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Statistiques et anomalies climatiques globales


sirius

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Il y a 11 heures, th38 a dit :

Oui, ici y a ceux qui comprennent et ceux qui ne comprennent pas...

 

Ceux qui sont en charge de reconstruire la température globale au sol le font avec un retard de 5 à 10 ans, pour ne pas tomber dans les innombrables pièges du temps réel. Faire des cartes mois par mois qui montrent la distribution des anomalies est compréhensible, mais calculer le score global en temps réel est une prise de risque... peu utile. Il faudrait attendre des études qui calculent l'incertitude associée à ces scores en temps réel, sachant qu'à l'heure actuelle je ne suis pas sûr qu'il y en ait une seule (ces scores en temps réel sont le fait de Internet et ne sont pas reconnus par le monde scientifique).

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Je reviens sur ce sujet mal placé dans le national car c'est global. "Le réchauffement climatique en pause : records de chaleur mondiaux, c'est fini !" http://www.lameteo.org/index.php/news/2822

Beaucoup d'erreurs élémentaires et incroyables pour des pro dans tout ce que je viens de lire, que ce soit dans l'édito de Fred sur "Où en est le RC", https://www.lameteo.org/index.php/news/3149-ou-en

Autre vision...les dernières 12000 années..   

Images postées

Il y a 10 heures, Higurashi a dit :

 

Oui, tu dois bien connaitre le sujet car il me semble que tu as travaillé là-dessus ? 

Disons que j'y ai été mêlé. C'était la première réalisation du WCRP mais c'est Bill Rossow au GISS qui en a assuré la réalisation pratique . En France, c'est surtout Michel Desbois et Geneviève Sèze  LMD qui ont travaillé là dessus et Claudia Stubenrauch aussi au LMD qui a le mieux mis en évidence ses limitations quant à la recherche des tendances

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L'anomalie globale selon NCEP (confirmée) s'élève à 0.45°C (1981-2010) pour ce mois de juillet 2017.

 

ncep0717.jpg

Elle place ce mois au 2ème rang des plus chauds derrière 2016 (0.56°C) et devant 2011 (0.39°C).

Ma propre prévision donnait 0.45°C également, ainsi que pour les autres mois de l'année, en prenant en compte pour ces autres mois un indice ENSO de 0.3.

 

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Laussonne 43150 (930m)
Le ‎18‎/‎07‎/‎2017 à 13:46, Yoann44 a dit :

Un article intéressant à propos du méthane et de son forçage radiatif ici :

http://dr-petrole-mr-carbone.com/rechauffement-la-puissance-du-methane-revue-a-la-hausse/

Article très intéressant.... ainsi que les interventions très pointues et documentées des intervenants.

Voici ce que j'avais posté en novembre 2015 sur la hausse récente de la concentration atmosphérique en CH4 et son PRG sur 20 et 100ans, pas très éloigné des données de l'article ci-dessus.

3.10.2015 (forum "Sommet climat Paris 2015)

"Une étude publiée par la revue scientifique américaine PNAS a montré que les émissions de méthane aux Etats-Unis sont de 50 % à 70 % supérieures aux inventaires officiels. Cet écart est particulièrement marqué dans les Etats gaziers, ce qui renforce la suspicion d'une large sous-évaluation des émissions de méthane et donc des émissions réelles de GES aux USA. (pour le Canada, idem)

L’Institut d’Astrophysique et de Géophysique de l’université de Liège exploite depuis le début des années 1990 un spectromètre installé à 3580m d’altitude dans la station suisse de Jungfraujoch. L’appareil mesure l’abondance et la répartition d’une trentaine de gaz de l’atmosphère jusqu’à 100km de hauteur, limite haute de l’atmosphère. "Avec 25 ans de données, nous avons eu l’idée de construire une série temporelle sur l’évolution d’un gaz, l’éthane, dont la source d’émission est très spécifique", explique Bruno Franco, principal auteur de l’étude.

A l’inverse du méthane dont les émissions sont diffuses et très variées (élevage, agriculture, marais, réchauffement du permafrost, etc.), l’éthane n’est issu que des fuites de gaz naturel du puits d’extraction au remplissage de réservoirs et citernes en passant par les pipelines. Il est donc plus facilement traçable. "A notre plus grande surprise, nous avons constaté que depuis 2009, ces émissions augmentaient de 5% par an alors que dans les deux décennies précédentes elles diminuaient annuellement de 1%", s’étonne Bruno Franco. La baisse continue des émissions d’éthane était le fruit d’actions vertueuses de limitation des fuites de gaz naturel tout au long du réseau du distribution. Et voilà qu’en cinq ans, tous ces efforts sont balayés! 

Mais d’où peut bien venir ce gaz ? Les chercheurs belges sollicitent tout naturellement leurs homologues américains. La vingtaine de stations de spectrométrie en infrarouges dans le monde est en effet réunie au sein du Network for detection of atmosphéric composition change (NDACC). Les stations nord- américaines recherchent et détectent la même hausse d’éthane ainsi que celles du grand nord canadien et du Groenland. En revanche, la station néo-zélandaise n’enregistre aucun changement. "Il s’agit donc d’émissions se situant dans les latitudes tempérées de l’hémisphère nord et ces émissions sont massives puisqu’elles sont mesurables en Europe alors que l’éthane n’a que deux mois de durée de vie dans l’atmosphère".

Or, que s’est-il passé depuis 2009 au niveau de l’extraction des énergies fossiles dans l’hémisphère nord ?... le boom du gaz de schiste aux Etats-Unis !

Les fuites de gaz au niveau des 1592 puits répertoriés en septembre 2014 font l’objet d’une polémique intense dans la presse scientifique, mais ne sont jamais inférieures à 4% de pertes. L’extraction du gaz de schiste était donc sérieusement suspectée, la voilà maintenant prouvée. Cette hausse d’éthane dans l’atmosphère est elle aussi une mauvaise nouvelle pour l’environnement et la santé publique. Ce gaz est en effet un des précurseurs de la formation de l’ozone des basses couches de l’atmosphère.

Quand on fait de la fracturation hydraulique, on sort du pétrole et du gaz et ce gaz est à 90 % composé de méthane. Donc si les taux en éthane ont progressés il en est de même pour le méthane issu de l'exploitation du gaz de schiste et je vous en laisse estimer l'importance au vu des proportions respectives de ces 2 gaz dans l'huile de schiste.

Les nouvelles valeurs du potentiel de réchauffement du méthane établies par les experts du climat, qui ont été révisées par le Groupe d'experts du GIEC, sont passées de 25 fois (chiffre de référence scientifique précédent) à 36 fois celui du CO2 sur un horizon de 100 ans, et de 75 fois à 87 fois sur un horizon de 20 ans.

 

 

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il y a 7 minutes, bill07 a dit :

Quand on fait de la fracturation hydraulique, on sort du pétrole et du gaz et ce gaz est à 90 % composé de méthane. Donc si les taux en éthane ont progressés il en est de même pour le méthane issu de l'exploitation du gaz de schiste et je vous en laisse estimer l'importance au vu des proportions respectives de ces 2 gaz dans l'huile de schiste.

 

En tout cas, pour le méthane, j'avais posté un article un peu plus loin qui montrait que sa hausse récente dans l'atmosphère ne pouvait pas être reliée à des fuites ou au traitement des énergies fossiles puisque l'analyse isotopique montre que la proportion de méthane contenant du carbone 13 a chuté pendant cette hausse (alors que le méthane provenant d'énergies fossiles est au contraire enrichit en carbone 13) :

 

That drop casts doubt on one of the first explanations experts considered for the post-2007 rise: an increase in methane emitted from fossil fuels, including "fugitive" methane gas escaping during oil and natural gas drilling. Instead, the chemical fingerprints point toward agricultural and wetland emissions from the tropics. 

 

It’s a counterintuitive finding: methane from fossil fuels is higher than we thought, but it seems to be making up a smaller share of total global emissions. In his email, Schwietzke wrote, “The decline in the 13-C isotope of methane in the atmosphere indicates that microbial sources must have an increasing share of total methane emissions globally.”

 

Ce qui laisse penser que la proportion de méthane relarguée par l'industrie fossile a un effet minoritaire dans la hausse récente (malgré le fait qu'elle soit plus élevée que ce que l'on pensait, comme discuté dans l'article de la NOAA). 

 

CH4_C13_by_latitude_620.png

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Laussonne 43150 (930m)
Il y a 1 heure, Higurashi a dit :

 

En tout cas, pour le méthane, j'avais posté un article un peu plus loin qui montrait que sa hausse récente dans l'atmosphère ne pouvait pas être reliée à des fuites ou au traitement des énergies fossiles puisque l'analyse isotopique montre que la proportion de méthane contenant du carbone 13 a chuté pendant cette hausse (alors que le méthane provenant d'énergies fossiles est au contraire enrichit en carbone 13) :

Ce qui laisse penser que la proportion de méthane relarguée par l'industrie fossile a un effet minoritaire dans la hausse récente (malgré le fait qu'elle soit plus élevée que ce que l'on pensait, comme discuté dans l'article de la NOAA). 

 

Bonjour et merci pour ta réponse convaincante, 

J'aurai du suivre un peu plus attentivement le topic ;). J'ai donc fait un peu de relecture 

Reste tout de même deux questions:

- La conclusion interrogative de l'étude en question ne laissait que peu de place au doute (enfin, pour moi) , est-ce une interprétation de l'étude par le rapporteur/rédacteur de l'article ?

- Comment expliquer cette hausse de la concentration atmosphérique en éthane ?

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Il me semble qu'on en a discuté ici déjà.  Le point clé est sans doute à chercher dans les puits de méthane plus que dans les sources cad dans les variations naturelles ou non du radical OH.

Higurashi ton argument ne joue pas quant à la production des zones inondées (barrages et rizières)

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il y a 34 minutes, sirius a dit :

Higurashi ton argument ne joue pas quant à la production des zones inondées (barrages et rizières)

 

Pas sur de comprendre ? Ma réponse concernait l'argument selon lequel la hausse récente serait liée aux énergies fossiles (qui avait été avancé pendant une période, et lourdement remis en question par ces données isotopiques). Quant à savoir la raison de la hausse, l'article parle bien de plusieurs explications dont une en référence au puits OH :

 

Hydroxyl radical isn’t something we can measure directly at a global scale. So there remains a possibility that the abundance of hydroxyl radical varies enough over time and place to play some kind of role in the stop and go trajectory of methane levels in recent decades.

 

Cela dit, ça ne semble pas pouvoir expliquer la baisse du carbone 13. Les différentes remarques des intervenants mentionnent ainsi une augmentation de production microbienne ou provenant de l'agriculture (méthane appauvri en carbone 13).

 

The carbon isotope analyses, carried out for NOAA by the Stable Isotope Laboratory at the University of Colorado Boulder's Institute of Arctic and Alpine Research, are consistent with an increase in microbial emissions from both natural wetlands and agricultural sources.

 

@bill07 Pour l'éthane, j'aurais tendance à dire que ce n'est pas incompatible en soi avec ce qu'explique l'article de la NOAA, ce dernier indique juste que la part "fossile" dans la tendance du méthane n'est très probablement pas le facteur numéro 1 pour expliquer la hausse récente. 

Modifié par Higurashi
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Je veux dire que le méthane peut être d'origine anthropique sans avoir rien à voir avec  les fossiles. Une rizière c'est anthropique un barrage aussi. De même les  variations de OH peuvent être dues à des réactions avec des émissions anthropiques d'autres gaz.

Mais il ne s'agit évidemment plus  des fuites des puits

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Pas de bug à priori. En Arctique c'est même très cohérent avec l'état de la banquise et la circulation de cet été. 

En parlant des SSTs, les données ERSST v.5 placent le mois de juillet dernier en seconde position juste derrière 2016 et devant 2015.

 

DGVaDxxUAAAsEoY.jpg

 

https://twitter.com/Climatologist49/status/893219475440386048

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Une publication très récente qui résume les enseignements apportés par le projet Cloud du CERN. On s'en doutait déjà, mais cela renforce encore la conclusion selon laquelle la variation des rayons cosmiques galactiques a un effet marginal sur les nuages et le climat : http://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1002/2017JD027475/abstract

 

Citation

The Cosmics Leaving OUtdoor Droplets (CLOUD) experiment was created to systematically test the link between galactic cosmic rays (GCRs) and climate; specifically the connection of ions from GCRs to aerosol nucleation and cloud condensation nuclei (CCN), the particles on which cloud droplets form. The CLOUD experiment subsequently unlocked many of the mysteries of nucleation and growth in our atmosphere, and it has improved our understanding of human influences on climate. Their most recent publication [Gordon et al., 2017] provides their first estimate of the GCR-CCN connection, and they show that CCN respond too weakly to changes in GCRs to yield a significant influence on clouds and climate.

Modifié par Higurashi
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Un rapport que l'administration Trump doit pas aimer parce qu'il dort dans les placards

https://www.nytimes.com/interactive/2017/08/07/climate/document-Draft-of-the-Climate-Science-Special-Report.html?_r=0

 

Comme disait Brassens, la loi de la pesanteur est dure mais c'est la loi !

le RC est têtu !

Modifié par sirius
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Le draft du rapport est telechargeable. Ce n'est pas une fuite : il était disponible à la revue comme l'est le rapport du GIEC : ce n'est tout simplement pas la version finale très probablement.

C'est un gros pavé mais à première vue, il ne semble pas y avoir  de nouveauté révolutionnaire, surtout pour qui a un peu suivie l'actualité du RC et des publis récentes.

Il y a évidemment une mise à jour en ce sens que les publis de 2015 y sont incluses.

On y parle du hiatus pour dire qu'il n'y a pas eu d'arrêt du réchauffement sur le  long terme (pas de série de plus de 17 ans  qui montreraient une tendance négative)

on y parle des données paléo de PAGES2000 pour confirmer que les dernières décennies sont les plus chaudes depuis au moins 1500 ans.

Pour la hausse du niveau de la mer on en reste à un prudent 30 à 130 cm en 2100 (faible confiance sur la limite sup) bien que, cette fois, on prenne en compte la variabilité géographique.

 

En gros, pour les "habitués", ça donne l'impression qu'on enfonce le clou ...comme je disais plus haut, le RC est têtu !

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hum!

Mon impression, concernant cette histoire, c'est que certains jouent à la vierge effarouchée.

Enfin le rapport en est encore à un draft qui date du 28 juin 2017 et on prétend qu'il est "dans le placard"?

Et puis effectivement, à part le fait qu'il soit américano-américain on ne voit pas bien ce qu'il apporte de plus par rapport aux publications et autres vulgarisations dont le public américain est déjà averti.

De toute façon, si ce public n'est pas déjà averti, en quoi ce rapport va les avertir d'avantage?

D'autre part, je le demande très humblement, est-ce le lieu ici, dans un topic consacré aux "statistiques et anomalies globales" pour faire de la politique, en l'occurence de l'anti-trumpisme basique?

Il y a plein de forums où on peut assouvir ses passions politiques, sans venir polluer celui-ci.

A la limite le topic consacré à la COP21 ferait mieux l'affaire.

Modifié par meteor
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Il y a 2 heures, sirius a dit :

C'est un gros pavé mais à première vue, il ne semble pas y avoir  de nouveauté révolutionnaire

 

Il faudrait d'urgence que certains cadres institutionnels fassent un stage dans un centre opérationnel où les analyses, les décisions sont prises en surveillant l'horloge. Refaire le travail déjà fait, c'est un jeu en position 999999 des priorités.

 

Le monde sera également intéressé de savoir qu'au fond les USA n'aiment pas l'idée d'un GIEC puisqu'ils préfèrent un rapport institutionnel USA. Le monde retient.

Modifié par Cotissois 31
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Selon la nasa juillet 2017 a fait jeu égal avec juillet 2016:

Capture_fmj6.PNG

 

Du coup, on ne peut plus exclure que 2017 puisse être la seconde année la plus chaude des l'ère industrielle:

 

Capture_rbm2.PNG

 

 

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En fait 77 % de chances, c'est plus que ça. Ca  commence à devenir probable. non ?

Modifié par sirius
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Il y a 15 heures, sirius a dit :

En fait 77 % de chances, c'est plus que ça. Ca  commence à devenir probable. non ?

Je dirais même plus que probable malheureusement.

Ces 8 derniers jours, la température s'emballe (OK prenons du recul sur les mesures d'hier...) ce qui fait qu'à ce jour, août est, sur la première quinzaine, le mois d'août le plus chaud jamais enregistré.

Bien sûr, il reste 16 jours à août, et 138 jours à l'année, et donc ça a largement le temps de refluer...mais il faudrait un retournement de tendance assez brutal pour que la hausse régulière enregistrée depuis début juin ne soit qu'un mauvais souvenir.

Tout cela, alors que l'on est en période neutre ; pas de Nina certes, mais pas de Nino non plus, et être à de tels niveaux pourrait indiquer que nous venons de franchir un nouveau palier dans la hausse des températures mondiales.

Pour retomber à des niveaux pré 2015, il faudrait certainement un sacré Nina !

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Selon GFS, l'anomalie globale devrait redescendre un peu ces 7 prochains jours, notamment grâce à l'hémisphère sud. Mais on resterait toujours à un niveau bien élevé. La seconde place pour août est largement jouable (pourquoi pas une première place même).

 

779136GFSanomalytimeseriesglobal.png

Modifié par Higurashi
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Il n'est pas anormal qu'août 2017 soit au niveau d'août 2016.

Si on tient compte du RC et de l'ENSO, on est à 0.45°C pour les deux (enfin selon mes calculs).

Ce qui me semble anormal par contre ce sont les valeurs absolues qui sont supérieures à ces valeurs, de l'ordre de 0.12°C.

Sur un mois on peut mettre çà sur le dos de la variabilité mensuelle sur deux et même plus, c'est plus difficile.

Il va falloir attendre que des spécialistes, armés des modèles idoines, se penchent sur la question.

 

PS: ci dessous la comparaison entre une estimation de l'anomalie globale de température (par rapport à 1981-2010) avec modèle simple (CE) et NASA de janvier 1986 à décembre 2017 avec août 2017 NASA égal à août 2016 NASA.

 

ce-nasa-16082017.jpg

 

Comme on le voit la variabilité NASA est bien plus grande que la variabilité CE, c'est évidemment normal.

Mis à part çà, les tendances linéaires sont quasiment les mêmes.

En fin de période cela fait quand même pas mal de mois où NASA est supérieure à CE.

Mais çà ne me semble pas encore très révélateur de quelque chose genre accélération du RC.

De plus il est encore un peu tôt pour dire qu'août 2017 sera au niveau d'août 2016.

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