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Oui, C'est vrai pour toutes les normes que l'on a jusqu'à maintenant pour Toulouse. Mais je ne suis pas sur que ça reste vrai encore aujourd'hui même, car ce que les chercheurs qui ont conclu cette étude voulaient mettre en lumière, c'est la manière dont le climat évolue pour déduire aujourd'hui. Et selon eux donc, toutes les tendances confirment que maintenant, ce climat serait celui-là, et les prochaines normes le confirmeront sans doute. D'ailleurs, ils partagent la définition de submediterraneen pour Toulouse en ce qui concerne les précédentes normes, mais il concluent qu'aujourd'hui cela a évolué. Ensuite, concernant l'étude à laquelle tu fais référence, on dirait qu'elle concluerait au classement de Barcelone aussi en submediterraneen. Du coup Barcelone serait aussi océanique submediterraneen? Crabo
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Sinon, Voici un petit lien vers une étude fort intéressante qui explique via des données pluviométriques calculées sur les quatre mois les plus secs de la saison chaude, que l'olivier, qui pourrait être un des marqueurs visuels de la zone méditerranéenne, n'est plus présent à partir d'une limite de 200mm sur ces quatre mois. Et je pense que l'ensoleillement n'a pas non plus le rôle si déterminant que beaucoup semblent lui prêter, car cet arbre méditerranéen est présent dans des vallées encaissées de la haute vallée de l'Aude, qui doivent bénéficier d'un ensoleillement assez modeste notamment à cause du relief. http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/geo_0003-4010_1921_num_30_166_8935 Pour Toulouse, on dirait que les 200mm ne sont plus atteint sur juin juillet et août et septembre sur les dernières normes, alors que sur les précédentes, la barre était franchie. Encore un point qui vient étayer l'étude des chercheurs de l'INRA, selon moi. Crabo
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En gros, Par élimination, tu conclues que le climat toulousain est océanique. Mais même dans les anciennes définitions, les climatologues avaient du mal à ranger le climat toulousain dans le climat océanique en ajoutant cette mention "dégradé". De mon côté, j'avoue que j'ai aussi du mal à considéré le climat toulousain comme océanique, pour toutes les raisons évoquées. Ce qui marque le climat océanique, c'est avant tout une certaine constance au niveau des température et des précipitations. Pour moi, le marqueur du climat toulousain est au contraire son inconstance sur ces domaines car de par sa position son climat semble aussi indéfinissable qu'imprévisible sur un laps de temps conséquent. Crabo
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Très interessant, Donc, cela expliquerait pourquoi francazal est plus chaude que Blagnac, car elle est d'avantage sujette à l'effet urbain. Crabo
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Donc Auterive serait plus arrosée que Toulouse. Ce qui implique que vraissemblablement le coin le plus sec serait à chercher vers Cugnaux. Pourtant je sais que vers Mazères dans la plaine, on se plaint des étés secs depuis pas mal de temps, et le vent d'autan y souffle beaucoup. J'aurais donc trouvé logique de voir la tendance à l'assèchement se confirmer en approchant de ce coin, en allant plus vers le sud est toulousain, à l'extrémité orientale de la vallée qui relie Toulouse à l'Ariège. Crabo
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Oui, Clairement, les nuits de francazal sont plus chaudes. Est-ce du à une fréquence plus importante des vents de sud est ? Si c'est le cas, la vallée de l'Ariège peut certainement contribuer à conduire le vent d'autan de ce côté ci. Donc peut-on extrapoler et conclure que les températures estivales vont en augmentant dans cette direction. Est-il probable qu'il fasse encore plus chaud du côté d'Auterive? Crabo
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Merci Ventd'autan pour toutes ces préceisions et d'avoir pointé les subtilités du climat toulousain en comparant ses deux stations phares. J'ai toujours été surpris par la différence de température moyenne. il me semble que l'été est aussi plus chaud à francazal. Je trouve que 14, c'est quand même pas mal élevé pour la france métropolitaine. crabo
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Le paramètre de l'ensoleillement n'est encore une fois pas si important que ça. Puis pour bien le prendre en compte, je pense qu'il convient d'utiliser les cartes d'irradiation annuelles, certainement plus représentatives comme on en parle sur un autre sujet. Je rappelle qu'il y à plus de différence entre Sacramento et Marseille, deux climats méditerranéens, qu'entre Marseille et Toulouse sur le plan de la durée d'insolation. Sinon Nice a une plus faible amplitude thermique. Crabo
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Les cumuls de pluies en été sont inférieurs pour Francazal qui est davantage influencée par le vent d'autan.
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Je suis d'accord sur cette importance du cumul annuel d'eau en tous cas pour la vegetation. En effet, si le cumul annuel constant est suffisant, ça peut occulter le stress hydrique provoqué par un mois plus sec. Sinon, en ce qui concerne Toulouse, le cumul annuel de précipitation est peu élevé malgré tout, car bien d'autres stations méditerranéennes peuvent afficher des cumuls de cet ordre sans qu'elles soient situées près de massifs. Orange par exemple a un score très proche finalement et plutôt bien réparti sur le reste de l'année avec un petit minimum sur l'hiver un peu comme pour Toulouse. Puis attention, si on observe en détail la pluviométrie toulousaine on verra que les années sont très irrégulières, et que les années très pluvieuses se raréfient, notamment car, comme je le disais auparavant, ce mois très pluvieux de la saison chaude intervient de moins en moins voire plus du tout dans cette dernière décennie. Donc il faut peut être s'attendre à ce que le cumul annuel baisse un peu. Crabo
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Heu, Pour Funchal, je ne serais pas si tranché que toi sur la question. La ville a un climat qui rentre complètement dans ces critères, à tous points de vue. Par contre le versant nord de l'île lui est subtropical humide en effet. Pareil pour les Acores, Angra Do Heroismo par exemple, cumule plus de 200 mm sur la saison estivale, et donc serait visiblement défavorable à l'installation d'une végétation méditerranéenne. Crabo
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En effet, Gênes malgrè son mois de juillet très sec présente une saison estivale plutôt arrosée. Du coup, je suis sceptique. C'est bizarre quand même, car bien des classifications la mettent en méditerrannéen, mais d'un point de vue de la pluviométrie estivale demandée par la végétation méditerranéenne, cette ville n'y figure pas, et Toulouse, dont les classifications exclueraient l'appartenance au domaine méditerranéen, devrait y figurer du point de vue de cet apport pluviométrique estival exigé par cette végétation. Crabo
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Quercus, Je ne suis pas sur que tu lise bien tout ce qui est dit. Tu mets trop au second plan l'aridité estivale qui est typique pour le coup du climat méditerranéen. Puis pour l'hiver trop froid, faut pas trop exagérer quand même, car Toulouse a des hivers proches de ceux d'Aix ou d'Avignon, pourtant incontestablement méditerranéennes. Crabo
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Merci acrid, Cela fait quelques posts que j'essaie d'expliquer le fait que les pluies automnales ne sont pas particulières au climat méditerranéen. Par contre la sécheresse estivale l'est. Crabo
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Quercus, Lyon et Toulouse ne se situent pas du tout sur le même plan en terme de précipitations estivales. Toulouse est passée sous la barre symbolique des 200 mm sur les quatre mois d'étés (la limite supérieure en ce qui concerne l'olivier ) alors que Lyon cumule plus de 300 mm. L'étude concluait plutôt que le climat méditerranéen engloberait Montélimar, Toulouse et Millau désormais. Pour l'ensoleillement, je ne sais pas à partir de quel taux minimum la végétation méditerranéenne peut proliférer. Crabo
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Je peux me tromper, mais j'ai l'impression que vous vous en remettez beaucoup aux influences directes de la mer. Je crois que cela ne fait pas tout. Pour le cas toulousain, il semble que les influences restent sensiblement les mêmes, mais que les apports océaniques de pluies estivales soient aussi plus réduites ce qui provoquerait ce basculement. Sinon qui a dit que Gênes n'est pas en climat méditerranéen? Elle l'est, et son ensoleillement n'est pas bien au delà de celui de Toulouse. Crabo
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Il me semble que le long de la vallée du Rhône, le dégradé se fait vers un climat plus continental. Alors que pour Toulouse, le dégradé va vers un climat océanique. Bien entendu, ces influences persisteront toujours. Toulouse est et restera à la confluence de trois domaines, océanique, méditerranéen et continental. Et qu'elle soit tantôt plus océanique tantôt plus méditerranéenne suivant les périodes est évidemment possible vu sa position. C'est pour cela que j'ai du mal à balayer cette étude, et à ne pas y apporter la considération qu'elle appelle. Crabo
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Pour ma part, c'est précisément ce que je tentais d'expliquer dans mon post précédent. Les limites sont nettes au franchissement des cols mais sont douces dans ces vallées. C'est aussi ce qui fait que pour moi l'argument de l'ensoleillement reste fragile, car tous ici admettent que le climat méditerranéen commence a l'est de carcassonne. Ce coin peut avoir un ensoleillement sensiblement plus élevé mais jamais 200 où 300 heures de plus qu'à Carcassonne. Je rappelle que cette ville a un ensoleillement très proche de celui de Toulouse (moins de 100 heures séparent les deux villes). Crabo
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Salut a tous, Il est vrai que le climat méditerranéen est cerné de reliefs et ceux-ci permettent de bien marquer les frontières quand ils sont présent. Mais voilà, il me semble qu'il y a des brèches dans ce relief que sont entre autres la vallée du Rhône et la vallée de l'Aude et du canal du midi. D'ailleurs dans ces coins, la frontière climatique est beaucoup plus douce et moins tranchée que le franchissement d'un col de la montagne noire ou des Pyrénées. Après je ne fais que relayer et tenter d'expliquer ce que des chercheurs affirment. Pour ma part vivant dans la région, le seul aspect qui me fasse douter est la faible vegetation mediterraneenne, qui certainement risque de profiter à l'avenir de l'absence de ce mois très arrosé qui intervenait ponctuellement au court des décennies passées. Pour l'ensoleillement, si cet axe (Albi, Millau, Toulouse, Carcassonne) est le plus ensoleillé du sud ouest, ce n'est pas à cause de l'influence atlantique mais bien de la proximité de la mer méditerranée. Puis la ville de Gênes a aussi un ensoleillement plutôt faiblard pour ce climat. Enfin, je n'essaie que de comprendre pourquoi ces scientifiques de l'INRA ont conclut ceci. Sont-ils si peu fiables? Crabo
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D'accord, cette carte parle plus de "quantité" de soleil reçu que de durée d'ensoleillement. La durée influe dans le cumul d'irradiation, mais elle n'est pas le seul paramètre. Donc selon toi, une carte d'irradiation solaire est plus efficace pour bien appréhander l'ensoleillement d'un lieu qu'une mesure orographique? Crabo
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C'est donc en cela, selon moi, que cette carte n'est pas encore fiable à 100% (hors mis la remarque très judicieuse de Dann). Cependant, elle apporte plus que la "simple" carte qui répertorie les stations, car elle permet de mettre en lumière des zones très précises et de manière quasi aussi fiable. Je me pose cependant une autre question: est-ce que la latitude n'influe pas aussi sur le score? Sinon, peut-on extrapoler un nombre d'heure annuel de manière assez précise à partir de données d'irradiation? Cela permettrait de se faire une idée à propos de quelques coins ça et là. Crabo
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Oui, je suis d'accord pour la comparaison plaine et montagne. Mais il me semble que pour un coin comme saint girons par exemple, situé en vallée, les massifs environnants font "perdre" du temps sur la durée d'ensoleillement. La durée du jour donc ensoleillement possible, est forcément réduite. Et du coup, le taux d'irradiation, lui aussi tient compte du temps ensoleillé et non ombragé, et je ne suis pas sur qu'il prenne en compte la durée d'ensoleillement possible qui varie selon les endroits. Crabo
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Je voulais mettre en lumière plutôt les différences de durée d'insolation possible. Une journée est plus longue forcément en haut d'un sommet ou sur une plaine qu'au fond d'une vallée. Ça joue sur le cumul d'heures comme sur le taux d'irradiation annuel non? Crabo
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Salut à tous, C'est vrai qu'elle est intéressante et je pense aussi qu'elle est fiable. Mais penses-tu qu'on peut déduire la durée en heure d'ensoleillement d'un coin très précis en partant de cette carte? Une autre carte qui prenait en compte d'autres paramètres mais qui partait aussi d'images satellite mettait en lumière le taux de couverture nuageuse. Mais cette carte je n'avait pu l'obtenir que pour 2001. Crabo
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D'accord, mais il me semble que sur un autre sujet, on avait pointé un petit problème lié à l'altitude. En fait, plus l'altitude est élevée, et plus les taux d'irradiation vont être forts. De ce fait, il se disait que cette carte était fiable quand les stations se situaient sensiblement à la même altitude. Pas de risques de voir les perceptions faussées quand il s'agit de comparer des zones d'altitudes et des zones de plaine? Mais bon, il n'empèche qu'elle reste bien efficace, car très précise. Crabo