sirius Posté(e) 19 janvier 2017 Haut Doubs Auteur Partager Posté(e) 19 janvier 2017 (modifié) C'est embêtant, ces bases qui diffèrent d'une série à l'autre et même d'un auteur à l'autre semble t il. On s'y perd. D'après moyhu, la base des anomalies est la période 1994 - 2013 et l'anomalie au 14 janvier est de 0,23 C Quelle base utilises tu? Nonobstant cette question, la baisse des températures depuis janvier 2016 (0,27 C selon toi ) est nettement supérieure à celle de 1998 (0,13 C ) Dans le second cas, il s'agit des données GISS. Il y a sans doute de grosses différences entre les deux séries: au fait je ne trouve pas le descriptif précis des températures NCEP. Si quelqu'un peut me l'indiquer. Ca serait sympa. Pour comparer ce qui est le plus comparable, on peut comparer GISS février (max El Nino) en 1998 et 2016 avec décembre 1998: 88 et 57 soit 0.29 C de différence 2016: 134 et 81 soit 0.53 C avec une Nina faiblarde On peut pas dire que ces deux Nino se ressemblent beaucoup avec pourtant un coup de chaud du même ordre en février : 0,5 C Modifié 19 janvier 2017 par sirius 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Posté(e) 19 janvier 2017 Partager Posté(e) 19 janvier 2017 ben la base figure sur mon message précédent et chacun sait, enfin quand il est bien réveillé, que les anomalies nCEP c'est sur 1981-2010. d'ailleurs, 1981-2010 c'est la base officielle alors que 1994-2013, hum... et puis on peut trouver que c'est embêtant ces bases qui varient d'un auteur à l'autre, mais alors que penser des bases officielles? je rappelle: NASA:1951-1980 Hadley: 1961-1990 NOAA: 1901-2000. c'est pas embêtant çà? bon ensuite je ne comprends pas le reste, je passe donc la main. je dirais simplement que faire des différences sur des écarts mensuels avec des écart-types, hors influence Niño, que j'évalue à 0.2°C, rehum... enfin mon évaluation est peut-être fausse car l'influence de l'ENSO que je simule ne peut être qu'approchée. après j'ai cité moi-même une différence mais c'était dans le contexte du post précédent où il me semblait détecter une plainte douloureuse sur un refroidissement post Nino pas assez fort. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Higurashi Posté(e) 19 janvier 2017 Partager Posté(e) 19 janvier 2017 (modifié) Les différentes agences ont sorti leur bilan pour 2016 qui est une année record comme on s'y attendait. Ci-dessous, une illustration avec les données du GISS. Un résumé plus complet ici : https://global-climat.com/2017/01/18/2016-marque-bien-un-record-de-chaleur-sur-terre/ Modifié 19 janvier 2017 par Higurashi 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Posté(e) 19 janvier 2017 Partager Posté(e) 19 janvier 2017 D'après le Met, le Niño 2015-2016 serait responsable de 0.2°C dans l'anomalie de 2016. " “A particularly strong El Niño event contributed about 0.2C to the annual average for 2016, which was about 1.1C above the long term average from 1850 to 1900. However, the main contributor to warming over the last 150 years is human influence on climate from increasing greenhouse gases in the atmosphere.” Si on enlève ces 0.2°C çà nous ramène finalement à 2013-2014 selon la base du Met. Ceci dit, comme il est rappelé dans le texte, l'anomalie sur le plus long terme est principalement liée aux émissions anthropiques de GES. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
sirius Posté(e) 19 janvier 2017 Haut Doubs Auteur Partager Posté(e) 19 janvier 2017 Il y a 3 heures, meteor a dit : ben la base figure sur mon message précédent et chacun sait, enfin quand il est bien réveillé, que les anomalies nCEP c'est sur 1981-2010. d'ailleurs, 1981-2010 c'est la base officielle alors que 1994-2013, hum... et puis on peut trouver que c'est embêtant ces bases qui varient d'un auteur à l'autre, mais alors que penser des bases officielles? je rappelle: NASA:1951-1980 Hadley: 1961-1990 NOAA: 1901-2000. c'est pas embêtant çà? C 'est ce que je disais et merci d'avoir précisé ce qui ne figurait pas explicitement dans ton message. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Cotissois 31 Posté(e) 19 janvier 2017 Brest Partager Posté(e) 19 janvier 2017 (modifié) Pour UK Met Office c'est très bizarre de valider un si petit écart de 0.01 entre 2015 et 2016. Obtenir un tel écart est une chose, le valider en est une autre. http://www.metoffice.gov.uk/news/releases/2017/2016-record-breaking-year-for-global-temperature Ce n'est plus mon problème mais j'ai l'impression que le MetOffice joue encore avec le feu (le faux plateau montré dans les médias européens des années 2000, c'est quand même "grâce" à eux). Annoncer littéralement que 2016 est à égalité avec 2015 : ils doivent avoir le sommeil difficile à la NASA et au NCEP. Modifié 19 janvier 2017 par Cotissois 31 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
CP3 Posté(e) 22 janvier 2017 Vaucluse Partager Posté(e) 22 janvier 2017 Au sujet de la valeur des écarts existant entre les resultats des différentes bases de mesures d' anomalies de température au niveau du sol et à l' échelle globale pour 2016 , ce qui est donc question ici . Il peut etre remarqué que ce sont les données de réanalyses ( Ncep et era- interim ) qui indiquent les plus fortes anomalies positives , de toutes les différentes séries issus des divers organismes ( serait- ce un hazard ? ) . A noter les différences d' écarts entre les séries du Giss et de la Noaa concernant la variation estimée des anomalies entre 2015 et 2016 ,avec la série de la Noaa qui indique peu de différence à la hausse , contrairement au Giss , le tout en sachant que la Noaa ne prend pas en compte les régions polaires ( ces dernières ayant subis un fort coup de chaud en cette année 2016 ) , d' où un probable biais à la baisse introduit par la Noaa ( organisme intégré au ministère du commerce des etats-unis ) en de pareil circonstance . En tous cas , en se basant sur la série du Giss et en considérant une Année 2017 aussi chaude que 2015 ( ce qui est probable vue les valeurs actuelles d' anomalies Sea surface temperature , et celles escomptées pour 2017 ) , le taux de variation décenale de température entre les 2 périodes de 5 ans espacées de 18 ans ( 1995 - 1999 ) et (2013 -2017 ) égalerait alors les 0.2 °c . Ce qui pourrait alors contribuer à continuer à faire penser à une accélération ( au mieux temporaire ) du réchauffement . 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
sirius Posté(e) 22 janvier 2017 Haut Doubs Auteur Partager Posté(e) 22 janvier 2017 il y a 26 minutes, CP3 a dit : Au sujet de la valeur des écarts existant entre les resultats des différentes bases de mesures d' anomalies de température au niveau du sol et à l' échelle globale pour 2016 , ce qui est donc question ici . Il peut etre remarqué que ce sont les données de réanalyses ( Ncep et era- interim ) qui indiquent les plus fortes anomalies positives , de toutes les différentes séries issus des divers organismes ( serait- ce un hazard ? ) . A noter les différences d' écarts entre les séries du Giss et de la Noaa concernant la variation estimée des anomalies entre 2015 et 2016 ,avec la série de la Noaa qui indique peu de différence à la hausse , contrairement au Giss , le tout en sachant que la Noaa ne prend pas en compte les régions polaires ( ces dernières ayant subis un fort coup de chaud en cette année 2016 ) , d' où un probable biais à la baisse introduit par la Noaa ( organisme intégré au ministère du commerce des etats-unis ) en de pareil circonstance . En tous cas , en se basant sur la série du Giss et en considérant une Année 2017 aussi chaude que 2015 ( ce qui est probable vue les valeurs actuelles d' anomalies Sea surface temperature , et celles escomptées pour 2017 ) , le taux de variation décenale de température entre les 2 périodes de 5 ans espacées de 18 ans ( 1995 - 1999 ) et (2013 -2017 ) égalerait alors les 0.2 °c . Ce qui pourrait alors contribuer à continuer à faire penser à une accélération ( au mieux temporaire ) du réchauffement . Où vois tu une accélération ? Avec quelle période ? De 75 à 2016, la tendance est de 0,18 C par décennie, les deux El Nino que tu compares donnent 0,2 C sur 18 ans , soit 0,11 C par décennie. Par curiosité, j'ai regardé ce que donnait le El Nino de 83 et là, on a 0,26 C en 15 ans soit 0,17 C/décennie Je me trompe? Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
CP3 Posté(e) 22 janvier 2017 Vaucluse Partager Posté(e) 22 janvier 2017 De mon coté , j' ai simplement comparé les moyennes des anomalies globales ( d' après la base de la Nasa giss ) entre les périodes 1995 - 1999 et 2013 - 2017 ( en considérant par avance une Ano 2017 égale à celle de 2015 ) , ce qui donne ( en 1/100 de °c ) : X 1995 50 77 45 47 29 45 49 48 34 49 45 30 46 46 55 40 47 43 1995 1996 27 50 34 38 30 27 37 49 27 20 42 41 35 34 35 34 37 30 1996 1997 33 37 52 38 39 55 35 43 56 64 66 60 48 47 37 43 44 62 1997 1998 61 90 63 64 71 78 71 68 45 47 50 56 64 64 70 66 73 47 1998 1999 48 66 34 34 33 37 41 34 43 43 42 46 42 2013 68 55 66 52 61 65 59 66 78 69 81 67 65 64 58 60 64 76 2013 2014 73 51 77 78 87 66 57 82 90 85 67 79 74 73 64 81 68 81 2014 2015 81 86 90 74 78 78 71 78 81 106 104 111 87 84 82 81 76 97 2015 2016 117 135 130 109 93 76 83 98 87 89 93 81 99 2017 (87) Soit une différence de 82 - 47 = 35.4 / 100 °C sur 18 ans , c' est à dire 0.196 °C pour 10 ans . 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
sirius Posté(e) 23 janvier 2017 Haut Doubs Auteur Partager Posté(e) 23 janvier 2017 Je bats ma coulpe. Merci d'avoir répondu. En effet, ça ferait bien un petit 10% de plus avec toutes les réserves d'une comparaison de deux événements évidemment. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Posté(e) 23 janvier 2017 Partager Posté(e) 23 janvier 2017 (modifié) Il faut aussi considérer les indices ENSO moyens entre les deux périodes. Pour la première l'indice est de -0.06°C (nino34) Pour la deuxième il est de 0.46°C si on suppose 2017 à 0.5. Soit une différence entre les deux périodes de 0.54°C et donc une influence de l'ordre de 0.54*0.08 = 0.043°C sur le global, soit encore, ramené en centièmes d'anomalie, 4.3. La différence entre les deux périodes devient, si on enlève le delta ENSO, 35.4-4.3 = 31.1 sur 18 ans, soit 0.173°C/10 ans, ce qui est dans les valeurs habituelles. De toute façon on ne peut mettre en évidence d'accélération, ou de baisse, du RC proprement dit, que sur une période suffisamment longue, comme on n'arrête pas de le répéter ici, variabilité naturelle oblige. Maintenant si le but est de mettre en évidence des accélérations ou des baisses de l'évolution de la température globale compte tenu du RC et de la variabilité naturelle, là bien sûr, le calcul effectué plus haut est valable. Modifié 23 janvier 2017 par meteor Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
ChristianP Posté(e) 24 janvier 2017 Besse sur Issole (83 - Alt 275 m à 26 km de la mer) Partager Posté(e) 24 janvier 2017 Le 22/01/2017 à 21:11, CP3 a dit : De mon coté , j' ai simplement comparé les moyennes des anomalies globales ( d' après la base de la Nasa giss ) entre les périodes 1995 - 1999 et 2013 - 2017 ( en considérant par avance une Ano 2017 égale à celle de 2015 ) , (87) Soit une différence de 82 - 47 = 35.4 / 100 °C sur 18 ans , c' est à dire 0.196 °C pour 10 ans . C'est le problème de faire ces comparaisons de moyennes au niveau du collège. Il n'y a même pas de différence significative entre tes moyennes sur 5 ans. Pour la 2 ème moyenne R est obligé de descendre au niveau de significativité à 90% pour sortir un IC de la moyenne avec le test de Wilcox/Mann-Whitney pourtant plus fait pour des échantillons trop petits pour un test de Student. Là avec des moyennes de 5 échantillons, c'est chercher à se noyer dans le bruit. Toutes déductions à partir de tes chiffres n'ont donc aucun sens autre que pour analyser le bruit et non pour y voir une accélération particulière, un nouveau palier. Ce n'est qu'un palier de record annuel, donc par définition, c'est du bruit. Les comparaisons de tendances que tout le monde peut aussi réaliser correctement dans le calculateur SKS en tenant compte de l'auto-corrélation au pas mensuel, ne montrent aucun changement significatif entre les tendances et même avant qu'elles en soient capables, il n' y a pas l'once d'un signe d'accélération significative même d'échelle non climatique, sans des valeurs hors IP d'autant plus qu'ils sont de moins en moins larges au fil du temps avec plus de données dans la tendance que depuis 98. Je trouve que c'est même plutôt signe qu'il manque quelque chose pour que malgré un blob et un forçage anthropique supplémentaire non négligeable de 18 ans, en plus d'un Nino aussi puissant, la valeur ne sorte pas nettement de l'IP. Ces dernières années ne sont qu'un rattrapage du palier interne précédent, du faux hiatus. L'accélération est aussi insignifiante et donc aussi fausse pour le fond que le hiatus visible à l'oeil qui ne peut estimer le fond de façon assez probable. En 2014 le point de 2014 était confondu avec la tendance tirée depuis 98, donc rien de plus conforme en 2014, 2015 aussi, 2016 est à la limite. Il fallait bien que la variabilité naturelle compense un jour ou l'autre des points sous la tendance de fond depuis fin 98, comme 2008, 2011, 2012, 2013. On voit bien aussi qu'en retirant les principaux responsables des bruits à court terme, ce n'est qu'un rattrapage du retard, mais pas d'envolée particulière. On remarquera que les séries qui interpolent le plus la T aux pôles (c'est Berkeley qui les traite le plus) montent le plus en 2016 à l'inverse de la NOAA et Hadley : "As for the variability in warming rates (whether statistically meaningful or not), do we really need to invoke multi-decadal variability to explain it? We can take each data set and remove an estimate of variability caused by much more short-term factors, namely el Niño, volcanic eruptions, and solar variations (using a method like that from Foster & Rahmstorf). The data corrected for short-term fluctuation factors look like this : Là aussi c'est conforme avec les forçages, bien au centre : http://globalwarmingindex.org/ http://globalwarmingindex.org/AWI/info_page.html 2 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Higurashi Posté(e) 25 janvier 2017 Partager Posté(e) 25 janvier 2017 Un article de la Nasa sur l'année 2016 : https://www.nasa.gov/press-release/nasa-noaa-data-show-2016-warmest-year-on-record-globally 4 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Posté(e) 25 janvier 2017 Partager Posté(e) 25 janvier 2017 (modifié) ouh là, il a fallu que je creuse un peu avant de comprendre ce graphe. originale, cette présentation! Modifié 25 janvier 2017 par meteor Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
CP3 Posté(e) 26 janvier 2017 Vaucluse Partager Posté(e) 26 janvier 2017 Au sujet de la manière dont évoluent à la hausse les températures depuis la fin des années 70 . Il peut être cependant remarqué que cette hausse à tendance à se faire par gros à coups ,comme ce fut le cas en 98 , ainsi que probablement tout récemment en 2016( or ce type d' évolution n' est pas spécialement mis en évidence par les modèles ) . Au sujet de 2016 , il s' agit certainement du plus gros à coup jamais observé depuis le début du réchauffement ( ce qui ne signifie, en effet, pas forcément qu' une amorce de début d' accélération du réchauffement est en cours, car cette subite poussée peut s' expliquer , en effet , par un rattrapage de la tendance de fond qui a été plutot basse durant plusieurs années ) . Néanmoins , il pourrait etre interessant d' essayer de comprendre pourquoi le rechauffement a tendance à se réaliser par ces paliers surpenant . De quoi cela pourrait - il etre révélateur ? 2 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Higurashi Posté(e) 26 janvier 2017 Partager Posté(e) 26 janvier 2017 On reste toujours à un niveau élevé en terme d'anomalie de température globale au cours de ce mois de janvier selon la réanalyse NCEP : Selon les prévisions GFS, ça ne devrait pas beaucoup baisser d'ici début février : 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Posté(e) 27 janvier 2017 Partager Posté(e) 27 janvier 2017 Forte baisse de la chaleur océanique en 2016. Pour la première fois, avec cette importance, la chaleur océanique (0-2000m selon NOAA) a baissé en 2016 par rapport à 2015. A mon sens ceci confirme que le record de 2016, qui concerne la température de surface, n'a pas à voir directement avec le RC, mais bien avec une oscillation océanique particulièrement puissante... : Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
th38 Posté(e) 27 janvier 2017 Partager Posté(e) 27 janvier 2017 Il y a 1 heure, meteor a dit : Forte baisse de la chaleur océanique en 2016. Pour la première fois, avec cette importance, la chaleur océanique (0-2000m selon NOAA) a baissé en 2016 par rapport à 2015. A mon sens ceci confirme que le record de 2016, qui concerne la température de surface, n'a pas à voir directement avec le RC, mais bien avec une oscillation océanique particulièrement puissante... : Ou peut-être du à une libération d une partie de la chaleur emmagasinée durant les années 2000... Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Higurashi Posté(e) 27 janvier 2017 Partager Posté(e) 27 janvier 2017 Le 26/01/2017 à 09:18, CP3 a dit : Néanmoins , il pourrait etre interessant d' essayer de comprendre pourquoi le rechauffement a tendance à se réaliser par ces paliers surpenant . De quoi cela pourrait - il etre révélateur ? Je ne sais pas si tu fais référence à Trenberth, mais en théorie ce serait une conséquence de l'impact de la variabilité océanique. Si plus d'énergie s'accumule dans l'océan suite à une phase particulière des modes de variabilité, proportionnellement moins s'accumule dans l'atmosphère. Quand ces modes finissent par changer de signe, cet excès retourne subitement dans l'atmosphère. C'est certainement ce qu'il s'est passé entre 2015 et 2016 suite à l'accumulation de chaleur observée au niveau de l'océan Indien et du Pacifique ouest depuis une dizaine d'années (http://www.nature.com/ngeo/journal/v8/n6/full/ngeo2438.html). 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
ChristianP Posté(e) 27 janvier 2017 Besse sur Issole (83 - Alt 275 m à 26 km de la mer) Partager Posté(e) 27 janvier 2017 Le 26/01/2017 à 08:18, CP3 a dit : Au sujet de la manière dont évoluent à la hausse les températures depuis la fin des années 70 . Il peut être cependant remarqué que cette hausse à tendance à se faire par gros à coups ,comme ce fut le cas en 98 , ainsi que probablement tout récemment en 2016( or ce type d' évolution n' est pas spécialement mis en évidence par les modèles ) . Au sujet de 2016 , il s' agit certainement du plus gros à coup jamais observé depuis le début du réchauffement ( ce qui ne signifie, en effet, pas forcément qu' une amorce de début d' accélération du réchauffement est en cours, car cette subite poussée peut s' expliquer , en effet , par un rattrapage de la tendance de fond qui a été plutot basse durant plusieurs années ) . Néanmoins , il pourrait etre interessant d' essayer de comprendre pourquoi le rechauffement a tendance à se réaliser par ces paliers surpenant . De quoi cela pourrait - il etre révélateur ? Non il n'y a as pas eu de nouveau palier, de gros coups de réchauffement étonnant en 98 pas plus qu'actuellement probablement vu que 2016 est cohérente comme 98 avec l'ENSO et non pas avec un surplus de vitesse de RC sur le fond. Le seul nouveau palier de réchauffement débute en 70 et chaque année il progresse en moyenne comme indiqué par la tendance centrale de plus en plus connue au fil des échantillons (années) et de la meilleure connaissance/précision de la T globale. C'est un simple pic de bruit de l'ENSO plus puissant, autour de la tendance de fond au réchauffement inchangée en moyenne, qui a joué essentiellement, ( https://tamino.wordpress.com/2016/12/05/how-much-from-el-nino/ , c'est même assez diabolique que 2014 se retrouve pratiquement pile sur la tendance centrale calculée fin 98 avec l'influence déterminée quasi nulle de 0.01° de l'ENSO. On ne peut guère faire mieux comme signe qu'il n'y a très probablement pas de changement sur le fond du RC) et c'est la résultante, le signal du bruit changeant surtout avec l'ENSO + réchauffement de fond progressant à la même vitesse en moyenne, donc ce qui est visuel qui a changé, qui ne correspondait tout simplement plus au fond, comme on le voit avec le plateau interne du Loess auto qui suit le signal ( bruit+ réchauffement) de mes graphes et qui passe sous la tendance centrale avant de remonter fortement jusqu'à la valeur de 2016 et qui devient différent visuellement du fond pour la même raison. Il faut bien voir que la pente ascendante finale du Loess auto est la même qu'en 98 quand on le calcule sans utiliser les anomalies après 98 comme actuellement pour 2016, on ne connaît pas celles des années suivantes. L'IC est plus large au bout d'un tel lissage du fait qu'on n'a pas les obs suivantes qui finaliseront la courbe comme ce fut le cas en 98 où il ne reste plus grand chose de la forte hausse pourtant identique en 98 (et oui c'est la trace du bruit donné à l'instant t, c'est dans cette trace ponctuelle qu'il faut éviter de se perdre, comme se sont perdus ceux dans le faux hiatus précédent). L'oeil de tout le monde possède plus ou moins un biais pour ne remarquer que les pics ponctuels et les lire de façon opposée. Ton oeil est biaisé côté chaud, comme d'autres côté froid. En 2008, fin du RC ou refroidissement climatique pour certains, même quelques scientifiques se sont aussi noyés par le bruit, mais surtout par leurs idées reçues en refusant les résultats ou d'utiliser les outils dont ils disposent, pour le vérifier objectivement. Ton problème visuel est résumé par ces graphes et liens. Chaque oeil biaisé verra un pic de façon différente d'une personne à l'autre s'il n'utilise pas les méthodes valides pour lire les données et replacer les creux et les pics dans le contexte du fond :https://tamino.wordpress.com/2016/12/07/climate-deniers-top-3-tactics/http://villemin.gerard.free.fr/Humour/Illusion.htm (A l'oeil les chiffres et les courbes, les droites ne sont pas toujours suffisantes et on n'a pas la même vision selon les personnes) On verra par la suite que sans un vrai changement (sans des valeurs annuelles chaudes incohérentes avec le bruit classique (ex : se retrouver près et hors de l'IP sup alors qu'on a une situation de bruit négatif ou même neutre type 2014), mais collant mieux avec le surplus de forçage anthropique et donc avec les projections de l' évolution des moyennes sur 20 ans, les seules d'une échelle scientifiquement crédibles et un minimum réellement testable pour le suivi du réchauffement du climat pour la T de l'air), les valeurs seront conformes à la tendance centrale + bruit, ce qui n'est pas optimal, vu qu'il y a toujours du retard en valeur centrale moyenne/20 ans par rapport aux projections. Ce n'est pas optimal qu'avec ce Nino + blob + forçage en plus, on se retrouve qu'au milieu des projections On devrait être dans la partie haute des projections comme on le voit en 98. Il a donc fallu des conditions de bruits favorables pour simplement sortir de la fourchette basse dans laquelle on était, Ce n'est donc qu'un rattrapage ponctuel et insuffisant par rapport à la prédiction centrale d'une moyenne sur 20 ans, pour le moment. Mais bon on colle à la fourchette haute des prévis expérimentales à plus court terme à partir des obs, qui avaient été revues à la baisse, ) Une année record même hors IP comme 98 à l'époque, ne suffit pas à bouger assez la tendance pour indiquer que c'est un palier de réchauffement sur le fond en surplus de la tendance au réchauffement déjà présente. Il n'y a pas de réchauffement par paliers comme on le voit bien avec la courbe Loess auto qui s'ajuste le mieux aux variations du bruit en analysant les variances. Le lissage déterminé automatiquement est de 7 ans, c'est à dire qu'en fait le Loess est la résultante des différences de moyennes sur 3.5 ans en plus de tendances linéaires sur 7 ans faites donc de 2 sous-suites de 3.5 ans, une durée qui comme par hasard correspond assez bien aux 3.7 ans de moyenne de l'ENSO http://www.cnrs.fr/cw/dossiers/dosclim1/rechfran/4theme/variaclima/evenemenso.html , ce qui colle aussi avec le fait que l'ENSO est le pilote essentiel du signal principal du bruit interne à court-terme autour du signal de fond du réchauffement, malgré les autres bricoles qui agissent aussi dans le bruit à court-terme dans une bien moindre mesure hors volcans monstrueux et autres catastrophes (A voir qu'est ce qui physiquement pilote le plus l'ENSO et à le prévoir) Comme 98 en 98, 2016 est simplement une valeur en avance pour son temps pour la tendance donnée au RC, ceci à cause de l'ENSO et qui pour la même tendance linéaire sur le fond (ce ne serait pas normal physiquement qu'elle le reste indéfiniment même en moyenne, vu que les modèles indiquent une accélération en général pour autour de 2050) avait le plus de proba d'être observée en 2027 (là en 2016, 2.6% de proba environ, donc 2.6 fois en moyenne en 100 ans d'être si près de l'IP avec toujours le même réchauffement sur le fond) l'IP autour de la tendance centrale est de l'ordre de l'influence des plus forts indices de l'ENSO, donc c'est parfaitement conforme et ça n'indique aucun bon particulier par étapes du réchauffement. C'est ce qui génère visuellement un palier de record prévisible et non un palier de réchauffement plus intense, plus rapide ou à un niveau supérieur au delà de ce que nous indique la tendance. Le palier supérieur du réchauffement est présent chaque année et donné par la tendance centrale de 0.181°à +-0.028° près et encore, sans tenir compte de bruits de plus longues périodes que depuis 70. On sait que l'évolution du réchauffement n'est pas linéaire à chaque instant, mais en moyenne elle l'est sur une période donnée et c'est justement quand elle ne l'est plus par rapport à l'actuelle d'après les outils statistiques nécessaires, qu'on peut détecter qu'il y a probablement ou pas un nouveau palier de réchauffement supérieur, tant que la physique ne permet pas de prévoir assez bien à l'avance, les bruits internes, les diverses rétroactions, les forçages, les "pollutions" humaines, pour prévoir plus précisément à l'avance le nouveau palier de réchauffement supérieur. On a un nouveau palier de record, car il est rare à cause de l'ENSO donné avec la même tendance au RC. La durée la plus probable du prochain palier est donnée par la projection de la valeur sur la tendance centrale. Pour moins de 0.1° rien de plus normal de devoir attendre après 2027 et après 2032 pour l'améliorer de plus de 0.1°. En cas de Nino puissant avant, rien de plus normal qu'il soit battu bien avant sans que ça change sur le fond. Comme avant ce sera l'ensemble des anomalies qui finira par nous dire qu'il y a un changement ou pas probable, mais là il n'y a vraiment aucun indice qui rend un changement probable, un niveau supérieur de réchauffement autre que celui donné par la tendance de fond (le plus probable c'est autour de 2050, mais ça peut-être bien avant comme après, comme dans certains runs/ modèles) 3 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Posté(e) 27 janvier 2017 Partager Posté(e) 27 janvier 2017 Il y a 5 heures, th38 a dit : Ou peut-être du à une libération d une partie de la chaleur emmagasinée durant les années 2000... c'est certain. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Yoann44 Posté(e) 27 janvier 2017 Chauvé (44) Partager Posté(e) 27 janvier 2017 Puisque vous en êtes à parler graphs, périodes de références et autres aspects mathématiques, passionnantes discussions mais dont j'ai du mal à saisir le tout (c'est bien pour cela que j'ai abandonné adolescent mon envie d'être météorologue ou climatologue, les maths c'est pas du tout mon fort ;), je vous conseille vivement cet article scientifique d'Ed Hawkins : http://www.climate-lab-book.ac.uk/2017/defining-pre-industrial/ SI ces recherches sont validées par la communauté scientifique et que le GIEC prend en compte sa période de référence climatique pour l'objectif d'anomalie de température à ne pas dépasser en 2100, je crois que cela va bouleverser pas mal de choses ! Un article majeur, qu'il ne faut pas hésiter à partager. Yoann https://docuclimat.com/ Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
CP3 Posté(e) 27 janvier 2017 Vaucluse Partager Posté(e) 27 janvier 2017 A ChristianP : Dans mon précédent poste , je n' ai pas dis qu' il y avait spécialement une accélération de la tendance de fond , mais à tendance de fond égal , des amplitudes certainement plus fortes qu' à priori envisagent les modèles . Par exemple , la poussée de 98 ( qui avait statistiquement 3 pourcent de chance de se produire ) , puis celle de 2016 . Ces gros ecarts , même si ils ne modifient pas la tendance de fond , font penser qu' il y aurait peut-être une forme d' instabilité quelques parts qui ne serait donc pas bien appréhendé par les modèles . Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Higurashi Posté(e) 28 janvier 2017 Partager Posté(e) 28 janvier 2017 Le 26/01/2017 à 17:21, Higurashi a dit : Selon les prévisions GFS, ça ne devrait pas beaucoup baisser d'ici début février : Au final, GFS a un biais froid important pour la prévision sur cette période, du coup la baisse qui était prévue est rabotée. C'est probable que janvier finisse au niveau de novembre dernier sur la réanalyse. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
sirius Posté(e) 28 janvier 2017 Haut Doubs Auteur Partager Posté(e) 28 janvier 2017 Il y a 18 heures, Yoann44 a dit : Puisque vous en êtes à parler graphs, périodes de références et autres aspects mathématiques, passionnantes discussions mais dont j'ai du mal à saisir le tout (c'est bien pour cela que j'ai abandonné adolescent mon envie d'être météorologue ou climatologue, les maths c'est pas du tout mon fort ;), je vous conseille vivement cet article scientifique d'Ed Hawkins : http://www.climate-lab-book.ac.uk/2017/defining-pre-industrial/ SI ces recherches sont validées par la communauté scientifique et que le GIEC prend en compte sa période de référence climatique pour l'objectif d'anomalie de température à ne pas dépasser en 2100, je crois que cela va bouleverser pas mal de choses ! Un article majeur, qu'il ne faut pas hésiter à partager. Yoann https://docuclimat.com/ Sérieusement, je ne pense pas que ça change grand chose en fait. sur le fond : On sait quand même bien tous que cette limite de 2° C à ne pas dépasser n'est qu'une estimation raisonnable certes mais dont la base scientifique n'est pas très rigoureuse. Ce qui apparaît le plus raisonnable, c'est de dire que lors de l"Eémien, les températures n'ont pas dépassé de beaucoup ces 2°C en plus et que le climat n'a pas bifurqué. Ceci dit, au bout de qq siècles ou millénaires, le niveau de la mer a quand même été supérieur de qq 6m au niveau actuel mais ça a pris du temps. Il y a bien le papier de Hansen et al paru cette année qui parle d'une possible hausse comparable et très rapidement mais il est très discuté entre autres à cause de l'hypothèse qui y est faite sur la vitesse de dislocation des calottes du Groenland et de l'Antarctique mais ce papier tire déjà la sonnette d'alarme pour 1,5°C ! sur les actions à venir : En matière d'adaptation, l'activité économique a des constantes de temps assez longues me semble t il. Trop pour que ce changement de référence ait un impact . Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Messages recommandés
Créer un compte ou se connecter pour commenter
Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire
Créer un compte
Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !
Créer un nouveau compteSe connecter
Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.
Connectez-vous maintenant