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Tendance Hiver 2011/2012


Julien764
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Ce qui compte de toute manière c'est la réalité, si la NAO ne va pas dans le sens des "modèles" c'est que les modèles sont mauvais et qu'ils doivent être retravaillés.

Si on étudie les réanalyses de la NOAA et plus particulièrement la température moyenne hivernale à 850hpa sur le centre de la France, on a sur 40 ans (de 70 à 2010) un trend de seulement +0.08°C/décennie, autant dire rien du tout. Sur 20 ans, de 90 à 2010, on a un trend de -0.7°C/décennie.

Où est passé le réchauffement hivernal prévu par les modèles ? si les observations actuelles sont liées à la variabilité climatique alors le réchauffement des années 90 l'est tout autant.

Enfin là on s'éloigne beaucoup du sujet initial, mais tant qu'on sera incapable de prévoir l'évolution de la NAO (il y a bien la théorie de Cassoux) on pourra difficilement effectuer des tendances saisonnières à peu près fiables sur l'Europe de l'Ouest.

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Ce qui compte de toute manière c'est la réalité, si la NAO ne va pas dans le sens des "modèles" c'est que les modèles sont mauvais et qu'ils doivent être retravaillés.

Si on étudie les réanalyses de la NOAA et plus particulièrement la température moyenne hivernale à 850hpa sur le centre de la France, on a sur 40 ans (de 70 à 2010) un trend de seulement +0.08°C/décennie, autant dire rien du tout. Sur 20 ans, de 90 à 2010, on a un trend de -0.7°C/décennie.

Où est passé le réchauffement hivernal prévu par les modèles ? si les observations actuelles sont liées à la variabilité climatique alors le réchauffement des années 90 l'est tout autant.

Bon, comme prévu, j'abandonnerai mon argumentation.Vous préférez trouver des failles possibles aux thèses actuelles avant d'imaginer qu'elles puissent être bonnes (ce qui ne se juge pas en 2 coups de cuiller à pot). Mais bon, c'est le jeu default_tongue.png/emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20">
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Posté(e)
Yainville, Seine-Maritime, Normandie

Les modèles sont complètement faussés de toutes façons, je ne nie pas le réchauffement climatique mais il est clair est net que nous n'avons pas assez d'informations pour établir un modèle fiable, l'an dernier des études disaient que nous entrions dans une période de NAO-, il faudra voir dans dix ans ce qu'il en est.

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Si on étudie les réanalyses de la NOAA et plus particulièrement la température moyenne hivernale à 850hpa sur le centre de la France, on a sur 40 ans (de 70 à 2010) un trend de seulement +0.08°C/décennie, autant dire rien du tout. Sur 20 ans, de 90 à 2010, on a un trend de -0.7°C/décennie.

Où est passé le réchauffement hivernal prévu par les modèles ?

Pour le trouver, tu ne part pas des 2 palliers chauds hivernaux dans l'élévation des températures (décennie 70 et décennie 90) mais tu pars de 1960 ou de 1980.
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Pour le trouver, tu ne part pas des 2 palliers chauds hivernaux dans l'élévation des températures (décennie 70 et décennie 90) mais tu pars de 1960 ou de 1980.

De 1980 à 2010 on a un trend de moins de 0.1°C/décennie.

De 1949 à 1979 : trend de 0.15°C/décennie

De 1959 à 1989 : trend de 0.5°C/décennie

De 1969 à 1999 : trend de 0.85°C/décennie

Si l'on regarde les trend sur 20 ans voilà ce que l'on obtient :

De 1950 à 1970 : trend de -0.5°C/décennie

De 1960 à 1980 : trend de +0.5°C/décennie

De 1970 à 1990 : trend de +0.3°C/décennie

De 1980 à 2000 : trend de +0.9°C/décennie

De 1990 à 2010 : trend de -0.7°C/décennie

Mais cette tendance au froid ne permet pas de prévoir l'évolution à venir, on peut très bien renouer avec un fort réchauffement hivernal dans la décennie 2010, seul l'avenir nous le dira.

Vous préférez trouver des failles possibles aux thèses actuelles avant d'imaginer qu'elles puissent être bonnes (ce qui ne se juge pas en 2 coups de cuiller à pot). Mais bon, c'est le jeu

Je ne sais pas si c'est une faille mais ça fait quand même depuis 1996 que la NAO négative est largement majoritaire default_tongue.png/emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20">

Pour en revenir à l'hiver, car c'est quand même le coeur du sujet, le modèle IRI, dans sa réactualisation d'août, prévoit des conditions tout à fait normales sur l'Europe (une première depuis 2001 dans ses actualisations d'août pour l'hiver suivant, d'habitude il ne prévoit que du doux !).

Malheureusement ce modèle n'est pas bien fiable (comme tous les modèles en fait), en 2009 il modélisait par exemple un hiver ayant de fortes probabilités d'être doux sur l'Europe de l'ouest et ce dans toutes ses actualisations d'août 2009 à novembre 2009.

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De 1980 à 2010 on a un trend de moins de 0.1°C/décennie.

De 1949 à 1979 : trend de 0.15°C/décennie

De 1959 à 1989 : trend de 0.5°C/décennie

De 1969 à 1999 : trend de 0.85°C/décennie

Si l'on regarde les trend sur 20 ans voilà ce que l'on obtient :

De 1950 à 1970 : trend de -0.5°C/décennie

De 1960 à 1980 : trend de +0.5°C/décennie

De 1970 à 1990 : trend de +0.3°C/décennie

De 1980 à 2000 : trend de +0.9°C/décennie

De 1990 à 2010 : trend de -0.7°C/décennie

Mais cette tendance au froid ne permet pas de prévoir l'évolution à venir, on peut très bien renouer avec un fort réchauffement hivernal dans la décennie 2010, seul l'avenir nous le dira.

Merci pour ce point détaillé !default_flowers.gif
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Ce qui compte de toute manière c'est la réalité, si la NAO ne va pas dans le sens des "modèles" c'est que les modèles sont mauvais et qu'ils doivent être retravaillés.

Si on étudie les réanalyses de la NOAA et plus particulièrement la température moyenne hivernale à 850hpa sur le centre de la France, on a sur 40 ans (de 70 à 2010) un trend de seulement +0.08°C/décennie, autant dire rien du tout. Sur 20 ans, de 90 à 2010, on a un trend de -0.7°C/décennie.

Où est passé le réchauffement hivernal prévu par les modèles ? si les observations actuelles sont liées à la variabilité climatique alors le réchauffement des années 90 l'est tout autant.

Enfin là on s'éloigne beaucoup du sujet initial, mais tant qu'on sera incapable de prévoir l'évolution de la NAO (il y a bien la théorie de Cassoux) on pourra difficilement effectuer des tendances saisonnières à peu près fiables sur l'Europe de l'Ouest.

Le R.C est bien là, ses effets aussi, mais pour qu'il soit fortement ressenti, il faut que la terre soit bien exposée.

Ce n'est pas le cas de l'hiver dans l'hémisphère nord, l'énergie fourni par le soleil est bien trop faible.

Durant le dernier hiver, nous avons battu les records de surfaces enneigées dans l'hémisphère nord, ça pourrait être une conséquence du R.C, Beaucoup d'humidité dans l'atmosphère, résultat d'étés et d'automne/printemps trop doux et dès les conséquences du manque d'énergie hivernal, de fortes précipitations neigeuses qui recouvrent l'hémisphère.

L'albedo faisant le reste en catalysant le froid.

Je ne sais pas si c'est la bonne, mais ça peut être une explication.

Après, la NAO, elle n'est qu'une conséquence du climat, pas la cause.

La prédire c'est possible et c'est relativement fiable sur deux semaines, mais en aucun cas, elle ne peut être la cause de bonnes ou de mauvaises saisons.

Comme je l'ai écrit ailleurs, l'extent de la banquise est assez stable, l'hiver, depuis des decennies, ça conforte ma position, le R.C est bien plus sensible l'été que l'hiver.

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Le R.C est bien là, ses effets aussi, mais pour qu'il soit fortement ressenti, il faut que la terre soit bien exposée.

Ce n'est pas le cas de l'hiver dans l'hémisphère nord, l'énergie fourni par le soleil est bien trop faible.

Je vous ai expliqué juste au dessus que le réchauffement se fait plus sentir en Hiver qu'en Été justement à cause de la moindre présence du Soleil default_whistling.gif

Ne le prenez pas mal, mais cela sert à quoi que je discute sinon ?

Durant le dernier hiver, nous avons battu les records de surfaces enneigées dans l'hémisphère nord, ça pourrait être une conséquence du R.C, Beaucoup d'humidité dans l'atmosphère, résultat d'étés et d'automne/printemps trop doux et dès les conséquences du manque d'énergie hivernal, de fortes précipitations neigeuses qui recouvrent l'hémisphère.L'albedo faisant le reste en catalysant le froid.

Je ne sais pas si c'est la bonne, mais ça peut être une explication.

Après, la NAO, elle n'est qu'une conséquence du climat, pas la cause.

La prédire c'est possible et c'est relativement fiable sur deux semaines, mais en aucun cas, elle ne peut être la cause de bonnes ou de mauvaises saisons.

Comme je l'ai écrit ailleurs, l'extent de la banquise est assez stable, l'hiver, depuis des decennies, ça conforte ma position, le R.C est bien plus sensible l'été que l'hiver.

Justement non, la NAO et l'AO plus généralement, avec le NAM éventuellement pour faire dans le raffinement, sont forcés par le climat et force le climat en retour.

Et je ne suis pas sûr qu'on puisse parler de banquise assez stable en Hiver :

20110202figure3.png

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Posté(e)
Yainville, Seine-Maritime, Normandie

D'un point de vue personnel, je pense que les causes naturelles du changement climatique vont provoquer une rétroaction négative dans l'hémisphère-Nord. La forte baisse de l'activité, solaire, le PDO négatif,l'augmentation de l'activité volcanique et une banquise qui fond énormément je pense que les hivers a venir ont bien des chances d'être rigoureux du fait que l'air froid descendra plus bas sans pour autant permettre à la banquise de se reconstituer correctement l'hiver.

Il est probable que nous battions des record de fonte notamment celui de 2007 dans les années à venir.

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Je vous ai expliqué juste au dessus que le réchauffement se fait plus sentir en Hiver qu'en Été justement à cause de la moindre présence du Soleil default_whistling.gif

Ne le prenez pas mal, mais cela sert à quoi que je discute sinon ?

Justement non, la NAO et l'AO plus généralement, avec le NAM éventuellement pour faire dans le raffinement, sont forcés par le climat et force le climat en retour.

Et je ne suis pas sûr qu'on puisse parler de banquise assez stable en Hiver :

Tu l'as, effectivement dit, mais je n'ai trouvé aucun lien qui l'explique ou qui le prouve.

Toi même, tu l'affirmes mais tu ne l'expliques pas.

A l'inverse, certains spécialistes vont dans l'autre sens.

En particulier pour ta vision de la NAO .....

http://www.actualites-news-environnement.com/24494-rechauffement-climatique-hivers-froids.html

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Je ne sais pas si c'est une faille mais ça fait quand même depuis 1996 que la NAO négative est largement majoritaire default_tongue.png/emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20">

snowman, je trouve que tu analyses souvent les choses de façon partielle

La NAO- est marquée entre 1996 et 1999 et depuis 2005-2006

Mais entre 1999 et 2005 c'est entre NAO et NAO+

Ensuite, la NAO hivernale est négative depuis 2009-2010 seulement.

Je ne sais pas si les prévisions concernent la NAO hivernale ou pas, c'est important à vérifier çà.

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snowman, je trouve que tu analyses souvent les choses de façon partielle

La NAO- est marquée entre 1996 et 1999 et depuis 2005-2006

Mais entre 1999 et 2005 c'est entre NAO et NAO+

Ensuite, la NAO hivernale est négative depuis 2009-2010 seulement.

Je ne sais pas si les prévisions concernent la NAO hivernale ou pas, c'est important à vérifier çà.

La NAO- est marqué entre 1996-1999 et depuis 2005-2006. Et entre 1999-2005, c'est NAO+ et NAO - ( alternance ).

Donc oui, c'est la NAO- qui est majoritaire depuis la fin des années 1990. Majoritaire, ne signifie pas, qu'il n'y a plus de NAO+.

Puis de toute façon, il y a le graphique à TreizeVents qui montre que nous sommes bien dans une situation majoritaire de NAO-.

Donc je vois pas en quoi snowman analyse les chose partiellement. Tu veux plutôt dire qu'il n'a pas analysé dans le détail.

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Tu m'apprends la définition de "majoritaire", soit. Mais tu ne m'apprends pas la définition de "largement majoritaire".

Et le diagramme de 13vents n'est pas une référence, avec des données très probablement fausses (où sont les NAO+ depuis 2001?). Donc la tendance calculée dessus n'a rien de "probable" et donc ne justifie pas une prise en compte sérieuse.

Mais ce n'est pas grave, oubliez, vraiment. Laissons vivre l'enthousiasme hivernophile ! La vie c'est le désir !

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Tu m'apprends la définition de "majoritaire", soit. Mais tu ne m'apprends pas la définition de "largement majoritaire".

Et le diagramme de 13vents n'est pas une référence, avec des données très probablement fausses (où sont les NAO+ depuis 2001?). Donc la tendance calculée dessus n'a rien de "probable" et donc ne justifie pas une prise en compte sérieuse.

Mais ce n'est pas grave, oubliez, vraiment.

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Oui oublie, nous on continue à dire que la NAO- est de plus en plus présente, et bon pour les hivernophiles comme moi. default_wub.png

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Et le diagramme de 13vents n'est pas une référence, avec des données très probablement fausses (où sont les NAO+ depuis 2001?). Donc la tendance calculée dessus n'a rien de "probable" et donc ne justifie pas une prise en compte sérieuse.

Non mais Cotissois, ce n'est pas parce que la courbe ne montre pas ce que tu voudrais qu'elle montre, qu'elle en est forcément fausse ! default_ohmy.png/emoticons/ohmy@2x.png 2x" width="20" height="20">

Je l'ai volontairement prise car elle présente un lissage important sur plusieurs années, ce qui permet de mieux déceler visuellement la tendance à la baisse lente de cet indice. Et elle vient du site Climate Data, qui est quand même une référence en matière de données climatiques.

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Salut 13vents, ok possible mais dans ce cas là précise bien parce que c'est hyper trompeur default_sad.png/emoticons/sad@2x.png 2x" width="20" height="20"> (qui avait remarqué ?) mais on pourra en discuter en MP si tu veux. Ces questions m'intéressent évidemment, mais ce sera mieux en MP default_happy.png/emoticons/happy@2x.png 2x" width="20" height="20">

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Je change carrément de sujet ...

Aujourd'hui, j'aimerais relancer le débat de l'impact Nino/Nina sur les hivers français. J'ai lu en détail l'ancien topic de Treizevents qui se portait sur cet impact. Mais, personnellement, sans remettre en cause l'étude intéressante de Treizevents, je préfère me focaliser sur l'occurrence d'un certain type de régime de temps au-dessus de l'atlantique au lieu de me focaliser sur les anomalies de températures, de précipitations ou de pressions sur plusieurs hivers. Ca me paraît un peu « paradoxal » de se focaliser sur une échelle de considération de phénomènes assez restreinte (seulement sur la France), alors que le mécanisme de l'impact Nino/Nina doit être relativement complexe. Il vaut mieux s'intéresser d'abord à la globalité (grande échelle), plutôt de s'intéresser à un très petit détail du mécanisme (anomalies de T, de précipitations à l'échelle de la France). C'est en partant de détails trop particuliers qu'on s'enfonce dans « le gouffre ». Il faut d'abord s'intéresser au système dans sa globalité. Ici, je vais m'intéresser sur l'évolution de l'occurrence du régime zonal sur plusieurs hivers, lors des hivers Nino.

zonalj.jpg

Le graphique ci-dessus nous montre l'occurrence du régime zonal par hiver sur une période de plus de 40 ans (de 1960 à 2000 grosso modo). J'ai tracé une ligne imaginaire (ligne rouge) sur la base de 60 jours de régime zonal pour mettre en valeur les hivers qui ont été largement dominés par une circulation d'ouest rectiligne. Les hivers qui ont connu beaucoup de périodes à régime zonal sont les hivers 1982/1983 (100 jours de zonal), 1986/1987 (80 jours de zonal), 1989/1990 (120 jours de zonal), 1992/1993 (80 jours de zonal), 1993/1994 (80 jours de zonal) et 1994/1995 (80 jours de zonal).

grapiquemei.jpg

On constate ici, lors des hivers à régime zonal dominant, que nous sommes en phase El nino. Nous avons des corrélations entre: 1/1, 2/2, 3-4/5 et 5/4 (correspondance et corrélation entre chaque cercle vert des 2 graphiques)

A chaque fois que nous avons un indice ENSO positif, sur la période 1980-2000, nous avons une élévation de l'occurence du régime zonal, au cours de l'hiver.

Concernant, les 5 cercles verts sur le 2e graphe, le pic de ENSO+ doit correspondre aussi à la récurrence à régime zonal de octobre 2006 à mars 2008

En tout cas, pour l'instant, je n'y connais pas grand-chose tout particulièrement, sur l'Enso, la nino, la nina, la nada (mais j'en ai quand même une image globale dans ma tête).

En ce moment, je m'interroge sur les forçages externes au vortex polaire qui peuvent provoquer un SSW et la récurrence troposphérique qui s'ensuit. Il y a quelques jours, j'ai élaboré un protocole expérimental permettant de déterminer le régime de temps dominant qui suivra le SSW. Ce protocole expérimental s'appuie sur mes propres recherches, mais aussi sur des recherches antérieures effectuées par des scientifiques américains. Je peux déterminer la nouvelle récurrence, 15 jours (maximum) à l'avance, par rapport à un SSW (dans le cas d'un « Zonal Wave Numbre 1 ») Dans le cas d'un « Zonal Wave Number 2 », c'est plus complexe, car cet évènement apparaît plusieurs jours après le SSW. C'est pour ça que je commence à m'intéresser aux potentiels forçages extérieurs (Nino/nina, activité solaire …), pour mieux comprendre.

J'aimerais bien lancer le débat autour de ce sujet. J'espère que Mike passera par ici pour enrichir le débat, car je crois qu'il s'y connait bien là-dessus.

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Point de vue intéressant... Ce n'est pas la première fois que je vois ce débat sur l'impact de l'ENSO en Europe de l'Ouest, chacun ayant une opinion différente. Personnellement, je doute qu'on puisse arriver à trouver un véritable signal ENSO dans les hivers européens. À l'échelle du globe, la corrélation entre vent zonal et ENSO est faible :

8517011940245143457.gif

L'ENSO impacte les courants jets, notamment au niveau de l'Atlantique tropicale (modulation de l'activité cyclonique), du Pacifique Nord (modulation du PNA pattern -Pacific North America Pattern-)... Chez nous, il existe une faible trace pour un zonal un peu plus bas en latitude qu'en moyenne lors d'événements ENSO, mais c'est tellement ténu qu'il me semble utopique de vouloir en tirer des généralités pour le climat hivernal français en fonction de l'ENSO.

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En ce moment, je m'interroge sur les forçages externes au vortex polaire qui peuvent provoquer un SSW et la récurrence troposphérique qui s'ensuit. Il y a quelques jours, j'ai élaboré un protocole expérimental permettant de déterminer le régime de temps dominant qui suivra le SSW. Ce protocole expérimental s'appuie sur mes propres recherches, mais aussi sur des recherches antérieures effectuées par des scientifiques américains. Je peux déterminer la nouvelle récurrence, 15 jours (maximum) à l'avance, par rapport à un SSW (dans le cas d'un « Zonal Wave Numbre 1 ») Dans le cas d'un « Zonal Wave Number 2 », c'est plus complexe, car cet évènement apparaît plusieurs jours après le SSW. C'est pour ça que je commence à m'intéresser aux potentiels forçages extérieurs (Nino/nina, activité solaire …), pour mieux comprendre.

J'aimerais bien lancer le débat autour de ce sujet. J'espère que Mike passera par ici pour enrichir le débat, car je crois qu'il s'y connait bien là-dessus.

J'avais lu un peu trop vite... Cela semble intéressant cette histoire aussi. Je sais qu'il existe un champ de recherche au sujet de l'impact de l'ENSO sur la stratosphère, mais je crains de ne pouvoir vous être d'un grand secours. Si cela peut vous aider :

http://citeseerx.ist.psu.edu/viewdoc/download?doi=10.1.1.75.2364&rep=rep1&type=pdf

http://www.columbia.edu/~lmp/paps/butler+polvani-GRL-2011.pdf

La QBO a aussi une grande importance dans la modulation du vortex polaire. Je ne sais pas si vous avez envisagé aussi ce forçage sur le vortex.

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J'avais lu un peu trop vite... Cela semble intéressant cette histoire aussi. Je sais qu'il existe un champ de recherche au sujet de l'impact de l'ENSO sur la stratosphère, mais je crains de ne pouvoir vous être d'un grand secours. Si cela peut vous aider :

http://citeseerx.ist...p=rep1&type=pdf

http://www.columbia....ni-GRL-2011.pdf

La QBO a aussi une grande importance dans la modulation du vortex polaire. Je ne sais pas si vous avez envisagé aussi ce forçage sur le vortex.

Tu peux me tutoyer, tu sais, ça me dérange pas ^^

Ralala, encore une étude, cette fois-ci récente, de Polvani, j'en ai lu pas mal de lui.

Ca commence à m'énerver, toujours un temps d'avance ces chercheurs américains, du coup, on ne peut plus chercher par soi-même (c'est plus intéressant quand on cherche par soi-même). Comme dit le proverbe: "Les sages cherchent la vérité, les imbéciles l'ont déjà trouvée" (Bernard Werber/Les thanatonautes)

En plus, j'ai découvert que ma théorie des relations entre SSW et récurrence (que j'avais développé à partir de janvier dernier) a déjà été prise en 2001 par Baldwin et Dunkerton je m'en suis rendu compte il y a deux semaines, SUPER DECU --' Moi qui était en train de faire une ptite étude complète dessus, je suis découragé. Voici le substract ...

http://www.sciencema...nt/294/5542/581

En faîtes, ils ont réussi à démontrer que les SSW avait un effet à long terme jusqu'à 60 jours (soit 2 mois) dans la troposphère.

Enfin bon, au moins ça prouve plus ou moins que j'avais raison.

Je ne sais pas, je n'ai pas pas trop regardé, mais l'étude de Polvani établit un lien entre ENSO et occurence des SSW. J'ai seulement survolé, j'ai pas regardé en détail.

Pour le fun, je vais faire une analyse approfondie sur le lien hypothétique entre ENSO et régime zonal (je pense que ça va prendre du temps), j'ai ma ptite idée, mais j'ai peur que cela soit un peu difficile de comprendre pour certains car ça va impliquer des processus dans le couplage troposphère-stratosphère que vous connaissez pas sur le forum. Mais ça sera juste une hypothèse (crédible ou pas, je vais quand même essayer)...

Je vais le faire ce soir, mais je risque d'être trop fatigué pour le faire, peut-être demain ...

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Tu peux me tutoyer, tu sais, ça me dérange pas ^^

Ralala, encore une étude, cette fois-ci récente, de Polvani, j'en ai lu pas mal de lui.

Ca commence à m'énerver, toujours un temps d'avance ces chercheurs américains, du coup, on ne peut plus chercher par soi-même (c'est plus intéressant).

En plus, j'ai découvert que ma théorie des relations entre SSW et récurrence (que j'avais développé à partir de janvier dernier) a déjà été prise en 2001 par Baldwin et Dunkerton je m'en suis rendu compte il y a deux semaines, SUPER DECU --' Moi qui était en train de faire une ptite étude complète dessus, je suis découragé. Voici le substract ...

http://www.sciencemag.org/content/294/5542/581

En faîtes, ils ont réussi à démontrer que les SSW avait un effet à long terme jusqu'à 60 jours (soit 2 mois) dans la troposphère.

Enfin bon, au moins ça prouve plus ou moins que j'avais raison.

Je ne sais pas, je n'ai pas pas trop regardé, mais l'étude de Polvani établit un lien entre ENSO et occurence des SSW. J'ai seulement survolé, j'ai pas regardé en détail.

Pour le fun, je vais faire une analyse approfondie sur le lien hypothétique entre ENSO et régime zonal (je pense que ça va prendre du temps), j'ai ma ptite idée, mais j'ai peur que cela soit un peu difficile de comprendre pour certains car ça va impliquer des processus dans le couplage troposphère-stratosphère que vous connaissez pas sur le forum. Mais ça sera juste une hypothèse (crédible ou pas, je vais quand même essayer)...

Je vais le faire ce soir, mais je risque d'être trop fatigué pour le faire, peut-être demain ...

Oui, tout le monde me dit que je peux tutoyer, mais je ne sais pas, je n'arrive pas à m'y faire. Je vouvoie même mon grand père et pour ma grand mère je me force à la tutoyer pour éviter que cela fasse vraiment trop bizarre default_whistling.gif

Je connais aussi les recherches déjà menées et la déception qui s'en suit default_happy.png/emoticons/happy@2x.png 2x" width="20" height="20"> , mais au moins on a trouvé par nous même quelque chose de cohérent. Et puis, il faut se dire qu'à force de chercher, on finira bien par trouver quelque chose de nouveau default_cool.png

Essayer pour votre hypothèse sur le lien entre le zonal et l'ENSO, vous ne risque rien de toute façon default_laugh.png

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Allons y pour une analyse relativement longue ...

Pour commencer, lors des hivers El Nino, une aire anticyclonique se positionne fréquemment au niveau du Canada, voir du Groenland ou de la Scandinavie. Au cours de ces hivers El nino, les côtes ouest américaines sont balayées par un flux souvent zonal et un jet très puissant (selon de nombreuses études).

nino12.jpg

La carte ci-dessus, c'est pour les Nino 1+2, peut-être j'aurais dû prendre Nino 3,4. Enfin bon, ça ne change pas grand-chose concernant les anomalies de géopotentiels dans l'hémisphère nord.

Je vous rappelle un peu toutes les zones de Nino (3;4;1+2...), dans le cas où, si certains ont oublié.

rgionsnino.jpg

C'est maintenant que nous allons parler des processus à l'intérieur du couplage troposphère-stratosphère.

Dans la plupart des cas, lorsqu'une pulsion subtropicale apparaît, elle se prolonge en altitude, mais ne dépasse jamais le niveau 100 hpa (basse stratosphère).

Quand un stratospheric sudden warming s'opère, ces pulsions chaudes arrivent parfois au niveau 10 hpa, ce qui permet parfois de bien déstabiliser le vortex polaire. Jusqu'à maintenant, on ne connait pas vraiment les causes de l'épanouissement en altitudes des advections chaudes lors des SSW. Néanmoins, certaines études portent à croire que le fautif est un forçage externe par rapport au système planétaire: l'activité solaire. L'activité solaire a un impact certain, mais à ce jour, on n'arrive pas vraiment à la quantifier, car il y a sans aucun doute, d'autres forçages qui rentrent en jeu.

Ces pulsions chaudes qui montent en altitude, on les appelle des "upward wave breaking".

D'après l'étude effectuée entre autre par Polvani et deux autres de ses collègues en 2007 (Blocking precursors to stratospheric sudden warming), le type d'évènement stratosphérique (splitting event ou displacement event) dépend beaucoup du positionnement des précurseurs de blocage.

Un splitting event s'effectue lors d'un "barotropic" sudden warming", ie que la propagation de la pulsion chaude n'est pas importante, car le vortex n'est pas assez puissant pour propager rapidement cette onde supra synoptique. Le décalage par rapport au pôle, pour simplifier bien sûr, n'excède pas de 90° entre les niveaux 500 hpa et 10 hpa. Du coup,une scission du vortex s'opère car la pulsion chaude progresse plus rapidement en latitudes.

Un displacement event s'effectue lors d'un "baroclinic" sudden warming. La propagation de la pulsion chaude est très importante du fait que le vortex est surpuissant. Nous avons dans ce cas là, de fortes westward wave breaking. Le décalage atteint parfois 180°.

Selon les différents types d'évènement stratosphérique, les précurseurs de blocage (qui déterminent le type de stratospheric event, 5 à 10 jours avant le SSW) ne sont pas positionnés au même endroit.

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Dans 95% des cas, un précurseur de blocage situé entre la canada et la scandinavie engendre un displacement event.

Si le précurseur de blocage se place au-dessus du pacifique (Anticyclone des aléoutiennes par exemple), ce sera un splitting event, de même s'il y a des pulsions simultanées au-dessus du pacifique et de l'atlantique.

Lors d'un displacement event (c'est ça qui nous intéresse), la pulsion subtropicale née en atlantique se déplace et se retrouve au-dessus des Aléoutiennes grosso modo à 10 hpa. Ensuite, nous avons un processus de "downward wave breaking" car le "upward wave breaking possède aussi un pouvoir de décrochage de vortex. Du coup, une grosse partie du vortex se déplace et va se positionner grosso modo encore (ça dépend des cas) au-dessus de l'Atlantique. Cela a pour effet ensuite de renforcer le zonal (et donc son occurence dans la troposphère, mais là encore, ça dépend des cas).

Nous revenons maintenant aux épisodes El nino. Nous venons de le voir, les précurseurs de blocage se positionnent fréquemment au niveau du canada, parfois en scandinavie et au groenland. Du coup, ces précurseurs de blocage sont en mesure de générer un displacement event (favorable ensuite au zonal) lorsqu'il y a des phénomènes stratwarm.

Donc, on revient à la corrélation que j'ai montré avec mes deux graphiques.

PS: je rapelle ce que sont les Zonal Wave Number 1 (m=1) et Zonal Wave Number 2 (m=2)

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Posté(e)
Buhl-lorraine, Moselle ( 260 m )

ENSO a un rôle à jouer sur la circulation atmosphérique sur l'atlantique donc au niveau des jets mais également sur les réchauffement/refroidissement de la stratosphère/troposphère et ainsi modifiant la NAO et l'AO. Mais le QBO entre également en jeu.

J'avais démontré ( en 2009) qu'un El nino collaboré avec un QBO négatif avait tendance à provoquer de puissant SSW ( parfois plusieurs) sur les hivers de l'HN. L'Europe entière était favorable au froid.

Un El nino + un QBO positif provoque également des SSW mais beaucoup plus faibles en raison du QBO+. Généralement, les vagues de froid n'atteignent pas l’Europe occidental mais restent cantonné au nord-est de l’Europe ( ex: hiver 1997/1998)

pour la Nina, ca devient beaucoup plus compliqué

généralement, les fortes Nina sont défavorables au puissants SSW que ca soit en QBO - ou en QBO+

En QBO-, les SSW auront plus de chances de se faire mais avec une NINA faible. Les fortes NINA ont tendance à accroitre les jets sur l'atlantique nord, ainsi provoquant des NAO+

Une activité solaire très faible longue modifie les courants jets. Lors des périodes d'activité solaire faibles, les jets sont déviés vers le sud et inverse en période de fortes activités solaire. C'est sans doute ce qui a pu se passer en décembre 2010 où malgré une NINA forte, on avait une circulation inversée sur l'HN de manière exceptionnelle sans qu'il y est un gros SSW ( en tout cas rien à voir avec ceux de 2009/2010). Donc depuis 3 ans, on a eu un réelle modification des jets sans aucun doute ce qui nous à valu à ces hivers froid Européen

Pour l'hiver 2011/2012, nous auront à faire à une NINA à nouveau présente et certainement bien modérée avec un QBO qui passera dans le négatif. Ca reste le point d'interrogation donc sur ce qu'on va avoir comme circulation atmosphérique. On aurait été dans une forte activité solaire par exemple, j'aurais pas hésité une seconde à prévoir un hiver très doux dominé par une NAO et AO+. Mais on est rentré dans un nouveau cycle faible ( depuis Dalton) et malgré une activité solaire en augmentation, celle-ci reste faible et bien loin du maximum solaire des 3 derniers cycles donc une probabilité que le jet atlantique reste souvent plus au sud que d'habitude.

Je reste encore sur quelques doutes à l'heure actuelle

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Belle synthèse Mike !default_thumbup1.gif

C'est vrai que pour l'instant, les paramètres en notre possession ne permettent pas de dégager une tendance claire...Il va falloir attendre certainement encore un peu...

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Posté(e)
Yainville, Seine-Maritime, Normandie

Il faut observer l'évolution des SST dans l'Atlantique entre Octobre et Novembre afin de voir si des Anticyclones peuvent se mettre en place facilement ou non.

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