Tendance Printemps 2012

[narkoz87]

En avril un flux d'est peut être assez chaud en journée mais aussi amener de la fraicheur (voir du froid la nuit et des gelées possiblement marquées) et je suis d'accord pour les grosses amplitudes thermiques typiques de la saison.

[Cirus]

Je vais revenir sur la période de la deuxième quinzaine de février, là où il y a eu une pause dans notre récurrence générée par la piscine stratosphérique ou warm pool.

Pour la deuxième quinzaine de février, je me suis trompé puisque j'envisageais la poursuite des situations à vagues de froid (cf mes analyses stratosphériques sur espacemétéo), ce qui me perturbe un peu, car je n'ai pas trouvé d'hypothèse possible pour expliquer cette "pause" jusqu'à ce week-end.

Nous pouvons voir ici qu'il y a eu 4 sauts de NAM- dans la troposphère à partir de la piscine stratosphérique (la dernière qui est en cours de réalisation dans la troposphère).

Seulement, pendant une période relativement longue (fin février), la stratosphère n'a pas eu d'effets très marqués à travers ces déferlements de NAM-.

L'hypothèse que je propose pour expliquer ce phénomène se trouve du côté de la MJO (oscillation de Madden-Julian).

Sur le graphique ci-dessous, nous pouvons remarquer les effets provoqués par les effets du SSW de la mi-janvier à travers les anomalies négatives de moment angulaire aux alentours du 60e parallèle entre le 15 janvier et le 15 février (flèche orange).

Lorsqu'un phénomène fortement convectif le long de l'équateur (en parallèle avec la MJO) se déclenche, il s'ensuit une dispersion méridienne d'énergie que ce soit vers l'hémisphère sud, ou l'hémisphère nord. Comme sur le graphique ci-dessous, nous pouvons observer que les anomalies AAM+ se sont dispersées à partir de la zone équatoriale, pour se propager vers des latitudes plus nordiques. Vers le 6 février, une forte augmentation de l'activité de la MJO (en phase 7) s'est déclenchée, ce qui a provoqué l'émergence d'anomalies AAM+ près de l'équateur, dont la propagation s'est effectuée vers les latitudes tempérées. Généralement, les anomalies AAM+ sont la signature des vents zonaux d'ouest. Nous pouvons noter que cette propagation s'est déroulée en plusieurs étapes (au niveau de l'équateur, au 30e parallèle, puis au 50e parallèle). L'hypothèse que j'émettrais est que la propagation de l'énergie venue de la MJO a finis, à terme, par inhiber les effets du SSW de la mi-janvier pendant le 2e quinzaine de février.

En temps normal, une réactivation de la MJO provoque une augmentation de l'activité ondulatoire ( du côté pacifique ou du côté atlantique). Dans notre situation, les effets de la MJO se sont propagés plus au nord que précédemment, ce qui a peut-être eu un effet néfaste par rapport à l'activité ondulatoire troposphérique.

Cette hypothèse reste à vérifier, mais bon, au moins, j'aurais l'esprit plus tranquille.

[Invité Guest]

Je vais revenir sur la période de la deuxième quinzaine de février, là où il y a eu une pause dans notre récurrence générée par la piscine stratosphérique ou warm pool.

Pour la deuxième quinzaine de février, je me suis trompé puisque j'envisageais la poursuite des situations à vagues de froid (cf mes analyses stratosphériques sur espacemétéo), ce qui me perturbe un peu, car je n'ai pas trouvé d'hypothèse possible pour expliquer cette "pause" jusqu'à ce week-end.

Nous pouvons voir ici qu'il y a eu 4 sauts de NAM- dans la troposphère à partir de la piscine stratosphérique (la dernière qui est en cours de réalisation dans la troposphère).

Seulement, pendant une période relativement longue (fin février), la stratosphère n'a pas eu d'effets très marqués à travers ces déferlements de NAM-.

L'hypothèse que je propose pour expliquer ce phénomène se trouve du côté de la MJO (oscillation de Madden-Julian).

Sur le graphique ci-dessous, nous pouvons remarquer les effets provoqués par les effets du SSW de la mi-janvier à travers les anomalies négatives de moment angulaire aux alentours du 60e parallèle entre le 15 janvier et le 15 février (flèche orange).

Lorsqu'un phénomène fortement convectif le long de l'équateur (en parallèle avec la MJO) se déclenche, il s'ensuit une dispersion méridienne d'énergie que ce soit vers l'hémisphère sud, ou l'hémisphère nord. Comme sur le graphique ci-dessous, nous pouvons observer que les anomalies AAM- se sont dispersées à partir de la zone équatoriale, pour se propager vers des latitudes plus nordiques. Vers le 6 février, une forte augmentation de l'activité de la MJO (en phase 7) s'est déclenchée, ce qui a provoqué l'émergence d'anomalies AAM- près de l'équateur, dont la propagation s'est effectuée vers les latitudes tempérées. Généralement, les anomalies AAM- sont la signature des vents zonaux d'ouest. Nous pouvons noter que cette propagation s'est déroulée en plusieurs étapes (au niveau de l'équateur, au 30e parallèle, puis au 50e parallèle). L'hypothèse que j'émettrais est que la propagation de l'énergie venue de la MJO a finis, à terme, par inhiber les effets du SSW de la mi-janvier pendant le 2e quinzaine de février.

En temps normal, une réactivation de la MJO provoque une augmentation de l'activité ondulatoire ( du côté pacifique ou du côté atlantique). Dans notre situation, les effets de la MJO se sont propagés plus au nord que précédemment, ce qui a peut-être eu un effet néfaste par rapport à l'activité ondulatoire troposphérique.

Cette hypothèse reste à vérifier, mais bon, au moins, j'aurais l'esprit plus tranquille.

Je va' essayer de remettre la main sur un papier qui traitait du sujet, mais grosso merdo l'idée c'est que la MJO 3/4 par l'activité convective génère des trains d'ondes Rossby par chauffage diabatique avec une non linéarité forte. Cette perturbation génère ensuite des épisodes PNA- (cela s'est encore vérifier début Mars). Par contre, la progression de la MJO vers l'Est (phase 6/7) génère des PNA+ par des processus plutôt linéaires. Cela a pu stabiliser le VP tropo avec un sommet de PNA+ pour le 10/15 Fév' /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">

[Invité Guest]

The Growth and Triggering Mechanisms of the PNA : A MJO-PNA Coherence

http://www.jstage.jst.go.jp/article/jmsj/86/1/213/_pdf

[Cirus]

Je va' essayer de remettre la main sur un papier qui traitait du sujet, mais grosso merdo l'idée c'est que la MJO 3/4 par l'activité convective génère des trains d'ondes Rossby par chauffage diabatique avec une non linéarité forte. [...]

Tout à fait Paix, et c'est ce qui est en train de se passer en ce moment.

Nous sommes en phase 3, et bientôt en phase 4, ce qui va provoquer une augmentation du paramètre "frictionnal torques" dans un premier temps, puis du paramètre "mountain torques" dans un deuxième temps.

D'ailleurs, on constate déjà une augmentation du paramètre "frictionnal torques" ...

On devrait assister d'ici quelques dizaines de jours, à la formation d'ondulations relativement marquées côté pacifique.

[Invité Guest]

Ouaip, le PNA remonte en flèche, mais pour l'équinoxe on sent les premiers signes d'un PNA-. Cela pourrait aussi secouer un peu le VP strato et forcer le SFW. Ce serait cool qu'on évite de commencer Avril dans un régime anticyclonique avec un VP au taquet corsetant le jet.

[Invité Guest]

Mais ce n'est pas gagné quand même, car pour le coup la MJO pourrait ne pas aider. L'effet MJO 3/4 est déjà en train de passer avec le PNA- actuel dont le forçage a été aidé par la Nina et la MJO. Mais après avoir calé dans le Maritime, la MJO pourrait repartir et maintenir et forcé le PNA en positif.

[Cirus]

Ouaip, le PNA remonte en flèche, mais pour l'équinoxe on sent les premiers signes d'un PNA-. Cela pourrait aussi secouer un peu le VP strato et forcer le SFW. Ce serait cool qu'on évite de commencer Avril dans un régime anticyclonique avec un VP au taquet corsetant le jet.

On commence à observer les premiers effets du réchauffement stratosphérique saisonnier au sommet de la stratosphère avec la réduction du gradient thermique méridien dans 5 à 10 jours.

Dans la moyenne stratosphère, les premiers effets vont apparaître d'ici 15 jours.

Il faut attendre un peu.

Mais, pour l'instant, aucun SFW (dont inversion vorticale stratosphérique) à l'horizon. Il va sans doute se déclencher en avril (en mars, j'ai du mal à le croire avec une stratosphère bien refroidie, a moins qu'un SSW se pointe d'ici fin mars).

[Cirus]

A noter l'éclatement du vortex polaire dans la basse stratosphère en splitting event (en ce moment même et les jours qui arrivent).

Mais ce splitting event n'a pas été forcé par les RWB venues de la haute stratosphère, mais par les RWB venues de la troposphère.

[Invité Guest]

On commence à observer les premiers effets du réchauffement stratosphérique saisonnier au sommet de la stratosphérique avec la réduction du gradient thermique méridien dans 5 à 10 jours.

Dans la moyenne stratosphère, les premiers effets vont apparaître d'ici 15 jours.

Il faut attendre un peu.

Mais, pour l'instant, aucun SFW (dont inversion vorticale stratosphérique) à l'horizon. Il va sans doute se déclencher en avril (en mars, j'ai du mal à le croire avec une stratosphère bien refroidie, a moins qu'un SSW se pointe d'ici fin mars).

Je penses aussi, la strato de ce début Mars est bien refroidie. Ce qui m'inquiète, c'est les résultats convergents à travers la littérature qui montrent qu'un SFW est précédé d'anomalies positives du Z1000 sur les latitudes moyennes :

Si le SFW est seulement en gestation, cela nous promet de tirer les anomalies anticycloniques bien trop tardivement pour que la situation ne s'aggrave pas franchement en terme de sécheresse.

[Cirus]

Je penses aussi, la strato de ce début Mars est bien refroidie. Ce qui m'inquiète, c'est les résultats convergents à travers la littérature qui montrent qu'un SFW est précédé d'anomalies positives du Z1000 sur les latitudes moyennes :

Si le SFW est seulement en gestation, cela nous promet de tirer les anomalies anticycloniques bien trop tardivement pour que la situation ne s'aggrave pas franchement en terme de sécheresse.

On peut toujours avoir un véritable SSW de fin d'hiver comme l'an dernier.

Mais j'ai peur que le timing soit vraiment trop court.

Il suffit d'avoir une forte augmentation de mountain torques, ça serait le signe que le potentiel à SSW est fort.

Mais bon, le temps qu'un pic de mountain torques apparaisse, on peut toujours rêver.

Et généralement, le temps qui sépare un gros pic de mountain torque et un SSW est de 20 à 30 jours.

D'ici là, le SFW aura la temps de s'installer.

Bref, difficile à croire qu'un SSW puisse se mettre en place, mais ça reste toujours possible.

Je n'aimerais pas retrouver la sécheresse de l'an dernier.

Déjà qu'en Bretagne, on est en fort déficit au niveau de l'eau. Le spectre de la restriction d'eau plane au-dessus de nous comme en début décembre 2011 (où il nous restait plus que 3 semaines de réserves d'eau et heureusement qu'il a plu à la mi-décembre). Cependant, aujourd'hui, la situation est loin d'être réglée.

Pour les petits curieux ^^, voici l'analyse stratosphérique d'hier (histoire de "fêter" mes 18 ans et mon anniversaire d'hier lool):

http://www.espacemeteo.com/Prevision-Meteo/Analyse-stratospherique

[Cirus]

Oulalala oulalala, le VPS va souffrir si le CEP se réalise.

La configuration zonale à ondes n°2 s'installe durablement, permettant le maintien du splitting event.

On ne voit plus la moindre reconstitution du vortex polaire à 10 hpa sur les 10 jours à venir.

http://wekuw.met.fu-berlin.de/~Aktuell/strat-www/wdiag/ec.php?alert=1&level=10&forecast=all&lng=eng

Sur GFS, la disparition du splitting event apparaîtrait à partir de +192h.

http://www.cpc.ncep.noaa.gov/products/stratosphere/strat_a_f/gif_files/gfs_z10_nh_f192.gif

A noter également une amorce de réchauffement dans la moyenne stratosphère dans les échéances lointaines.

http://wekuw.met.fu-berlin.de/~Aktuell/strat-www/wdiag/ts.php?plot=temps&alert=1&lng=eng

Par ailleurs, on commence à voir l'augmentation du flux de chaleur dans la partie haute de la strato.

[Invité Guest]

Si je puis me permettre, par rapport à hier, par grand'chose n'a changé je trouve /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">

La baisse de l'amplitude de la composante onde 2 est toujours d'actualité, et se renforce même en fin d'échéance ce soir. La plus grosse différence avec GFS et la reconcentration plus lente du VP.

Le VP commence effectivement à faiblir, mais je ne trouve toujours aucun signe annonçant avec certitude le SFW. Il ne sera sans doute pas très tardif, mais on n'y est pas encore amha.

[Cirus]

Si je puis me permettre, par rapport à hier, par grand'chose n'a changé je trouve /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">

La baisse de l'amplitude de la composante onde 2 est toujours d'actualité, et se renforce même en fin d'échéance ce soir. La plus grosse différence avec GFS et la reconcentration plus lente du VP.

Le VP commence effectivement à faiblir, mais je ne trouve toujours aucun signe annonçant avec certitude le SFW. Il ne sera sans doute pas très tardif, mais on n'y est pas encore amha.

En effet, j'ai pas assez comparé par rapport au run d'hier.

Le seul signe que nous avons pour l'instant est la réduction du gradient thermique méridien.

La puissance des westerlies va notamment faiblir, près de la stratopause.

Mais aucun renversement du tourbillon polaire, Ca se passera très vraisemblablement en avril.

[Invité Guest]

En effet, j'ai pas assez comparé par rapport au run d'hier.

Le seul signe que nous avons pour l'instant est la réduction du gradient thermique méridien.

La puissance des westerlies va notamment faiblir, près de la stratopause.

Mais aucun renversement du tourbillon polaire, Ca se passera très vraisemblablement en avril.

Oui, tout à fait /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> Toujours aucun signe de renversement du zonal, même si cela commence à décélérer un peu.

Ce qui m'impressionne dans cette histoire est quand même la puissance de l'onde de Rossby qui vient taper dans le VP. Elle ne parvient pas à le déstabiliser complétement, mais v'là le forçage de dingue

[Invité Guest]

En tous les cas merci à tous les deux pour cette veille stratosphérique bien utile pour entrevoir une porte de sortie à notre situation actuelle.

Je vous lis tous les jours avec beaucoup de plaisir.

Compétence, complémentaire et humilité à la fois c'est super.

[Cirus]

Ce qui m'impressionne dans cette histoire est quand même la puissance de l'onde de Rossby qui vient taper dans le VP. Elle ne parvient pas à le déstabiliser complétement, mais v'là le forçage de dingue

Quand on regarde les diagramme de l'Eliassen-Palm Flux, il n'y a pas vraiment de pic actuellement.

Nous avons encore la poursuite des effets du SSW de la mi-janvier dans la basse stratosphère, sous le niveau 30 hpa, ce qui doit encore jouer un rôle important dans la manifestation de notre splitting event actuel et futur. Il y a encore la présence d'un "pédiluve" de NAM- en liaison avec la warm pool même si son épaisseur a énormément diminué.

Comme tu le dis, les ondes de Rossby troposphériques jouent leur rôle dans la mise en place de la déstabilisation du VP. Ces dernières rentrent très facilement dans la stratosphère. Les westerlies sont vraiment très faible, le filtrage occasionné non loin de la tropopause est faible par la même occasion.

Mais, au niveau de l'intensité des ondulations, on reste quand même dans quelque chose de normal.

En tous les cas merci à tous les deux pour cette veille stratosphérique bien utile pour entrevoir une porte de sortie à notre situation actuelle.

Je vous lis tous les jours avec beaucoup de plaisir.

Compétence, complémentaire et humilité à la fois c'est super.

C'est toujours un plaisir Philippe

[Dexxa]

Ça ne vaudra pas les analyses précédentes et je risque d'entrer en désaccord avec certain mais bon tant pis. /emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20">

Depuis la fin d'automne, je prends attention au modèle CFS disponible sur Météociel afin de me donner mon propre avis sur ses performances.

Ce modèle n'est à utiliser que pour établir de vagues tendances mais à ce niveau, je ne vous apprends rien.

Aujourd'hui, j'en résulte que ce modèle peut s'avérer réellement très utile. Il fut d'ailleurs très performant par rapport à la seule vague de froid que nous avons connu cet hiver et plus précisément fin janvier.

J'en avais d'ailleurs parlé avec plusieurs intervenants courant Décembre, ceux-ci se reconnaitront.

Bref si je raconte tout ça, c'est pour gagner un peu en crédibilité par rapport à l'annonce que je vais effectuer.

En effet, CFS modélise des signes répétitifs pour un temps devenant nettement plus agité en première quinzaine d'Avril. Je ne parlerais pas de froid ni de fraicheur, simplement de potentiel humide.

D'ailleurs pour l'anecdote, il semblerait même que le Groenland puisse enfin être libéré des conditions dépressionnaires, ce qui sauf erreur de ma part, ne s'est pas fait observer cet hiver.

Nous verrons bien mais si changement il se passe début Avril, alors il aura été intéressant d'en parler. Le but n'étant pas de polémiquer sur ce modèle...

[BlaireauDesNeiges]

Exact Dexxa-42, j'ai remarqué cela aussi. Depuis quelques temps, au moins Dimanche dernier sinon plus loin, CFS insiste sur un changement de temps soit en toute fin du mois de Mars, soit au début du mois d'Avril. C'est plus ou moins dépressionnaire, plus ou moins humide et plus ou moins durable, mais en tout cas beaucoup moins en anticyclonique que ce qui est modélisé en ce moment pour une grande partie du mois de Mars (sur CFS y compris d'ailleurs).

Bon, juste histoire de rajouter une pseudo-pseudo crédibilité, d'après les statistiques de Stéphane Fiévet un temps chaud et ensoleillé du 9 au 15 Mars augure pour un changement de temps en dernière décade ; évidemment cela ne se réalise pas toujours, mais il me semble que cela s'était vérifié en 2007 et 2008, peut-être même en 2009 je crois.

Cela est très mince comparé aux analyses monstrueuses qui ont été faites ici (bravo au passage, même si je n'en comprends pas l'intégralité), mais ma foi on verra ce qu'il va advenir

[Invité Guest]

Exact Dexxa-42, j'ai remarqué cela aussi. Depuis quelques temps, au moins Dimanche dernier sinon plus loin, CFS insiste sur un changement de temps soit en toute fin du mois de Mars, soit au début du mois d'Avril. C'est plus ou moins dépressionnaire, plus ou moins humide et plus ou moins durable, mais en tout cas beaucoup moins en anticyclonique que ce qui est modélisé en ce moment pour une grande partie du mois de Mars (sur CFS y compris d'ailleurs).

Bon, juste histoire de rajouter une pseudo-pseudo crédibilité, d'après les statistiques de Stéphane Fiévet un temps chaud et ensoleillé du 9 au 15 Mars augure pour un changement de temps en dernière décade ; évidemment cela ne se réalise pas toujours, mais il me semble que cela s'était vérifié en 2007 et 2008, peut-être même en 2009 je crois.

Cela est très mince comparé aux analyses monstrueuses qui ont été faites ici (bravo au passage, même si je n'en comprends pas l'intégralité), mais ma foi on verra ce qu'il va advenir

Pourquoi pas, cela pourrait correspondre au SFW et à la dislocation du vortex qui entraîne généralement une situation transitoire proche de la NAO- (mais qui lui est rigoureusement distinct). À voir si le SFW se produira effectivement début Avril, ce qui pourrait nous faire basculer dans l'été stratosphérique. Personellement, je doute quand même que le SFW soit suffisant pour remettre en cause la récurrence anticyclonique.

[PaRaDoX]

Effaré de voir que la récurrence de l'an dernier persiste... le changement effectué au cours du mois de janvier n'en était pas un ? Je pose la question aux spécialistes.

[Invité Guest]

Nous avons encore la poursuite des effets du SSW de la mi-janvier dans la basse stratosphère, sous le niveau 30 hpa, ce qui doit encore jouer un rôle important dans la manifestation de notre splitting event actuel et futur. Il y a encore la présence d'un "pédiluve" de NAM- en liaison avec la warm pool même si son épaisseur a énormément diminué.

Comme tu le dis, les ondes de Rossby troposphériques jouent leur rôle dans la mise en place de la déstabilisation du VP. Ces dernières rentrent très facilement dans la stratosphère. Les westerlies sont vraiment très faible, le filtrage occasionné non loin de la tropopause est faible par la même occasion.

Mais, au niveau de l'intensité des ondulations, on reste quand même dans quelque chose de normal.

Good point /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">

Mais pour des altitudes inférieurs, la tendance est plutôt à la hausse de la composante verticale :

Effaré de voir que la récurrence de l'an dernier persiste... le changement effectué au cours du mois de janvier n'en était pas un ? Je pose la question aux spécialistes.

Si tant est que je sois un "spécialiste" . Si, quand même, mais comme le disait Cotisois, il y a déjà un "choix de société". Ceci mis à part, globalement l'effet du strat warm s'est progressivement dissipé :

La déstabilisation du VP n'a pas été profonde et nous sommes reparti sur un VP plus concentré. Le VP de Mars a envoyé du lourd, ce qui a permis une AO très positive en Mars. Et globalement, l'AO positive de Mars, c'est plus du "zonal anticyclonique" qu'autre chose.

[jonathan]

Voici la synthèse de Météo-France pour le trimestre M/A/M :

http://france.meteofrance.com/content/2012/2/26485-48.pdf

et leur non conclusion pour notre secteur : "En Métropole, pour les températures moyennes comme pour les cumuls de précipitation, aucun scénario ne se dégage".

Pourtant, avec trois modèles sur cinq orientés vers un excédent thermique, on serait logiquement tenté de dégager ce scénario plutôt qu'un autre... est-ce parce que leurs propres simulations vont dans le sens inverse

Pour les précipitations, vu que c'est un 5/5 pour ne rien voir de particulier, le choix est évident.

[Invité Guest]

Curieux en effet. De toute façon, pour Mars c'est déjà mort et enterré.

On note une première décélération à 1 hPa :

Mais nous sommes encore loin d'un inversion vorticale. CFS reste constant dans son changement de temps pour début Avril, mais je reste sceptique. Il n'y a aucun élément qui vient étayer la possibilité d'avoir un déferlement du renversement du zonal à travers le VP pour début Avril, et tant que cela n'est pas ; l'hypothèse la plus crédible reste la même, à savoir cycler entre NAO+ et blocage.

[judd]

Curieux en effet. De toute façon, pour Mars c'est déjà mort et enterré.

On note une première décélération à 1 hPa :

Mais nous sommes encore loin d'un inversion vorticale. CFS reste constant dans son changement de temps pour début Avril, mais je reste sceptique. Il n'y a aucun élément qui vient étayer la possibilité d'avoir un déferlement du renversement du zonal à travers le VP pour début Avril, et tant que cela n'est pas ; l'hypothèse la plus crédible reste la même, à savoir cycler entre NAO+ et blocage.

Rien de rassurant là dedans Paix....

Mais ou sont passé les mois de mars d'antan ? ici en Alsace, le mois de mars était nommé "Le mois des fous" avec tout ces changements, frais, chaud, froid, humide, venteux, pluvieux, neigeux... Le tout en une seule journée.

Bref, cette satanée DA et ce stormtrack qui est remonté au niveau deu Nord de la Norvège, rien à attendre, c'est THE BLOCUS... La france va se chopper des printemps Portugais.