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Statistiques et anomalies climatiques globales


Sam82

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Je relance le sujet avec une petite étude intéressante sur le hiatus qui vient juste de paraître :

Abstract The spatial and temporal variability of the recent land warming hiatus have seldom been explored, despite their importance for understanding the mechanisms underlying the phenomenon. In this study, we applied piecewise linear regression to investigate the spatiotemporal patterns of the breakpoint time of warming over 40 years (1974–2013). Our results showed that at the global scale, mean annual temperature (MAT) over the land increased significantly until 2005 and that the warming trend then stalled. However, the breakpoint time of the warming varied greatly among different seasons and continents. We found no statistically significant breakpoint in MAT over the Northern Hemisphere, but MAT over the Southern Hemisphere showed a significant breakpoint (P < 0.001) in 1979. At the seasonal scale, only the winter season (Dec–Jan–Feb) showed a statistically significant breakpoint in global land temperature. The other seasons showed continuous increasing temperature during the whole study period. Our study examined the recent global warming hiatus on the land surface using an area-weighted summary of a scale-dependent phenomenon with substantial spatiotemporal heterogeneity, and revealed the winter cooling in the Northern Hemisphere low-mid latitudes in 1999-2008 as the major contributor to the global warming hiatus on land surface in 2005. This result highlights the importance of using a statistical method to identify the timing of climate phase change. A better understanding of the processes behind the spatiotemporal patterns of local-scale breakpoint occurrences in land surface temperature would shed new light on the mechanisms of the recent global warming hiatus.
L'étude est disponible ici.

Concrètement et très sommairement, le refroidissement observé de l'hémisphère nord en hiver depuis quelques années serait la cause principale du hiatus actuel sur l'évolution des températures globales, précision étant faite que l'on ne parle ici que des terres et pas des océans. La cassure de la tendance au réchauffement est d'ailleurs significative pour ces terres de l'hémisphère nord en hiver, alors qu'aucune évolution significative de la tendance n'est observée pour les autres saisons.

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Je reviens sur ce sujet mal placé dans le national car c'est global. "Le réchauffement climatique en pause : records de chaleur mondiaux, c'est fini !" http://www.lameteo.org/index.php/news/2822

Ok, je rajoute donc une couche dans la "censure" de cet énergumène...     Et du coup, Infoclimat va pouvoir me verser une prime supplémentaire.

Beaucoup d'erreurs élémentaires et incroyables pour des pro dans tout ce que je viens de lire, que ce soit dans l'édito de Fred sur "Où en est le RC", https://www.lameteo.org/index.php/news/3149-ou-en

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Si cette relative pause observé dans l évolution des températures , est , en bonne partie dut à la consequence d' un refroidissement principalement localisé ,en hivers ,sur les terres de l' hemisphere nord , cela signifie que l' evolution des temperatures sensibles qui est mesuré à l' echelle du globe s' est ,en partie , décorélé du veritable niveau d' energie thermodynamique contenus dans l' air .En effet , dans les terres de l hemisphere nord et surtout ,en hivers , l' air y est tres sec ( en humidité absolu ) , ce qui signifie alors qu' à cet endroit et en cette saison, toute variation de la temperature sensible n' est plus du tout representative du veritable niveau de chaleur de l' air ( chaleur sensible + Chaleur latente ) de celui de la moyenne de la planete ( Celle ci étant composé à 70 % d' eau , l air y etant donc en moyenne bcp plus humidifié ) .A ce moment là, Il y aurait donc une surrepresentivité de la chaleur sensible qui masque le veritable niveau de chaleur de l' air qui lui aurait ,en fait, continuer à évoluer vers le haut sans se modérer .

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Tout dépend de l'échéance. A l'échelle de quelques dizaines de milliers d'années ça ne change peut être pas grand chose. A l'échelle de quelques siècles ce n'était de toute façon pas probable

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Les températures devraient être à la baisse depuis 6000 ans en raison de la baisse de l’insolation au niveau des hautes latitudes de l’hémisphère nord, selon le dernier rapport du GIEC. Jusqu’au 19è siècle, la planète se dirigeait peut-être ainsi vers une nouvelle glaciation. Mais les émissions de CO2 dues aux activités humaines ont inversé la tendance, repoussant la possibilité d’une nouvelle période froide.

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Les températures devraient être à la baisse depuis 6000 ans en raison de la baisse de l’insolation au niveau des hautes latitudes de l’hémisphère nord, selon le dernier rapport du GIEC. Jusqu’au 19è siècle, la planète se dirigeait peut-être ainsi vers une nouvelle glaciation. Mais les émissions de CO2 dues aux activités humaines ont inversé la tendance, repoussant la possibilité d’une nouvelle période froide.

Les paramètres orbitaux ne sont pas favorable actuellement pour une période glaciaire (cycles de Milankovitch), ils vont commencer a l'être dans 50.000 ans. Première fois que j'entends dire que les températures devraient en baisse depuis 6000 ans surtout qu'avant le 19e siècle on alternait entre période chaude (Romaine, médiéval) et période froide (Invasion barbare, petit âge glaciaire) et ça voudrait dire que l'interglaciaire de l'Holocène aurait été vraiment très court par rapport aux autres... j'aimerais bien connaître les sources du GIEC.
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Les paramètres orbitaux ne sont pas favorable actuellement pour une période glaciaire (cycles de Milankovitch), ils vont commencer a l'être dans 50.000 ans. Première fois que j'entends dire que les températures devraient en baisse depuis 6000 ans surtout qu'avant le 19e siècle on alternait entre période chaude (Romaine, médiéval) et période froide (Invasion barbare, petit âge glaciaire) et ça voudrait dire que l'interglaciaire de l'Holocène aurait été vraiment très court par rapport aux autres... j'aimerais bien connaître les sources du GIEC.

A voir : https://en.wikipedia.org/wiki/Holocene_climatic_optimum

La précession favorise en effet une tendance au refroidissement depuis 6000 ans mais pas du tout vers une glaciation. L'optimum de l'Holocène, c'est grosso modo la température actuelle, cad à peu près 1° C plus chaud qu'au début de l'ère industrielle. La période de la précession est de 21 000 ans , il n'était donc pas du tout question de glaciation

According to a recent compilation

of proxy data, the global mean annual temperatures around 8 to6 ka were about 0.7°C higher, and extratropical NH temperatures wereabout 1°C higher than for pre-industrial conditions (Marcott et al.,2013).
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Les paramètres orbitaux ne sont pas favorable actuellement pour une période glaciaire (cycles de Milankovitch), ils vont commencer a l'être dans 50.000 ans. Première fois que j'entends dire que les températures devraient en baisse depuis 6000 ans surtout qu'avant le 19e siècle on alternait entre période chaude (Romaine, médiéval) et période froide (Invasion barbare, petit âge glaciaire) et ça voudrait dire que l'interglaciaire de l'Holocène aurait été vraiment très court par rapport aux autres... j'aimerais bien connaître les sources du GIEC.

L'insolation à 65° de latitude nord est actuellement beaucoup, beaucoup plus faible qu'elle ne l'était lors de l'optimum de l'holocène. Le GIEC ne dit pas que nous devrions être engagés dans une glaciation mais que l'on pourrait être en train de se diriger vers une ère glaciaire s'il n'y avait pas eu les GES. Les températures devraient donc être plutôt orientées à la baisse. L'interglaciaire actuel a déjà été relativement long, il me semble, et le chiffre de 50 000 ans que vous citez me semble très élevé.
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La dernière glaciation Würm s'est terminée il y a 10 000 ans, et l'homme a alors "découvert" l'agriculture. Nous entrions dans le Néolithique.

Une période inter glaciaire dure environ 15 000 ans.

C'est vrai que le petit âge glaciaire s'est terminé vers 1850....lorsque l'industrialisation a commencé à produire ses effets.

Ce petit âge glaciaire était-il un début de refroidissement de plus grande ampleur, début d'une nouvelle glaciation ?

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La température ne passe pas d'une inter-glaciation à une glaciation, ou l'inverse, d'une façon régulière mais en passant par des faces de réchauffements et refroidissements et sur une évolution lente. Donc on ne doit pas pouvoir se baser de l'évolution de la température entre la période médiéval et le petit âge glaciaire et ou entre le petit âge glaciaire et maintenant pour dire si oui ou non le climat se dirige bien vers une glaciation car l'échelle de temps n'est pas comparable et pour d'autres raisons.

Williams

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L'insolation à 65° de latitude nord est actuellement beaucoup, beaucoup plus faible qu'elle ne l'était lors de l'optimum de l'holocène. Le GIEC ne dit pas que nous devrions être engagés dans une glaciation mais que l'on pourrait être en train de se diriger vers une ère glaciaire s'il n'y avait pas eu les GES. Les températures devraient donc être plutôt orientées à la baisse. L'interglaciaire actuel a déjà été relativement long, il me semble, et le chiffre de 50 000 ans que vous citez me semble très élevé.

L'Holocène est pour l'instant dans la durée moyenne des interglaciaires (10.000 ans) mais du fait que les paramètres des cycles de Milankovitch ne sont pas pour l'instant dans la configuration pour la venue d'une période glaciaire, chose qui le sera dans 50.000 ans (énormément d'article scientifique sur internet en parle), l'interglaciaire de l'Holocène est bien partie pour être relativement longs.

Attention aussi a ne pas confondre période et ère glaciaire. On est actuellement dans l'ère glaciaire du quaternaire mais on se situe entre deux périodes glaciaires (aucune preuve qu'on soit sortie de l'ère glaciaire), un interglaciaire.

Je m'intéresse beaucoup au sujet depuis des années. J'avais découvert que dans la décennie 1960 on pensait que l'Holocène prenait fin actuellement vu qu'on est dans la fourchette des 10.000 ans mais on n'avaient pas pris vraiment en compte les cycles de Milankovitch qui actuellement ne permettent pas la mise en place d'une période glaciaire mais après je sais que les cycles de Milankovitch ne sont certainement pas les seuls déclencheurs....

Je sais aussi que l'optimum de l'Holocène était plus chaud que les périodes qui lui ont succédé mais je n'avais jamais entendu dire que cette baisse de température depuis nous conduisait vers une nouvelle période glaciaire.

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Il y a 20 000 ans, à la fin de la dernière glaciation, on était à 520 w/m2 à 90° de latitude nord. L'insolation a progressivement augmenté pour atteindre 580 w/m2 (!) vers - 10 000, ce qui a sorti la Terre de la glaciation au terme d'un réchauffement de presque 10 000, ponctué de plusieurs retours en arrière. Aujourd'hui, on est redescendu à 523 w/m2. Donc à un niveau proche de la dernière glaciation (où le minimum du minimum a été d'environ 505 W/M2). Les chiffres que je cite sont ceux publiés par la NOAA qui font référence (A. Berger). Donc je le répète, comme le dit le GIEC, nous sommes plus proches actuellement d'une insolation de niveau glaciaire qu'interglaciaire.

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L'insolation à 65° de latitude nord est actuellement beaucoup, beaucoup plus faible qu'elle ne l'était lors de l'optimum de l'holocène. Le GIEC ne dit pas que nous devrions être engagés dans une glaciation mais que l'on pourrait être en train de se diriger vers une ère glaciaire s'il n'y avait pas eu les GES. Les températures devraient donc être plutôt orientées à la baisse. L'interglaciaire actuel a déjà été relativement long, il me semble, et le chiffre de 50 000 ans que vous citez me semble très élevé.

non, on te répète que tous le interglaciaires ne sont pas les mêmes.

une glaciation se déclenche lorsque les valeurs d'insolation (de l'HN hautes latitudes) sont plus basses que maintenant et à partir d'un certain seuil.

or la configuration astronomique actuelle n'est pas favorable à ce que l'insolation baisse encore jusqu'au seuil avant 50000 ans.

je cite cet article de la Recherche:

Si l'on applique ces modèles au futur, on s'aperçoit que la configuration de l'orbite terrestre est actuellement un peu particulière. Son excentricité est en effet inhabituellement faible. Et elle le restera pendant près de 50 000 ans. Autrement dit, l'orbite terrestre est actuellement très proche d'un cercle, de sorte qu'il y a peu de différence entre le point de son orbite le plus proche du Soleil (le périhélie, au début du mois de janvier) et le point de son orbite le plus éloigné (l'aphélie, au début du mois de juillet). Si les étés de l'hémisphère Nord sont aujourd'hui légèrement plus froids qu'ils ne l'étaient au début de notre interglaciaire (lorsque le périhélie était en été), cela n'est pas suffisant pour déclencher une glaciation.

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Il y a 20 000 ans, à la fin de la dernière glaciation, on était à 520 w/m2 à 90° de latitude nord. L'insolation a progressivement augmenté pour atteindre 580 w/m2 (!) vers - 10 000, ce qui a sorti la Terre de la glaciation au terme d'un réchauffement de presque 10 000, ponctué de plusieurs retours en arrière. Aujourd'hui, on est redescendu à 523 w/m2. Donc à un niveau proche de la dernière glaciation (où le minimum du minimum a été d'environ 505 W/M2). Les chiffres que je cite sont ceux publiés par la NOAA qui font référence (A. Berger). Donc je le répète, comme le dit le GIEC, nous sommes plus proches actuellement d'une insolation de niveau glaciaire qu'interglaciaire.

Pourtant dans le site de NOAA je ne trouve pas tout à les même données que ce que tu cites puisque ici ftp://ftp.ncdc.noaa.gov/pub/data/paleo/insolation/orbit91(voir plus d'infos de ces données à cette page : ftp://ftp.ncdc.noaa.gov/pub/data/paleo/insolation/readme_insolation.txt ) car voici un tableau nous disant suivant les données de la NOAA l'évolution du maximum de l'insolation en W/m2 suivant l'hémisphère entre la dernière fois que la température était comme actuellement puis en -29.000 (minimum de la moyenne de l'insolation) et -10.050 ans et en 1950 (date la plus proche et depuis cela n'a pas du évoluer) et idem pour la température suivant les données paléoclimatologie de Vostok ( http://cdiac.esd.ornl.gov/ftp/trends/temp/vostok/vostok.1999.temp.dat ) :

..année .| juillet à 65°N | juillet à 15°N | janvier 65°S | janvier à 15°S | ..MOYENNE...|...anomalie de temp. à Vostok |

.....1950.| ...426,76......| ....474,08.......| ...455,58......| ...470,35.........| 448,32 W/m2 |...0°C

. -10050 | ...464,67......| ...470,17........| ...436,45......| ...441,60.........| 453,22 W/m2 |... -2,84°C

. -29000 | ...436,19......| ...466,05........| ...415,11......| ...443,52.........| 440,22 W/m2 |... -7,95°C (anomalie la plus basse)

-119306 | ...427,07......| ...447,09........| ...443,67......| ...465,31.........| 445,99 W/m2 |...0°C (insolation en baisse depuis l'an -132.000 soit environs 12700 ans.

Quand on voit se tableau qui compare les maximums d'insolations dans l'année suivant leur latitude puis l'anomalie de la température globale a divers date (quand celle-ci a atteint son minimum ou était comme maintenant) on peut voir que l'insolation ne varie pas de la même façon dans chaque hémisphère puis que la moyenne n'est pas le même qu'actuellement malgré la même température. Car d'autres facteurs ont du jouer comme la positions des continents, les courants marins etc.

La climatologie c'est plus complexe et compliqué que cela.

Williams

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Pourtant dans le site de NOAA je ne trouve pas tout à les même données que ce que tu cites puisque ici ftp://ftp.ncdc.noaa.gov/pub/data/paleo/insolation/orbit91(voir plus d'infos de ces données à cette page : ftp://ftp.ncdc.noaa.gov/pub/data/paleo/insolation/readme_insolation.txt ) car voici un tableau nous disant suivant les données de la NOAA l'évolution du maximum de l'insolation en W/m2 suivant l'hémisphère entre la dernière fois que la température était comme actuellement puis en -29.000 (minimum de la moyenne de l'insolation) et -10.050 ans et en 1950 (date la plus proche et depuis cela n'a pas du évoluer) et idem pour la température suivant les données paléoclimatologie de Vostok ( http://cdiac.esd.ornl.gov/ftp/trends/temp/vostok/vostok.1999.temp.dat ) :

..année .| juillet à 65°N | juillet à 15°N | janvier 65°S | janvier à 15°S | ..MOYENNE...|...anomalie de temp. à Vostok |

.....1950.| ...426,76......| ....474,08.......| ...455,58......| ...470,35.........| 448,32 W/m2 |...0°C

. -10050 | ...464,67......| ...470,17........| ...436,45......| ...441,60.........| 453,22 W/m2 |... -2,84°C

. -29000 | ...436,19......| ...466,05........| ...415,11......| ...443,52.........| 440,22 W/m2 |... -7,95°C (anomalie la plus basse)

-119306 | ...427,07......| ...447,09........| ...443,67......| ...465,31.........| 445,99 W/m2 |...0°C (insolation en baisse depuis l'an -132.000 soit environs 12700 ans.

Quand on voit se tableau qui compare les maximums d'insolations dans l'année suivant leur latitude puis l'anomalie de la température globale a divers date (quand celle-ci a atteint son minimum ou était comme maintenant) on peut voir que l'insolation ne varie pas de la même façon dans chaque hémisphère puis que la moyenne n'est pas le même qu'actuellement malgré la même température. Car d'autres facteurs ont du jouer comme la positions des continents, les courants marins etc.

La climatologie c'est plus complexe et compliqué que cela.

Williams

Les chiffres que j'ai présenté étaient pour 90° de latitude nord mais pour 65° on obtient une tendance similaire. Williams, je pense que tu te rends compte que les chiffres que tu montre à 65°N ne font que démontrer que l'insolation est plus faible aujourd'hui qu'il y a 29 000 ans, en pleine glaciation !!!

L'insolation qui compte est celle des hautes latitudes nord. En moyenne sur la Terre elle n'évolue que très peu. La circulation océanique vient en second lieu, une fois que les glaces commencent à fondre au nord. L'arrêt de la formation des eaux profondes provoque ensuite un réchauffement au sud et une libération de CO2, ce qui achève de sortir la Terre de la glaciation. Puis le nord se réchauffe à nouveau.

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La Nasa-Giss vient de publier ses données climatiques concernant le mois de Juillet dernier. Resultat : Pour cet Organisme,le mois de Juillet 2015 est le mois de juillet le plus chaud à la surface du globe jamais enregistré depuis le début des mesures . Ce mois de Juillet peut donc rentrer dans la désormais longue série relevé ces deux dernières années des mois les plus chauds jamais enregistré depuis le début des mesures .

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Les chiffres que j'ai présenté étaient pour 90° de latitude nord mais pour 65° on obtient une tendance similaire. Williams, je pense que tu te rends compte que les chiffres que tu montre à 65°N ne font que démontrer que l'insolation est plus faible aujourd'hui qu'il y a 29 000 ans, en pleine glaciation !

L'insolation qui compte est celle des hautes latitudes nord. En moyenne sur la Terre elle n'évolue que très peu. La circulation océanique vient en second lieu, une fois que les glaces commencent à fondre au nord. L'arrêt de la formation des eaux profondes provoque ensuite un réchauffement au sud et une libération de CO2, ce qui achève de sortir la Terre de la glaciation. Puis le nord se réchauffe à nouveau.

Oui mais il ne faut pas se baser que sur l'insolation à tel date car il faut regarder aussi l'évolution de l'insolation, depuis combien de temps, à quel vitesse,...

Car par exemple lors de la dernière glaciation la phase descendante de l'insolation à 65°N est partie de 494,83W/m2 en l'an -124050 pour chuter jusqu'à 392,20W/m2 en l'an -112050 soit une chute de 102,63W/m2 en 12000 ans donc une perte de 0,0085 W/m2 par an. Alors qu'actuellement la phase descendante de l'insolation est partie de 469,44W/m2 en l'an -8050 pour atteindre en 1950 une insolation de 426,76W/m2 soit une baisse de 42,68W/m2 en 6100 ans donc une perte de 0,007W/m2 par an. Comme on le voit la baisse de l'insolation est plus lente comparée à comment ce fut lors de la dernière glaciation. Puis les durées... des phases descendantes de l'évolution de l'insolation ne sont pas les mêmes car il y a divers facteurs faisant varier tout ceci dans la loi de Milankovitch : variation de l'inclinaisons des pôles, de l'obliquité, évolution de la rotation et de l'excentricité de l'orbite terrestre. Voir plus d'infos ici avec pour source la NOAA

Puis malgré cette baisse d'insolation depuis déjà 6100 années voilà que la température a eu des périodes de réchauffement comme entre la mini-glaciation de Göschenen II (l'an 400 à 800) et l'an 1050 à 1280 environs en passant par la mini-glaciation de Oort (l'an 1000 à 1050 environs). Ce qui montre que d'autres facteurs interviennent tout de même comme actuellement pour le réchauffement qu'il y a depuis 250 ans.

Williams

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Oui mais il ne faut pas se baser que sur l'insolation à tel date car il faut regarder aussi l'évolution de l'insolation, depuis combien de temps, à quel vitesse,...

Car par exemple lors de la dernière glaciation la phase descendante de l'insolation à 65°N est partie de 494,83W/m2 en l'an -124050 pour chuter jusqu'à 392,20W/m2 en l'an -112050 soit une chute de 102,63W/m2 en 12000 ans donc une perte de 0,0085 W/m2 par an. Alors qu'actuellement la phase descendante de l'insolation est partie de 469,44W/m2 en l'an -8050 pour atteindre en 1950 une insolation de 426,76W/m2 soit une baisse de 42,68W/m2 en 6100 ans donc une perte de 0,007W/m2 par an. Comme on le voit la baisse de l'insolation est plus lente comparée à comment ce fut lors de la dernière glaciation. Puis les durées... des phases descendantes de l'évolution de l'insolation ne sont pas les mêmes car il y a divers facteurs faisant varier tout ceci dans la loi de Milankovitch : variation de l'inclinaisons des pôles, de l'obliquité, évolution de la rotation et de l'excentricité de l'orbite terrestre. Voir plus d'infos ici avec pour source la NOAA

Puis malgré cette baisse d'insolation depuis déjà 6100 années voilà que la température a eu des périodes de réchauffement comme entre la mini-glaciation de Göschenen II (l'an 400 à 800) et l'an 1050 à 1280 environs en passant par la mini-glaciation de Oort (l'an 1000 à 1050 environs). Ce qui montre que d'autres facteurs interviennent tout de même comme actuellement pour le réchauffement qu'il y a depuis 250 ans.

Williams

Les chiffres que tu cites concernant le rythme de la baisse de l'insolation ne me semblent pas très différents : entre 0,0085 w/m2 et 0,007 w/m2, il n'y a pas un très gros écart, non ? Et puis les chiffres de l'insolation sont toujours la résultante des trois paramètres astronomiques. A moins que l'un des trois facteurs ait un impact plus important que les autres, insoupçonné alors.

Sinon, les périodes de réchauffement et de refroidissement qui ont ponctué l'Holocène restent assez mystérieuses et il ne me semble pas qu'il y ait d'explication définitive à ce sujet. Il me semble qu'il y a là une faille dans les connaissances sur le climat que de nombreux scientifiques aimeraient éclaircir.

Je reste quand même très impressionné par l'évolution des chiffres de l'insolation à travers le temps au niveau des hautes latitudes et il est clair que cela a dû avoir un très gros impact sur le climat. Le scénario basé sur le ralentissement océanique consécutif à l'afflux d'eau douce dans l'Atlantique nord me semble aussi très crédible car il explique le décalage dans le réchauffement des deux hémisphères.

Le CO2 est supposé avoir compté pour environ la moitié du réchauffement lors de la sortie de la dernière glaciation. Les niveaux actuels rendent l'entrée dans une nouvelle glaciation hautement improbable, même si l'insolation continuait à diminuer au nord.

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William , le climat n'est jamais totalement constant. Quelle que soit l'échelle considérée il y a des fluctuations et des événement climatiques. C'est pas une raison pour tout mélanger.

On parle des phases glaciaires et interglaciaire et des transitions entre ces phases.

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Je relance le sujet avec une petite étude intéressante sur le hiatus qui vient juste de paraître :

L'étude est disponible ici.

Concrètement et très sommairement, le refroidissement observé de l'hémisphère nord en hiver depuis quelques années serait la cause principale du hiatus actuel sur l'évolution des températures globales, précision étant faite que l'on ne parle ici que des terres et pas des océans. La cassure de la tendance au réchauffement est d'ailleurs significative pour ces terres de l'hémisphère nord en hiver, alors qu'aucune évolution significative de la tendance n'est observée pour les autres saisons.

La Nature s'amuse bien quelque part, car avec ce hiatus localisé sur les terres de l'hémisphère nord et notamment "occidentales", elle entretient la flamme du climato-scepticisme (conception très occidentale), voire même à forcer le GIEC à parler de hiatus.

Dans le nord-ouest de la France, il y a une cassure nette de la tendance depuis 2000, après une montée constante de 1980 à 2000. Un hiatus local. Local mais ça concerne des millions de nord-ouestiens default_ohmy.png/emoticons/ohmy@2x.png 2x" width="20" height="20">

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Merci, Sirius, pour ton lien sur Berger, car l'article est très intéressant et résume très bien les connaissances sur le sujet.

Si on reprend les chiffres de l'insolation à 60°N au mois de juin (on peut trouver des chiffres aussi à 90°N ou 65°N, c'est assez similaire pour la tendance), on peut dire ceci :

- Actuellement, l'insolation est à 475 w/m2

- Au maximum de l'holocène, vers - 13 000, elle était à 523 w/m2

- A la fin de la dernière glaciation, avant que l'insolation ne commence à remonter, vers -23 000, elle était à 464 w/m2

- Le déclenchement de la précédente glaciation, vers - 116 000, a nécessité une baisse à 440 w/m2

- Pendant la glaciation, les valeurs ont énormément fluctué

- L'insolation ne va pas baisser lors des prochains milliers d'années, elle va même augmenter, avant de baisser à nouveau dans 50 000 ans pour retomber aux alentours des 460 w/m2

En conclusion, le niveau actuel n'est peut-être pas suffisant pour déclencher une glaciation mais on est quand même à un niveau plutôt faible qui aurait pu orienter les températures globales à la baisse. Sur les derniers milliers d'années, il y a un décrochage entre la température globale et l'insolation qui ne peut s'expliquer que par le CO2.

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