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Consommation électrique et météo


lolo44

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GAZ : D'après les chiffres du monde ce mardi nous avons des réserves européennes de gaz à 88.0% contre 91.6% la semaine dernière et 77.0% au cours des dernières années à la même date. Cela signifie qu

Il semblerait que nous arrivions au terme (à confirmer tout de même car cette échéance semble être sans cesse repoussée par les modèles) de cette très longue séquence favorable à la problématique éner

La plupart d'entre vous connaissent, mais un petit rappel ne nuit pas    Pour ceux qui veulent suivre en temps réel les niveaux et origine des productions électriques en France Eco2mix

Images postées

Justement pour en revenir au sujet ce soir une particularité qui n'arrive pas souvent il n'y a aucune exportation issue de la France .

Même l'Italie du nord historiquement importatrice H24 365j/an depuis la France est légèrement exportatrice vers notre pays.

https://www.electricitymap.org/?wind=false&solar=false&page=country&remote=true&countryCode=FR

Ceci dit la période est exceptionnelle pour tout le monde vis à vis de la production d'électricité.

A se demander si le but "caché" des producteurs Européens n'est pas d'organiser la pénurie afin de faire monter les prix.

D'où les 100 €uros le MWh de ce soir.

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Carnoux en Provence (13) 340m d'altitude

Pour revenir au sujet, bien que le niveau de consommation soit "classique" pour la saison, on est monté à 9130MW d'importation à la pointe ce matin.  Et le parc fioul d'EDF a été sur le pont à la pointe du matin et du soir. Source Eco2mix.

 

La situation restera tendue jusque début Décembre et le retour prévu d'une demi douzaine de réacteurs nucléaires sur le réseau.

 

A suivre demain matin la conférence de presse de RTE sur la sécurité d'approvisionnement à l'horizon 2025. Sujet ô combien brûlant et d'actualité.

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Oui avant fin décembre on devrait retrouver une situation normale.

https://www.services-rte.com/fr/visualisez-les-donnees-publiees-par-rte/indisponibilites-des-moyens-de-production.html

Pour peu que les températures restent clémentes ce sera "bingo" pour les émissions de CO2 en France avec des valeurs aux alentour de 50 g/KWh.

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  • 2 weeks later...

Encore une semaine intéressante côté production avec le vent qui tombe peu à peu en Europe dans les jours à venir et une consommation en forte hausse toute la semaine.

 

GFSOPEU12_72_9.png

 

Résultat la France devient de moins en moins verte avec une production de 120 g de CO2 par kWh.

https://www.electricitymap.org/?wind=false&solar=false&page=country&remote=true&countryCode=RU-EU

 

J'ai bien peur qu'à l'horizon 2022 2023  ce schéma devienne la norme d'autant plus que l'importation que nous réalisons provient de pays dont le kWh est très carboné.

 

 

 

 

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  • 2 months later...
  • 3 months later...

Bon pas du tout de rapport avec la météo mais les données du SDES pour les consommations électriques et de gaz sont désormais visualisables sur Géoportail :

(zoomer pour changer d'échelle jusqu'à la commune)

https://www.geoportail.gouv.fr/donnees/consommation-delectricite-en-2017

https://www.geoportail.gouv.fr/donnees/consommation-de-gaz-en-2017

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  • 1 month later...
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Beauvoir (Manche/Mt st Michel

En cet été pour l'instant anormalement normal, à suivre les inquiétudes à avoir avec le fermeture de Fessenheim et l'augmentation en France et en Europe des variations non contrôlables de la production électrique, risque de black out ou a minima de délestages durs à accepter. 

 

Le mercredi 8 février 2012 à 19 heures, la puissance instantanée appelée par les consommateurs a atteint son record, à 102.098 mégawatts.

 

Or selon S Huet, journaliste scientifique, voici les prévisions en l'état de capacité maxis pour l'hiver prochain, notamment en décembre qui serait critique : nous avons du retard dans l'entretien des centrales, et c'était donc pas le moment de se couper un bras avec Fessenheim :

 

Article précédentPrécédent Fessenheim : le coût de l’arrêt prématuré

 

 

Les bilans prévisionnels de RTE alertent donc de plus en plus fort sur le risque de défaillance du système électrique en cas de vague de froid. Défaillances qui ne pourraient être gérée qu’au prix de délestages volontaires. Ainsi, un retour de la pointe historique de consommation de février 2012 – avec 102 GW en puissance instantanée – mettrait le système électrique en danger. Cette demande est très au delà non seulement du parc nucléaire actuel mais des puissances garanties totales. En outre, les années qui viennent seront nécessairement très tendues en raison de l’accumulation de visites décennales – donc d’arrêts plus long – et des conséquences de la crise sanitaire qui a décalé les arrêts pour rechargement du combustible nucléaire.

Au total, l’hiver 2020/2021 pourrait provoquer de graves difficultés car la puissance disponible du parc nucléaire pourrait se limiter à 46 GW en décembre 2020, 51 GW en janvier et 54 GW en février 2021, avec des anticipations raisonnables. Si l’on y ajoute tous les moyens pilotables (gaz, cogénération, charbon, hydraulique de pointe plus station de pompage), on atteint péniblement 76 GW, 81 GW et 84 GW pour ces trois mois critiques. Et encore, il s’agit de maxima théoriques, sans pépins… ce qui n’arrive jamais.

Avec quoi combler l’écart avec une demande boostée par une vague de froid ? L’éolien est peu productif en cas de froid provoqué par un anticyclone. Et le solaire s’arrête avec le Soleil, avant le pic de consommation de début de soirée. Les importations ? Elles peuvent atteindre 12 GW si toutes les lignes sont utilisées au maximum… et si nos voisins ont de l’électricité en surplus durant tout le temps nécessaire. Or, on ne peut compter ni sur l’Espagne, ni sur l’Italie, ni sur la Suisse l’hiver, ni sur la Grande-Bretagne. Reste… l’Allemagne qui va fermer 8 GW de nucléaire d’ici 2022 et dont les éoliennes sont en général tout aussi peu productive que les nôtres lorsqu’un vaste anticyclone s’installe sur l’ouest de l’Europe. Heureusement (sic) elle a gardé beaucoup de charbon et de gaz…

Modifié par Bruno 49
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Altkirch 301m / Retzwiller 315m dans le Sundgau

J'ai pas compris la fermeture de Fessenheim. Elle devait se produire lorsque Flamanville devait ouvrir, ce qui n'est pas prévu avant 2023...

Ce n'est pas elle qui aurait permis de combler les 20 MW dont tu parles mais tout de même...

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Le 16/07/2020 à 13:36, Martini a dit :

J'ai pas compris la fermeture de Fessenheim. Elle devait se produire lorsque Flamanville devait ouvrir, ce qui n'est pas prévu avant 2023...

Ce n'est pas elle qui aurait permis de combler les 20 MW dont tu parles mais tout de même...

 

L'idéologie et le dogme c'est la réponse à ta question.

 "La fermeture de la centrale de Fessenheim entraînera, selon les premières estimations à confirmer, des émissions additionnelles de l’ordre de 10 millions de tonnes de CO2 par an pour le secteur électrique, l’équivalent des émissions d’une ville comme Glasgow en Ecosse"

Le pays devra se fournir à l'étranger pour compenser la production perdue. Puisque selon elle la France devra acheter de l’électricité en Europe qui est beaucoup plus carbonée que la nôtre. La hausse des émissions de CO2 liées à l’arrêt de Fessenheim est évaluée à 10 millions de tonnes dans toute l’Europe par la SFEN, soit l’équivalent de la moitié de toutes les émissions du trafic aérien en France.

Le problème, en France c'est qu'on mélange environnement et climat.

Mais le plus grand des dangers sera en hiver où la France sera incapable de faire face aux pics historiques de consommation (comme ceux nommé par Bruno) d'électricité sans délester.

D'autant plus que dès l'hiver 2022 nous aurons également perdu la production des 5 tranches charbon Française (3000 MWe additionnés aux 1800 MWe de Fesssenheim).

 

Du coup ce sujet sera n'en doutons pas, passionnant, les hivers prochains.

Les décisions stupides qui auront été prises dans le monde de la production d'électricité feront débat très bientôt.

Dans quelques temps, beaucoup de ministres vont devoir s'expliquer devant l'assemblée et le sénat comme ça semble être devenu la mode.

Quant au climat, j'ai bien peur que les émissions de CO2 recommencent à grimper en Europe, tout comme les rejets de particules.

 

Une petite lueur d'espoir dans le changement de responsable du conseil de surveillance du réseau.

Le conseil de surveillance du gestionnaire du réseau de transport d'électricité RTE s'est réuni aujourd'hui pour acter du non-renouvellement du mandat de François Brottes. Selon nos informations, l'actuel directeur général adjoint de RTE, Xavier Piechaczyk, est en piste pour lui succéder.

 

A moins que ça ne soit déjà trop tard ......

Modifié par vincentnico
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Ce soir, 22 juillet à 21h situation a pleurer de rage et de haine de voir les centrales charbon Françaises fonctionner.

Résultat, la France est montée à  90g de CO2par kwh.

Pas de vent en Europe, plus de soleil qui s'est couché, résultat, la production de CO2 s’envole.

Les 1400 Mw de charbon Français en fonctionnement ce soir sont directement liés à l'arrêt de Fessenhein 1 et 2 !

Merci pour le climat qui s'en rappellera !☹️

 

https://www.electricitymap.org/zone/FR?wind=false&solar=false&page=map

 

 

Et ce matin 23 juillet,  c'est la même chose, toujours 90 g/kwh pour un pays comme le nôtre habitué à 50 ça fait très mal.

A noter que l'Allemagne est à plus de 400 g/kwh ce qui la rapproche de la Pologne.

En clair, il n'y a pas de vent sur tout le continent la production charbon s'envole ainsi que celle au gaz.

Les particules fines ne vont pas tarder à nous envahir.

Comme je le disais précédemment les périodes à venir vont être révélatrices des choix faits par les gouvernements Européens depuis des années et surtout du manque de corrélation entre les gestionnaires de réseaux qui comptent systématiquement sur les voisins pour produire leurs consommations internes.

Les blackout locaux sont à craindre partout en attendant que les lignes ultra-haute tension Chinoises nous alimentent.

https://www.industrie-techno.com/article/en-chine-une-ligne-ultra-haute-tension-en-courant-continu-traverse-le-pays.54779

Modifié par vincentnico
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Le 23/07/2020 à 16:02, ludo13470 a dit :

Démarrage des tranches charbon pour essais suite à arrêt annuel en vue de l'hiver prochain.

 

Ludo, comme échangé hier soir en MP, je te confirme que les essais sont terminés depuis 24h et que toutes les Tranches charbon d'EDF sont toujours "appelées" sur le réseau ce soir le 24 juillet à 20h30 (je précise l'heure et le jour du fait de la preview qui fait que mes posts mettent parfois 2 jours à être en ligne au détriment de l'info).

1) Le prix du MWH supérieur au prix d'appel des Q600

2) La pauvreté de l'offre de production Européenne du fait du manque de vent généralisé et l'arrêt de Fessenheim alors que ses deux tranches produisaient 2 X 900 MWe.

3) LH 4 serait également sur le réseau s'il n'y avait pas eu une avarie sur le TP (circuit d'huile de refroidissement en défaut obligeant à l'arrêt hier en fin d'après midi.

 

Pour voir la production tranche par tranche triées par sources primaires : https://www.services-rte.com/fr/visualisez-les-donnees-publiees-par-rte/production-realisee-par-groupe.html

Modifié par vincentnico
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Début de semaine : Redémarrage du Charbon Français pour le moment à 600 MW mais en hausse durant la semaine à venir dès que LH4 pourra redémarrer après son avarie de TP.

Toujours pas de vent et une hydraulicité qui risque de  faiblir dans les semaines à venir vu la sécheresse latente.

Les prix sont élevés pour la période, le recours aux énergies fossiles va être de mise partout en Europe.

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  • 4 weeks later...

Information intéressante pour ce sujet.

Quatrième jour de coupure d’électricité en Californie.

« Faute de vent dans l’État samedi, l’énergie produite par les éoliennes a chuté dramatiquement. Une seconde centrale à gaz n’a pas été suffisante pour compenser et obtenir la production nécessaire. »

https://www.nytimes.com/2020/08/17/business/energy-environment/california-blackout-electric-grid.html?referringSource=articleShare

Souhaitons que nos décideurs s'en inspirent pour mettre à jour notre PPE.

En tous cas, c'est ce qui attend l'Europe si la politique actuelle ne change pas.

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Beauvoir (Manche/Mt st Michel
Il y a 19 heures, vincentnico a dit :

Information intéressante pour ce sujet.

Quatrième jour de coupure d’électricité en Californie.

« Faute de vent dans l’État samedi, l’énergie produite par les éoliennes a chuté dramatiquement. Une seconde centrale à gaz n’a pas été suffisante pour compenser et obtenir la production nécessaire. »

https://www.nytimes.com/2020/08/17/business/energy-environment/california-blackout-electric-grid.html?referringSource=articleShare

Souhaitons que nos décideurs s'en inspirent pour mettre à jour notre PPE.

En tous cas, c'est ce qui attend l'Europe si la politique actuelle ne change pas.

Un autre problème est l'indisponibilité de l'énergie solaire en soirée quand la chaleur perdure bien après le coucher du soleil et que chacun est rentré chez soi. Enfin, la canicule semble nuageuse en ce moment. Or la production d'électricité solaire, c'est 20% là-bas...

C'est donc une défaillance double, celle de l'éolien et celle du solaire, combinée avec la déconnexion inopinée d'une centrale gaz de 470MW (contre 1000 MW de solaire et d'éolien moins). Gaz évidemment fossile et indispensable pour pallier l'intermittence...aggravée par l'arrêt de la centrale nucléaire de San Onofre en 2013.

 

Noter aussi la naïveté de ce reportage de Reporterre  en date de 2018 (octobre):

Le nucléaire ne fournit aujourd’hui que 9 % de l’électricité californienne, moins que le vent (9,4 %), moins que le solaire (10,2 %), moins que le petit hydraulique, la géothermie et la biomasse réunis (9,4 %), beaucoup moins que les grands barrages (15 %). En tout, les renouvelables, gros hydraulique compris, fournissent déjà 44 % de l’électricité californienne. Ceci montre que les objectifs de la loi sont réalistes (50 % en 2026), et même prudents. Ils s’inscrivent dans une longue suite d’objectifs sans cesse dépassés et renouvelés à la hausse dans le contexte d’une baisse continue des coûts de production de l’électricité solaire ou éolienne. En 2002, la première loi de programmation sur les renouvelables ne prévoyait que 20 % d’électricité renouvelable à l’horizon 2017.

 

La Californie est-elle un modèle de transition ... - Reporterre

 

 

 

 

Modifié par Bruno 49
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En fait les productions ENR utilisent le réseau pilotable comme une gigantesque batterie permettant d'absorber la production pour la restituer plus tard.

Sauf que le réseau pilotable a ses limites, en particulier quand il devient minoritaire par rapport aux ENR.

Comme la Californie, l'Allemagne commence à en faire les frais et très bientôt l'Europe si les états lobotomisés par les lobbys verts (source de votes aux élections) ne deviennent pas un peu plus sages.

Ça nous promet de belles situations de crise à venir.

 

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Stocker l'énergie primaire est une bonne idée à l'inverse du stockage de l'électricité qui est impossible à grande échelle.

On stocke l'eau des barrages alors pourquoi ne pas stocker le vent ?

Remplacer les groupes de production éoliens par des compresseurs et emmagasiner l'air comprimé dans le sous sol (100% béton) des socles et l'affaire est faite.

 

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Beauvoir (Manche/Mt st Michel

Heureusement qu'on n'est pas encore dépendant de la climatisation comme en Californie parce que même avec le nucléaire (comme pour toute centrale thermique), on finirait par avoir des problèmes :

 

Nucléaire : la centrale de Chooz mise à l'arrêt à cause de la ...

C’est une première : en raison d’un débit d’eau insuffisant dans la Meuse, la centrale nucléaire de Chooz va être entièrement arrêtée à partir de lundi 24 août au soir, et probablement jusqu’à début septembre, selon les informations publiées sur son site Internet. Située dans les Ardennes, elle est composée de deux réacteurs récents, d’une puissance de 1 500 mégawatts, parmi les plus puissants de France. Ils ont été mis en service en 1996 et 1997.

La baisse du débit de la Meuse pourrait poser des difficultés de long terme au site. En effet, pour assurer le refroidissement des réacteurs, une centrale nucléaire fonctionne en pompant dans une source d’eau. Elle rejette ensuite cette eau, à une température légèrement plus élevée.

Si elle puise trop d’eau, elle peut perturber l’écosystème ou nuire à d’autres usages. C’est le cas à Chooz, où la centrale est implantée à proximité de la frontière belge et où un accord transfrontalier fixe les seuils de débit de la Meuse pour permettre aux utilisateurs belges (industriels, acteurs du tourisme, collectivités locales, etc.) d’avoir de l’eau en quantité suffisante.

 

 

60% du nucléaire hexagonal, heureusement, est proche de mers froides et surtout à forts courants. Noter que 3000 MW HS, c'est plus de 6 fois la puissance installée du prochain parc éolien en mer normand (sachant que la puissance réelle, c'est 4 fois moins), donc c'est près de l'équivalent de  20 (et pas 25, le nucléaire tourne aux trois quarts) champs d'éoliennes offshore majeurs qui sautent du réseau d'un coup. 

 

Espérons n'avoir jamais à la fois des cours d'eau vides et une vague de froid en même temps...Il vaudrait mieux se tourner vers des réacteurs nucléaires de bord de mer désormais. De ce point de vue, Flamanville est loin d'être une ineptie. Mais les Bretons, qui ne produisent que 20% de l'électricité qu'ils consomment (consommation d'ailleurs en hausse logique vu la démographie), dont une moitié en intermittence, donc peu fiable et dangereuse pour la sécurité du réseau en pointe hivernale, seront durs à convaincre de faire leur part (la Normandie produit déjà 2 fois et demi sa consommation, avant même l'ajout des éoliennes off shore de Fécamp à venir).

 

Modifié par Bruno 49
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La sécheresse commence à impacter la production d'électricité en France.

Les groupes hydrauliques restent peu impactés pour cause de tourisme (l'été en période de vacances les lâchés d'eau sont très réglementés) mais dès l'automne il y a fort à parier que les groupes hydrauliques seront de moins en moins performants (fort hystérésis entre la sécheresse et la production).

Quant au nucléaire, Chooz est à l'arrêt.

https://www.lardennais.fr/id185015/article/2020-08-24/chooz-la-centrale-pas-encore-entierement-arretee

Avec Fessenheim en moins ça va être "sport" dès l'automne !!!

Passionnant !

 

Il y a 21 heures, Bruno 49 a dit :

Heureusement qu'on n'est pas encore dépendant de la climatisation comme en Californie parce que même avec le nucléaire (comme pour toute centrale thermique), on finirait par avoir des problèmes

 

 

 

L'impact des maisons BBC va finir par se faire ressentir.

Une habitation BBC, l'été, c'est un four à pizza.

Quand la chaleur y est installée, c'est quasi impossible de s'en débarrasser or, les étés caniculaires sont et seront de plus en plus légion en France. 

Il n'y pas beaucoup d'autres solutions que de la climatiser pour garder un semblant de confort.

Heureusement que 100% des clims sont électriques à l'inverse du chauffage qui reste très "fossile".

Modifié par vincentnico
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Beauvoir (Manche/Mt st Michel
Il y a 8 heures, vincentnico a dit :

La sécheresse commence à impacter la production d'électricité en France.

Les groupes hydrauliques restent peu impactés pour cause de tourisme (l'été en période de vacances les lâchés d'eau sont très réglementés) mais dès l'automne il y a fort à parier que les groupes hydrauliques seront de moins en moins performants (fort hystérésis entre la sécheresse et la production).

Quant au nucléaire, Chooz est à l'arrêt.

https://www.lardennais.fr/id185015/article/2020-08-24/chooz-la-centrale-pas-encore-entierement-arretee

Avec Fessenheim en moins ça va être "sport" dès l'automne !!!

Passionnant !

 

 

L'impact des maisons BBC va finir par se faire ressentir.

Une habitation BBC, l'été, c'est un four à pizza.

Quand la chaleur y est installée, c'est quasi impossible de s'en débarrasser or, les étés caniculaires sont et seront de plus en plus légion en France. 

Il n'y pas beaucoup d'autres solutions que de la climatiser pour garder un semblant de confort.

Heureusement que 100% des clims sont électriques à l'inverse du chauffage qui reste très "fossile".

Je ne savais pas que les BBC étaient inhabitables en canicule, je croyais que la double VMC permettait un ajustement thermique minimal. Tu ne confonds pas avec les maisons passives (où j'ai entendu parler de ce problème)?

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Ma fille vient de prendre possession de sa maison BBC (chauffage au sol et eau chaude par PAP d'une puissance maximale de 1400 W)) en mars, la période de canicule et de beau temps a été un enfer même si les deux premiers jours restent acceptables.

Au bout du troisième jour il faisait 28°C dans le séjour et 27 dans les chambres toutes fenêtres fermées.

Impossibilité de faire baisser la température l'isolation est telle que la maison retient la chaleur et surtout accumule toutes les énergies latentes de la vie courante (lave linge, lave vaisselle, TV, ordi, frigo, congélo etc.).

Dès le mois d'avril la famille se plaignait déjà du fait que la température ne baisse que très peu durant les moments frais.

Le constructeur dit que la VMC multiflux ne permet pas de refroidir l'air du fait qu'elle même est située dans les combles où il fait extrêmement chaud.

Ceci dit je pense que comme tu le dis, l'hiver cette maison doit être très confortable mais pour le moment elle n'a pas encore passé d'hiver.

Si d'origine elle est équipée d'une PAC si faible en puissance c'est que ça doit être le cas.

J'ai commandé un multisplit sur Amazon (commerçant à l'étranger puisqu'en France il faut passer par un pro) lui ai installé dans les règles de l'art (tirage au vide, équilibrage des pressions etc.) et depuis la maison est d'un confort inégalable avec un fonctionnement très limité de ce multisplit (d'une puissance totale de 1800 W max).

 

De toutes façons les bâtiment BBC sont faits pour être Basse Consommation l'hiver mais pas l'été puisque par principe elle ne peuvent pas être équipées de climatisation.

A croire que nos décideurs ne font des lois que dans le sens où le climat se refroidit alors que c'est l'inverse.

A l'avenir nos habitations se rapprocheront de celles situées en Afrique en Inde, en Chine ou au Moyen Orient, avec des chauffages très limités et des clims bien plus développées.

 

Modifié par vincentnico
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il y a une heure, vincentnico a dit :

Ma fille vient de prendre possession de sa maison BBC (chauffage au sol et eau chaude par PAP d'une puissance maximale de 1400 W)) en mars, la période de canicule et de beau temps a été un enfer même si les deux premiers jours restent acceptables.

Au bout du troisième jour il faisait 28°C dans le séjour et 27 dans les chambres toutes fenêtres fermées.

Impossibilité de faire baisser la température l'isolation est telle que la maison retient la chaleur et surtout accumule toutes les énergies latentes de la vie courante (lave linge, lave vaisselle, TV, ordi, frigo, congélo etc.).

Dès le mois d'avril la famille se plaignait déjà du fait que la température ne baisse que très peu durant les moments frais.

Le constructeur dit que la VMC multiflux ne permet pas de refroidir l'air du fait qu'elle même est située dans les combles où il fait extrêmement chaud.

Ceci dit je pense que comme tu le dis, l'hiver cette maison doit être très confortable mais pour le moment elle n'a pas encore passé d'hiver.

Si d'origine elle est équipée d'une PAC si faible en puissance c'est que ça doit être le cas.

J'ai commandé un multisplit sur Amazon (commerçant à l'étranger puisqu'en France il faut passer par un pro) lui ai installé dans les règles de l'art (tirage au vide, équilibrage des pressions etc.) et depuis la maison est d'un confort inégalable avec un fonctionnement très limité de ce multisplit (d'une puissance totale de 1800 W max).

 

 

Je suis moi-même depuis mai dans une maison BBC de 2012 avec une centrale double flux haut rendement basse consommation, sans faire de pub pour la marque, déjà sur la page du sommaire il y a un  Attention en rouge :

 

"La centrale doit être installée dans le volume habitable du logement et non dans les combles.

Les réseaux doivent être installés si possible dans le volume chauffé .

Si ce n'est pas le cas, ils doivent être isolés avec 50mm de laine de verre minimum .

Le non respect de ces conditions conduit à une dégradation des performances de la centrale double flux ."

 

 

 

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Je confirme le confort thermique d'été est pour l'instant un véritable angle mort de la construction neuve.

 

Je réside également dans un logement collectif datant de 2018 et aucune disposition architecturale n'a été prise pour se protéger de la chaleur. Grande baie orientées SO sans volets ni brise soleil, chambres sous comble...une fois la chaleur accumulée l'inertie thermique est énorme.

Et j'ai encore la chance d'avoir un appartement traversant mais combien de logements neufs sont monorientés sans possibilité de faire des courants d'air.

 

Cet absence de prise en compte du confort thermique d'été des constructions se double souvent d'aménagement urbains encore privilégiant encore les surfaces imperméables qui accumulent la chaleur, d'espaces verts au rabais peu arborés etc...

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Pour répondre à Bernard, oui toutes ces préconisations sont bonnes et doivent être tenues "quand c'est possible" ce qui n'est pas toujours le cas lorsque la maison est de plein-pied sans sous-sol.

Mais de toutes façons, en l'absence d'une source froide, une maison devient vite un four quand il y a des fortes chaleurs.

Les maisons BBC sont parfaitement efficaces pour récupérer les calories de la vie courante l'hiver ce qui est un plus mais l'été, ces sources chaudes existent toujours et ce n'est pas le petit échangeur de la VMC multiflux qui peut refroidir de l'air à 28°C avec de l'air extérieur lui même à 28°C.

Les BBC sont très confortables l'hiver mais il faut l'été, une source froide pour les garder habitables.

Il n'y a pas de miracle à attendre de ce côté là.

Autre problème des BBC, l'humidité (entre l'isolant du plancher chauffant et la dalle de maintien) qui peut rapidement devenir un problème lorsque le BBC est construit sur un vide sanitaire.

Il suffit parfois de percer une cloison interne (creuse jusqu'à la dalle principale, alors que ce n'est pas le cas là où le plancher isolant/chauffant est présent) pour se rendre compte que la dalle de maintien est mouillée, surtout l'été.

Je suis bien en phase avec ta remarque mais aussi avec celle de Thibs : Le confort thermique d'été est un véritable angle mort des constructions BBC.

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