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Statistiques et anomalies climatiques globales


Sam82

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Mauvais exemple: il s'agit là de la diminution d'une rétroaction positive, il ne s'agit pas d'une rétroaction négative. A la rigueur, on pourrait peut être parler d'une rétroaction de deuxième ordre (cad d'une rétroaction négative dans une rétroaction positive)

Pour parler de cette rétroaction négative là, il faut déjà avoir ajouté une rétroaction positive à ton effet radiatif.

ben oui , je n'ai pas dit le contraire, j'ai dit qu'on ne pourrait avoir que des réactions positives, mais simplement moins fortes dans le sens d'un réchauffement que d'un refroidissement, ce qui diminuerait la sensibilité actuelle par rapport aux transitions glaciaire-interglaciaire. L'englacement est évidemment une rétroaction positive, mais elle ne joue que si la surface glacée est assez grande (et à basse latitude vu que les régions polaires contribuent peu au flux total). Il se pourrait que les seules rétroactions positives ayant conduit à une forte amplification, voire un "runaway" catastrophique, n'ait joué que dans les transitions glaciaires -interglaciaires , qui semble bien plus brutales que les variation de forçage type Milankovitch, mais ce n'est pas le cas maintenant vu qu'il n'y a quasiment plus de glace à changer.
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Je reviens sur ce sujet mal placé dans le national car c'est global. "Le réchauffement climatique en pause : records de chaleur mondiaux, c'est fini !" http://www.lameteo.org/index.php/news/2822

Ok, je rajoute donc une couche dans la "censure" de cet énergumène...     Et du coup, Infoclimat va pouvoir me verser une prime supplémentaire.

Beaucoup d'erreurs élémentaires et incroyables pour des pro dans tout ce que je viens de lire, que ce soit dans l'édito de Fred sur "Où en est le RC", https://www.lameteo.org/index.php/news/3149-ou-en

Images postées

Ce sera plus une réponse épistémologique que physique, mais vous dites ceci

ce qui diminuerait la sensibilité actuelle par rapport aux transitions glaciaire-interglaciaire.[...]Il se pourrait que les seules rétroactions positives ayant conduit à une forte amplification, voire un "runaway" catastrophique, n'ait joué que dans les transitions glaciaires -interglaciaires

qui représente je penses un biais important. Je ne déconsidère pas les travaux de paléoclimatologie visant à estimer la sensibilité du climat. Cependant, nous sommes bien d'accord que le réchauffement actuel présente de nombreuses différences avec les transitions glaciaires/interglaciaires. De ce fait, le seul échantillonnage d'envergure du passé est biaisé, car il représente invariablement une transition glaciaire/interglaciaire. Je le répète, je ne déconsidère pas ici la paléoclimato'. Cependant, rien ne prouve que les seules rétroactions positives existante durant les glaciaires/interglaciaires, soit les seules en toutes généralités. Si les rétroactions apparaissant durant les transitions glaciaires/interglaciaires auront sans doute une influence modifiée dans le cadre du réchauffement actuel, rien ne prouve que ce soit les seules. Quand on plonge encore plus loin dans les tréfonds de la paléoclimato', il pourrait exister des indicateurs de puissantes rétroactions positives dans d'autres configurations.

S'arrêter à la seule considération des rétroactions positives des glaciaires/interglaciaires pour en faire une généralité serait un biais important à mon sens.

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Je suis d'accord avec l'observation de "paix" ci-dessus.

Il me semble que c'est une des raisons pour lesquelles certains suggèrent la valeur de 2 K / préindus comme un objectif à ne pas dépasser : non pas que ce seuil soit dangereux en soi (personne ne l'a jamais démontré et pour l'instant, les modèles ne suggèrent pas d'effets de seuil particulier à 2 K), mais parce qu'il serait inédit pour un interglaciaire d'avoir une T supérieure à cela, donc on n'a aucun indication empirique sur ce que cela pourrait donner au-delà. Les incertitudes sont liées ici au cycle du carbone et au comportement des glaces (Groenland, Antarctique) plutôt qu'à tel ou tel changement brutal de la circulation A-O.

Mais pour revenir à la remarque de Starman (aussi finalement à l'objection de paix), c'est une question que je me suis souvent posée : si la sensibilité est la T d'équilibre après rétroaction à un forçage dans un système donné, pourquoi la sensibilité d'une transition interglaciaire et la sensibilité d'un interglaciaire tempéré seraient les mêmes? Vu ce que je lis, on les compare comme étant différents moyens d'estimer la même grandeur (voir Knutti Hegerl 2008 ou le sous-chapitre sensibilité de l'AR4 2007). Or, les deux systèmes (un glaciaire et un interglaciaire) n'ont pas les mêmes conditions initiales. Pour prendre un exemple simpliste (désolé), si je double le CO2 au-dessus d'une plaine glacée et au-dessus d'une forêt tropicale, je ne m'attends pas à avoir les mêmes effets dans le cycle du carbone, le budget énergétique de surface ou la colonne d'air, donc finalement le même ∆T à l'équilibre. Ou alors si, il y a des raisons physiques pour lesquelles on arrivera toujours au même ∆T, quels que soient l'état initial du système et la diversité des rétroactions conséquentes au même forçage ? Cela m'intéresserait de comprendre ce point.

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Je suis d'accord avec l'observation de "paix" ci-dessus.

Il me semble que c'est une des raisons pour lesquelles certains suggèrent la valeur de 2 K / préindus comme un objectif à ne pas dépasser :

En effet

si la sensibilité est la T d'équilibre après rétroaction à un forçage dans un système donné, pourquoi la sensibilité d'une transition interglaciaire et la sensibilité d'un interglaciaire tempéré seraient les mêmes? Vu ce que je lis, on les compare comme étant différents moyens d'estimer la même grandeur (voir Knutti Hegerl 2008 ou le sous-chapitre sensibilité de l'AR4 2007). Or, les deux systèmes (un glaciaire et un interglaciaire) n'ont pas les mêmes conditions initiales. Pour prendre un exemple simpliste (désolé), si je double le CO2 au-dessus d'une plaine glacée et au-dessus d'une forêt tropicale, je ne m'attends pas à avoir les mêmes effets dans le cycle du carbone, le budget énergétique de surface ou la colonne d'air, donc finalement le même ∆T à l'équilibre. Ou alors si, il y a des raisons physiques pour lesquelles on arrivera toujours au même ∆T, quels que soient l'état initial du système et la diversité des rétroactions conséquentes au même forçage ? Cela m'intéresserait de comprendre ce point.

Non bien sûr, la sensibilité climatique n'est qu'une notion très approximative et utile pour fixer les idées.

Pour en revenir à la remarque de starman:

c'est un bel exemple de mauvais débat

D'une part, sa première remarque qui faisait état de la diminution de l'effet d'albédo avec la température était pour le moins ambigue. A le lire, il y avait purement et simplement confusion antre dérivée première et dérivée seconde , moi je veux bien qu'il voulait dire autre chose mais on ne peut pas discuter sainement si on ne s'exprime pas clairement. Ca serait donc sympa de faire un effort en ce sens sinon la discussion n'a aucun sens.

D'autre part, on en était à parler de rétroactions, nous voilà maintenant sur les non linéarités. C'est encore un autre point.

Il n'y a pas besoin de faire intervenir les non linéarités pour aboutir aux sensibilités de l'ordre de 0,75°/(W/m2).

On entre donc encore dans un autre débat.

Enfin dire qu'il n'y a plus de glace à disloquer

mais ce n'est pas le cas maintenant vu qu'il n'y a quasiment plus de glace à changer.

c'est aller un peu vite en besogne: le Groenland et la calotte Antarctique Ouest suffisent largement. C'est d'ailleurs là dessus que se base Hansen (en comparant la situation à celle de L'Eémien) pour avancer que la hausse du niveau de la mer pourrait être largement supérieure à 1m à la fin du siècle.
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si la sensibilité est la T d'équilibre après rétroaction à un forçage dans un système donné

"sensibilité climatique: dans les rapports du GIEC, la sensibilité climatique à l'équilibre, se réfère au changement de température annuelle moyenne globale, à l'équilibre, à la suite d'un doublement de la teneur en équivalent-CO2."

Où tu vois la notion de rétroaction ?

Il n'y a pas besoin de rétroaction pour comprendre que la température globale réagit à la concentration en GES.

Les rétroactions elles existent bien sûr, le système climatique est un système complexe, mais en moyenne elles s'annulent. En tous cas, sur l'échelle du réchauffement climatique.

Sinon on ne pourrait pas observer une relation aussi flagrante, quasiment linéaire, entre CO2 et T globale.

C'est la magie de la nature que de présenter des équilibres à différentes échelles, malgré toute la complexité inhérente aux échelles intermédiaires.

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En ce qui concerne les rétroactions positive dans l'arctique, j'ajouterais qu'il faut prendre également en compte 2 phénomènes:

- La réduction de la couverture neigeuse , confirmée par cette étude récente, et cette autre étude également

- La progession verd le nord de la forêt nordique, dont l'effet sur l'albédo a été étudié également tout récemment dans cet article.

Cependant, il semblerait bien que ce soit la fonte de la banquise qui soit le mécanisme le plus important dans l'amplification polaire, en tout cas pour la période récente, si on en croit cet article.

Un autre article de cette année a analysé l'importance du feedback de l'albédo dans la fonte exceptionelle de la calotte de Groenland en 2010.

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Où tu vois la notion de rétroaction ?

Il n'y a pas besoin de rétroaction pour comprendre que la température globale réagit à la concentration en GES.

Les rétroactions elles existent bien sûr, le système climatique est un système complexe, mais en moyenne elles s'annulent. En tous cas, sur l'échelle du réchauffement climatique.

mais qu'est ce que tu racontes? les rétroactions ne s"annulent pas du tout, elles amplifient le signal.
Sinon on ne pourrait pas observer une relation aussi flagrante, quasiment linéaire, entre CO2 et T globale.

C'est la magie de la nature que de présenter des équilibres à différentes échelles, malgré toute la complexité inhérente aux échelles intermédiaires.

ça s'explique bien mieux par une simple causalité entre température -> CO2 , pour les paléoclimats. Apres, ta magie des équilibres, ça vient simplement du fait que ton espace des phases est borné , et donc les écarts ne peuvent pas dépasser certaines limites, mais le climat n'arrête pas de varier dans ces limites : il est plus chaotique qu'équilibré.
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Non bien sûr, la sensibilité climatique n'est qu'une notion très approximative et utile pour fixer les idées.

...

Il n'y a pas besoin de faire intervenir les non linéarités pour aboutir aux sensibilités de l'ordre de 0,75°/(W/m2).

si c'est très approximatif, que signifie la valeur que tu donnes et en quoi est-elle utile pour fixer quelles idées ?
Enfin dire qu'il n'y a plus de glace à disloquer

c'est aller un peu vite en besogne: le Groenland et la calotte Antarctique Ouest suffisent largement. C'est d'ailleurs là dessus que se base Hansen (en comparant la situation à celle de L'Eémien) pour avancer que la hausse du niveau de la mer pourrait être largement supérieure à 1m à la fin du siècle.

je parle de l'effet sur l'albedo de surface, tu peux fondre des paquets de glace au Groenland et en Antarctique sans changer significativement la surface englacée !
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"sensibilité climatique: dans les rapports du GIEC, la sensibilité climatique à l'équilibre, se réfère au changement de température annuelle moyenne globale, à l'équilibre, à la suite d'un doublement de la teneur en équivalent-CO2."

Où tu vois la notion de rétroaction ?

(...)

Elle est implicite et essentielle dans cette définition, parce les 3,7 W/m2 de forçage CO2 (doublement) ne produirait qu'environ 1 K de ∆T à l'équilibre toutes choses égales par ailleurs. Ce sont les rétroactions qui vont faire varier cette valeur d'équilibre et, dans l'ensemble, elles ne s'annulent pas selon les modèles (les positives l'emportent sur les négatives). Tout le monde reconnaît qu'une des incertitudes mal contraintes de ces rétroactions, c'est par exemple l'ensemble vapeur d'eau, gradient thermique et nuage en zone tropicale. Sur le carbone, il y a encore beaucoup de progrès à faire pour estimer les rétroactions en couplant en routine des AOGCM avec des modèles du cycle carbonique. Etc. Le débat est en fait un débat technique sur la bonne estimation de ces rétroactions (plutôt que sur d'hypothétiques mécanismes inconnus, qu'il faudrait découvrir et qui auraient une grande influence au cours de ce siècle).

Le rapport de synthèse l'exprime ainsi dans le chapitre "Climate sensitivity and feedbacks" :

The equilibrium climate sensitivity is a measure of the climate system response to sustained radiative forcing. It is defined as the equilibrium global average surface warming following a doubling of CO2 concentration. Progress since the TAR enables an assessment that climate sensitivity is likely to be in the range of 2 to 4.5°C with a best estimate of about 3°C, and is very unlikely to be less than 1.5°C. Values substantially higher than 4.5°C cannot be excluded, but agreement of models with observations is not as good for those values.

Feedbacks can amplify or dampen the response to a given forcing. Direct emission of water vapour (a greenhouse gas) by human activities makes a negligible contribution to radiative forcing. However, as global average temperature increases, tropospheric water vapour concentrations increase and this represents a key positive feedback but not a forcing of climate change. Water vapour changes represent the largest feedback affecting equilibrium climate sensitivity and are now better understood than in the TAR. Cloud feedbacks remain the largest source of uncertainty. Spatial patterns of climate response are largely controlled by climate processes and feedbacks. For example, sea-ice albedo feedbacks tend to enhance the high latitude response.

Warming reduces terrestrial and ocean uptake of atmospheric CO2, increasing the fraction of anthropogenic emissions remaining in the atmosphere. This positive carbon cycle feedback leads to larger atmospheric CO2 increases and greater climate change for a given emissions scenario, but the strength of this feedback effect varies markedly among models.

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Les rétroactions elles existent bien sûr, le système climatique est un système complexe, mais en moyenne elles s'annulent. En tous cas, sur l'échelle du réchauffement climatique.

Non, là, il y a erreur ..enfin très probablement.

Les rétroactions positives semblent l'emporter très largement (albédo (au premier ordre, hein!), vapeur d'eau, absorption du CO2 par l'océan...), c'est en effet ce qui explique ces sensibilités de l'ordre de 0,75°C/(W/m2), sinon, l'équilibre radiatif en dehors de toute rétroaction, c'est delta T /T =1/4 delta F/F et c'est donc à peu près 0,25 °C /(W/m2) en prenant T = F , ce qui n'est pas ridicule à ce degré de précision)

La question qui se pose, c'est donc de savoir justement dans quelle mesure les rétroactions négatives compensent cette amplification.

Ces rétroactions négatives, on n'en connaît pas d'aussi puissantes que les rétroactions positives. D'où évidemment des interrogations sur ces mêmes rétroactions positives et en particulier la vapeur d'eau.

Mais on est maintenant très loin du sujet initial et je ne continue donc pas, ça serait complètement hors sujet.

Je voulais simplement souligner que ce n'est pas le pinaillage sur les anomalies de température globale qui apportera la solution quant aux prévisions de ce qui nous attend au cours de siècle.

ce qui ne signifie nullement que c'est inintéressant mais ne faisons pas dire à ces observations ce qu'elles ne peuvent pas dire.

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Non, là, il y a erreur ..enfin très probablement.

Les rétroactions positives semblent l'emporter très largement (albédo (au premier ordre, hein!), vapeur d'eau, absorption du CO2 par l'océan...), c'est en effet ce qui explique ces sensibilités de l'ordre de 0,75°C/(W/m2), sinon, l'équilibre radiatif en dehors de toute rétroaction, c'est delta T /T =1/4 delta F/F et c'est donc à peu près 0,25 °C /(W/m2) en prenant T = F , ce qui n'est pas ridicule à ce degré de précision)

La question qui se pose, c'est donc de savoir justement dans quelle mesure les rétroactions négatives compensent cette amplification.

Ces rétroactions négatives, on n'en connaît pas d'aussi puissantes que les rétroactions positives. D'où évidemment des interrogations sur ces mêmes rétroactions positives et en particulier la vapeur d'eau.

Mais on est maintenant très loin du sujet initial et je ne continue donc pas, ça serait complètement hors sujet.

Je voulais simplement souligner que ce n'est pas le pinaillage sur les anomalies de température globale qui apportera la solution quant aux prévisions de ce qui nous attend au cours de siècle.

ce qui ne signifie nullement que c'est inintéressant mais ne faisons pas dire à ces observations ce qu'elles ne peuvent pas dire.

Oui j'ai un peu beaucoup oublié le rôle fort de la rétroaction vapeur d'eau. En fait il faut plutôt dire que l'ordre 0 n'est pas l'équilibre radiatif mais l'équilibre radiatif avec réaction de la vapeur d'eau au changement de température. Ce qui reste relativement simple à calculer.

Je dis çà pour éviter qu'on avance la complexité de l'atmosphère comme un gage d'incertitudes importantes.

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Besse sur Issole (83 - Alt 275 m à 26 km de la mer)

Dans l'agwobserver, il y a une étude récente et intéressante sur l'AMO .

AMO might be a statistical artifact

Is the Atlantic Multidecadal Oscillation (AMO) a statistical phantom? – Vincze & Jánosi (2011) "In this work we critically compare the consequences of two assumptions on the physical nature of the AMO index signal. First, we show that the widely used approach based on red noise statistics cannot fully reproduce the empirical correlation properties of the record. Second, we consider a process of long range power-law correlations and demonstrate its better fit to the AMO signal. We show that in the latter case, the multidecadal oscillatory mode of the smoothed AMO index with an assigned period length of 50–70 years can be a simple statistical artifact, a consequence of limited record length. In this respect, a better term to describe the observed fluctuations of a smooth power-law spectrum is Atlantic Multidecadal Variability (AMV)." Vincze, M. and Jánosi, I. M., Nonlin. Processes Geophys., 18, 469-475, doi:10.5194/npg-18-469-2011, 2011.

http://www.nonlin-pr...18-469-2011.pdf

Une autre sur l'influence du cycle solaire sur la Tm de la durée du cycle concerné, décalée de 3 ans, qui donne des variations plus importantes que celles admises.

Sun can't explain temperature change since 1985

Solar activity – climate relations: A different approach – Stauning (2011) "The presentation of solar activity-climate relations is extended with the most recent sunspot and global temperature data series. The extension of data series shows clearly that the changes in terrestrial temperatures are related to sources different from solar activity after ~1985. Based on analyses of data series for the years 1850–1985 it is demonstrated that, apart from an interval of positive deviation followed by a similar negative excursion in Earth's temperatures between ~1923 and 1965, there is a strong correlation between solar activity and terrestrial temperatures delayed by 3 years, which complies with basic causality principles. A regression analysis between solar activity represented by the cycle-average sunspot number, SSNA, and global temperature anomalies, ΔTA, averaged over the same interval lengths, but delayed by 3 years, provides the relation ΔTA=0.009 (±.002) SSNA. Since the largest ever observed SSNA is ~90 (in 1954–1965), the solar activity-related changes in global temperatures could amounts to no more than ±0.4 °C over the past ~400 years where the sunspots have been recorded. It is demonstrated that the small amplitudes of cyclic variations in the average global temperatures over the ~11 year solar cycle excludes many of the various driver processes suggested in published and frequently quoted solar activity-climate relations. It is suggested that the in-cycle variations and also the longer term variations in global temperatures over the examined 135 years are mainly caused by corresponding changes in the total solar irradiance level representing the energy output from the core, but further modulated by varying energy transmission properties in the active outer regions of the Sun." P. Stauning, Journal of Atmospheric and Solar-Terrestrial Physics, doi:10.1016/j.jastp.2011.06.011.

http://www.sciencedi...364682611001866

D'après les anomalies GISS, voici quelques calculs basés sur les données du résumé (je n'ai pas trouvé l'étude complète gratuite, j'ai donc peut-être fait des erreurs d'interprétation)anotcyclesolaire.png

anocycleneutre.png

On voit avec la courbe bleue (Anomalie de T moy sur la durée du cycle concerné, décalée de 3 ans, avec l'influence solaire "nulle" relativement aux +-0.4° donnés dans le résumé) que le coup de froid des années 60 aurait été bien plus important sans le cycle solaire puissant à l'époque. La courbe bleue n'a pas de tendance (linéaire ou non) significative.

A noter qu'à fin juin, l'influence positive du soleil sur la T moy de la durée du cycle décalée de 3 ans, continue à se réduire (fin juin +0.065°) et devrait devenir négative avec la moyenne du cycle 24 complet. Si ce niveau de bruit est confirmé, il favorisera une moindre hausse ou une stabilité apparente des T.

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Je vais répondre à sa place, je présente d'avance mes excuses à ChristianP, mais je penses qu'il n'est pas compliqué de comprendre qu'il parle d'une stabilité qui n'est pas statistiquement significative (ce qui n'exclut pas son exhibition pour les besoins de la cause sceptique, soit dit en passant... ).

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Je vais répondre à sa place, je présente d'avance mes excuses à ChristianP, mais je penses qu'il n'est pas compliqué de comprendre qu'il parle d'une stabilité qui n'est pas statistiquement significative (ce qui n'exclut pas son exhibition pour les besoins de la cause sceptique, soit dit en passant... ).

suis-je bête!

mais bon je n'avais sans doute pas compris le fait de justifier quelque chose de non-significatif par un forçage bien réel...

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Dans l'agwobserver, il y a une étude récente et intéressante sur l'AMO .

oui intéressant, mais ce que les auteurs remettent en cause, c'est l'existence d'une fréquence définie d'oscillation. Leur conclusion est que ça peut etre un artefact de la période d'étude et du lissage, mais ils ne remettent pas en cause l'existence de variabilité multidécennale dans la dynamique des océans :
We repeat again, there is no doubt that low frequency SST variability is a prevailing feature of oceanic dynamics. Both DFA and Fourier spectral analysis suggest that the dominant time scales are indeed span over decades, because they have the strongest spectral magnitude. However both DFA and Fourier spectra exhibit a continuous power-law shape without the apparent presence of one (or more) well defined oscillation frequency. As we have demonstrated, filtering has a side effect of giving enhanced weights of low frequency components, and limited record lengths can easily lead to the impression of strict periodicity.

Meme une variabilité stochastique peut faire apparaitre "quelques périodes" dans une courbe, et ça peut avoir un effet non négligeable sur l'estimation de la tendance de fond, étant donné qu'elle est faite sur un temps comparable au temps de variabilité stochastique.
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Besse sur Issole (83 - Alt 275 m à 26 km de la mer)

Un bruit périodique relativement régulier (même avec des ratés comme avec un Maunder pour le cycle solaire/11 ans), qu'il soit dû à un forçage ou non, masque souvent la véritable évolution de fond comme par exemple celle plus profonde, due à un forçage supplémentaire bien plus persistant comme celui des GES; donc l'évolution de T visible dans les données selon la durée choisie et sans traiter le bruit, n'est souvent qu'apparente, à moins qu'elle colle par hasard à la vraie évolution de fond, comme ça arrive même avec des tendances très courtes.

Bien entendu la courbe bleue affiche aussi qu'une évolution apparente, mais sans l'influence du cycle solaire/11 ans (seule son influence est retirée)

On a que 12 points dont un point hors "normalité" (le dernier) dans la courbe bleue (sans ce point la tendance est vraiment nulle), c'est donc plus que difficile de trouver un modèle statistique et une tendance qui auraient une significativité réelle.

La question à se poser est : Qu'est-ce qui a pu provoquer un bond de plus de 3 ET de la Tm globale pour la même durée que le cycle 23, alors qu'on a retiré son influence ?

(Là, on ne peut vraiment pas dire que c'est le cycle de 11 ans et donc toutes les bricoles qui auraient aussi varié à cause et avec ce cycle ( les rayons cosmiques, les UV, les nuages bas ...), vu que l'influence solaire réduite de ce dernier cycle (par rapport aux précédents), qui est encore positive sur cette période, est supprimée)

Oui Starman, c'est clair. C'était bien pour montrer qu'on ne pouvait pas s'accrocher à des durées d'oscillations visibles avec trop peu de données et qu'elles n'étaient pas des valeurs "bibliques" pour se permettre de les propager dans le futur avec d'aussi grandes certitudes comme on peut le voir ici ou là.

Pour l'AMO, le GIEC donne des périodes qui vont de 60 à 110 ans. Sur quelle base peut-on affirmer avec assez de certitudes dans quel cas on se trouve pour prévoir l'évolution de l'AMO d'ici 2040 ?

Même pour Judith Curry (dans le poste "cyclomania" sur son blog) ce type d'oscillations irrégulières peut basculer n'importe quand :

Oscillations such as the AMO and PDO are not cycles but irregular oscillations, with irregular periods. Assuming that the AMO and PDO are manifestations of natural internal variability of a chaotic system, the existence of these particular modes may come and go at any time.

D'après la publication de Scafetta et Loehle, http://benthamscienc...05/74TOASCJ.htm , la cause d'une oscillation de 60 ans, viendrait plutôt d'ailleurs.A noter pour ceux qui souhaitent éviter les erreurs assez courantes en analyse de données, un post de Tamino très pédagogique à l'aide des erreurs trouvées dans une publication sur les données des marégraphes, que je trouve assez énormes pour un pro (normalement ce sont des erreurs qu'on ne devrait déjà plus voir après une 1 ère année en analyse de stats) http://tamino.wordpr...ide-gauge-data/ .

La plus courante chez les amateurs de climato, ce sera celle de sortir des corrélations sur des moyennes glissantes sans tenir compte de l'auto-corrélation énorme générée par ce lissage (Avec ce type d'erreur, selon le niveau de lissage choisi, on pourrait vous faire croire facilement que le soleil explique plus de 95% de l'évolution de la T globale)

Pour ceux qui ne sont pas/plus de purs matheux, qui veulent éviter les longues démonstrations abstraites des livres scolaires et qui voudraient améliorer leurs capacités à détecter des signaux significatifs dans les données/graphes, Tamino a sorti un bouquin très pratique et efficace (en anglais uniquement, mais en stats avec un vocabulaire limité, on s'en sort) :

http://archimedesboo...ractical-guide/

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Besse sur Issole (83 - Alt 275 m à 26 km de la mer)

Je me doutais que la démolition du papier que j'ai cité plus haut, n'allait pas tarder :

http://www.skepticalscience.com/loehle-and-scafetta-play-spencers-curve-fitting-game.html

Pour l'histoire du barycentre, Tamino avait traité ce sujet il y a déjà un bon moment :

http://web.archive.org/web/20080421005505/tamino.wordpress.com/2008/04/15/cycles/

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  • 4 weeks later...

Sujet calme ! Et un peu à l'abandon ! J'ai calculé l'anomalie des 7 derniers mois ( de Janvier à Juillet donc ):

L'anomalie de ces 7 mois est de 0,487°C.

J'ai pris comme référence la NASA, bien entendu.

A voir pour Août, quelle anomalie va sortir.

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Histoire de faire une petite actualisation rapide avec comparatif à ma simulation basique (cf pages précédentes) :

graphiqued.png

La courbe bleue représente l'anomalie annuelle glissante (valeurs de la NOAA), la courbe rouge une reconstruction personnelle réalisée à partir des oscillations naturelles. La valeur NOAA sur les 12 derniers mois est de +0.53°, pour une valeur "simulée" de +0.54°.

Rappel qu'il s'agit d'une simulation simpliste personnelle, n'ayant aucune réelle valeur scientifique, et qui n'est que purement indicative default_blushing.gif

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Histoire de faire une petite actualisation rapide avec comparatif à ma simulation basique (cf pages précédentes) :

graphiqued.png

La courbe bleue représente l'anomalie annuelle glissante (valeurs de la NOAA), la courbe rouge une reconstruction personnelle réalisée à partir des oscillations naturelles. La valeur NOAA sur les 12 derniers mois est de +0.53°, pour une valeur "simulée" de +0.54°.

Rappel qu'il s'agit d'une simulation simpliste personnelle, n'ayant aucune réelle valeur scientifique, et qui n'est que purement indicative default_blushing.gif

ça peut avoir une valeur 'utile" si tu testes son pouvoir prédictif. mais ça demande de normaliser tes coefficients sur une période différente de celle où tu les valides. Si tu veux estimer le pouvoir prédictif à 20 ans, par exemple, il faudrait reprendre ton fit en t'arrêtant en 1990, et en regardant ce qui se passe si tu l'extrapoles jusqu'à maintenant. En variant la période de calibration, on pourrait estimer jusqu'à quel terme ce genre d'extrapolation est fiable.
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ça peut avoir une valeur 'utile" si tu testes son pouvoir prédictif.

Mais on en a suffisamment parlé pour savoir que ma simulation n'a pas de pouvoir prédictif, dans la mesure où elle est basée sur les observations de plusieurs indicateurs naturels. Moi, je veux bien te faire une prédiction pour dans 20 ans, mais à charge pour toi de me donner les valeurs de l'ENSO, de l'activité solaire ou encore des volcans en 2031.
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Histoire de faire une petite actualisation rapide avec comparatif à ma simulation basique (cf pages précédentes)

Waow, ça marche si bien que çà !

Tu considères quels facteurs (ou alors tu peux me rediriger vers un lien explicitant ta simulation)

Merci default_thumbup.gif

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Si vous le voulez, j'ai fais la même chose avec un pouvoir prédictif qui n'est pas nul. Je suis corrélé à 0.883 et le modèle me dit que'Août terminera à 0.2°C +/- 0.1°C (à 1 sigma, 67%, du bruit blanc). Mais j'ai pris la base Uah et comme le dit Starman, c'est un peu court. Je réessayerais un jour avec des données plus longues. Je manques quand même de temps et de puissance de calcul pour ce genre d'essai.

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