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Sommet climat Paris 2015


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Messages populaires

Je ne sais pas si les propositions énoncées sont réalistes et correspondent à la réalité, mais j'ai trouvé le genre visuel particulièrement intéressant :         C'est d

Je viens de lire que la centrale de Gardanne (propriété d'Uniper et ex E.ON*) est en vente par l'intermédiaire de la banque Rothschild, centrale dont la tranche V doit être fermée en 2022. *E.ON

Ça se fissure déjà de partout dans le monde, que ce soit au niveau du climat, économique, social, démographique, de l'environnement, alimentaire,religieux  et politique; donc  que le plan B (encore fû

Images postées

http://www.rtl.fr/actu/societe-faits-divers/environnement-les-francais-de-moins-en-moins-concernes-selon-un-sondage-7778557326

(Un peu moins d'hypocrisie, et un peu plus de réalité, ça ne fait que commencer)

«Ha ouais! Ouais! Chui vachement sensible au changement climatique et à l'environnement»

Hé oui... Elle est déjà finie la "mode" où ça faisait "in" "chic" socialement de dire et se vanter qu'on était sensible à l'environnement, il y a moins de pognon à se faire

http://fr.wikipedia.org/wiki/Montcuq

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  • 3 weeks later...

Justement un article de Futura Science sur le rôle que doivent jouer les scientifiques pour resensibiliser le public qui semble marquer une certaine lassitude :

http://www.futura-sciences.com/magazines/environnement/infos/actu/d/climatologie-changement-climatique-role-doivent-jouer-scientifiques-58567/

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Je pense que c'est peut-être plus aux acteurs climato-sensibles de convaincre maintenant, les scientifiques de la Terre (aka les climatologues) ont suffisamment donné et compris leur vulnérabilité médiatique.

Tous ces gens qui ont le résultat en fonction d'un seuil environnemental, ils peuvent facilement trouver un public pour montrer l'importance (économique) du changement climatique. En Méditerranée, il doit y en avoir en pagaille des activités impactées par le réchauffement climatique, c'est le moment de témoigner.

Des lois qui relient le succès de certaines activités aux statistiques climatiques, ça existe, et c'est le moment de les sortir. En France, si vous déplacez la zone optimale de la vigne et que vous favorisez le vin allemand voire plus au nord, c'est "catastrophique".

Il y a aussi de plus en plus d'études sur des indices de potentiel touristique et leur évolution en fonction du climat. Evidemment, c'est un sujet tabou, mais quand vous avez le courage de lire, ça a de quoi se convaincre certains que le réchauffement climatique c'est un gros (gros) problème (et ça réconfortera aussi d'autres qui verront le réchauffement climatique comme une aubaine biggrin.png )

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Je pense que c'est peut-être plus aux acteurs climato-sensibles de convaincre maintenant, les scientifiques de la Terre (aka les climatologues) ont suffisamment donné et compris leur vulnérabilité médiatique.

Tous ces gens qui ont le résultat en fonction d'un seuil environnemental, ils peuvent facilement trouver un public pour montrer l'importance (économique) du changement climatique. En Méditerranée, il doit y en avoir en pagaille des activités impactées par le réchauffement climatique, c'est le moment de témoigner.

Des lois qui relient le succès de certaines activités aux statistiques climatiques, ça existe, et c'est le moment de les sortir. En France, si vous déplacez la zone optimale de la vigne et que vous favorisez le vin allemand voire plus au nord, c'est "catastrophique".

Il y a aussi de plus en plus d'études sur des indices de potentiel touristique et leur évolution en fonction du climat. Evidemment, c'est un sujet tabou, mais quand vous avez le courage de lire, ça a de quoi se convaincre certains que le réchauffement climatique c'est un gros (gros) problème (et ça réconfortera aussi d'autres qui verront le réchauffement climatique comme une aubaine biggrin.png )

J'ai vu passer sur un fil d'infos comme quoi on évoquait le Champagne en Norvège, ah non ils ont déjà le pétrole, il faut qu'on garde le Champagne ! stuart.gif
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C'est comme tout ce qui est nouveau : tout le monde à son idée, son scénario, mais il faut tout de même admettre qu'il y a une direction "globale" à suivre. Il y a un réchauffement global et chacun va essayer d'en tirer le meilleur parti selon ses convictions... Et le citoyen lambda, lui, est bien perdu dans tout ça car on peut lui faire comprendre un peu tout et n'importe quoi...

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Notre modèle économique est basé sur la croissance.

Pas question de revoir l'évolution de la population à la baisse, notre moteur économique passe par le "toujours plus" pour fonctionner.

Ne pas se cacher derrière notre petit doigt.

1) Les énergies fossiles rapportent énormément d'argent aux pays qui en regorgent.

2) Ces mêmes énergies fossiles rapportent énormément d'argent aux états qui n'en possèdent pas, grâce aux taxes dont les produits finis sont affublés.

3) Les Gaz issus de la combustion de ces énergies ne sont pas taxés.

4) Les modèles économiques ne fonctionnent plus sur des décennies ni sur des siècles, les bourses travaillent à la nanoseconde.

5) Les investissements nécessaires à la construction de centrales nucléaires sont de l'ordre du siècle si on prend en compte le démantèlement.

6) Les éoliennes, les panneaux photovoltaïques sont prévus pour un retour sur investissement en moins de 10 ans, grâce à la CSPE.

La CSPE sert à compenser les charges liées aux missions de service public mises à la charge de certains fournisseurs d'électricité, notamment les obligations d'achat liées au soutien au développement des énergies renouvelables, le Tarif de Première Nécessité,...

Le montant de la CSPE est fixé par décision ministérielle sur proposition de la CRE (Commission de Régulation de l’Énergie).

Depuis le 01/01/2015 la valeur est de 0,0195 € HT/kWh sur un tarif de 0,09 €uros le KWh, c'est à dire 20% du prix vendu.

Si on supprimait les subventions aux énergies vertes le prix chez le particulier BAISSERAIT !

Toutes ces données prouvent que le problème de l'énergie n'est pas du tout simple, en tous cas, économiquement.

A ça, viennent s'ajouter les lobbies écologiques basés principalement sur du vernis de façade.

C'est à dire tout ce qui se voit et qui permet aux politiques de faire travailler l'opinion publique dans le sens qui leur est favorable.

Quelques exemples à la marge :

A) Depuis des années, la consommation des véhicules recule grâce au rendement des moteurs qui augmente, en particulier sur les diesel.

Les volumes sont restés, toujours à la hausse par l'augmentation du nombre de voitures et de camions en France. Le volume des taxes a suivi cette augmentation, sans problème, les caisses se sont remplies.

Depuis l'arrivée des Radars automatiques, accompagné de toujours plus de répression (tant mieux pour les vies sauvées) et la stabilisation du nombre de véhicules, les volumes tendent à baisser et les taxes aussi.

Coup de chance, les vieux diesel produisent des particules fines (les plus récents n'en produisent que très peu), les lobbies écologique s'insurgent contre ces moteurs.

Que fait l'état, il axe toute sa politique sur les véhicules propres sous couvert des voitures électriques, mais, au passage, il favorise l'achat de moteurs essence, bien plus gourmand, en particulier en ville (une Twingo essence consomme, en ville, 8l/100 la même en diesel, 5l/100)

Et c'est gagné, les volumes vont de nouveau augmenter, les taxes avec ! Le CO² aussi, mais personne n'en parle !

B ) Depuis le Tsunami Japonnais (19 000 victimes dont 0 liée à la centrale de Fukushima), on détruit l'industrie Nucléaire en Europe, les Allemands sont en tête pour le faire.

Ceci dit, les Corium disparus de Fukushima pointeront forcément le bout de leur nez un jour ou l'autre, il faudra bien intervenir à ce moment là pour éviter le pire, mais j'ai confiance en la technique.

On favorise les énergies propres.

Résultat, les prix augmentent chez les particuliers, parce qu'on subventionne les énergies vertes pas rentables sans ces subventions.

Mais surtout, on sature les réseaux d'énergie incontrôlables parce que dépendantes de l'ensoleillement, du vent, des pluies etc.(La Cantal produit 3 fois plus d'électricité, l'été, qu'il n'en consomme).

Résultat, les prix à la production s'écroulent, ils deviennent même "négatifs" à certains moments.

On se retrouve avec des prix de production de plus en plus bas et des prix de ventes de plus en plus élevés, les investissements ne se font plus que sur les énergies vertes au détriment du Nucléaire qui va lentement mais surement vers une mort certaine si rien ne bouge.

Sauf que pour passer les pointes, les Européens de l'est, jusqu'à la Russie inondent les réseaux d'énergie très productrices de CO² !

Le bilan final est extrêmement mauvais car lorsque l'on fait le bilan Carbone d'une éolienne, on compte à peu près tout sauf le déstockage du Carbone dans le calcaire qui sert à faire les milliers de tonne de ciment qui stabilisent les pylônes.

Et ce déstockage, il est définitif !

C) Les voitures électriques seraient l'avenir pour éviter la pollution.

Avant de mettre de l'électricité dans les voitures alors que techniquement c'est difficile, posons nous les bonnes questions.

Cessons de mettre le gasoil dans les chaudières de pavillon en remplaçant cette énergie par de l'électricité puisque ces derniers ont déjà un câble !

D'autant plus qu'avec une PAC, ce n'est pas plus couteux (voire moins).

Des solutions, pour réduire les émissions de CO², il y en a, elles sont simples écologiquement valables pour toute la planète mais économiquement insoutenables pour les économies modernes.

1) L'électricité il faut la produire avec des énergies vertes (non subventionnées) ET avec des centrales nucléaires totalement dé-carbonées, rien d'autre.

2) L'industrie, les transports ferroviaires, le chauffage, la cuisine, l'eau chaude ou la climatisation (tout ce qui peut s'alimenter avec un fil issu d'un réseau) c'est électrique et rien d'autre.

3) Les énergies fossiles sont à réserver exclusivement aux matières plastiques et aux véhicules de transport autonomes. Tous les véhicules fonctionnant avec les meilleurs rendements possibles (actuellement ce sont les hybrides Diesel).

Mais pour ça, il faudrait que les producteurs acceptent de moins produire et que les états acceptent de moins gagner de taxes associées aux énergies fossiles.

Le seul moyen d'y arriver c'est de TAXER lourdement le CO² ÉMIS !

Mais hélas, en FRANCE, nos très chers "BONNETS Rouges" ont fusillé les lois qui commençaient à voir arriver les prémices d'une taxation du CO².

Et sans taxation du CO², pas d'augmentation des prix de production donc, pas d'investissement sur le long terme (pas de Nucléaire), pas de réorientation des modèles économiques, pas de baisse de production des "combustibles fossiles", pas de baisse d'émission de cO² et la COP 21 n'aura servie à RIEN !

Ah, si le Cantal pourra s'équiper de climatisations géantes pour absorber le surplus d'énergie produit, wink.pngwink.png

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La COP21 aura surtout l'avantage de plonger le public français, dont 10 millions de parisiens, dans le problème climatique. Jusqu'ici, rien ne les obligeait à s'y intéresser, là ils seront un peu forcés.

En effet, le problème climatique est lié au problème énergie-CO2, mais la France est en fait un très mauvais terrain pour parler de ça, puisqu'ici il n'y a pas de problème énergie-CO2

A part ça, sur les décisions qui vont sortir de cette COP21, je ne sais pas s'il faut en parler biggrin.png

ps: le pape (viendra-t-il au Mt-St-Michel ? ) a ré-appuyé son soutien à la science (dans le genre, on ne l'attendait pas celle-là) mais plus important, le concert de Pharrel Williams prévu initialement au 18 juin est reporté à l'automne !

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En effet, le problème climatique est lié au problème énergie-CO2, mais la France est en fait un très mauvais terrain pour parler de ça, puisqu'ici, il n'y a pas de problème énergie-CO2

Bonsoir,

Pas compris ton message ..........

Il n'y a pas de problème, c'est ironique ? Ou bien ?

Car, en France, c'est vrai, côté production électrique, il n'y a pas de problème d'émission de CO², mais :

1) Ce n'est pas durable vu qu'il faut à peu prêt 20 ans entre la décision de construire une centrale Nucléaire et sa mise en service et, qu'à ce jour, aucun programme de construction n'est engagé, ni même prévu.

Hors, la plupart des centrales ont plus de 30 ans et leur durée de vie n'est que de 40 ans sauf dérogation.

Et même en portant la durée de vie à 60 ans, le problème existe déjà pour une trentaine de réacteurs.

2) Si on parle d'énergie primaire, l'électricité ne représente que 40% de l'énergie consommée en France, le reste c'est du charbon à 5%, du gaz naturel à 15%, du pétrole à 35% le solde étant représenté par les énergies renouvelables. Juste pour dire que même si notre électricité décarbonée, ne participe que très peu au RC, les autres énergies ne sont que trop rarement visées par les lobbys écologiques alors qu'elle pèsent 55% de nos consommations 100% carbonées.

3) La France est entrée dans un programme de développement des ENR qui coute très cher aux stockages millénaires de carbone par utilisation massive de béton, forts générateurs de GAES.

4) Nos autorités, sous prétexte d'écologie sont en train de créer artificiellement une hausse des consommations de carburant pour le transport, par un retour en force de l'essence, alors que les autres grands pays du G20 organisent leur passage au gazole pour faire baisser leur production de CO².

J'ai franchement l'impression qu'en France et je te rejoins dans ton message, nous n'étions, jusque là que très peu concernés mais force est de constater que nous allons à contre-courant, vers un mur qui va nous faire mal.

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Très peu médiatisée, une grosse conférence a lieu actuellement à Paris

http://www.commonfuture-paris2015.org/The-Conference/Why-this-conference.htm

"CFCC15 sera "l'occasion d'explorer les dernières avancées scientifiques dans la compréhension des multiples facettes de la gestion du changement climatique, qu'il s'agisse des modèles de durabilité économique, des comportements sociaux, des projets de protection des côtes ou des innovations en matière d'énergie renouvelable", ont indiqué les organisateurs par communiqué.

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Très peu médiatisée, une grosse conférence a lieu actuellement à Paris

http://www.commonfuture-paris2015.org/The-Conference/Why-this-conference.htm

"CFCC15 sera "l'occasion d'explorer les dernières avancées scientifiques dans la compréhension des multiples facettes de la gestion du changement climatique, qu'il s'agisse des modèles de durabilité économique, des comportements sociaux, des projets de protection des côtes ou des innovations en matière d'énergie renouvelable", ont indiqué les organisateurs par communiqué.

Dont Les Echos.fr se font les échos :

http://www.lesechos.fr/thema/021195214103-le-climat-met-la-recherche-scientifique-en-ebullition-1135630.php#xtor=CS1-33

Sciences et Avenir aussi :

http://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/20150708.OBS2321/la-course-mortelle-entre-les-especes-et-le-rechauffement-climatique.html

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Obligé d'aller sur des sites canadiens ou suisses pour avoir des médias généralistes qui suivent vraiment la conférence, je croyais que Paris c'était en France ? On m'aurait menti sad.png

http://www.ledevoir.com/environnement/actualites-sur-l-environnement/444825/climat-plaidoyer-des-scientifiques-pour-une-action-rapide-et-ambitieuse

http://www.tdg.ch/monde/plaidoyer-scientifiques-environnement/story/11777887

Donc ils ont choisi un discours optimiste, profitons-en avant la réunion politique de la fin de l'année !

« Une action ambitieuse pour réduire les émissions de gaz à effet de serre pour ne pas dépasser une hausse de 2 °C » à l’échelle planétaire « est économiquement faisable », selon eux. Mais reporter l’action à plus tard « augmentera ses coûts et sa complexité ».

«Il y a vraiment une occasion à saisir maintenant pour relever le défi climatique, et faisable d’un point de vue économique», a souligné Christopher Field, président du comité scientifique de la conférence.

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  • 2 weeks later...

Et pendant qu'on prépare la grande messe des belles intentions, dans la vie (économique) réelle ...

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Oui il y a des comportement "je vois rien je continue" mais je pense que tout le monde dirigeant n'est pas tranquille, et de moins en moins, à l'idée d'affronter une poursuite du réchauffement climatique. Les dirigeants ne sont pas idiots, ils voient l'argent qu'ils perdent face à des records climatiques inattendus. Surtout que les derniers espoirs d'une pseudo-pause ont disparu depuis la dernière étude américaine. Et on sent que les scientifiques sont de plus en plus impliqués (avec un optimisme troublant) dans l'idée d'une politique nouvelle, où la science sera un outil d'action, preuve que cette politique nouvelle semble très crédible dans un délai à déterminer.

Quand Mr LT dit que "Pourtant, si l’on a perdu du temps, c’est sur une fenêtre de temps finalement assez courte"

Si ça ce n'est pas de l'optimisme ! Parce que la fin de la fenêtre elle est déjà connue ? biggrin.png

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"Les dirigeants ne sont pas idiots", non en effet mais cela ne veut pas dire qu'ils vont forcément arriver aux mêmes solutions que les scientifiques, en tirer les mêmes conclusions économiques sur ce qui est le plus important entre un bénéfice immédiat et certain face à un coût plus diffus et plus lointain, ou de manière encore plus profonde ne pas être d'accord sur le rôle de régulation que doivent avoir ou non les politiques publiques quand ce n'est pas carrément aller jusqu'à nier l'existence d'un problème qu'ils ne savent pas résoudre (si le problème n'existe pas au moins on n'a pas à s'en inquiéter).

On l'a vu par exemple avec le problème des pluies acides : quasiment dix ans après que les scientifiques se soient mis d'accord sur le fait qu'elles étaient directement et indubitablement dues aux activités humaines (fin des années 1970), du point de vue des politiciens on en était encore à se cacher derrière de fausses incertitudes pour ne surtout rien faire : à vrai dire on ne sait pas si ce sont vraiment les activités humaines qui provoquent les pluies acides, ça coûterait très cher de prendre des mesures pour changer les choses pour un bénéfice incertain, en plus il n'y a peut-être pas que des désavantages, et puis en plus l'opinion publique n'accepterait pas de sacrifier de son confort de consommateur... Bref, quarante ans plus tard, on remplace "pluies acides" par "réchauffement climatique" et on se rend compte qu'on en est au même point.

Que les scientifiques soient suffisamment optimistes et mesurés pour vouloir non plus seulement faire du diagnostic mais aller davantage dans la proposition de solutions et la promotion de ces solutions, ce n'est pas forcément une mauvaise chose car cela montre qu'ils y croient - même si on pourra se poser la question de leur légitimité à vouloir sortir de leur sphère pour interférer sur celle des décisionnaires. Je ne remets pas en cause leur compétence, très loin de la d'ailleurs ils sont probablement bien plus désignés sur la question que les politiciens, mais ils ne le sont pas forcément sur le reste et la politique d'un pays ne saurait se résumer à la question du réchauffement (même si je pense que, qu'on le veuille ou non, plus on sera dans le mur et plus on sera forcé d'en faire une question prioritaire).

Bref, les scientifiques ont peut-être la volonté de presser davantage les politiciens, il n'empêche que malgré quelques beaux discours de façade ces derniers ne donnent franchement pas l'impression qu'ils aient la volonté d'agir de quelque manière que ce soit. Il n'y a qu'à voir en France, où ils sont incapables de décider ce qu'il faudrait faire dès maintenant pour anticiper la fin de vie de nos centrales nucléaires : on rallonge leur durée de vie, et on y réfléchira plus tard. Il n'y a qu'à voir en Europe, où on se donne bonne figure en subventionnant massivement les panneaux solaires chinois (fabriqués et emmenés dans des conditions déplorables) mais où par derrière on est le continent qui affiche derrière l'Asie la plus forte croissance de consommation de charbon. Il n'y à qu'à voir dans les pays en développement tels que la Chine où la Russie où tout simplement la question est reléguée très loin derrière celle de la croissance immédiate et sans compromis. Il n'y a qu'à voir dans les pays d'influence anglo-saxons où, pour finir, on considère que c'est juste un canular d'écolosoviétiques qui veulent seulement remettre en cause le libre marché (Canada, Australie). D'ailleurs entre parenthèses, si c'est Trump qui venait à succéder à Obama outre Atlantique, on n'aurait pas fini de rire (très jaune).

ps sur le diapo : mettre une insulte après un hashtag, et utiliser ça comme une "marque" sur un diapo qui se veut pédagogique... c'est le XXIe siècle : cherchez pas la logique !

C'est pas une insulte, c'est un jeu de mot, comme toutes les vidéos de cette série documentaire... Des fois, tu vois vraiment le mal partout...
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"Les dirigeants ne sont pas idiots", non en effet mais cela ne veut pas dire qu'ils vont forcément arriver aux mêmes solutions que les scientifiques, en tirer les mêmes conclusions économiques sur ce qui est le plus important entre un bénéfice immédiat et certain face à un coût plus diffus et plus lointain, ou de manière encore plus profonde ne pas être d'accord sur le rôle de régulation que doivent avoir ou non les politiques publiques quand ce n'est pas carrément aller jusqu'à nier l'existence d'un problème qu'ils ne savent pas résoudre (si le problème n'existe pas au moins on n'a pas à s'en inquiéter).

On l'a vu par exemple avec le problème des pluies acides : quasiment dix ans après que les scientifiques se soient mis d'accord sur le fait qu'elles étaient directement et indubitablement dues aux activités humaines (fin des années 1970), du point de vue des politiciens on en était encore à se cacher derrière de fausses incertitudes pour ne surtout rien faire : à vrai dire on ne sait pas si ce sont vraiment les activités humaines qui provoquent les pluies acides, ça coûterait très cher de prendre des mesures pour changer les choses pour un bénéfice incertain, en plus il n'y a peut-être pas que des désavantages, et puis en plus l'opinion publique n'accepterait pas de sacrifier de son confort de consommateur... Bref, quarante ans plus tard, on remplace "pluies acides" par "réchauffement climatique" et on se rend compte qu'on en est au même point.

Que les scientifiques soient suffisamment optimistes et mesurés pour vouloir non plus seulement faire du diagnostic mais aller davantage dans la proposition de solutions et la promotion de ces solutions, ce n'est pas forcément une mauvaise chose car cela montre qu'ils y croient - même si on pourra se poser la question de leur légitimité à vouloir sortir de leur sphère pour interférer sur celle des décisionnaires. Je ne remets pas en cause leur compétence, très loin de la d'ailleurs ils sont probablement bien plus désignés sur la question que les politiciens, mais ils ne le sont pas forcément sur le reste et la politique d'un pays ne saurait se résumer à la question du réchauffement (même si je pense que, qu'on le veuille ou non, plus on sera dans le mur et plus on sera forcé d'en faire une question prioritaire).

Bref, les scientifiques ont peut-être la volonté de presser davantage les politiciens, il n'empêche que malgré quelques beaux discours de façade ces derniers ne donnent franchement pas l'impression qu'ils aient la volonté d'agir de quelque manière que ce soit. Il n'y a qu'à voir en France, où ils sont incapables de décider ce qu'il faudrait faire dès maintenant pour anticiper la fin de vie de nos centrales nucléaires : on rallonge leur durée de vie, et on y réfléchira plus tard. Il n'y a qu'à voir en Europe, où on se donne bonne figure en subventionnant massivement les panneaux solaires chinois (fabriqués et emmenés dans des conditions déplorables) mais où par derrière on est le continent qui affiche derrière l'Asie la plus forte croissance de consommation de charbon. Il n'y à qu'à voir dans les pays en développement tels que la Chine où la Russie où tout simplement la question est reléguée très loin derrière celle de la croissance immédiate et sans compromis. Il n'y a qu'à voir dans les pays d'influence anglo-saxons où, pour finir, on considère que c'est juste un canular d'écolosoviétiques qui veulent seulement remettre en cause le libre marché (Canada, Australie). D'ailleurs entre parenthèses, si c'est Trump qui venait à succéder à Obama outre Atlantique, on n'aurait pas fini de rire (très jaune).

C'est pas une insulte, c'est un jeu de mot, comme toutes les vidéos de cette série documentaire... Des fois, tu vois vraiment le mal partout...

Tu as raison de souligner le fait que, lorsqu'un péril imminent arrive, les hommes savent réagir.

Peut être que c'est, là, qu'est le problème ?

Le CO² et ses effets ne sont probablement pas jugés comme péril imminent comme l'étaient les pluies acides ?

Et que finalement, le mur ne serait, selon nos dirigeants, qu'en coton ?

Le retour de l'Iran dans le jeu de la production pétrolière va continuer à alimenter la baisse des prix pendant au moins 2 ans nous disent les spécialistes.

La ressource, jugée "épuisée aux alentours des années 2000" lorsqu'on traitait le problème des pluies acides en 1975, semble finalement à ce jour, inépuisable, ou presque ....

Le deuxième effet de cette baisse des prix est l'alignement des cours du charbon sur celui du pétrole avec pour conséquences, un modèle économique extrêmement favorable pour les centrales à charbon.

Quant aux subventions qui désorganisent les marchés en empêchant les investissements industriels "intelligents", c'est hélas une des plus grosse erreurs qu'ont fait nos gouvernements Français depuis des années, quelque soit l'orientation politique de ces derniers.

Les modèles écologiques sont stupides et irréfléchis, les partis politiques ne sont que des opportunistes sans une once d'intelligence.

Il faut s'habituer à l'idée que les toundras deviendront des forêts et que les paysages vont changer un peu partout sur la planète.

Et lorsque l'homme aura finit de dévorer toutes les énergies carbonées, ce sera le grand retour de la fraicheur avec une baisse spectaculaire du taux de CO² et de l'effet de serre.

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Comment expliquer aux citoyens qu'il ne faut pas polluer . Alors qu'il y des systèmes chauffant sur les terrasses des cafés l'hiver . Qu'il y a une coupe du monde de foot dans un pays trop chaud pour y jouer, et la dernière blague des jeux olympiques d'hiver ou il n'y a pas de neige donc canon à neige maxi .

Que les voitures à essences pollues avec les NOX c'était en 1980 et maintenant changement de disque Il ne faut plus de GO mais de l'essence .Que la régulation du chauffage de beaucoup d'appartement se fait en ouvrant les fenêtres . L'aéroport de Villacoublay pour nos dirigeants fonctionne à fond les vendredi soir et je pourrai continuer toute la soirée . Pendant ce temps nous on trie nos déchés , désherbant interdit ,on nous ralenti sur les autoroutes mais on paie le même prix ....

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La baisse spectaculaire du CO2, non: la diminution sera lente, très lente au contraire et l'effet de serre ne diminuera que très lentement. Quant au réchauffement , il continuera parce que l'océan rendra la chaleur qu'il aura emmagasiné.

Pendant ce temps nous on trie nos déchés , désherbant interdit ,on nous ralenti sur les autoroutes mais on paie le même prix ....
Faudrait peut être arrêter de dire qu'on attend qu'on nous donne le bon exemple .
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Justement, dans le cade de cette COP21 un fascicule qui vient d'être édité (juin) plutôt destiné aux collectivités locales mais que tout le monde devrait lire pour faire une bonne synthèse et qui serait un peu perdu, je crois que c'est pas du luxe avec le tas de c.......s qu'on peut entendre ou lire ici où là !

http://www.cdcclimat.com/IMG//pdf/cdc_climat_-_indispensables_gh-bd_21-06.pdf

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