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La transparence au niveau des modèles numérique:


Messages recommandés

La transparence au niveau des modèles de prévisions numérique actuelle serait-elle, à terme, compromise à cause de notre réchauffement climatique actuelle?

Je suis intimement persuadé que si les modèles changent de plus en plus souvent, c'est peut être lié à des modifications plus en profondeur de la circulation atmosphérique autour de notre globe, à cause justement du réchauffement planétaire.

Personne n'y pense mais pourtant, force est de constater quand même, que l'exercice d'une prévision météo par nos chers modèles, devient de plus en plus difficile au fil des années. Et plus les années passent, plus une tentative de prévision s'avère particulièrement être un vrai parcours du combattant! Il suffit de se rappeler des nombreuses prévisions particulièrement délicates de ces toutes dernières années et cette année en particulier, on a eu quand même une grande instabilité des modèles dans la gestion des évènements climatiques qui nous ont concernés, parfois avec une grande violence...

Une modification, dans la répartition géographique, voir même régionale de la répartition des masses d'air sur l'ensemble de notre planète aurait une incidence directe sur la répartition des pressions au sol, favorisant des régimes de vent particulier tant sur le plan de la direction que de la vitesse sans parler des effets de divergences ou de convergences des vents.

Ces changements au sol peuvent aussi se produire logiquement selon une coupe verticale de l'atmosphère. Les changements au niveau des répartitions thermique à la surface de notre globe, pourrait se répercuter également à des plus hautes altitudes!

De ce fait, la répartition géographique et régionale des pressions en hautes altitude cette fois ci, entraînerait des modifications plus en profondeur également de la répartition des vents en direction et en vitesse également, favorisant des cisaillements plus important, d'où une plus grande instabilité atmosphérique (il suffit de se rendre compte de l'explosion du nombre élevé de tornades aux USA depuis ces quelques dernières années, et de la tornade surprise de Haumont qui était une belle F4 quand même sur l'échelle de Fujita)... On observe également des structures orageuses beaucoup plus complexes et organisés et qui tendent à monter en puissance avec souvent des évènements forts au cours de l'été (notamment les orages de grêles)...

Si l'orientation des vents et la vitesse se modifie ou va se modifier (prochainement ou dans quelques décennies), alors pourquoi pas envisager également un net changement au niveau des rapides courants jet stream qui eux aussi serait déviés de leurs trajectoires habituelles, et seraient plus puissant (rappelez vous de la puissance du jet d'altitude lors des 2 dernières tempêtes de noël en 1999 et de sa position peu habituelle surtout à nos latitudes)!

Ce genre d'évènement qui s'est produit en 1999, même si finalement il apparaît comme une "parenthèse, cependant non négligeable, dans l'historique des évènements météorologiques ayant clôturé cette fin du 20ème siècle" ne serait-il pas un aperçu (ou un amuse g****e) de ce qui prévaudrait dans un avenir qui est maintenant à porté de notre main?

Si je me permet d'avoir créée ce topic, c'est pour illustrer (et je n'ai pas eu besoin de vous le faire remarquer), la grande instabilité des modèles, dont la tendance d'années en années semble s'aggraver, rendant tout exercices de prévisions particulièrement difficile (même pour les plus expérimentés d'entre vous)...!

Le grand danger, pour les années à venir semblerait être visiblement d'après les plus éminents experts mondiaux du climat, la multiplication de phénomènes météorologiques inhabituelles et intenses un peu de partout dans notre monde là ou on ne l'ai attendrait pas forcément dans les pays peu coutumiers du fait... A cela pourrait se greffer, une autre menace beaucoup plus perfide et qui ferait courir un grand danger à la population terrestre, ça serait également le manque de transparence au niveau de la modélisation météorologique. Les grands évènements météorologiques dangereux, seraient en quelques sortes "masqués". Parlera t-on un jour de "menaces climatiques invisibles"? Je sais ça pourrait sembler de la science fiction pour certaines personnes, mais comme les modèles nous donnent de plus en plus souvent du fil à retordre, on peut imaginer, à partir de ce simple constat si anodin qu'il soit, un monde de plus en plus incertain et chaotique...

Peut être, faudrait-il paramétrer de nouvelles données climatologiques aux modèles et l'ai intégrer de façon à ce que ces paramètres soient modulables automatiquement dans le temps. De cette manière, les modèles s'adapteraient en permanence aux modifications climatiques en cours. Un peu comme si ils le feraient pour s'adapter à une situation initiale afin de l'a transposer à J+2, J+3 etc... C'est tout bête ma réflexion d'autant plus que la principale fonction d'un modèle et de faire justement évoluer une parcelle d'air dans le temps... default_biggrin.png/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> Mais ma question n'est pas là, elle porte sur des changements beaucoup plus majeurs et brutaux du climat sur l'ensemble de notre globe. Les modèles savent-ils le gérer?

C'est bien joli de mettre plusieurs milliards d'euros dans un modèle encore plus puissant, encore faut-il que ces variables s'ajustent à des changements imprévisibles dans le futur, dans les divers microclimats qui jalonnent notre planète.

Mes connaissances dans le domaine de la modélisation étant limités (c'est que ma logique qui vous parle), ces paramètres "variables" qui prennent en compte des bouleversements climatiques spectaculaires et inattendus sont-ils également intégrés dans nos modèles actuelles?

Imaginons par exemple une subite glaciation, d'après vous comment nos modèles actuelles réagiraient-ils si ils étaient en train d'effectuer des prévisions au cours de cette glaciation?

C'est toute la question que je me pose? default_mellow.png

Si nos modèles ne tiennent pas le choc face au réchauffement planétaire qui nous concerne et aux multiples changements climatiques qu'il entraîne un peu de partout dans notre monde, peut-on aussi envisager "une course à la performance des modèles" dans un avenir proche?? Si jamais c'était le cas, rien que d'imaginer le coût particulièrement élevé de ces calculateurs, on finirait à terme par se ruiner complètement et à la fin de se retrouver à ne plus pouvoir financer le moindre nouveau modèle. Dans ce cas on serait en permanence avec un modèle complètement hors des clous et paumés dans un tout nouveau climat qui ne maîtrise plus...

Peut-on aussi imaginer (si on pousse encore plus loin la réflexion), un ECMWF toujours à l'ouest dans le futur valant notre JMA actuelle, ou GEM? Serait-il aussi girouette que notre GFS actuelle?? default_biggrin.png/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> Cette remarque va peut être vous faire sourir, mais je l'ai choisi pour vous faire un clin d'œil sympathique, alors que le débat actuelle sur la performance des modèles fait rage sur ce forum! default_biggrin.png/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">

Quelqu'un pourrait me dire si nos plus mauvais modèles actuelles sur wetterzentrale étaient plus performant dans les années 1980 voir avant?? default_mellow.png

Bonne lecture au fait! default_biggrin.png/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> :Ddefault_biggrin.png/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">

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Personne n'y pense mais pourtant, force est de constater quand même, que l'exercice d'une prévision météo par nos chers modèles, devient de plus en plus difficile au fil des années.

D'après ce que j'observe depuis 5 ans c'est l'inverse, les modèles sont de plus en plus bons.
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D'après ce que j'observe depuis 5 ans c'est l'inverse, les modèles sont de plus en plus bons.

Heu... default_huh.png:huh:default_huh.png

Moi je trouves pas du tout, comment expliquer alors les divers revirement de situations pourtant à si courte échéances???

Moi je remarque une nette détérioration depuis le temps que j'observe les modèles, même si je n'intervient pas souvent sur infoclimat pour faire des analyses météo...

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D'après ce que j'observe depuis 5 ans c'est l'inverse, les modèles sont de plus en plus bons.

Ah ? Moi je serais plutôt de l'avis d'Atmosphère. J'ai franchement l'impression que les prévisions sont de plus en plus difficile...(suffit d'aller voir les prévisions en cours dans les posts d'infoclimat, ça a l'air d'être coton en ce moment de prévoir quelque chose de fiable) c'est peut être du aussi a la configuration du ciel en ce moment.

Je parles juste d'observations par rapport aux prévisions...

Maintenant faudrait voir les statistiques sur le taux de réussite des modèles...

.

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Bien entendu, c’est faux, la prévision numérique est en constante amélioration (cf les scores des différents modèles).

Puissance de calcul, meilleure prise en compte des processus physiques, assimilation variationnelle quadridimensionnelle (4D VAR), développement de la prévision d’ensemble et méthodes innovantes de perturbations des conditions initiales, ect.....

Un peu de recul, de meilleures résolutions (horizontales et verticales) ont considérablement amélioré la prévision des systèmes dynamiques.

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On a le droit de se poser des questions, mais vous faites un raisonnement bien trop hâtif.

Les modèles progressent année par année avec des reparamétrages réguliers et le développement des systèmes d'assimilation de données.

Ca n'exclue pas des problèmes réguliers, genre GFS et les nuages bas, Arpège et les tempêtes excessives, mais ce sont des cas finalement connus et isolés. Dans la très grande majorité du temps où il ne se passe rien d'exceptionnel, les modèles ont raison (relativement à la prévision qu'ils sont capables d'atteindre)...au moins à courte échéance.

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Ah ? Moi je serais plutôt de l'avis d'Atmosphère. J'ai franchement l'impression que les prévisions sont de plus en plus difficile...(suffit d'aller voir les prévisions en cours dans les posts d'infoclimat, ça a l'air d'être coton en ce moment de prévoir quelque chose de fiable) c'est peut être du aussi a la configuration du ciel en ce moment.

Je confirme mon premier post, avec GEFS on peut raisonnablement dans 90% des cas prévoir une tendance relativement fiable de 7 à 10j (à l'échelle du pays), il y a 5 ans ce n'était pas imaginable !

Bien évidemment il peut parfois y avoir des situations tendues mais je ne pense qu'on aura la même surprise qu'en janvier 2003 par exemple, à cette époque les modèles étaient passés en l'espace d'une journée et ce à l'échéance de 3 jours du flux d'ouest à la vague de froid !

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Je confirme mon premier post, avec GEFS on peut raisonnablement dans 90% des cas prévoir une tendance relativement fiable de 7 à 10j (à l'échelle du pays), il y a 5 ans ce n'était pas imaginable !

Oui mais pas de chance en ce moment c'est pas trop le cas... default_biggrin.png/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">default_biggrin.png/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> ici : /index.php?showtopic=37336&st=360&start=360'>Lien

Bien évidemment il peut parfois y avoir des situations tendues mais je ne pense qu'on aura la même surprise qu'en janvier 2003 par exemple, à cette époque les modèles étaient passés en l'espace d'une journée et ce à l'échéance de 3 jours du flux d'ouest à la vague de froid !

Et bien la j'en parle en connaissance de cause...

Je prépare mes randonnées dans la semaine pour le week-end...

Et comme a chaque sortie je reçois le Mail de Météo France pour le samedi à venir...

Et bien si ma femme tombe sur un ingénieur de MF il va le sentir passer le pauvre ! default_rolleyes.gifdefault_rolleyes.gif (pour la boue sur les fringues)...

Combien de fois nous nous sommes retrouver sous la flotte et dans la boue malgrer que Mf prevoyait un temps sec et un ciel degagé ! (je parle bien a l'echelle d'un departement...)

Remarque c'est pas une critique de ma part mais juste une constatation sur ma petite personne. Et si qqun pouvait véritablement prevoir le temps ça se saurait !

Et je repete je parlais d'observations par rapport aux previsions...( je me doute bien que si qqun prevoit du beau temps dans ma region ça veut pas dire au dessus de ma tete)...

Enfin bon si les stats disent le contraires....je veut bien le croire....

Bonne soirée

.

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Atmosphère tu as une imagination vraiment débordante. Le raisonnement que tu tiens est une succession d'hypothèses farfelues qui s'enchainent dans une logique que tu es seul à comprendre !

Quand à ton histoire de glaciation, je crois que tu as trop regardé le film "Le jour d'après" qui est peut-être un bon divertissement (encore que...) mais totalement burlesque pour qui a un minimum de connaissances en météo...

Peut-être devrais-tu te reconvertir dans l'écriture de romans de science fiction ?

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Peut être, faudrait-il paramétrer de nouvelles données climatologiques aux modèles et l'ai intégrer de façon à ce que ces paramètres soient modulables automatiquement dans le temps. De cette manière, les modèles s'adapteraient en permanence aux modifications climatiques en cours. Un peu comme si ils le feraient pour s'adapter à une situation initiale afin de l'a transposer à J+2, J+3 etc... C'est tout bête ma réflexion d'autant plus que la principale fonction d'un modèle et de faire justement évoluer une parcelle d'air dans le temps... Mais ma question n'est pas là, elle porte sur des changements beaucoup plus majeurs et brutaux du climat sur l'ensemble de notre globe. Les modèles savent-ils le gérer?

A lire ton post, on croirait que, pour toi, un modèle, c'est basé sur des stats!

Les évènements extrêmes restent difficiles à prévoir tout simplement parce qu'il s'agit de phénomènes qui se développent à toute allure. Cette difficulté n'a rien à voir avec le réchauffement (voir le cas de la tempête du Fastnet par exemple) mais il est, effectivement possible que ces situations extrêmes se rencontrant plus souvent, les modèles de prévision soient plus pousés dans leurs retranchements.

C'est bien pour ça que les services meteo mettent le paquet sur le "nowcasting".

Imaginons par exemple une subite glaciation, d'après vous comment nos modèles actuelles réagiraient-ils si ils étaient en train d'effectuer des prévisions au cours de cette glaciation?

Imaginons.

En premier lieu, si une donnée unique quelque part dans l'Atlantique (comme dans le scenario du Jour d'Apres) faisait apparaître un grand coup de froid très local, elle serait effectivement fitrée au moins dans un premier temps. Mais le démarrage d'une glaciation ne se limite pas à un coup de froid localisé. Il y aurait forcémént un ensemble de données concordantes et, dans ce cas, elles ne seraient plus filtrées mais assimilées par le modèle

Au pire, on aurait qq jours pendant lesquels les modèles essaieraient de continuer sur leur trajectoire. Et qq jours, à l'échelle d'une glaciation, ce n'est pas grand chose (parce que ça ne peut pas aller aussi vite que dans le film )

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Lol Just1, tu profites de ce débat pour insérer une allusion déplacée.

Ensuite, je remarque qu'Atmosphère a souvent envie de s'exprimer, mais ce n'est pas une raison pour s'en prendre un peu à tout et n'importe quoi : dans le cas présent, les modèles ne nous ont rien fait default_biggrin.png/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> Au contraire ils nous aident énormément default_smile.png/emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20">

Pour répondre au problème, il faut voir la différence d'échelle :

La nature est faite d'oscillations rapides autour d'une tendance lente, cette dernière étant guidée par seulement quelques forces dominantes qui sont jamais très loin de l'équilibre.

En météo, on cherche à résoudre les oscillations rapides. La tendance lente n'a aucune incidence sérieuse sur la prévision météo, il faut seulement connaître l'état des variables à un moment donné (quelle que soit l'évolution climatique, on sait assimiler les données mesurées chaque jour). Par exemple, on considère la température de la mer constante sur l'échéance de la prévision. Si elle se réchauffe (conséquence du réchauffement climatique ? simple évolution saisonnière ?), et bien on recadre l'analyse sur le run suivant.

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Bonjour

Je suis assez content que vous ayez ouvert le sujet car j'allais le faire moi même.

Sur le terrain les modèles numériques ne sont pas viables et fiables. Depuis 4 ans nous sommes passés d'une prévision correcte de J+7 à J+12 heures.

Je suis assez furieux de l'attitude de MeteoFrance qui n'arrête pas de faire des réactualisastions de ses prévisions régulièrement fausses. Il suffit d'écouter les bulletins météo frances entre Minuit et 8 heures du matin pour se rendre compte des nombreuses évolutions apportées. Et l'utilisation d'un vocabulaire(et information) suffisament flou pour caché une incertitude de plus en plus grande et se garder une marge d'erreur pour permettre une réactualisation à court terme.

Une attitude qui est d'ailleurs criminelles dans certains cas (période d'avalanche évidente!) et qui pousse cet institut national dans une politique (économique?) folle de prévision déshumanisée (polémique entre la température réelle et ressentie) uniquement basée sur la récupération automatique des données et leurs assimilations dans des modèles numériques qui coutent trés chères. L'humain ainsi que sa capacité de perception est bien plus capable que ces modèles numériques qui ne représente qu'une aide relative à la prévision mais aucun cas une sacro sainte vérité prévisionnelle.

La suppression des petites centres météos un peu partout en france représentent une catastrophe avenir!

Cela fait un certains temps que consulte le forum d'infoclimat et plusieurs sites de méteorologie amateur, et je constate une augmentation de prévision bidon basée sur les modèles numériques. Ces prévisions polluent le travail de gens expérimentée et/ou observateur, capable de proposer des hypothèses climatiques les plus proches de la réalité.

Faire confiance aux modèles numériques, ce n'est pas possible actuellement car cela nécessite de réactuliser beaucoup trop d'information dans un temps trop court en plus de pallier aux nombreuses erreurs de calculs liés à la structure logique des outils informations.

Aujourd'hui et pour l'avoir constaté (anomalies météorologiques trop nombreuses), nous sommes aveugles et nous allons nous faire surprendre comme en 1999.

Encore merci pour l'ouverture de ce sujet!

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Bonjour metop,

Il me semble que la question posée sur les performances de la modélisation numérique ne se limite pas aux services communication média-grand public de MF, ou à l’interprétation douteuse des données brutes en libre accès sur la toile qu’en font les amateurs.

Les techniques numériques utilisées à résoudre les systèmes d’équations choisis s’appuient sur une puissance de calcul croissante et évolutive en termes de précision.

On ne peut pas s’arrêter aux bulletins grand public diffusés ou à la prévision déterministe pour en juger, mais voir aussi comment l’outil peut être exploité par le monde de la recherche dans le but (par exemple) d’en perfectionner l’usage dans le monde de l’opérationnel.

La prévision d’ensemble va dans le sens d’une meilleure prévisibilité à moyen et long terme, mais peut se montrer comme un excellent support d’aide à la décision à plus court terme dans le cas de phénomènes dangereux.

Ne me faites pas croire que les tempêtes de noël 99 n’étaient pas prévues, la prévision déterministe était inapte oui, mais la prévision probabiliste du modèle européen avait alerté les prévisionnistes.

La météorologie est une science jeune, donc critiquable et bien sûr perfectible, mais ne nous égarons pas sur des voies fallacieuses, telles que celles esquissées plus haut sur le réchauffement climatique par exemple.

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Bonjour metop,

Il me semble que la question posée sur les performances de la modélisation numérique ne se limite pas aux services communication média-grand public de MF, ou à l'interprétation douteuse des données brutes en libre accès sur la toile qu'en font les amateurs.

Les techniques numériques utilisées à résoudre les systèmes d'équations choisis s'appuient sur une puissance de calcul croissante et évolutive en termes de précision.

On ne peut pas s'arrêter aux bulletins grand public diffusés ou à la prévision déterministe pour en juger, mais voir aussi comment l'outil peut être exploité par le monde de la recherche dans le but (par exemple) d'en perfectionner l'usage dans le monde de l'opérationnel.

La prévision d'ensemble va dans le sens d'une meilleure prévisibilité à moyen et long terme, mais peut se montrer comme un excellent support d'aide à la décision à plus court terme dans le cas de phénomènes dangereux.

Ne me faites pas croire que les tempêtes de noël 99 n'étaient pas prévues, la prévision déterministe était inapte oui, mais la prévision probabiliste du modèle européen avait alerté les prévisionnistes.

La météorologie est une science jeune, donc critiquable et bien sûr perfectible, mais ne nous égarons pas sur des voies fallacieuses, telles que celles esquissées plus haut sur le réchauffement climatique par exemple.

A noter que La météreologie n'est pas du tout une science jeune! des peuples trés ancien s'essayaient à la prévision avec les outils scientifiques de leurs époques qui paraissaient trés avangardistes jusqu'à que l'on détermine leurs limites.

La puissance numérique sera limité par la capacité de miniaturisation des wafers des processeurs...aujourd'hui, nous y arrivons! Il est fort probable que l'augmentation de la vitesse des processeurs au-dessus de la 50aine de Ghz génère des phénomènes peu intéressants pour la santé!

De plus l'ordinateur est aussi intelligent que celui qui l'a programmé ou que celui qui l'utilise.....ce qui laisse une bonne marge d'interprétation!

Enfin la probabilité d'arrivée d'un phénomène (prévision probabiliste) ne permet pas de "décisionner" un plan d'action lié à l'arrivé d'un évenement majeur. La probabilité c'est bien mais sur le terrain et dans la pratique c'est dangereux...une sorte de pari à pile ou face!

A noter que ce weekend meteo france fait son travail en mettant les gens en garde contre les avalanches, les routes sur-enneigés, etc... liées à l'arrivé de ce re doux! pourvu que cela dur!

Je fais confiance à l'interprétation de gens expérimentés et/ou observateurs éclairés et à leurs transparences dans l'utilisation des outils mis à leurs disposition! (pas toujours le cas de météofrance)

Méfiance vis à vis du numérique qui dans plein d'autres domaines (son, video, musiques....) dégrade la réalité pour la rendre plus belle! (compression des images au effet pervers sur les frontières entre couleurs, impossibilité d'avoir une droite en diagonale réellement droite car c'est une succession de creneau de droite....les exemples sont inombrables et liés au limite de cette technologie!)

Cordialement

ps! Une rumeur dit que l'organisation de méteofrance a été bousculée suite à la tempête de 99???

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La prévision d'ensemble va dans le sens d'une meilleure prévisibilité à moyen et long terme, mais peut se montrer comme un excellent support d'aide à la décision à plus court terme dans le cas de phénomènes dangereux.

Ne me faites pas croire que les tempêtes de noël 99 n'étaient pas prévues, la prévision déterministe était inapte oui, mais la prévision probabiliste du modèle européen avait alerté les prévisionnistes.

Je pense que c'est l'exemple a ne pas donner.

Aucun modèles numériques n'a pu prévoir la force des 2 tempêtes et pour cause "elle se sont développer sur nous"...

Les prévisionnistes de MF on bien donner l'alerte mais 12 heures avant l'impact personne ne pouvait encore prévoir que le courant Jet allez faire un tour plus près du sol...

La météorologie est une science jeune, donc critiquable et bien sûr perfectible, mais ne nous égarons pas sur des voies fallacieuses, telles que celles esquissées plus haut sur le réchauffement climatique par exemple.

Et bien heureusement que les modèles tiennent comptent du réchauffement climatique...

Enfin j'espère pour eux ! default_rolleyes.gif

.

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Bonjour

Sur le terrain les modèles numériques ne sont pas viables et fiables. Depuis 4 ans nous sommes passés d'une prévision correcte de J+7 à J+12 heures.

Cette affirmation est simplement fausse, ne repose sur rien...

Prétendre que les modèles auraient une "transparence"??? pouvant dépendre du réchauffement climatique fait partie du même charabia... (transparence des équations de Navier-Stokes, elles même dépendantes d'un changement de température)

Faut pas confondre réchauffement climatique avec l'ébullition de vos neurones.

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D'accord sur le vocabulaire pas forcément bienvenu. Mais la tempête de 1999 reste un cas bien exceptionnel. Je parle de Lothar. Un creusement aussi intense à aussi fine échelle c'est rare et franchement imprévisible. Seul octobre 1987 peut s'en rapprocher.

Mais sinon les modèles savent prévoir une tempête d'échelle classique même très creuse, comme il s'en produit souvent sur l'Atlantique.

Une bonne part de la réussite d'un modèle passe par l'assimilation des données et il est clair qu'il y a eu des progrès avec notamment les donnés satellites.

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Posté(e)
Montpellier (34), Montreuil (93) ou Ciran (37)

Je pense que c'est l'exemple a ne pas donner.

Au contraire, c'est bien l'exemple à donner, et pour contrer ce discours alambiqué de metop dont on ne sait pas trop ce qu'il cherche default_dry.png . Tout simplement parce qu'à l'époque, Arpège avait bien modélisé les vitesses de jet (+ de 400 km/h si ma mémoire est bonne?) et que cette valeur avait été considérée comme absurde - je ne sais pas si c'est par le modèle lui-même ou les prévisionnistes. Bref, au final le résultat sera le même, sortie de la modélisation, cette valeur a manqué pour appréhender le creusement explosif de Lothar à son arrivée sur l'Hexagone.Il est là tout l'enjeux: savoir traiter ces données, en faire le tri, tirer la tendance, bref, faire de la prévision. Et pas de la lecture à la lettre d'un champs de précipitation à J+5 dont beaucoup sur ce forum sont spécialistes...
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Au contraire, c'est bien l'exemple à donner, et pour contrer ce discours alambiqué de metop dont on ne sait pas trop ce qu'il cherche default_dry.png . Tout simplement parce qu'à l'époque, Arpège avait bien modélisé les vitesses de jet (+ de 400 km/h si ma mémoire est bonne?) et que cette valeur avait été considérée comme absurde - je ne sais pas si c'est par le modèle lui-même ou les prévisionnistes. Bref, au final le résultat sera le même, sortie de la modélisation, cette valeur a manqué pour appréhender le creusement explosif de Lothar à son arrivée sur l'Hexagone.

Il est là tout l'enjeux: savoir traiter ces données, en faire le tri, tirer la tendance, bref, faire de la prévision. Et pas de la lecture à la lettre d'un champs de précipitation à J+5 dont beaucoup sur ce forum sont spécialistes...

Oui 400 Km/h Sebaas (j'ai encore regarder le documentaire sur les 2 tempêtes cette aprem) default_wink.png/emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">

Le soucis c'est que le Jet ne devait pas être aussi bas + le manque de communication à l'époque....

Mais comme le dit si bien Cotissois 31/22 "Mais la tempête de 1999 reste un cas bien exceptionnel"

Bon je vais me voir twister tiens ! default_biggrin.png/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">

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Oui 400 Km/h Sebaas (j'ai encore regarder le documentaire sur les 2 tempêtes cette aprem) default_wink.png/emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">

Le soucis c'est que le Jet ne devait pas être aussi bas + le manque de communication à l'époque....

Mais comme le dit si bien Cotissois 31/22 "Mais la tempête de 1999 reste un cas bien exceptionnel"

Bon je vais me voir twister tiens ! default_biggrin.png/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">

Lol, je ne sais pas si c'est ironique quand tu me cites. Mais c'était exceptionnel pas seulement pour l'ampleur du phénomène mais aussi pour sa formation.

Sinon, j'avais déjà aussi entendu cette histoire de rejet automatique mais c'était forcément une observation car on ne rejette pas de façon automatique des prévisions de modèle. A ma connaissance, seuls 1 ou quelques membres de l'ensemble du CEP ont vu un creusement explosif, témoignant bien de la très grande sensibilité aux conditions initiales.

Pour la vitesse du jet (mesurée) j'avais mis sur le forum de météo-bretagne le RS de Brest http://forums.meteo-bretagne.fr/viewtopic.php?f=11&t=259

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L'humain ainsi que sa capacité de perception est bien plus capable que ces modèles numériques qui ne représente qu'une aide relative à la prévision mais aucun cas une sacro sainte vérité prévisionnelle.

une aide relative à la prévision... on ne peut pas laisser dire ça. Les modèles numériques sont complètement indispensables. Sans modèles, il n'y a pas de prévision. Certes il faut les expertiser, mais c'est bien plus qu'une simple "aide à la prévision" ! Un humain avec toute la bonne volonté qu'il a ne peut pas deviner sur son intuition le temps du lendemain et a forciori de la semaine à venir.

Méfiance vis à vis du numérique qui dans plein d'autres domaines (son, video, musiques....) dégrade la réalité pour la rendre plus belle! (compression des images au effet pervers sur les frontières entre couleurs, impossibilité d'avoir une droite en diagonale réellement droite car c'est une succession de creneau de droite....les exemples sont inombrables et liés au limite de cette technologie!)

Mais qu'est-ce-que c'est ce baratin... si tu cherches à nous dire que le monde selon un modèle numérique est discrétisé, oui c'est vrai. Pas pour la rendre plus belle mais pour la simplifier évidemment ! Encore une fois sans modèles, on ne saurait pas prévoir et on ne saurait même pas comment marchent les processus.

ps! Une rumeur dit que l'organisation de méteofrance a été bousculée suite à la tempête de 99???

Les tempêtes ont bousculé le système d'alerte (mise en place de la carte de vigilance).

Aucun changement dans l'organisation. Les changements à venir n'ont rien à voir avec ces tempêtes. C'est toi qui as inventé la rumeur ?

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une aide relative à la prévision... on ne peut pas laisser dire ça. Les modèles numériques sont complètement indispensables. Sans modèles, il n'y a pas de prévision. Certes il faut les expertiser, mais c'est bien plus qu'une simple "aide à la prévision" ! Un humain avec toute la bonne volonté qu'il a ne peut pas deviner sur son intuition le temps du lendemain et a forciori de la semaine à venir.

Mais qu'est-ce-que c'est ce baratin... si tu cherches à nous dire que le monde selon un modèle numérique est discrétisé, oui c'est vrai. Pas pour la rendre plus belle mais pour la simplifier évidemment ! Encore une fois sans modèles, on ne saurait pas prévoir et on ne saurait même pas comment marchent les processus.

Les tempêtes ont bousculé le système d'alerte (mise en place de la carte de vigilance).

Aucun changement dans l'organisation. Les changements à venir n'ont rien à voir avec ces tempêtes. C'est toi qui as inventé la rumeur ?

Non, j'étais sur Toulouse durant la tempête de 99 et pendant la canicule 2003 avec des personnes qui travaillaient chez meteo france. L'info me vient de là.

Le modèle numérique c'est juste un outil faut pas allez plus loin. Comme un bon microscope ça permet de faire des choses mais pas tout. Et surtout ça raconte beaucoup de "connerie" en ce moment.

Un homme peut tout à fait deviner le temps du lendemain à partir du moment qu'il a toutes les datas disponibles et sans modèle numérique! Il peut être capable de beaucoup plus si l'expérience et le génie se mèle. Ce que le modèle numérique ne voit pas l'homme peut le sentir! Mais c'est claire que cela n'est pas donné à tous le monde et c'est ce qui fait la différence entre un bon prévisionniste et un mauvais!

Ce sujet était le seul sur lequel je souhaitais intervenir. Merci et à bientôt

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Ce que le modèle numérique ne voit pas l'homme peut le sentir!

voilà une affirmation qui ne manque pas de flaire default_laugh.pngdefault_laugh.png ! Autant je peux penser qu'un homme peut avoir de la chance dans ces tentatives de prévision, autant le modèle optimise la prévision.

Entre les prévisions d'un homme sorti du café du commerce (aussi brillant soit il default_sorcerer.gif ) et celui d'un modèle, il n'y a pas photo...

à votre santé, default_cool.png

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