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Arturo62

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À propos de Arturo62

  • Date de naissance 28/08/1995

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    Bouc-Bel-Air (Alt : 180m)

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Altocumulus (5/24)

  1. Bonjour, Depuis midi à Bouc-bel-Air : pluie faible à modérée quasi-constante (en marge des cellules marseillaises qui ont bien déposé au sud du massif de l'Etoile) avec quelques passages de pluie forte qui dépose quelques mm rapidement. Des ruissellements très retenus en conséquence, et une végétation qui bénéficie au maximum de ces précipitations. Pas de pluvio, mais à l'oeil et en suivant des lames d'eau satellite, on doit être proche des 20mm depuis le début de la séquence. Activité keuranique faible... mais compensée par le fait qu'il s'agit presque exclusivement de coups de foudre bien toniques !
  2. Record pluviométrique de mars également battu à Marseille-Marignane : 146,9mm (précédent record d'il y a quasiment 1 siècle : 130mm en 1925!) Avec 261mm en cumul annuel (52% de la norme annuelle), nous ne sommes qu'à une vingtaine de mm de ce qu'il est tombé en 2023. Joli rattrapage.
  3. Bonjour, Environ 25°c et 70% d'humidité dans le centre-est du 13. Ressenti bloqué à 32 depuis bientôt 3h. Sans nul doute la soirée la plus désagréable de cette canicule ici, avec une sensation bien connue des habitants sur les littoraux (je compatis). Vivement la pluie et le mistral... !
  4. Illustration d'un des problèmes que j'avais répertorié vis à vis de cette "Météo des Forêts" : problème de cohérence (et donc sur le niveau de risque véritable communiqué aux individus) entre l'usage de l'échelle départementale (ici les PO) et l'autre usage basé sur les massifs/secteurs (ici Roussillon & Corbière). Si vous voulez en savoir plus, je vous laisse consulter le message que j'avais laissé sur le topic "Incendies" à ce propos (partie 2 en l'occurrence).
  5. Bonjour, Quelques précisions par rapport aux sujets gravitant autour du suivi des incendies (méthode de calcul du risque FdF et la "météo des forêts") : (1) Calcul de la sécheresse de la végétation et risque FdF associé : Dans les grandes lignes c'est bien la méthode canadienne (indice IFM ; FMI ; FWI... aucune différence) qui est utilisée à l'échelle nationale de manière automatisée. Cet indice est calculé en fonction de 2 "sous-indices" : - L'IPI (Indice de Propagation Initiale) qui se focalise sur la sécheresse de l'herbacée et les végétaux morts : permet d'appréhender le risque d'éclosion d'un feu. - l'ICD (Indice de Combustible Disponible) qui combine l'IH (Indice Humus) & l'IS (Indice Sécheresse), se focalisant ici davantage sur la sécheresse des arbustes et des arbres : permet d'appréhender la propagation/intensité potentielle d'un feu suite à éclosion. Après, en particulier dans le SE de la France où la sécheresse estivale est inévitable (mais ça peut parfois être étendu à l'occasion sur d'autres territoires), MF adapte la méthode canadienne en ne retenant que l'ICD devenant l'IPse (Indice Propagation sud-est). En effet l'IPI avec son focus sur la strate herbacée et les végétaux morts est très rapidement "saturé", bloqué à son niveau maximal en l'absence de nouvelles pluies et est donc inopérant pour discriminer les hauts niveaux de risques (par exemple entre "très sévère" et "extrême"). Grosso modo en résumé, il y a 2 paramètres majeurs pour savoir quelle méthode sera employée : -(1) Le niveau de sécheresse : si faible à modérée : IFM ; si forte : IPse. -(2) Le territoire concerné : par défaut sur l'ensemble du pays : IFM ; par défaut dans le SE et à fortiori en été : IPse. Bref ça reste des indices avec des avantages et des limites (par exemple l'IPse qui se focalise sur la stress hydrique profond n'est pas pertinent juste après des pluies, ce niveau de stress hydrique réagissant en différé - au mieux -, voire pas du tout après l'occurrence pluvieuse) en fonction des paramètres météorologiques considérés (vent et humidité relative notamment, en sus de la pluie). Là l'expertise humaine est indispensable pour ajuster au mieux le choix de la méthode et les résultats bruts des indices calculés automatiquement. (2) La Météo des Forêts Pour faire simple les niveaux de risques affichés sur la carte se base sur niveau moyen de risque à l'échelle départementale. Deux zones sont distinguées au sein de chaque département : Zone A "hors ZSF" (zone surface forestière incluant les interfaces urbain-naturel) et zone B "dans ZSF". Ces données sont compilées dans 2 matrices de risques : - La première où l'ensemble du département est considéré, avec un niveau de risque pondéré par zone (A - hors ZSF : facteur 1 ; B - dans ZSF : facteur 2). - La seconde où c'est uniquement la zone B "dans ZSF" qui est considérée. On regarde laquelle des deux matrices donne le niveau de risque moyen le plus élevé, et c'est celui-ci qui sera affiché sur la carte "Météo des Forêts". Bon déjà cette appellation pose problème car la couverture forestière n'est pas homogène quantitativement (% surface du département avec massifs forestiers) et qualitativement (à niveau de sécheresse égale les essences forestières ne sont pas toutes aussi sensibles, vulgairement le distinguo feuillus/résineux donne déjà une bonne distinction). Un risque orange élevé sur la carte peut donc apparaître simultanément dans la Manche et les Bouches-du-Rhône alors que la nature du risque potentiel est radicalement différente dans les faits. Dans la Manche on pourrait donc ajuster le nom en "Météo des Champs" ou "Météo des Friches" car c'est clairement pas le massif forestier qui craint mais plutôt les champs agricoles. 1er problème donc : homogénéisation artificielle de l'appréhension d'un risque en couvrant des réalités sous-jacentes bien différentes. Mais le plus gros soucis réside surtout dans l'échelle utilisée (le département) sur deux aspects : (1) Quid, par exemple, d'un département subissant des développement convectifs aléatoires où une partie va se manger 50mm de pluie et l'autre 0mm ? Jaune ! On coupe la poire en deux et ça passe.. sauf qu'il y aura concrètement une partie du département à risque faible (vert) et une autre potentiellement à risque fort (orange/rouge). (2) Quid de la superposition entre ce "risque départemental moyen" et les contraintes réglementaires particulières à plusieurs niveaux : - La limitation d'accès et des activités au sein des forêts sont déclinées par massifs (Ex dans les Bouches-du-Rhône -> Alpilles en vert = tout est OK ; Sainte-Victoire en jaune = interdiction de travaux l'après-midi ; Calanques en rouge = interdiction de pénétrer dans les massifs). - Les arrêtés préfectoraux (et municipaux!) qui peuvent prendre des dispositions particulières selon les caractéristiques du département ou d'une commune. 2ème problème : un niveau de risque donné à l'échelle départementale ne correspond concrètement à rien, car lissant des disparités importantes tant au niveau du risque réel (dans le cas fictif, le touriste des Alpilles peut se balader l'esprit tranquille contrairement à celui dans les Calanques) que dans le comportement/les activités à ajuster en fonction de celui-ci (le touriste qui se balade dans les Alpilles est dans les clous, celui dans les Calanques peut se faire verbaliser). Enfin, et là c'est plus lié à la nature du risque en tant que tel : il est totalement aléatoire. Encore bien plus que les vigilances "orage" ou "neige", qui font déjà grincer des dents du fait de la difficulté à prévoir ces phénomènes avec donc des niveaux de vigilances qui peuvent parfois fortement divergés par rapport à la réalité vécue sur le terrain (gros orage en vigi verte/jaune ; petite averse en vigi orange). Là on peut très bien avoir 15 jours en rouge sans occurrence de feux sur un département X alors qu'il y aura sur la même période 10 départs dans un département Y en jaune parce qu'un pyromane habite dans le coin. 3ème problème : Même sur un volet "sensibilisation au risque" ça risque de faire un coupe d'épée dans l'eau. Il y aura un certain pic d'attention au départ, c'est certain, mais qui va se tasser rapidement et pourrait même devenir contre-productif à plus ou moins long terme quand les gens seront habitués et qu'ils feront le lien - qu'on peut trouver dommageable à juste titre mais là n'est pas la question - entre 10 jours en risque "rouge" et aucun feu d'ampleur = c'est n'importe quoi les prévisions ! Bref encore un joli effet d'annonce, à bas coût (il n'y aucune expertise dans la production de la carte "Météo des Forêts", ce n'est que du traitement automatique), mais dont la pertinence effective est proche de zéro.
  6. Bonjour à tous, Quelques photos réprésensatives du caractère fort grêligène de la ligne orageuse ayant traversé une bonne partie des BdR hier après-midi. (photos prises environ 4h après l'orage sur mon secteur de Bouc-Bel-Air). De belles accumulations de glace résiduelles au niveau des points bas où convergent les ruissellements. Et énormément de feuilles à terre, hachées menues. Pas de casse supplémentaire, les grêlons ayant conservé une taille modeste (< 1,5 cm). Actuellement sous l'enclume de la cellule au sud du massif de l'Etoile, grondements audibles.
  7. Joli coucher de soleil : jeu d'ombres avec le rideau des précipitations solides. La neige a profité de la nuit tombante pour s'imposer plus franchement, on attend la suite !
  8. Cigales isolées entendues à 3 reprises lors de la semaine du 24 au 30 Octobre. Secteur Montagnette (Barbentane ; Graveson) - Extrême NO des BdR. Touché par le gros incendie de mi-juillet (1500 hectares). Températures chaudes sur l'ensemble de la semaine (Tx moy : 25°c) C'est mon premier automne dans le secteur mais quelque chose me dit que ce n'est pas commun (doux euphémisme !).
  9. Bonjour, Une petite cellule s'est développée peu avant 16h30 au sud d'Aix-en-Provence (limite Bouc-bel-Air / Gardanne) avant de mourir sur place 15/20min plus tard. Quelques précipitations sans plus à ma position (sud BBA). A noter simplement les deux énormes impacts de foudre qu'il y a eu (très surprenant car activité électrique nulle sinon). Les sirènes des secours ont retenti quelques minutes après.. coïncidence probablement, mais ça ne m'étonnerait pas qu'il ait eu une maison ou un arbre impacté à proximité d'un enjeu.
  10. Bonsoir, Du côté de Bouc-bel-air on est à près de 1h30 de pluie, d'intensité globalement modérée. La violente cellule de trajectoire Marseille -> Rians a tangenté la position, offrant de belles sensations keuraniques. Après les 10/15 mm de dimanche + les 25/30mm d'hier soir, on peut espérer une infiltration plus importante ce nouvelles pluies, de quoi apporter un indispensable répit à la végétation en grande souffrance. La cellule d'hier était tout bonnement incroyable, avec son avancée lente et dénuée d'entrés maritimes : presque 4h de flashs puis d'éclairs/coups de foudre non stop ! Et le tout à domicile 😄 Bilan de l'épisode à faire aux alentours de minuit, mais on peut tabler sur un 50mm au total.
  11. Récemment arrivé au pôle DFCI des BdR & Vaucluse, le feu est utilisé dans 2 modalités majeures pour entraver la propagation d'un incendie : -En prévention durant la saison hivernale avec la technique des "brûlages dirigés", où des zones sont identifiées en amont pour leur intérêt stratégique dans le cadre d'une lutte contre un incendie (ex : mise en protection d'ouvrage -> pistes DFCI, points d'eau, etc...). Les zones brûlées dépassent rarement les quelques hectares, le but étant simplement d'avoir des zones "safes" pour l'action des pompiers, et tout simplement car des périmètres incendiés plus importants n'aurait aucun sens -> dans un contexte de fort mistral par exemple, il peut y avoir des sautes de feu qui atteignent le kilomètre et + empêchant la création de coupure réellement efficace. -Dans le cadre de la lutte ,avec la technique des contre-feux comme l'a dit @quentinrey et une action directe sur la quantité de combustible. Pour l'incendie de Landiras je suis assez sceptique sur l'utilisation de cette technique. Je manque probablement d'expérience sur le sujet, mais l'efficacité de ce procédé me semble reposer sur un comportement "lisible" de l'incendie : avec des conditions aérologiques et topographiques qui contraignent, sans trop d'incertitude, l'incendie à se diriger à tel endroit avec une vitesse donnée. Si on sait où il va, on sait précisément où placer les contre-feux. A défaut pour Landiras on est sur un incendie en "tâche d'huile" de large étendue, avec des reliefs peu marqués et des conditions aérologiques très variables pour les prochains jours et qui rendent le comportement de l'incendie très erratique au fil des heures, en capacité de se réalimenter alternativement sur un flanc ou un autre. Le procédé pourrait être utilisé localement pour un enjeu particulier, mais pour entraver globalement la dynamique de l'incendie... mouais. Cela me semblerait, à priori, plus efficace sur celui de la Teste-de-Bush, le périmètre d'incendie étant contraint par le lac et l'océan.
  12. Bonjour à tous, Sacré contraste aujourd'hui. Après 3 jours en déplacement à Saint-Brieuc, sous les nuages et le vent, par des températures souvent proches de 18°c... retour à Rennes. 19°c au départ à 17h sur le thermo de la voiture, arrivé dans du 34° à 18h. Coup de chaud, littéralement ! +15° sur 100 bornes. A noter qu'à environ 50km de Rennes, le thermo s'est envolé de 27° à 32° en espace de quelques kilomètres, dans la zone de démarcation vent d'est brûlant/vent de NE frais. Toujours 33° et 42 en humidex pour Rennes Saint-Jacques, on va attendre pour ouvrir les fenêtres. Bonne soirée.
  13. 3ème Tx > 35° de l'année sur Lille-Lesquin (35,2°c). Pas banal quand on se souvient que le précédent record absolu était de 36,6°... Sur Lens, ciel entièrement voilé, le soleil ne passe plus.
  14. Bel orage qui vient de passer sur le secteur Lens-Liévin. Rien d'exceptionnel au niveau pluie/vent, mais une activité électrique vraiment soutenue (quelques secondes max entre 2 flash), quelques spiders et coups de foudre visualisés malgré mon angle de vu fermé.. sympa !
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