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Le rechauffement en France, quelques chiffres


hugogo
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Messages recommandés

Suite a la discution du topic "bilan thermique d'avril", j'ai decide d'ouvrir un sujet sur le changement climatique.

J'ai donc fait un bilan de tous les mois depuis janvier 2001 en france, jusqu'au mois de mars 2008 inclus. En ordre de celui qui a vu le moins de changements au niveau des temperatures a celui qui en a vut le plus.

DECEMBRE: -0.46 degres

FEVRIER: +0.45 degres

SEPTEMBRE: +0.49 degres

AOUT: +0.5 degres

NOVEMBRE: +0.64 degres

MARS: +0.66 degres

MAI: +0.74 degres

JUILLET: +0.93 degres

JANVIER: +0.95 degres

AVRIL: +1.29 degres

OCTOBRE: +1.53 degres

JUIN: +2.2 degres

Ces anomalies sont peut etreinexactes, a cause des sources des valeurs: les tableaux du site de Guillaume Sechet.

Les hivers se sont donc rechauffes de 0.31 degres, les Primtemps de 0.90 degres, les etes de 1.21 degres et les automnes de 0.89 degres.

Les annees se sont rechauffees en moyenne de 0.83 degres en France. Certes il reste une bonne partiede 2008 et deux ans encore apres, mais le constat est donc tres alarmant tout de meme!

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Posté(e)
Saint-Alban-Leysse - 311 m (Est Chambéry) -(73) et ponctuellement sur Palette-Le-Tholonet -158 m (Aix sud-est) (13) et Mazamet(81) - (ville : 266 m)

En effet ! A Aix en Provence par exemple , la Tm était de 13.1°C sur la période 61/90 : http://www.meteofrance.com/FR/climat/station/2351.jsp pour passer à 13.6°C sur la période 71/2000 : http://cevenol13.free.fr/climato/normales/aix.html , qu'en sera t'il dans la période 81/2010 , 14°C , 14.2°C ??

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Par exemple, à Rennes : Moyenne (1981-2007) par rapport à la moyenne 1971-2000*.

Je trouve que le climat se rechauffe beaucoup à Rennes default_ohmy.png/emoticons/ohmy@2x.png 2x" width="20" height="20"> :!:

Voici le analyses des mois différents :

Janvier : (5,5°*)

Fevrier : 6,2° (6,1°*)

Mars : 8,7° (8,2°*)

Avril : 10,5° (9,9°*)

Mai : 14,1° (13,6°*)

Juin : 17,1° (16,4°*)

Juillet : 19,2° (18,8°*)

Août : 19,1° (18,8°*)

Septembre : 16,7° (16,2°*)

Octobre : 13,1° (12,5°*)

Novembre : 8,8° (8,4°*)

Decembre : 6,4° (6,4°*) inchangé

Il faut attendre la moyenne officielle MF 1981-2010

Neanmoins, je decide de ne pas prendre cette nouvelle moyenne 1981-2007 pour les bilans climatiques default_wink.png/emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">

A+ default_smile.png/emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20">

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Je sais que les chiffres ronds c'est bien, mais moi par exemple j'utilise la moyenne 1978-2007, ça fait 30 ans soit pareil qu'une période de climato de base, de toutes façons j'ai pas le choix j'ai pas les données pour chez moi avant 1978 default_biggrin.png/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">

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Même constat en moyenne vallée du Rhône :

Voici les écarts par saison (moyenne de 3 stations rurales Sablons, St Sorlin et la miene (Anjou) ) 2001/2007-8 par rapport à la moyenne trentenaire 71/2000

Hiver : +0.3°C

Printemps : +1.3°C

Eté : +1.6°C

Automne : +0.8°C

La saison chaude se réchauffe ici aussi plus vite que la saison froide. Notons d'ailleurs que c'est ce qui est d'ailleurs attendu par les modèles pour la France entière, voire même pour le continent européen.

Les écarts par mois sont quant à eux, pour une période aussi courte trop entachés de la variabilité naturelle, mais il est révélateur que le mois qui observe un écart négatif soit décembre.

Enfin les écarts par rapport à la moyenne 61/90 sont tous plus importants évidemment...

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Posté(e)
Ecromagny (plateau des 1000 étangs, 420m)

décembre se redroidi... Est-on bien sur qu'il s'agisse d'un réel refroidissement, ou juste une plus grande persistance des brouillards avec inversion de températures??

Ce serait intéressant d'avoir des données de stations de montagne...

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Moi de mon ressenti personnel, je trouve qu'il fait de plus en plus frais en ce moment surtout cette année...^^

L'année dernière c'était pas terrible, l'été fut frais même chez moi, d'habitude les températures sont caniculaires.

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Comparaisons entre 1981/2007 et 1971/2000 à Bordeaux-Mérignac.

Période / 1971-2000 / 1981-2007/ Ecarts

JAN / 6,4 / 6,7/ +0.3°C

FEV / 7,5 / 7,4/ -0.1°C

MAR / 9,6 / 10,3/ +0.7°C

AVR / 11,6 / 12,3/ +0.7°C

MAI / 15,4 / 16,1/ +0.7°C

JUIN / 18,3 / 19,3/ +1.0°C !

JUIL / 20,8 / 21,3/ +0.5°C

AOU / 20,9 / 21,4/ +0.5°C

SEP / 18,1 / 18,5/ +0.4°C

OCT / 14,2 / 15,0/ +0,8°C

NOV / 9,4 / 9,8/ +0.4°C

DEC / 7,2 / 7,3/ +0.1°C

PRI / 12,2 / 12,9/ +0.7°C

ETE / 20,0 / 20,7/ +0.7°C

AUT / 13,9 / 14,4/ +0.5°C

HIV / 7,0 / 7,1/ +0.1°C

Annee / 13,3 / 13,8/ +0.5°C

Lors de la période 1951/1980, la TM annuelle était seulement de +12.5°C !

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Quelqu'un a les valeurs officielles MF de toutes les anomalies depuis janvier 2001, ca sera toujours plus precis que les anomalies trouvees dans un graphique.

Merci d'avance.

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Le constat est certes assez préoccupant dans notre bonne vieille France depuis quelques années. D'ailleurs, le réchauffement qu'a connu notre pays dépasse de deux à trois fois le réchauffement moyen constaté sur la planète. Je pense que l'évolution des flux (océanisation des hivers, davantage de flux de Sud à Sud-Ouest dans toutes les périodes de l'année) a joué davantage dans ce réchauffement français que le réchauffement climatique général en lui-même -personne n'ayant jamais prouvé sinon pourquoi le réchauffement global est trois fois plus important en France qu'ailleurs. Il se peut que le réchauffement global soit le facteur déclencheur de cette modification du régime des flux sur la France, mais cela n'a pas non plus été démontré.

Quoi qu'il en soit, la France ne pourra pas continuer à se réchauffer à un tel rythme éternellement à moins d'un emballement du réchauffement climatique. Ce qui peut nous laisser penser que tôt ou tard, interviendra nécessairement un rééquilibrage. Si au cours de la prochaine décennie on retrouve les régimes de flux que l'on avait dans les années 50/60 avec davantage de flux continentaux et nordiques et moins de flux de Sud-Ouest, et que l'on perd d'un coup les deux tiers du réchauffement constaté depuis ces années 50/60, la moyenne 1991-2020 risque de prendre une drôle de baffe. Rien n'indique que cela ne pourrait pas se produire.

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Le constat est certes assez préoccupant dans notre bonne vieille France depuis quelques années. D'ailleurs, le réchauffement qu'a connu notre pays dépasse de deux à trois fois le réchauffement moyen constaté sur la planète.

Oui, mais le réchauffement de la France, de l'ordre de 0.5°C par décennie, si il dépasse largement le réchauffement global de la planete (0.17°C par décennie) n'est pas beaucoup plus important que celui des terres de l'hémisphère Nord (0.4°C par décénnie). Ces mêmes terres enregistrant des zones de réchauffement record, comme la bordure de l'Océan Arctique, et d'autres au réchauffement moins prononcé.

Il n'est donc pas sûr qu'un quelconque rééquilibrage vienne tempérer ce réchauffement : pour cela, il faudrait que les masses océaniques ratrappent les masses continentales(!?!) ce qui n'est pas possible vu l'inertie des premières.

Si poursuite il y a du RC, je ne voie pas comment la France sortirait du rail dans lequel elle est engagée depuis 25 ans.

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Disons que je pense que l'on doit "tempérer" cette appartenance de la France (et de l'Europe de l'Ouest en général) aux grands continents de l'Hémisphère nord comme l'Asie et l'Amérique du Nord, qui ont des influences essentiellement continentales alors que nous gardons un climat fortement océanisé.

On ne pourra pas rester indéfiniment sur une pente de +0.17° par décennie au niveau global et +0.5° en France, car les températures chez nous sont et resteront toujours (sauf si le flux d'est devient le nouveau flux dominant mais j'en doute) en grande partie tributaires des températures de surface de l'Atlantique et de la Méditerranée, températures qui ne suivent pas ce trend de +0.5° / décennie. Surtout en cas de changement de phase de l'AMO, qui pourrait peut-être intervenir dans les prochaines décennies.

Il y a donc forcément un jour où le trend actuel en France devra se rééquilibrer, car je vois pas comment on pourrait avoir en 2100 une hausse de 5° des Tm en France alors que les températures de surface de l'Atlantique n'auraient augmenté que de 1,7°.

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Pour ma part, je suis d'accord avec Treize Vents en ce qui concerne la tendance actuelle du réchauffement qui ne peut se maintenir à long terme à mon avis si on en croit en tous cas les scénarios moyens du GIEC.

Par ailleurs, puisque ce sujet cherche à parler du réchauffement climatique, il eût été préférable qu'il ne s'intéresse qu'à des périodes de temps suffisamment longues pour être significatives d'un point de vue climatologique: à savoir à des tendances sur 30 ans, ou à des comparaisons de moyennes sur 30 ans (comme l'a fait weather-bordeaux). Mais comparer une moyenne sur 7 ou 8 années à une moyenne calculée sur 30 ans (comme hugogo l'a fait initialement) ne me paraît pas pertinent pour ce sujet et revient à faire des contresens. En fait, si on veut absolument comparer la moyenne 2001-2007 ou 2008 à une autre moyenne, il faut la comparer en premier lieu à une moyenne calculée sur une période de temps équivalente (donc 1993-2000 ou 1994-2000 par exemple).

Exemple avec les mois de janvier calculés sur une 30aine de stations métropolitaines:

- moyenne 2001-2008:+0,9°C/ moyenne 1971-2000

- moyenne 2001-2008: +0°C/ moyenne 1993-2000

Donc pour ce mois considéré, 2001-2008 traduit une parfaite stabilisation par rapport aux années qui précèdent et qui ont même valeur climatologique (i.e. 8 ans), en l'occurrence très faible car trop courte, et non une horrible accélération du réchauffement comme les +0,9°C pourraient le laisser croire...

Et si on veut avoir une vraie idée du réchauffement des mois de janvier, on doit s'intéresser aux valeurs 1979-2008 ou 1981-2008 en termes de moyenne et de tendance et comparer avec des périodes passées équivalentes: on trouvera alors une valeur plus proches du vrai signal du réchauffement que les +0,9°C... En l'occurrence, je trouve +0,3°C sur ce panel en janvier entre 1981-2008 et 1971-2000.

Je n'ai pas le temps de faire le calcul sur les autres mois, mais il me paraissait important de faire un petit point de méthode.

Edit: j'ai quand même fait février et mars en plus:

février:

le "faux" signal climatique (2001-2008 versus 1971-2000): +0,4°C

le signal climatique trop court (2001-2008 versus 1993-2000): -0,3°C

un "bon" signal climatique (1981-2008 versus 1971-2000): 0°C

mars:

le "faux" signal climatique : +0,7°C

le signal climatique trop court: -0,1°C

un "bon": +0,4°C

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Posté(e)
COLMAR OUEST (Haut-Rhin) Alt 192m

décembre se redroidi... Est-on bien sur qu'il s'agisse d'un réel refroidissement, ou juste une plus grande persistance des brouillards avec inversion de températures??

Ce serait intéressant d'avoir des données de stations de montagne...

Oui, pour décembre Ok, phénomène anticyclonique plus reccurent...

En Montagne, Ici pour les Vosges par exemple, en prenant le mois de décembre dernier, c'était de la douceur au dessus de 700m avec un très bon ensoleillement. Donc, la tendance douce est tout de même présente.

Il n'y a plus beaucoup de mois avec des valeurs négatives...

Peut être avril ? qui sait.

Ju

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Posté(e)
Besse sur Issole (83 - Alt 275 m à 26 km de la mer)

Pour ma part, je suis d'accord avec Treize Vents en ce qui concerne la tendance actuelle du réchauffement qui ne peut se maintenir à long terme à mon avis si on en croit en tous cas les scénarios moyens du GIEC.

Par ailleurs, puisque ce sujet cherche à parler du réchauffement climatique, il eût été préférable qu'il ne s'intéresse qu'à des périodes de temps suffisamment longues pour être significatives d'un point de vue climatologique: à savoir à des tendances sur 30 ans, ou à des comparaisons de moyennes sur 30 ans (comme l'a fait weather-bordeaux). Mais comparer une moyenne sur 7 ou 8 années à une moyenne calculée sur 30 ans (comme hugogo l'a fait initialement) ne me paraît pas pertinent pour ce sujet et revient à faire des contresens. En fait, si on veut absolument comparer la moyenne 2001-2007 ou 2008 à une autre moyenne, il faut la comparer en premier lieu à une moyenne calculée sur une période de temps équivalente (donc 1993-2000 ou 1994-2000 par exemple).

Exemple avec les mois de janvier calculés sur une 30aine de stations métropolitaines:

- moyenne 2001-2008:+0,9°C/ moyenne 1971-2000

- moyenne 2001-2008: +0°C/ moyenne 1993-2000

Donc pour ce mois considéré, 2001-2008 traduit une parfaite stabilisation par rapport aux années qui précèdent et qui ont même valeur climatologique (i.e. 8 ans), en l'occurrence très faible car trop courte, et non une horrible accélération du réchauffement comme les +0,9°C pourraient le laisser croire...

Et si on veut avoir une vraie idée du réchauffement des mois de janvier, on doit s'intéresser aux valeurs 1979-2008 ou 1981-2008 en termes de moyenne et de tendance et comparer avec des périodes passées équivalentes: on trouvera alors une valeur plus proches du vrai signal du réchauffement que les +0,9°C... En l'occurrence, je trouve +0,3°C sur ce panel en janvier entre 1981-2008 et 1971-2000.

Je n'ai pas le temps de faire le calcul sur les autres mois, mais il me paraissait important de faire un petit point de méthode.

Edit: j'ai quand même fait février et mars en plus:

février:

le "faux" signal climatique (2001-2008 versus 1971-2000): +0,4°C

le signal climatique trop court (2001-2008 versus 1993-2000): -0,3°C

un "bon" signal climatique (1981-2008 versus 1971-2000): 0°C

mars:

le "faux" signal climatique : +0,7°C

le signal climatique trop court: -0,1°C

un "bon": +0,4°C

J'irai plus loin que Lozère car statistiquement "son" signal dit "bon" ne peut-être pas être considéré comme statistiquemnt significatif.

D'après les calculs de MF pour une note sur l'évolution de la T : "Le test de Student indique que si l'on veut déceler une différence significative entre l'espérance de 2 sous-suites, il est préférable d'avoir au minimum une cinquantaine de valeurs observées. Tout ceci pour dire que 54 annnées consécutives de données constituent un seuil au-dessous duquel il ne faut pas descendre.

De plus ces données doivent être homogènes pour que les résultats aient un sens"

Une "normale" est bien calculée sur 30 ans, mais quand il s'agit d'analyser le niveau des variations entre 2 normales, se limiter à 40 ans de données à cause de ces mini bonds de 10 ans, qui sont là uniquement pour donner les dernières normales en cours, ne permet pas de sortir une tendance correcte. Il ne faut pas se tromper de périodes de normales à comparer pour sortir une tendance ( comparer 1961-1990 à 1971-2000 ne donne pas un résultat statistiquement significatif, mais ça offre 2 normales différentes qui peuvent être comparées à de plus anciennes normales pour que les 2 normales à comparer couvrent bien au moins 54 ans de données, donc mieux 60 ans comme certains climatologues qui sont moins pressés que d'autres, respectent bien ce principe de base)

Donc, pour ceux qui sont pressés, dans le pire des cas pour obtenir une tendance digne de ce nom, on ne devrait comparer la moy de la période 1981-2008 (pour ceux qui veulent absolument utiliser cette période) qu'à la normale 1951-1980 (ou au pire à 1954-1980 pour couvrir au moins les 54 ans de données consécutives nécessaires)

Pour ceux qui disposent des données, pour sortir cette tendance correcte statistiquement, à vos calculs default_biggrin.png/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">

(Bien entendu quelque soit la période, les données sont à comparer en valeurs homogénéisées, sinon ça n'a pas de sens vu que certaines stations ont connu des déplacements d'abris et d'autres changements, y compris dans les années récentes.

Valeurs homogénéisées = valeurs de Tm mensuelles les plus homogénéisées par MF (et non d'après les Tmm calculées à partir des séries journalières de référence qu'on trouve parfois sur le Net, qui ne sont pas des valeurs homogénéisées)

Enfin ce n'est pas gagné pour les amateurs et même pour des pro non made in MF qui n'ont pas accés à toutes les métadonnées, car il y aurait encore à dire sur l'homogénéisation MF. Certaines données du passé pourraient être encore trop surestimées malgré les corrections, ce qui masquerait un réchauffement plus important qu'il n'y paraît actuellement.

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Pour ceux qui disposent des données, pour sortir cette tendance correcte statistiquement, à vos calculs default_biggrin.png/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">

Effectivement, ce n'est pas parce qu'on a une tendance que statistiquement, ça a un sens. Une tendance d'un sinus entre 0 et pi, c'est ZERO, pourtant zéro ne traduit pas bien le comportement cyclique de la fonction sinus. Le raisonnement qui consiste à lisser une courbe et à tracer une droite de tendance est scientifiquement invalide parce que

1. on suppose que le comportement du climat est linéaire, ce qui est absurde

2. mathématiquement, quand on lisse une courbe, l'écart type par rapport à une droite diminue (si on lisse à l'extrême une sinus, elle tend vers une droite horizontale), ça donne l'impression que c'est valable statistiquement (faible écart type, bonne corrélation), mais c'est un biais statistique due à une utilisation incorrecte des outils mathétiques. Et je ne parle même pas des moyennes mobiles centrées couramment rencontrés dans les courbes de température climatologique (par exemple CRUTEMP): ça revient à dire que la température en 2000 dépend de celle en 1995 mais aussi de 2005 ou en d'autres terme qu'une température présente dépend de la température future, c'est du délire mais c'est pourtant ce qui est utilisé !

Parce que si on regarde dans le détail (cf graphiques), le réchauffement en France se fait par un saut très net aux alentours de 1986 (que je surnomme effet Tchernobyl) qui correspond à un changement de régime océanique (NAO surtout).

C'est un changement visiblement tout sauf linéaire donc les extrapolations-projections linéaires basée sur une période climatologique minuscule et sans analogue (les oscillations océaniques telle que PDO ou NAO sont cycliques sur 50, 60 ans) n'ont pas de sens.

Les droites de tendances donnent l'impression qu'on sait expliquer et prévoir le climat. Rien n'est plus faux.

BORDEAUX.png

MARSEILLE.png

BOURGES.png

MONT-AIGOUAL.png

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Saint-Alban-Leysse - 311 m (Est Chambéry) -(73) et ponctuellement sur Palette-Le-Tholonet -158 m (Aix sud-est) (13) et Mazamet(81) - (ville : 266 m)

Moi de mon ressenti personnel, je trouve qu'il fait de plus en plus frais en ce moment surtout cette année...^^

L'année dernière c'était pas terrible, l'été fut frais même chez moi, d'habitude les températures sont caniculaires.

C'est sur car l'année dernière le printemps fut exceptionelement doux ( du moin le début ) , après l'été dernier à été normal ici , alors quand tu dis d'habitude les T°C sont caniculaires , tu veux parler de 30°C ? Car ta Txm au plus chaud ne doit pas dépasser 31°C je pense et c'est à peu près ce qui est arrivé pendant ces deux mois default_wink.png/emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> .. En plus on a battue un record de chaleur à Aix en Aout 2007 à Aix avec 39.2°C.
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J'irai plus loin que Lozère car statistiquement "son" signal dit "bon" ne peut-être pas être considéré comme statistiquemnt significatif.

Effectivement, ce que je signale comme "bon" (comparer 1981-2008 à 1971-2000) n'a en fait qu'un intérêt ultra-limité car cela revient à remplacer les tm de 1971-1980 par celles de 2001-2008 et donc finalement à comparer 2 périodes très courtes situées à une 30aine d'années d'intervalle l'une de l'autre. Bref, à mon avis, si on veut faire à la fois simple et pas trop faux avec les données dont on dispose, on doit déjà, je crois, accepter qu'il n'y a pas de signal climatique statistiquement pertinent associé à une période de 7 ou 8 ans, et se concentrer sur les tendances à long terme en étant prudent sur la signification des chevauchements de périodes et la volatilité intrinsèque de l'outil (petit exemple amusant: la tendance à 30 ans des mois de janvier à Montsouris passe de 0,3°C/décennie sur 1971-2000 à 1,1°C/décennie sur 1979-2008; mais la tendance à 40 ans des mois de janvier passe de 0,5°C/décennie sur 1961-2000 à 0,3°C/décennie sur 1969-2008...). Et même si on évite les chevauchements pour faire plaisir à Christian, on peut facilement trouver ce que l'on veut, dans un sens comme dans l'autre (petit exemple amusant: tendance 1979-2008 des mois de janvier parisiens: +1,1°C/décennie, contre +0,6°C/décennie sur 1949-1978, donc une belle accélération du rc; mais si on prend 35 ans glissants: +0,4°C/décennie sur 1974-2008 versus +0,7°C/décennie sur 1939-1973, donc un beau ralentissement du rc...).Quant à l'homogénéisation des données, on ne reviendra pas une énième fois sur cette honte française...
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Effectivement, ce que je signale comme "bon" (comparer 1981-2008 à 1971-2000) n'a en fait qu'un intérêt ultra-limité car cela revient à remplacer les tm de 1971-1980 par celles de 2001-2008 et donc finalement à comparer 2 périodes très courtes situées à une 30aine d'années d'intervalle l'une de l'autre. Bref, à mon avis, si on veut faire à la fois simple et pas trop faux avec les données dont on dispose, on doit déjà, je crois, accepter qu'il n'y a pas de signal climatique statistiquement pertinent associé à une période de 7 ou 8 ans, et se concentrer sur les tendances à long terme en étant prudent sur la signification des chevauchements de périodes et la volatilité intrinsèque de l'outil (petit exemple amusant: la tendance à 30 ans des mois de janvier à Montsouris passe de 0,3°C/décennie sur 1971-2000 à 1,1°C/décennie sur 1979-2008; mais la tendance à 40 ans des mois de janvier passe de 0,5°C/décennie sur 1961-2000 à 0,3°C/décennie sur 1969-2008...). Et même si on évite les chevauchements pour faire plaisir à Christian, on peut facilement trouver ce que l'on veut, dans un sens comme dans l'autre (petit exemple amusant: tendance 1979-2008 des mois de janvier parisiens: +1,1°C/décennie, contre +0,6°C/décennie sur 1949-1978, donc une belle accélération du rc; mais si on prend 35 ans glissants: +0,4°C/décennie sur 1974-2008 versus +0,7°C/décennie sur 1939-1973, donc un beau ralentissement du rc...).

Quant à l'homogénéisation des données, on ne reviendra pas une énième fois sur cette honte française...

Ton exemple trouve ses limites par une base trop étroite ; 30 jours, c'est trop peu; au pire, on pourrait étudier l'évolution des températures tous les 1èrs janvier depuis 100 ans , et l'on dirait que l'on ne voit pas grand chose.

Une étude sur une saison entière est ici bien meilleure, et autorise une période d'analyse plus courte, ainsi qu'en donnent les exemples ci dessus qui concordent tout à fait avec ce qui s'observe sur de plus grands espaces, mais aussi avec ce que prévoient les modèles.

En travaillant sur les années entières, là, l'étude d'une décennie donne des informations pertinentes: on y voit par exemple que la France réagit toujours plus vite que son environnement: surchauffe plus accentuée lors de la décennie 40, reffroidissement plus accentué lors de la décennie 60, surchauffe plus accentuée lors de la décennie 90, et de même lors des années 2000..Une analyse des causes pourrait être tentée..

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Ton exemple trouve ses limites par une base trop étroite ; 30 jours, c'est trop peu; au pire, on pourrait étudier l'évolution des températures tous les 1èrs janvier depuis 100 ans , et l'on dirait que l'on ne voit pas grand chose.

Une étude sur une saison entière est ici bien meilleure, et autorise une période d'analyse plus courte, ainsi qu'en donnent les exemples ci dessus qui concordent tout à fait avec ce qui s'observe sur de plus grands espaces, mais aussi avec ce que prévoient les modèles.

En travaillant sur les années entières, là, l'étude d'une décennie donne des informations pertinentes: on y voit par exemple que la France réagit toujours plus vite que son environnement: surchauffe plus accentuée lors de la décennie 40, reffroidissement plus accentué lors de la décennie 60, surchauffe plus accentuée lors de la décennie 90, et de même lors des années 2000..Une analyse des causes pourrait être tentée..

Bigre, voilà qui doit en calmer plus d'un! Oyez bonne gens, les études mensuelles sont nulles et non avenues en climatologie! Chapeau bas, je ne comprends pas que tu n'aies pas réagi plus tôt sur ce post et sur les innombrables sujets qui traitent d'évolutions mensuelles??? Mon exemple trouve ses limites nulle part ou partout: il n'avait d'autre vertu que de montrer qu'on doit manier les tendances avec précaution, pas que l'on peut leur faire dire qu'il y a refroidissement là où on observe du réchauffement ou inversement (et il marche aussi bien sur les tendances saisonnières!)... En outre, je ne vois pas en quoi en passant d'une étude mensuelle à une étude saisonnière, tu penses que l'on peut descendre sur des périodes d'observations plus courtes: ça n'a aucun sens climatologique, désolé: trente ans sinon rien... Quant à la France qui réagit plus vite que son environnement, de quel environnement parles-tu au juste? Europe occidentale, hémisphère nord, terres émergées, planète?
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Bigre, voilà qui doit en calmer plus d'un! Oyez bonne gens, les études mensuelles sont nulles et non avenues en climatologie! Chapeau bas, je ne comprends pas que tu n'aies pas réagi plus tôt sur ce post et sur les innombrables sujets qui traitent d'évolutions mensuelles??? Mon exemple trouve ses limites nulle part ou partout: il n'avait d'autre vertu que de montrer qu'on doit manier les tendances avec précaution, pas que l'on peut leur faire dire qu'il y a refroidissement là où on observe du réchauffement ou inversement (et il marche aussi bien sur les tendances saisonnières!)...

En outre, je ne vois pas en quoi en passant d'une étude mensuelle à une étude saisonnière, tu penses que l'on peut descendre sur des périodes d'observations plus courtes: ça n'a aucun sens climatologique, désolé: trente ans sinon rien... Quant à la France qui réagit plus vite que son environnement, de quel environnement parles-tu au juste? Europe occidentale, hémisphère nord, terres émergées, planète?

Lozère, ce n'est pas à toi que je vais apprendre que plus un éhantillon est large, et plus ses résultats se rapprochent d'une réalité.

Pour un térritoire de la taille de la France, l'étude de l'évolution mensuelle n'est pas mauvaise et celle des saisons n'est pas bonne, elle est tout simplement meilleure.

Exemple, les températures en France n'ont jamais été aussi hautes depuis 1900 que ces dernières années; or, on trouve pour les saisons les plus chaudes :2007 pour le printemps, 2003 pour l'été, 2006 pour l'automne et 2006/07 pour l'hiver.

Si l'on prend mois par mois, on retrouve bien une majorité de mois sur les 5 dernières années, mais on trouve aussi 1949 pour septembre, et 1936 pour janvier, ce qui rejoint d'ailleurs ton exemple initial.

L'étude mensuelle n'est pas nulle et non avenue, elle doit être utilisée là où il le faut (carractéristique au niveau température, niveau et pente, au niveau précipitation....)

Quand j'écris que la France réagit plus vite que son environnement, je parle de l'hémisphère Nord, où chaque fois, les pentes ont été 2 à 3 fois plus fortes; mais cela rejoint l'observation avec le millieu maritime : en hiver, le pays se refroidit plus vite que l'océan, et se réchauffe plus vite en été.

D'où cette remarque ou intérrogation de treize vents: j'usqu'où la déconnection actuelle de la France avec le millieu océanique peut elle aller ?

Pourait on par exemple étudier la réaction des températures lors des chaleurs extrèmes type aout 2003 ?

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Lozère, ce n'est pas à toi que je vais apprendre que plus un éhantillon est large, et plus ses résultats se rapprochent d'une réalité.

Pour un térritoire de la taille de la France, l'étude de l'évolution mensuelle n'est pas mauvaise et celle des saisons n'est pas bonne, elle est tout simplement meilleure.

Exemple, les températures en France n'ont jamais été aussi hautes depuis 1900 que ces dernières années; or, on trouve pour les saisons les plus chaudes :2007 pour le printemps, 2003 pour l'été, 2006 pour l'automne et 2006/07 pour l'hiver.

Si l'on prend mois par mois, on retrouve bien une majorité de mois sur les 5 dernières années, mais on trouve aussi 1949 pour septembre, et 1936 pour janvier, ce qui rejoint d'ailleurs ton exemple initial.

L'étude mensuelle n'est pas nulle et non avenue, elle doit être utilisée là où il le faut (carractéristique au niveau température, niveau et pente, au niveau précipitation....)

En relisant mon post d’hier soir, je crois qu’il pouvait paraître agressif, ce dont je te prie de bien vouloir m’excuser si c’est le cas. Sinon :- ce qui te gêne dans les études d’évolutions mensuelles, si je comprends bien, c’est la notion de volatilité (ou d’écart-type) : cette « volatilité » est naturellement plus forte sur une série de jours donnés (par ex tous les 12 mars), que sur une série de décades donnée (par exemple toutes les 2ème décades de mars), série qui présentera elle-même une volatilité plus forte qu’une série mensuelle, elle-même étant plus volatile qu’une série saisonnière, elle-même plus volatile qu’une série annuelle. C’est une évidence que tu as le droit de rappeler et sur laquelle mon exemple s’appuie effectivement puisque les « bizarreries » qu’il soulève montrent que la volatilité d’une série mensuelle peut affecter fortement les tendances même à long terme.

Mon exemple avait donc une vertu pédagogique sur la prudence à avoir en analysant les tendances mois par mois là où tu préfèrerais que tout le monde arrête les études mensuelles… Pourquoi pas, mais je pense que tu n’as pas fini d’intervenir sur ce forum… Maintenant, si tout le monde ne se met qu’à étudier les séries de tm annuelles pour illustrer le RC, ça me va parfaitement.

- je maintiens que ce n’est pas parce que tu passes à une analyse saisonnière (ou même annuelle) que tu peux réduire drastiquement la durée de la période dite climatologiquement significative : c’est contreproductif car si la volatilité des séries saisonnières (ou annuelle) est moins forte que celle des séries mensuelles, en réduisant la durée de la période d’analyse tu finis par rendre ta tendance saisonnière (ou annuelle) dépendante de la volatilité de ta série (fût-elle moins forte que celle de la série mensuelle) et donc inexploitable pour y trouver un signal climatique. Restons donc à 30 ans minimum pour éviter ce biais !

- Comme je subodore que ta réaction provenait de la nature de mon exemple (avec son côté non-alarmant en comparaison du post initial), je te confirme qu’il fonctionne sur cette station aussi en mode saisonnier : sauf erreur de ma part, la tendance 1979-2008 des hivers de Montsouris est de +0,6°C/décennie contre +0,3°C/décennie sur 1971-2000, soit une horrible accélération du rc ; mais elle est pourtant stable (+0,4°C/décennie) entre 1961-2000 et 1969-2008. En outre, elle n’est « que » de +0,3°C/décennie sur 1975-2008 contre +0,5°C/décennie sur 1941-1974, soit une bonne baisse du rythme du rc… Donc, encore une fois, l’exemple n’a qu’une vertu, celle de montrer qu’il faut être prudent dans les analyses en raison du caractère intrinsèquement volatile des séries, même saisonnières.

Bien sûr, si on passe en mode annuel, la volatilité tend à s’effacer derrière la tendance, quoique l’on puisse trouver de l’accélération ou de la stabilité du rythme du rc en fonction de la période étudiée (30 ans ou 40 ans), ce qui n’est pas la même chose et peut donc alimenter des débats sans fin.

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Exemple, les températures en France n'ont jamais été aussi hautes depuis 1900 que ces dernières années; or, on trouve pour les saisons les plus chaudes :2007 pour le printemps, 2003 pour l'été, 2006 pour l'automne et 2006/07 pour l'hiver.

Pour parler de températures "depui 1900", quelle est ta source des données pour la France stp ?Parce que les données avant 1950 sont tout sauf dignes de confiance (même MF recommande de ne pas les utiliser), quand elles existent. Il y a qu'à jeter un oeil sur les principales stations françaises pour se rendre compte qu'il faut les prendre avec des pincettes (source KMNI ).

Or la période 1910-1940 correspond à un réchauffement global. Aux USA où l'on dispose de plus de 2000 stations (en France, il y en a à tout casser 20 stations avec un historique remontant à 1900), les années les plus chaudes ne sont pas dernièrement mais dans les années 1930.

Donc jusqu'à preuve du contraire, comparer les température en France actuelles avec celles dans les années 30 avec des données aussi peu fiables relève de la spéculation.

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Pour parler de températures "depui 1900", quelle est ta source des données pour la France stp ?

Parce que les données avant 1950 sont tout sauf dignes de confiance (même MF recommande de ne pas les utiliser), quand elles existent. Il y a qu'à jeter un oeil sur les principales stations françaises pour se rendre compte qu'il faut les prendre avec des pincettes (source KMNI ).

Or la période 1910-1940 correspond à un réchauffement global. Aux USA où l'on dispose de plus de 2000 stations (en France, il y en a à tout casser 20 stations avec un historique remontant à 1900), les années les plus chaudes ne sont pas dernièrement mais dans les années 1930.

Donc jusqu'à preuve du contraire, comparer les température en France actuelles avec celles dans les années 30 avec des données aussi peu fiables relève de la spéculation.

Pourqoui exagerer ?

Les relevés avant 1950 sont à manier avec une certaine précaution bien sûr, mais on ne peut dire que l'on fait de la spéculation.

Dès 1920, une soixantaine de stations ont (bien) fonctionné dans l'hexagone; l'élevation des températures, avec la décennie 40 en pointe, à été bien mise en évidence; mais on ne peut balayer d'un revers de main toutes ces données, ...

...où alors c'est pour dire que le niveau des températures de ces dernières années est tout à fait normal en écartant tout risque de comparaison...

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