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Sommet climat Paris 2015


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Hauts de St Paul de Jarrat (09), 635 m

1- tout à fait (ignorant ? j'en doute wink.png )

Et bien détrompe-toi, je ne connais rien à la réalité du sujet des terres rares... D'où mon intérêt pour vos réponses car les raisonnements du type "l'intendance suivra" ont souvent montré leurs limites. Plus généralement, ce fil permet de devenir visionnaire à bon compte et c'est pour ça que je le suissmile.png.

Pourquoi ne parle t-on pas des camions trolley ?

https://magnavestibulum.wordpress.com/2014/08/10/le-trolley-camion/

En matière d'énergie et climat, au lieu de bricoler à hue et à dia il serait bien plus intelligent d'utiliser la loi de Pareto pour cibler d'urgence, l'endroit où les évolutions seraient les plus efficaces et dans ce domaine, remplacer des centrales nucléaires par des éoliennes ou des panneaux solaires est une ineptie.

Tout à fait d'accord avec ta conclusion : pour être efficace, les logiques d'ordres de grandeur doivent prévaloir sur la gestion actuelle des priorités qui a elle aussi sa rationalité (celle de la politique politicienne ou du profit à court terme) mais pas celle qu'il faudrait pour réussir !

Pour les camions-trolleys, en revanche, pourquoi pas mais vraiment à la marge et quand le contexte du fret changera. C'est dommage de réinventer l'eau chaude alors qu'on a plus de 30 000 km de voies ferrées en France, dont la moitié sont déjà électrifiées. Les aménagements nécessaires pour permettre le passage de wagons de type Modalohr/autoroutes ferroviaires pour charger directement le camion sur le train, solution qui n'est pas sans point commun avec ce que tu décris, ont souvent été dispendieux par rapport au fret ferroviaire classique mais c'est rien par rapport à une électrification massive des axes routiers de transport de marchandises. Le problème du fret ferroviaire est vraiment la question du rééquilibrage d'un rapport de compétitivité actuellement trop défavorable au rail, en taxant la route à la hauteur de ses externalités négatives et en améliorant la productivité et le service des opérateurs ferroviaires. Cela n'a rien d'une fatalité, comme on l'a vu dans des pays voisins, mais tant qu'on ne s'y attaque pas, on sera en échec.

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Je ne sais pas si les propositions énoncées sont réalistes et correspondent à la réalité, mais j'ai trouvé le genre visuel particulièrement intéressant :         C'est d

Je viens de lire que la centrale de Gardanne (propriété d'Uniper et ex E.ON*) est en vente par l'intermédiaire de la banque Rothschild, centrale dont la tranche V doit être fermée en 2022. *E.ON

Ça se fissure déjà de partout dans le monde, que ce soit au niveau du climat, économique, social, démographique, de l'environnement, alimentaire,religieux  et politique; donc  que le plan B (encore fû

Images postées

"

Longtemps les Français n'ont associé le réchauffement de la planète qu'à des menaces a priori loin d'eux : la fonte de la banquise, la disparition d'atolls menacés par la montée des eaux... Mais à force de voir les éléments se déchaîner, ils craignent désormais d'en subir les conséquences sur le pas de leur porte. D'après un sondage publié aujourd'hui par le WWF* et que nous vous révélons, 72 % des Français estiment que le dérèglement climatique représentera une menace sérieuse pour eux ou leur mode de vie.

"

http://www.leparisien.fr/environnement/le-rechauffement-les-francais-le-voient-07-10-2015-5162873.php

Et si le français s'y intéresse et s'inquiète, le média et le politique vont tout de suite en parler plus souvent.

Evidemment, ce sursaut de réaction arrive à l'automne. L'été, on en parlait significativement moins.

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Concernant les catastrophes climatiques en France, on a quand même une grosse lacune : le bégaiement ! Et pour la prochaine catastrophe ce sera exactement pareil, car sous le coup de l'émotion suscitée par les images, on est plein de bonnes résolutions et ensuite on a quand même tendance à mettre les choses aux oubliettes avec bien sûr toujours le problème mis en avant qu'on a pas de sous et la rengaine que nos services publics nous coûtent trop chers, on ne peut pas avoir le beurre et l'argent du beurre (il n'y a qu'à voir comment avancent les travaux de rénovation des digues en Vendée !)

C'est aussi l'époque qui veut ça : on fait passer l'émotion avant la raison (valable dans tous les domaines), alors que cela devrait être l'inverse !

Et si le Français s'y intéresse et s'inquiète, le média et le politique vont tout de suite en parler plus souvent.

Eh oui, c'est pour tout pareil : tant que l'on n'est pas touché par un problème X, on se dit que ce n'est pas grave, on le méprise voire le réfute.

Quant cela touche notre petite personne, ce n'est plus la même musique. Et encore une fois, l'analogie pourrait être faite avec bien d'autres sujets.

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Posté(e)
Hauts de St Paul de Jarrat (09), 635 m

Eh oui, c'est pour tout pareil : tant que l'on n'est pas touché par un problème X, on se dit que ce n'est pas grave, on le méprise voire le réfute.

Quant cela touche notre petite personne, ce n'est plus la même musique. Et encore une fois, l'analogie pourrait être faite avec bien d'autres sujets.

Complètement d'accord avec ta conclusion pessimiste applicable à plein de sujets.

Beaucoup de personnes grâce à leur ouverture, leur empathie ou leur instinct de survie peuvent ponctuellement aller au-delà mais c'est assez prégnant comme truc.

Et comme le problème climatique on le voit pas clairement car l'essentiel n'est pas forcément perçu ou plutôt dans le futur...

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Lu sur le Monde.fr "Toutes les semaines jusqu’à la COP21, Le Monde consacre une série aux hoax climatiques, pour décrypter et démystifier les nombreuses contre-vérités qui circulent sur le changement climatique."Joli sprint final, même s'il faut mieux partir à point aurait dit Lafontaine.

France4 va-t-il nous faire la même chose avec "C dans l'air" ? default_biggrin.png/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">

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Laussonne 43150 (930m)

Le gouvernement français veut mettre fin à l'avantage fiscal du gazole par rapport à l'essence.

Bon, rien à dire (et c'est un consommateur de diesel qui vous le dit) mais là où je ne suis pas d'accord ce sont les annonces précipitées de Ségo. elle annonce avant-hier que cette manne irait au développement du véhicule électrique, hier c'est : bon on va baisser les taxes sur l'essence d'un montant équivalent à la hausse sur le diesel. Aujourd'hui c'est plutôt : on va prendre le temps de légiférer, de réflèchir sur ce genre de sujets.

Et Manu en remet une couche :"Je crois que c'est possible, mais ça veut dire qu'il faut le faire intelligemment, en prenant le temps, et sur plusieurs années".

Réfléchir c'est bien, intelligemment encore mieux, mais le temps presse.

Les deux premières annonces sont encore d'une ineptie totale (les posts précédents des différents intervenants le soulignent bien).

- Avantager le véhicule électrique, comment ? pour qui ? où ? avec quelle énergie primaire ?....

- Baisser la taxe sur l'essence, celà n'incitera pas trop les possesseurs de ce type de véhicule a être plus économes.

Il faut augmenter les taxes ça c'est sûr, mais pourquoi ne pas avoir profité de l'aubaine des baisses continues du pétrole pour les mettre en place, c'eut été transparent pour le consommateur et aurait permis le début du financement des infrastructures/aménagements des transports (collectifs, ferroutage...)

Consommation gasoil en France: 40 milliards de litres, un "petit" 10 centimes d'euros de taxe supplémentaire par litre, c'est donc 4 milliards d'euros par an qui seraient les bienvenus.

Avec pour terminer une phrase de veranne que je reprend volontiers :"...d'où l'importance énorme des choix d'aménagement (localisation des activités, des équipements et de la population...) et de la cohérence urbanisme-transport collectifs/modes doux. Tout cela n'étant évidemment pas incompatible avec la revitalisation des zones rurales...

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Inciter les automobilistes à rouler à l'essence, c'est augmenter la production de CO², toutes choses égales par ailleurs.

Les "soit-disant" progrès réalisés par les moteurs essence ne sont qu'arnaques gouvernementales pour augmenter les recettes en TIPP des régions, en particulier de l'Ile de France et Paris.

Parce qu'en ville, il n'y a strictement aucune baisse de consommation avec des moteurs essence nouvelle génération, au contraire, ces derniers sont plus puissants qu'auparavant sans que le rendement de base ait augmenté en proportion.

Lorsque la Twingo de Renault a été créée, en 1993 elle faisait 55 chevaux, 790 kg avec des pneus de 145 mm et 1200 cm³ elle consommait, en ville, 7,5 litres au cent kilomètres.

De nos jours, elle fait 70 ch 1000 cm³ et pèse 960 kg, avec des pneus de 185 mm, elle consomme toujours 7,5 litres aux cent kilomètres.

La Twingo 2 phase 2 diesel en pneus de 185 mm consommait, en ville, à peine 5 litres au cent kilomètres.

Le lobby anti diesel du moment, est une arnaque de notre gouvernement pour gonfler les taxes.

Une des meilleures preuve est l'opportunisme, du moment, de nos dirigeants face à la triche de VW pour briser la dynamique du diesel bien moins émetteur de CO².

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Laussonne 43150 (930m)

Un projet pas banal (v.ci-dessous) qui me rappelle que dans un précédent post j'avais omis de développer en parlant du nucléaire: " ...c'est l'uranium mais ce n'est pas que l'uranium...", je sous entendais le thorium, que ce projet va, en autres, développer.

Le thorium (3000 ans de réserves prouvées) a l'avantage de produire moins de déchets et de moindre dangerosité, autre avantage: les combustibles au thorium fondent à une température plus élevée, retardant ainsi le risque de fusion du coeur du réacteur, en cas d'accident

Le problème (le thorium n'étant pas naturellement fissile) c'est que pour initier la fission il faut de l'uranium 235 ou du Pu 239 nécessaires pour déclencher la réaction en chaîne dans le réacteur et la production de ces derniers demande de s'y prendre 10 à 20 ans à l'avance pour avoir les stocks nécessaires au développement d'un type "réacteur classique thorium" (d'autres solutions existent néanmoins.. sujet trop long à développersad.png )

L'intérêt du thorium ne prend tout son sens que dans des réacteurs très innovants, comme ceux à sels fondus.

On note quelques critiques des "uraniumophiles": venant principalement des nombreux pays ayant investi des milliards et des milliards d'euros dans des infrastructures industrielles qui dépendent de l'uranium, qui cherchent à les amortir et n'ont pas envie de les remplacer (CEA en tête) et pourtant les premiers réacteurs expérimentaux datent des années 50 ! certainement d'autres intérèts ont prévalus à l'époque nuke.gif , aujourd'hui des pays tels l'Inde, le Brésil ou la Turquie se lancent sur des "projets thorium".

Info Le Figaro:

Une ville tout droit sortie d'un scenario de science-fiction. Dans les plaines arides du Nouveau-Mexique aux Etats-Unis, entre le site qui a servi de test pour la première bombe atomique et la frontière du Mexique, une nouvelle ville émerge.

Cette ville de 39 kilomètres carrés, située à l'ouest de Hobbs, aurait la capacité d'accueillir 35.000 habitants. Elle disposera d'un centre des affaires moderne et d'une banlieue résidentielle. Les rues flambant neuves seront bordées de parcs, centres commerciaux et d'une église.

Mais cette ville qui a bénéficié d'un investissement d'un milliard de dollars ne sera jamais habitée. Cette métropole virtuelle a pourtant tout d'une ville américaine ordinaire. Mais la CITE (Centre d'Essais et d'Évaluation de l'Innovation, en français) deviendra à court terme le terrain d'expérimentation de plusieurs grandes innovations technologiques. Elle sera utilisée comme une sorte de tube à essai géant pour tester les nouvelles technologies qui façonneront l'avenir de l'environnement urbain.

Le projet, financé par le groupe technologique Pegasus Global, comprendra un espace dédié aux expérimentations dans les domaines des transports, de la construction, de la communication ou de la sécurité. La cité comprendra en outre des zones dédiées au développement de nouvelles formes d'agriculture, d'énergie et de traitement de l'eau. Un réseau de collecte de données souterraine fournira des retours détaillés et en temps réel sur ces informations, précise le groupe sur son site Internet.

Dans cette ville fantôme, toutes formes d'expérimentations pourront être menées. Les voitures intelligentes et sans conducteur pourront être testées sur des routes citadines, avec peu de prises de risques. Des maisons pensées pour résister aux catastrophes naturelles et équipées de fonctions robotiques hyper modernes seront également éprouvées.

Des sources d'énergie alternatives comme le Thorium pourraient être testées à grande échelle. Surnommée le nucléaire vert, cette énergie pourrait être l'énergie de demain. Le Thorium est l'un des matériaux les plus denses de la terre. Une petite quantité contient 20 millions de fois plus d'énergie que la quantité équivalente de charbon.

«Notre objectif est de tester de nouveaux produits, services et technologies sans perturber la vie quotidienne», déclare le directeur général de Pegasus, Robert Brumley. «Les Etats-Unis dépensent des milliards de dollars en recherche et ne commercialisent que 2 à 3% des produits ainsi trouvés», dit Robert Brumley. «Cette installation pourrait étendre et d'accroître le rendement des recherches». Toutefois la ville est encore en construction et ne devrait pas voir le jour avant 2018.

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Posté(e)
Hauts de St Paul de Jarrat (09), 635 m

Salut !

Le gouvernement français veut mettre fin à l'avantage fiscal du gazole par rapport à l'essence.

(...)

Il faut augmenter les taxes ça c'est sûr, mais pourquoi ne pas avoir profité de l'aubaine des baisses continues du pétrole pour les mettre en place, c'eut été transparent pour le consommateur et aurait permis le début du financement des infrastructures/aménagements des transports (collectifs, ferroutage...)

Consommation gasoil en France: 40 milliards de litres, un "petit" 10 centimes d'euros de taxe supplémentaire par litre, c'est donc 4 milliards d'euros par an qui seraient les bienvenus.

100% d'accord, ce pétrole bon marché est une aubaine dont il faudrait profiter pour financer les infras de transport bas carbone.

Malheureusement, au cours des dix dernières années, nos gouvernements n'ont jamais réussi à leur assurer un financement pérenne. Quand l'éco-taxe a été abandonnée, les centimes de taxe supplémentaire créés par le gouvernement étaient censés compenser le manque à gagner pour le financement des infrastructures. En fait, cet argent inscrit au budget de l'AFITF a jusqu'ici été utilisé pour indemniser Ecomouv'... et boucler les fins de mois de Bercy. Et oui, il faut bien essayer de compenser comme on peut les dizaines de milliards d'euros d'allègements sur les charges sociales et patronales, de CICE et autres crédits d'impôts octroyés chaque année pour permettre à nos entreprises de survivre dans la course au dumping fiscal et social européen et mondialwhistling.gif. Ce n'est pas un mouvement d'humeur partisan mais bien un propos mûrement réfléchi au coeur du sujet. Même si nos dirigeants ne veulent pas l'admettre, la France perd beaucoup plus qu'elle ne gagne au grand jeu du libre-échange, dont le bilan en terme de CO2 planétaire est par ailleurs désastreux. Les investissements d'avenir et la qualité des services publics chez les "perdants" en pâtissent.

Pour en revenir à la taxe, ça serait déjà extraordinaire et inédit d'avoir 2 ou 3 centimes sur l'ensemble des carburants et une diminution des exonérations catégorielles, spécialement celle sur le kérosène des vols intérieurs qui pourrait être supprimée pour les vols reliant des villes à moins de 4 h de train et bien sûr réduire aussi les remboursements partiels généreusement octroyés aux routiers... Tout ça ferait plusieurs milliards d'euros annuels. Pas mal du tout si on l'ajoute à ce qui est déjà financé actuellement.

Inciter les automobilistes à rouler à l'essence, c'est augmenter la production de CO², toutes choses égales par ailleurs.

Les "soit-disant" progrès réalisés par les moteurs essence ne sont qu'arnaques gouvernementales pour augmenter les recettes en TIPP des régions, en particulier de l'Ile de France et Paris.

(...)

Le lobby anti diesel du moment, est une arnaque de notre gouvernement pour gonfler les taxes.

Une des meilleures preuve est l'opportunisme, du moment, de nos dirigeants face à la triche de VW pour briser la dynamique du diesel bien moins émetteur de CO².

Même si j'ai déjà développé plus haut que je pensais à l'inverse que c'était une bonne nouvelle en termes de santé publique, je te suis bien volontiers dans ta démonstration sur le fait que cette nouvelle orientation avantage financièrement l'Etat ... et que nos dirigeants auraient sans doute été moins soucieux de la santé de leurs administrés dans le cas contraire. La pression liée au contentieux devant la CJUE sur les dépassements de la qualité de l'air (et les menaces d'amendes) a dû peser aussi.

Cela dit, on obtient parfois des succès remarquables pour de mauvaises raisons. Par exemple, le virage répressif sur les excès de vitesse au début des années 2000 avait aussi une part de motivations pécuniaires mais ça a contribué au succès que l'on sait : 8000 morts sur les routes en 2000, 3400 en 2014. Avec une baisse du coût pour la collectivité (moins de soins médicaux, baisse des coûts pour les assureurs...). J'espère qu'il en ira ainsi avec le diesel, même si bien sûr cette mesure seule ne fait pas une politique de santé ou de transports.

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Posté(e)
Hauts de St Paul de Jarrat (09), 635 m

Le thorium (3000 ans de réserves prouvées) a l'avantage de produire moins de déchets et de moindre dangerosité, autre avantage: les combustibles au thorium fondent à une température plus élevée, retardant ainsi le risque de fusion du coeur du réacteur, en cas d'accident

Le problème (le thorium n'étant pas naturellement fissile) c'est que pour initier la fission il faut de l'uranium 233 nécessaire pour déclencher la réaction en chaîne dans le réacteur et la production de ce dernier demande de s'y prendre 10 à 20 ans à l'avance pour avoir les stocks nécessaires au développement d'un type "réacteur classique thorium" (d'autres solutions existent néanmoins.. sujet trop long à développersad.png )

L'intérêt du thorium ne prend tout son sens que dans des réacteurs très innovants, comme ceux à sels fondus.

On note quelques critiques des "uraniumophiles": venant principalement des nombreux pays ayant investi des milliards et des milliards d'euros dans des infrastructures industrielles qui dépendent de l'uranium, qui cherchent à les amortir et n'ont pas envie de les remplacer (CEA en tête) et pourtant les premiers réacteurs expérimentaux datent des années 50 ! certainement d'autres intérèts ont prévalus à l'époque nuke.gif , aujourd'hui des pays tels l'Inde, le Brésil ou la Turquie se lancent sur des "projets thorium".

Je n'ai aucune connaissance sur l'énergie au thorium et suis heureux de lire ton post qui ouvre des perspectives à moyen-long terme. Les leviers fiscaux dont nous discutions sont en fait surtout importants à court terme.
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Salut !

100% d'accord, ce pétrole bon marché est une aubaine dont il faudrait profiter pour financer les infras de transport bas carbone.

Malheureusement, au cours des dix dernières années, nos gouvernements n'ont jamais réussi à leur assurer un financement pérenne. Quand l'éco-taxe a été abandonnée, les centimes de taxe supplémentaire créés par le gouvernement étaient censés compenser le manque à gagner pour le financement des infrastructures. En fait, cet argent inscrit au budget de l'AFITF a jusqu'ici été utilisé pour indemniser Ecomouv'... et boucler les fins de mois de Bercy. Et oui, il faut bien essayer de compenser comme on peut les dizaines de milliards d'euros d'allègements sur les charges sociales et patronales, de CICE et autres crédits d'impôts octroyés chaque année pour permettre à nos entreprises de survivre dans la course au dumping fiscal et social européen et mondialwhistling.gif. Ce n'est pas un mouvement d'humeur partisan mais bien un propos mûrement réfléchi au coeur du sujet. Même si nos dirigeants ne veulent pas l'admettre, la France perd beaucoup plus qu'elle ne gagne au grand jeu du libre-échange, dont le bilan en terme de CO2 planétaire est par ailleurs désastreux. Les investissements d'avenir et la qualité des services publics chez les "perdants" en pâtissent.

Pour en revenir à la taxe, ça serait déjà extraordinaire et inédit d'avoir 2 ou 3 centimes sur l'ensemble des carburants et une diminution des exonérations catégorielles, spécialement celle sur le kérosène des vols intérieurs qui pourrait être supprimée pour les vols reliant des villes à moins de 4 h de train et bien sûr réduire aussi les remboursements partiels généreusement octroyés aux routiers... Tout ça ferait plusieurs milliards d'euros annuels. Pas mal du tout si on l'ajoute à ce qui est déjà financé actuellement.

Même si j'ai déjà développé plus haut que je pensais à l'inverse que c'était une bonne nouvelle en termes de santé publique, je te suis bien volontiers dans ta démonstration sur le fait que cette nouvelle orientation avantage financièrement l'Etat ... et que nos dirigeants auraient sans doute été moins soucieux de la santé de leurs administrés dans le cas contraire. La pression liée au contentieux devant la CJUE sur les dépassements de la qualité de l'air (et les menaces d'amendes) a dû peser aussi.

Cela dit, on obtient parfois des succès remarquables pour de mauvaises raisons. Par exemple, le virage répressif sur les excès de vitesse au début des années 2000 avait aussi une part de motivations pécuniaires mais ça a contribué au succès que l'on sait : 8000 morts sur les routes en 2000, 3400 en 2014. Avec une baisse du coût pour la collectivité (moins de soins médicaux, baisse des coûts pour les assureurs...). J'espère qu'il en ira ainsi avec le diesel, même si bien sûr cette mesure seule ne fait pas une politique de santé ou de transports.

Bonjour,

Je n'ai pas l'impression que l'on vit moins vieux en ville de nos jours qu'il y a 40 ans.

Les problèmes mis en avant sont négligeables par rapport à l'espérance de vie d'un humain en ville.

Les nouveaux diesel polluent moins que les essences puisqu'ils possèdent des FAP et que par principe de rendement élevé, ils génèrent moins de gaz d'échappement.

A voiture égale, la différence est, en ville, quasi du simple au double.

Tendre à remplacer les vieux diesel non équipés de FAP par des essence va augmenter la production de gaz d'échappement et favoriser les gaz à effet de serre.

Il n'y a rien d’écologique dans tout ça.

Quant aux effets contributifs des mesures, ils existent dans les deux sens.

Le manque d'organes dont les greffés ont besoin est en grande partie du à la baisse des accidentés de la route.

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Cela dit, on obtient parfois des succès remarquables pour de mauvaises raisons. Par exemple, le virage répressif sur les excès de vitesse au début des années 2000 avait aussi une part de motivations pécuniaires mais ça a contribué au succès que l'on sait
Je pense en effet que le progrès passe plus facilement par des intérêts financiers à un moment donné. La lutte contre les maladies c'est aussi de l'argent économisé pour la sécurité sociale. La lutte contre le réchauffement climatique, c'est aussi le fait que les catastrophes climatiques ça coûte de l'argent, que l'adaptation au climat ça coûte de l'argent, et que la lutte anti-CO2 peut être un nouveau business avec de la croissance. Mais même en parlant d'argent, tout ça peut amener le progrès.
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Hauts de St Paul de Jarrat (09), 635 m

Bonjour,

Je n'ai pas l'impression que l'on vit moins vieux en ville de nos jours qu'il y a 40 ans.

Les problèmes mis en avant sont négligeables par rapport à l'espérance de vie d'un humain en ville.

Oui, c'est sûr... Les citadins boivent moins d'alcool qu'en 1970, fument sans doute moins et moins longtemps... et pour ce qui est de la pollution respirent un air débarrassé de l'essentiel du dioxyde de soufre et du plomb, de nombreuses industries polluantes ont également disparu... Les particules diesel sont un peu un problème secondaire qui est maintenant en haut du tableau et qui a grossi parce qu'on s'est d'abord occupé des plus gros.

Mais cela ne veut pas dire que le diesel n'est pas nocif. Dans le même temps, les maladies chroniques et les allergies ont explosé si bien que l'espérance de vie en bonne santé n'est pas folichonne. Notre médecine héritée du siècle dernier, encore très axée chimie, curatif et trop spécialisée, ne parvient pas à enrayer cette situation, ce qui coûte très cher à la Sécurité sociale. La voie de prévention la plus efficace est de s'attaquer à leurs causes "environnementales" au sens où elles procèdent de nos modes de vie, pratiques agricoles et industrielles, alimentation, pollution, infections, électrosmog... Parmi ces causes environnementales, l'accumulation des toxiques (tabagisme, mercure dentaire, fluor, aluminium, pesticides, perturbateurs endocriniens, produits chimiques dans les peintures, les détergents...) joue un rôle de co-facteur important, en déréglant le fonctionnement hormonal, en mobilisant indument le système immunitaire (maladies auto-immunes, allergies...). Cette accumulation peut être indolore jusqu'à un point de rupture où le corps n'est plus capable de se détoxiquer correctement. Le diesel n'y joue sans doute qu'un rôle secondaire... mais ce rôle peut être la goutte qui fait déborder le vase.

Je ne suis pas suffisamment scientifique pour t'affirmer que le diesel est aussi nocif que ce que disent les études de surmortalités et surmorbidité récemment diffusées sur la pollution de l'air. Après tout, il est possible qu'elles se trompent en attribuant au diesel ce qui est dû à d'autres causes. Il est aussi possible que les médias et les gouvernements diffusent des informations tronquées comme ils le font dans d'autres domaines. Mais les résultats de ces études sont tout de même suffisamment alarmistes pour considérer le problème avec sérieux et le traiter... au même titre que tous les autres co-facteurs.

Bon, je sais que nos points de vue sont irréconciliables mais je trouve cela plutôt plaisant pour le débat de développer un peu. Par contre, je ne pense pas aller au-delà car après je tournerais un peu en rond. Après, je ne nie pas évidemment que sur le plan des GES, c'est mieux d'avoir du diesel que de l'essence... Mais comme il y a d'autres solutions pour faire mieux sur les GES et la pollution, j'ai dû mal à me dire que le diesel est un mal nécessairesmile.png.

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Personnellement, je suis asthmatique et hyper allergique (en traitement permanent), je carbure à la Ventoline depuis très longtemps.

Mes causes d'allergie les plus dures : Les herbacés et les pollens.

L'endroit où je me sent le mieux : PARIS, c'est la ville où je respire le mieux.

Je n'y vit que 5 ou 6 jours par mois, le plus souvent, j'habite à la campagne où chaque coupe de pelouse, chaque tonte de haies et chaque printemps sont des galères gavées à la ventoline.

Mes saisons préférées, l'automne et l'hiver lorsque les pluies rabattent la végétation et que la sève est retombée.

Le diesel ne me gène pas, d'autant plus que grâce à lui, ma consommation de carburant reste totalement raisonnable.

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Laussonne 43150 (930m)

Vidéo de N.Yolo, pour sensibiliser les jeunes (mais pas seulement whistling.gif ) avant la COP21.

Un peu méfiant au buzz créé par la vidéo de Nicolas Yolo (ex Mr Hulot, non, non pas celui de J.Tati toujours en vacances lui aussi smile.png , mais le petit fils de celui qui lui inspira le nom de son personnage) je suis donc allé visionner cette vidéo décalée avec de l'humour et de l'auto-dérision, ça change de la vision sombre du bonhomme, bon pas de quoi se taper le c.l par terre, mais au bout du compte j'ai signé l'appel lancé. C'est le but de la manoeuvre, non ?

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Laussonne 43150 (930m)

COP 21, jeu de dupes, poker menteur ? je transmets...

Francetvinfo.fr

COP21 : les astuces des Etats pour tricher sur leurs objectifs de réduction de gaz à effet de serre

Ils s'engagent pour le climat et le font savoir. Les 195 pays doivent avoir rendu, jeudi 1er octobre, leurs lettres d’intention avant la COP21, qui débute le 30 novembre. Ces INDC (pour Intented nationally determined contributions), consistent en un résumé de ce que compte faire chaque pays pour réduire ses émissions de gaz à effet de serre, et permettre ainsi de limiter le réchauffement global à 2 °C d'ici à la fin du siècle.

Mais il faudra d'ores et déjà, dans un futur proche, revoir les copies. En effet, pour le moment, ces engagements sont insuffisants, et promettent à la planète une hausse de la température de 2,7 °C...

Sont-ils sincères ? Derrière les chiffres et le jargon technique apparemment prometteurs, les Etats usent et abusent de subtilités difficiles à comprendre, laissant penser qu'ils s'engagent du mieux qu'ils le peuvent. Francetv info gratte le vernis et vous explique les astuces mises en œuvre par les plus malins d'entre eux (et souvent les plus pollueurs).

Ils choisissent bien leurs dates de référence

Chaque Etat est libre de choisir la "date de référence" à partir de laquelle sont calculés les objectifs de réduction d'émission de gaz à effet de serre (GES). Cette règle permet à certains pays de tricher un peu : en se basant sur les années où ils ont beaucoup émis, ils font croire à un engagement de baisse plus important.

Ainsi, les Etats-Unis veulent réduire de 26 à 28% leurs émissions d'ici 2030 par rapport à 2005. Or, cette année-là, le pays a connu un pic d'émissions : 5,8 milliards de tonnes d'équivalent CO2 ont été rejetés ... Mais en 2012, le pays a émis "seulement" 5,1 milliards de tonnes. En utilisant 2012 comme référence, l'effort américain aurait donc été plus conséquent.

Le Japon, un des plus mauvais élèves, fait pareil. Dans sa lettre d'intention, le gouvernement nippon se réfère à 2013 pour décrire son objectif de réduction. Or, "c'est une année où les émissions ont explosé à cause de l'arrêt de la centrale nucléaire de Fukushima [en raison du séisme et du tsunami]. Les centrales à charbon ont fonctionné à plein régime !..

Ils comptent (beaucoup) sur les forêts et les sols

Dans leurs contributions, les pays listent aussi les secteurs sur lesquels ils comptent s'appuyer pour réaliser leurs objectifs...on peut ainsi s'attendre à ce que des efforts soient menés dans le secteur du renouvelable. L'un de ces secteurs est particulièrement intéressant pour comprendre comment les Etats tentent d'apparaître sous leur meilleur jour : celui des sols et des forêts.

Le plan de la Russie, par exemple, semble ambitieux. Elle vise une réduction de ses émissions de 30 à 35% en 2030 par rapport à 1990. Mais la Russie conditionne cet objectif à "une prise en compte maximale" des capacités de ses forêts à absorber une partie du CO2 présent dans l'atmosphère. On comprend pourquoi : le pays représente 25% des ressources forestières mondiales, ce qui en fait le premier pays forestier devant le Brésil et le Canada.

La Russie détaille peu sa politique en matière de gestion des forêts, si ce n'est assurer leur "protection, l'entretien et le boisement". Un peu vague..."cette compensation par les terres et les forêts peut être un axe intéressant. Mais elle peut venir masquer un effort domestique et un délai dans la transition énergétique. Dans le cas de la Russie, on peut croire que le pays cache ses émissions grâce à cela."

En se reposant essentiellement sur ses forêts, la Russie s'évitera des efforts supplémentaires dans d'autres secteurs, dont ceux de l’énergie ou des transports. Pire : cette comptabilisation pourrait même dissimuler une hausse des émissions. En outre, les incendies de forêts pourraient mettre à mal l'ambition russe, en faisant disparaître ces "puits de carbone". En 2013, le pays a dit adieu à 4,3 millions d'hectares, pour la plupart partis en fumée...

Ils restent vagues sur la mise en œuvre concrète

"Quand c'est flou, y'a un loup." Cette maxime peut aussi s'appliquer au climat. Dans leurs engagements, peu de pays jouent le jeu de la transparence. Notamment les plus gros pollueurs. Ainsi, si elle a été la première à donner sa contribution, en février, l'Union européenne ne brille pas par sa précision...

"On reste dans le flou total", Bruxelles donne bien des ambitions chiffrées – 40% de réduction d’ici à 2030 par rapport à 1990 –, mais ne détaille pas ce que doit faire chaque pays. "Les Européens ne se sont pas encore mis d'accord entre eux. La décision politique sur l’orientation générale aura lieu en 2016, après la COP21. Et les Polonais, notamment, n'ont pas du tout envie d'avoir une discussion sur la sortie des énergies fossiles".

A l'inverse, les pays en développement et la Chine sont plus prolixes. Pékin a publié un document de dix pages qui va "assez loin dans le détail" de ce que les Chinois comptent faire pour amorcer un changement.

Ils envisagent d'acheter des droits à polluer

Dernière astuce des pays pour faire croire à un effort accru : le recours au marché du carbone. Ce mécanisme permet aux Etats de continuer à émettre eux-mêmes des GES en rachetant des crédits carbone à d'autres nations moins polluantes ou en participant à des projets de réduction d'émissions à l'étranger...

C'est ce qu'envisagent de faire la Norvège et la Suisse, qui comptent parvenir respectivement à une baisse de 40 et 50% de "leurs" émissions d'ici à 2030 par rapport à 1990. A noter que les Etats-Unis et l'Union européenne ont décidé d'exclure cette compensation de leurs calculs

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Posté(e)
Laussonne 43150 (930m)

Ah ces journées pluvieuses ! on devient vite accro du NET !

Voici une autre vision de la COP21 tjs vue par francetvinfo.

Après les tricheurs et les menteurs je vous présente ceux qui vont "trinquer" ... mais "seulement" en buvant la tasse !

Face au G20, le V20, le nouveau club des pays vulnérables au changement climatique

Il y avait déjà le G20, le G7, le G24.. Il faudra désormais aussi compter avec le V20. Les pays les plus vulnérables au changement climatique ont créé leur propre club, jeudi 8 octobre, alors que les ministres des Finances du G20 sont réunis à Lima, au Pérou, où se tiennent les assemblées du FMI et de la Banque mondiale. A deux mois de la réunion de la COP21 de Paris, les membres du V20 espèrent ainsi peser davantage dans le panorama économique et diplomatique mondial et mobiliser des ressources en leur faveur.

Le V20 regroupe plusieurs des pays les plus pauvres de la planète et s'inscrit directement en miroir du G20, le groupe des pays les plus riches du monde. Il comprend l'Afghanistan, le Bangladesh, la Barbade, le Bhoutan, le Costa Rica, le Timor oriental, l'Ethiopie, le Ghana, le Kenya, Kiribati, Madagascar, les Maldives, le Népal, les Philippines, le Rwanda, Sainte-Lucie, la Tanzanie, le Tuvalu, le Vanuatu et le Vietnam.

"Nous regroupons 700 millions de personnes"

"Nous sommes des pays à bas revenus ou moyens, moins développés, arides, des isthmes, ou des enclavés, des montagneux, des petites îles en développement. (...) Nous regroupons 700 millions de personnes. (...) Et nous sommes unis dans notre vulnérabilité face aux changements climatiques", déclarent les pays fondateurs du V20 dans leur communiqué.

La création de ce V20 intervient alors que le financement de la lutte contre le changement climatique est un des sujets qui seront abordés lors des discussions internationales. Ce nouveau groupe va notamment étudier la création d'un mécanisme unissant le public et le privé pour mutualiser le risque climatique, visant à agir comme un nouveau mécanisme d'assurance contre les désastres climatiques.

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Vidéo de N.Yolo, pour sensibiliser les jeunes (mais pas seulement whistling.gif ) avant la COP21.

Un peu méfiant au buzz créé par la vidéo de Nicolas Yolo (ex Mr Hulot, non, non pas celui de J.Tati toujours en vacances lui aussi smile.png , mais le petit fils de celui qui lui inspira le nom de son personnage) je suis donc allé visionner cette vidéo décalée avec de l'humour et de l'auto-dérision, ça change de la vision sombre du bonhomme, bon pas de quoi se taper le c.l par terre, mais au bout du compte j'ai signé l'appel lancé. C'est le but de la manoeuvre, non ?

Ca va plaire au public Canal+ (et c'est fait uniquement pour ce public) , mais perso j'aurais organisé la vidéo en sketches qui sortiraient avec un intervalle de quelques jours ou 1 semaine et qui à chaque fois montrerait le slogan final. Un slogan final, c'est super important, c'est la base de la communication, rabâcher un slogan, pour que ça rentre à force consciemment (ou pas). Toute la vidéo d'un coup, on en oublie presque c'est quoi le but, et on retient avoir passé un bon moment.... un peu dérangeant.

Mais bon, N.Hulot a le mérite de se donner dans sa mission.

On s'en rapproche.... J-242 ! ! !

(bah oui, l'Euro c'est dans moins d'un an)

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Tu as raison, sortir cette séquence en plusieurs épisodes aurait permis de mieux rappeler le but et aurait peut-être eu encore plus d'impacts (de plus, ce serait encore plus rentré dans la forme des sketches d'internet).

Après, je crains quand même que certaines personnes du public visé trouvent cette tentative un peu "loupée" ?... Mais c'est bien fait, il y aura certainement des gens mieux sensibilisés.

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Personnellement, est-ce que quelqu'un y croit à cette conférence?

J'ai l'impression qu'on va encore prendre des engagements comme dans les autres conférences et que rien ne va se passer. Que des paroles en l'air...

J'ai l'impression que notre planète est déjà morte avant même que cette conférence ait commencé.

Désolé pour mon pessimisme, mais qu'en pensez-vous de tout cela? Est-ce que vous y croyez? ermm.gif

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Bonjour,

Non, je n'y crois absolument pas.

Les états gèrent leurs politiques à l'échelle de leurs quinquennats, pas à l'échelle du Climat.

Imaginons un parti politique au pouvoir, qui déciderait des vraies mesures (réalisables sans utopie) pour réduire l'empreinte Carbone, exemples :

- Limitation, voire interdiction sous certaines conditions, du béton et du ciment pour les constructions

- Interdiction des véhicules GPL et essence dont le rendement est trop bas

- interdiction de vendre des équipement de chantier ou de travail, à moteurs thermiques.

- obligation d'équiper toutes les habitations de chauffages électriques à PAC haut rendement

- Interdiction de vendre des moyens de production d'eau chaude, autre que des cumulus Thermodynamiques

- obligation de recréer les conditions nécessaires aux stockages de marchandises pour favoriser les échanges par train en lieu et place des camions (détaxation des stocks, abandon des flux tendus et par voie de conséquences, relance de l'inflation).

- Limitation (effective) du chauffage à 20°C dans les administrations et les lieux publics

- fermeture sur le champs de tous les moyens de production d'énergie électrique émettant des GaES.

- Utilisation du bois obligatoire pour les aménagements fonciers et les aménagements urbains.

- Mettre des coupures automatiques de moteur sur tous les véhicules, y compris les matériels agricoles.

- Interdiction des cheminées à bois non dépolluées

- Mise en place d'une TVA carbone sur les produits gourmands en transport (l'exemple des parquets dont le bois est d'abord transporté de France en Chine où il est transformé pour être revendu en France est affligeant)

Liste non exhaustive bien entendu.

Un tel gouvernement serait soit démis par le peuple, soit rayé des cartes électorales aux élections prochaines.

Les mesurettes du genre véhicules électriques et autres panneaux solaires ne sont que démagogie et utopie dans un monde piloté par la finance et la mondialisation débridée.

Ceci dit, non la planète n'est pas morte, elle s'est toujours relevée des catastrophes qui lui sont tombées dessus.

La catastrophe du moment, c'est l'homme, la planète saura s'en défaire et elle s'en sortira.

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Posté(e)
Saint Valery en Caux (côte 76)

Je complète ton message par: Imaginons que un pays arrive à faire ton listing, quelle est la probabilité que les autres le fasse et en même temps? proche du 0 absolu. Quand bien même malgré être le seul pays dans le monde à maintenir ce listing, aucun n'impact ne serai visible sur le climat.

Bref tu as bien résumé la situation.

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En Europe, la politique passera par l'UE. Ca veut dire que la pression de pays d'Europe du sud doit pouvoir influencer la décision européenne, quoi qu'en pensent les citoyens allemands. Evidemment, c'est une guerre d'influences, mais si on convertit le réchauffement climatique en problèmes économiques et migratoires, l'Allemagne ne peut pas ignorer l'Europe du sud. Et les Pays-Bas ne diront pas non à une lutte contre le réchauffement climatique. La France, en tant qu'organisatrice et idéaliste, sera le juge moral de l'affaire, surtout qu'elle est peu concernée par la restriction au CO2.

Voilà comment ça se voit aussi une négociation en Europe : personne ne peut ignorer l'autre.

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Je crains également que cette conférence fasse un flop, comme les précédentes, en effet... Mais je m'y intéresse puisque ça se passe chez nous, j'essaye de signer les pétitions et je me mobiliserai le moment venu.

Ce n'est que mon avis mais je pense que si on continue comme cela, dans un futur plus ou moins éloigné, les catastrophes climatiques (subites ou de long terme) feront bien plus de victimes que les guerres ou autre. Un jour ou l'autre, on devra se résoudre à réorienter notre mode de vie actuel pour vivre en adéquation avec notre environnement.

Donc sait-on jamais, si les politiques sont d'humeur au moment de la COP21, peut-être que ce sera cette réunion en France qui sera le point de départ de nombreuses décisions essentielles pour l'avenir de la société et de son environnement.

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En Europe, la politique passera par l'UE. Ca veut dire que la pression de pays d'Europe du sud doit pouvoir influencer la décision européenne, quoi qu'en pensent les citoyens allemands. Evidemment, c'est une guerre d'influences, mais si on convertit le réchauffement climatique en problèmes économiques et migratoires, l'Allemagne ne peut pas ignorer l'Europe du sud. Et les Pays-Bas ne diront pas non à une lutte contre le réchauffement climatique. La France, en tant qu'organisatrice et idéaliste, sera le juge moral de l'affaire, surtout qu'elle est peu concernée par la restriction au CO2.

Voilà comment ça se voit aussi une négociation en Europe : personne ne peut ignorer l'autre.

Puisses tu dire vrai .........................

L'exemple des hangars de stockage construits dans les années 70/80 au bord des gares ferroviaire est le symbole de la déconstruction de l'écologie face aux lobbys financiers.

L'inflation était énorme, le stockage était un des moyens trouvés par les industriels pour gagner de l'argent sur la valeur glissante des produits et des matières premières.

Pour des raisons de coût de transport, tout était fait pour optimiser ces stocks, il étaient basés proches des voies ferrées.

Le problème est que ces derniers favorisaient l'inflation et comme cette inflation était la bête noire des économies capitalistes, l'idée de taxer les stocks a rapidement été mise en exergue.

On avait créé le "Flux tendu" et ses milliers de camions sur les routes (4 fois plus de camions sur les routes en 2010 qu'en 1970).

Ce qu’Emmanuel Macron vient de faire avec la libéralisation des Compagnies d'Autocars, c'est exactement la même chose.

Sous couvert d'ouverture des lignes, en vue de faire baisser le cout des transports, on va déverser sur nos routes des milliers d’autocars pour transporter des passagers qui pourraient prendre le train (électrique).

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