux rangées (quatre intervalles). A noter que je ne suis pas autorisé à retranscrire ici ces relevés de façon textuelle, car selon Joselito le seul graphique est suffisant les concernant. Merci à lui pour le graphique, ainsi que pour la liste des relevés ! La preuve que tous sur ce topic cherchent, c'est justement le graphique mettant en évidence la façon dont le refroidissement de l'air s'est effectué au fond de la dépression de la Cailleuse durant la nuit du 7 au 8 février 2018. En résumé : quelle est la forme de la courbe de refroidissement ? - Forme concave, comme c'est habituellement le cas pour tous les TAF en conditions radiatives, avec un refroidissement tout d'abord rapide, puis une atténuation progressive de celui-ci, faisant place à un plancher thermique légèrement incliné vers le bas jusqu'au lever du soleil. Le cas classique, notamment pour le TAF de la Cailleuse. - Ou bien forme plutôt convexe, comme semble-t-il c'est le cas pour certains TAF dans des conditions bien particulières et donc relativement rares ? (A noter que durant mes investigations sur le TAF de la Cailleuse, je n'y ai jamais observé en conditions radiatives une courbe de refroidissement nocturne de forme convexe, ce qui bien sûr ne signifie pas que sur cette période ce ne soit jamais arrivé, en effet je n'étais pas toujours sur place pour constater). Et c'est justement le cas pour la dépression de la Cailleuse la nuit du 7 au 8 février 2018 ! Courbe de forme générale convexe, tout d'abord plus ou moins linéaire et moyennement inclinée jusque vers minuit (conditions devenant de plus en plus radiatives, avec un éclaircissement du ciel en soirée), puis de plus en plus raide après minuit et notamment en fin de nuit jusqu'au moment du minimum thermique situé vers 8h40, heure approximative du lever standard du soleil sur les lieux. Après avoir examiné cette courbe de refroidissement au regard des courbes régionales concomitantes (voir sur Meteociel les stations météo de Pontoise-Cormeilles, Le Bourget et Roissy, concernant nébulosité et vent, etc.), et de ce que l'on connaît déjà du fonctionnement des TAF en conditions radiatives (ciel clair et vent calme), on essaye d'apporter quelques explications. Surtout concernant ce qu'il s'est passé à la toute fin de la nuit avec cette plongée tardive du thermomètre vers les abysses. Cette chute vertigineuse de la température en fin de nuit - chute de dix degrés en seulement trois heures et demie, entre 5h20 (-14.7°C) et 8h50 (-24.7°C) - a peut-être été accompagnée par l'apparition d'un phénomène particulier, assez rare en plaine sous nos latitudes car pour se produire il nécessite de très basses températures dans l'air. Aussi, c'est plutôt une spécialité du massif du Jura. Pensons à Combe Noire, par exemple ! Je veux parler de la formation de cristaux de glace (ice crystals ou diamond dust), qui logiquement pourrait se produire dans l'atmosphère glaciale qui occupe occasionnellement le fond de la dépression de la Cailleuse sous la forme d'un lac d'air froid de plusieurs mètres d'épaisseur. Malheureusement je n'ai jamais eu la chance d'y observer quoi que ce soit de ce phénomène. Il faudrait y être au bon moment. Vers la fin de la nuit du 7 au 8 février 2018 le fond de la dépression de la Cailleuse était recouvert de 25 cm de neige, une neige fraîche puisque datant de très récentes chutes. La surface de cette couche de neige était en train de se refroidir rapidement, comme le laisse supposer le graphique ci-dessous montrant l'évolution de la température de l'air en fond de dépression. C'était déjà grâce à l'intense rayonnement infrarouge net qui la caractérisait alors du fait de conditions hautement radiatives en forêt de Montmorency. Elle devait donc être recouverte par de gros cristaux de gelée blanche formés in situ. Une espèce de givre. Mais peut-être y avait-il en plus autre chose en cause dans ce refroidissement de surface. Je pense à l'éventualité de la formation de ces cristaux de glace tout à fait spéciaux, le diamond dust déjà mentionné plus haut, et qui contribuent à débarrasser de sa vapeur d'eau l'air proprement dit, c'est-à-dire la phase gazeuse de l'atmosphère. D'une façon générale, comment est-ce que marche cette histoire de cristaux de glace ? En suspension dans l'atmosphère, ils résultent de la condensation solide de l'eau contenue dans l'air à l'état de vapeur. Au fil des heures qui passent ce processus assèche l'air. Autrement dit sa concentration en vapeur d'eau ne cesse de baisser, même s'il en reste bien sûr saturé (100% d'humidité relative). A la surface du sol le contre-rayonnement infrarouge venant du haut s'en trouve donc réduit tout naturellement. De plus les cristaux de glace formés, soumis à la gravité, volettent en une espèce de neige très fine et finissent par tomber au sol, s'ajoutant au manteau neigeux éventuellement présent. Ce phénomène les soustrait donc de l'atmosphère de basse couche et les empêche ainsi de contribuer au contre-rayonnement infrarouge venant du haut. C'est peut-être ce qu'il s'est passé cette nuit-là au fond de la dépression de la Cailleuse. Qui sait ? Résultat général : au fond d'un TAF la nuit en conditions radiatives la surface du sol, en l'occurrence la surface de la neige, présente dans un premier temps un bilan énergétique négatif. Autrement dit elle se refroidit. Il faut dire que la chaleur libérée in situ par la formation de gelée blanche (chaleur latente de condensation solide), plus la chaleur négligeable reçue depuis le sous-sol via le sol, à quoi s'ajoute encore le transfert de chaleur en provenance de l'atmosphère plus chaude que la surface, ne font pas encore le poids à eux trois devant la perte concomitante d'énergie occasionnée par le rayonnement infrarouge net de la surface de la neige. La surface continue donc de se refroidir et de refroidir par contact l'atmosphère. Et ainsi de suite jusqu'au moment où le rayonnement infrarouge de la surface de la neige, de plus en plus atténué, ne peut plus contrecarrer tous ces facteurs de réchauffement. A un moment donné, elle cesse donc de se refroidir : un plancher thermique vient d'être atteint puis perdure ! Ce, jusqu'au lever du soleil, qui va bien sûr tout changer au plan du bilan énergétique de la surface de la neige, ce qui en conséquence va faire remonter la température de l'air. Ceci dit, regardons plus en détail la partie à mes yeux la plus intéressante de la courbe montrée par ce graphique ! Il s'agit de ce qui suit la rupture de pente bien distincte qui se produit le 8 février vers 07h10 avec une température de -18.5°C. A gauche de cette cassure évidente la courbe forme un arc denté traduisant une instabilité des conditions météorologiques locales en forêt de Montmorency, sans doute sous forme de passages nuageux en altitude ou de bouffées d'air plus près du sol. A droite il s'agit d'une descente très raide, à peu près linéaire et sans accrocs, aboutissant en bas du graphique vers 8h50 avec une température de -24.9°C (le minimum thermique), descente suivie aussitôt par une remontée présentant le même aspect et aboutissant au bord du graphique à 10h00 avec -19.4°C. Toute cette section finale de la courbe est relativement lisse, ce qui semble traduire une remarquable stabilité des conditions météorologiques locales en forêt de Montmorency, à base de ciel parfaitement dégagé et d'absence totale de vent. A tel point qu'entre 07h30 et 08h50 la température est passée de -17.7°C à -24.7°C, ce qui fait une descente de 7.0°C en seulement 1h20, soit une baisse de 5.25°C par heure. Je suppose que si des cristaux de glace du type diamond dust se sont vraiment formés dans l'atmosphère en fond de dépression, ce ne fut qu'à partir du moment de la rupture de pente mentionnée au-dessus, c'est-à-dire vers 07h10, mais pas plus tôt. Pour terminer, voyons quelle est la durée de la période où la température fut égale ou inférieure à -20.0°C ! Cette période s'étend à peu près de 07h55 à 09h50, ce qui fait près de deux heures. Cette nuit-là il ne devait pas faire chaud au fond de ce trou. Et puisque cela s'est produit, cela se reproduira. Voilà ! Encore merci à Joselito ! Marc
-
Bonjour Laurent, Ces enregistrements constituent bien sûr un document essentiel pour comprendre mieux comment le TAF de la Cailleuse avait fonctionné la nuit du 7 au 8 février 2018. Mais je n'ai malheureusement pas encore eu accès aux graphiques, puisque c'est bien de cela qu'il s'agit. Les graphiques montrant la façon dont la température avait chuté vers les abysses ! Je n'en sais donc pas plus que toi. Pour l'instant je me contente de faire des hypothèses. Et on pourrait en discuter à l'envi. Je comprends qu'à Localsat ils protègent leurs données. Mais j'espère bien qu'un jour ils publieront leurs résultats et leur façon de voir les choses, dans une revue scientifique comme on le fait habituellement et où la propriété intellectuelle est protégée. Parce que l'événement en question est vraiment une découverte sensationnelle. Moi-même, j'ai été surpris en apprenant combien il avait fait froid au fond de ce TAF cette nuit-là. Comme la veille au soir je n'avais pas vu venir cette circonstance météorologique particulière, sur le forum de Localsat j'avais surestimé d'une bonne quinzaine de degrés la température minimale qui allait se produire durant la nuit ! En tout cas on peut vraiment parler d'un froid colossal. C'est d'ailleurs en ces deux derniers termes que plusieurs années auparavant j'avais eu l'occasion de mettre en avant par un commentaire sur un autre site Internet l'éventualité d'une telle circonstance météorologique. Marc
-
Voici une image intéressante trouvée sur photolive. Il s'agit de la vaste dépression située au nord-est de la combe des Amburnex (Pré de Bière). C'est près du col du Marchairuz, dans le massif du mont Tendre que je pense apercevoir en arrière-plan. Photo prise le 5 mai 2019 par 'Didgeriflo' ©. Cette dépression a été l'objet d'investigations météorologiques en rapport avec le sujet des trous à froid. https://www.infoclimat.fr/photolive-photos-meteo-242624-printemps-hivernal-dans-le-haut-jura.html
-
Bonjour Gaël, Je voudrais signaler une anomalie d'humidité : D'après Meteociel le sondage de Trappes du 8 février 2018 à 00:00 locale indique une température de -4.7°C à 1457 m d'altitude (850 hPa), avec une humidité relative de 31% et un point de rosée de -19.2°C. On note qu'au même moment, à partir du sol jusqu'à 2000 m (basse troposphère) la température baisse de façon régulière mais très modérée (-2.8°C -> -8.5°C). Par contre il n'en est pas de même du point de rosée. En effet jusque vers 800 m l'humidité relative fluctue entre 50% et 70%, mais ensuite elle baisse de façon importante jusqu'à atteindre seulement 6% à 1370 m. Le point de rosée est alors de -36.5°C ! Par la suite l'HR augmente de façon régulière pour atteindre 50% vers 1530 m puis 90% vers 1940 m, etc... Plus tard dans la journée (12h00) sur la même tranche d'altitude on n'observe plus cette anomalie d'humidité. Je ne sais pas si l'anomalie observée à 00h00 a persisté toute la nuit. Si c'est le cas, je me demande si ce phénomène pourrait expliquer, au moins en partie, combien il a pu faire froid au fond de la dépression de la Cailleuse, en limitant sur les lieux le contre-rayonnement infrarouge venant du ciel. Par ailleurs en forêt de Montmorency, à partir du moment où le ciel s'est dégagé en fin de soirée, il ne l'est pas resté sans arrêt, du fait de quelques passages nuageux intempestifs. La nuit n'a donc pas été totalement radiative, même après l'éclaircissement survenu en soirée. Si les conditions avaient été totalement radiatives, peut-être que ce TAF aurait fait encore mieux. Marc
-
Bonjour Laurent, Concernant le fond de la dépression de la Cailleuse en forêt de Montmorency la nuit du 7 au 8 février 2018, les relevés de température minimale (Tn) de Localsat indiquent deux valeurs à un mètre de la surface du sol en présence d'environ 25 centimètres de neige au sol : emplacements La Cailleuse "A" -24.2°C et La Cailleuse "B" -24.9°C. Devant ces deux valeurs je me suis bien sûr empressé de demander une vérification via les deux thermomètres de secours attenants aux deux thermomètres titulaires. Chacun de ces thermomètres de secours donnent une valeur très peu différente par rapport à celle du thermomètre titulaire : respectivement -24.4°C et -24.8°C. Ces valeurs accessoires ont été clairement indiquées sur le forum de Localsat. En somme : il s'agit donc de quatre valeurs comprises entre -24°C et -25°C ! Je tiens à insister sur ce dernier point. Marc
-
Bonjour, Oublier les microclimats ? Pas sûr ! Même si je ne connais pas grand-chose sur la télédétection des températures au sol, je me permettrai quand même de suggérer une telle manipulation à propos de la dépression de la tourbière de la Cailleuse en forêt de Montmorency (Val-d'Oise). Je pense notamment à la nuit du 7 au 8 février 2018, qui fut extrêmement froide au fond de ce trou à froid comme mis en évidence par le groupe Localsat avec Joselito (-24.9°C en fond de dépression à un mètre du sol). Pour le contexte voir en dessous de mon message, mais sur ce topic on a déjà parlé de cet événement singulier. Ce serait d'ailleurs intéressant de sortir une carte de l'ensemble de la forêt de Montmorency concernant la fin de cette nuit-là. Cette forêt couvre environ deux mille hectares, ce qui correspond tout de même à une petite quinzaine de pixels de 1.2 km de côté. 144 hectares, c'est grosso modo la surface de ladite dépression. D'un pixel à l'autre il ressortirait sans doute des différences de couleur significatives. Marc
-
Retrouver l'Hiver dans les Alpes Centrales
taf95 a répondu à un sujet de Météo78 dans Photos, vidéos et matériel de prise de vue
Un peu tard je te remercie pour ce reportage, Jérémie. Ah oui ! C'est la haute vallée de l'Inn. Un climat très spécial, en effet. Au point que lors des périodes de beau temps calme sur la Suisse, les stations météo de Samedan et Buffalora se trouvent généralement en tête sur les listes de températures minimales journalières de ce pays. Sur ses listes, il n'y a donc pas que la Brévine et Ulrichen à clignoter. Marc -
Bien sûr !