Hiver 2007-2008

[tintin et milou]

Hiver 1985, possible ou pas ?

Deux éléments à prendre en compte à mon avis:

1- depuis 22 ans maintenant, nous n'avons pas connu de vague de froid majeure en France; la probabilité pour qu'une telle vague se reproduise se raproche d'année en année; c'est comme les dés que l'on lance pour faire 12 (en admettant que ces gros hivers se sont produits environ tous les 12 ans en france au cours du XXème siecle, parfois plus souvent comme au cours des années 40) il arrive bien un momment ou le chiffre 12 apparait.

2-mais le réchauffement climatique pose aussi question. Ce n'est pas un hasard si le plus gros hiver du millènaire est tombé au début du XVIIIème siecle (en 1709); nous étions au centre du petit age glaciaire. Ce n'est pas un hasard non plus si le plus gros hiver du XXème est tombé au cours de la décénie 1960 (en 1963); nous étions au cours de la décénie la plus froide.

Il est donc plus que probable qu'un gros hiver sera moins térrible qu'en 63, même si (on a failli y passer en 2006) un froid intense peut encore, (mais pour combien de décénnies ?), gagner notre douce France.

Bonjour th38

J'imagine que tu fréquente le forum depuis peu de temps parce que des messages avec cette analyse concernant un hiver costaud, on en a été submergé au cours des 4 mois précédant l'hiver dernier.

Sans rancune

[gosto13]

Oui gosto mais après il se rattrape de la plus belle des manières /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">

Pour les survivants de septembre et octobre c'est vrai que la suite est bien plus interessante /emoticons/sad@2x.png 2x" width="20" height="20">

Hiver 1985, possible ou pas ?Deux éléments à prendre en compte à mon avis:1- depuis 22 ans maintenant, nous n'avons pas connu de vague de froid majeure en France; la probabilité pour qu'une telle vague se reproduise se raproche d'année en année; c'est comme les dés que l'on lance pour faire 12 (en admettant que ces gros hivers se sont produits environ tous les 12 ans en france au cours du XXème siecle, parfois plus souvent comme au cours des années 40) il arrive bien un momment ou le chiffre 12 apparait.2-mais le réchauffement climatique pose aussi question. Ce n'est pas un hasard si le plus gros hiver du millènaire est tombé au début du XVIIIème siecle (en 1709); nous étions au centre du petit age glaciaire. Ce n'est pas un hasard non plus si le plus gros hiver du XXème est tombé au cours de la décénie 1960 (en 1963); nous étions au cours de la décénie la plus froide.Il est donc plus que probable qu'un gros hiver sera moins térrible qu'en 63, même si (on a failli y passer en 2006) un froid intense peut encore, (mais pour combien de décénnies ?), gagner notre douce France.

Mais l'hiver 1996-1997 il y a bien eu une grosse vague de froid tout de même?

[th38]

Certes, il a fait froid en 1996/1997, mais la vague de froid n'a pas été très longue (du 26 décembre au 3 janvier) et surtout pas très sévère: on est tombé au dessous de -12 C uniquement dans le Nord Est; ce n'est pas suffisant pour classer cet hiver comme un "gros hiver"; en 1985 c'était au dessous de -15 C sur l'ensemble du térritoire, hormis les franges côtières, et pendant plus de 15 jours de suite.

[mike]

Certes, il a fait froid en 1996/1997, mais la vague de froid n'a pas été très longue (du 26 décembre au 3 janvier) et surtout pas très sévère: on est tombé au dessous de -12 C uniquement dans le Nord Est; ce n'est pas suffisant pour classer cet hiver comme un "gros hiver"; en 1985 c'était au dessous de -15 C sur l'ensemble du térritoire, hormis les franges côtières, et pendant plus de 15 jours de suite.

FAUX, la vague de froid de l'hiver 96/97 aura duré du 24 decembre 1996 au 17 janvier 1997 soit presque 1 mois.

Les températures ont été exceptionellement basses partout, jusqu'à -19° dans le nord-est et des Tx parfois pas au dessus de -7° l'après midi et surtout de la neige au sol. Cet hiver la fait partie des grands hivers rudes en Europe occidental...

[Canada Goose]

FAUX, la vague de froid de l'hiver 96/97 aura duré du 24 decembre 1996 au 17 janvier 1997 soit presque 1 mois.

Les températures ont été exceptionellement basses partout, jusqu'à -19° dans le nord-est et des Tx parfois pas au dessus de -7° l'après midi et surtout de la neige au sol. Cet hiver la fait partie des grands hivers rudes en Europe occidental...

Pas dans le sud...

[alex67]

Oui, d'ailleurs voici ce que j'avais écris il y'a 2 semaines de cela à propos de la vague de froid de 1996-1997 qui ne fut pas si banal que ça dans le Nord-Est en tout cas avec environ 25 jours consécutifs sans dégel, du 24 Décembre au 17 Janvier (pas loin des records) /emoticons/happy@2x.png 2x" width="20" height="20"> et le 2 Janvier la Tx n'avait pas dépassée -10° à Strasbourg /emoticons/ohmy@2x.png 2x" width="20" height="20"> .

Selon MF seul 4 hivers ont été plus rigoureux en prés de 60 ans en Alsace, meme si une vague de froid ne fait pas tout pour qualifier un hiver, elle fut intense et surtout trés longue.

La vague de froid de fin Décembre 96/Janvier 1997 avait tout de meme été superbe . J'ai encore toutes les coupures de presse de l'époque. Avec quelques valeurs interessantes.

Fin Décembre la temperature était descendue jusqu'à -16° dans le Nord-Est avec -15° à Strasbourg c'est à dire à 2° seulement du record pour un mois de Décembre (-17,3°), mais loin du record absolu de -23,2° en 1971 /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> .

Le froid s'était encore renforcé début Janvier avec des minimales de -16° dans le Calvados et -17° prés d'Alençon dans l'Orne. Le 2 Janvier le département le plus froid était l'Aube avec une minimale de -22,1° à Chessy-les-Prés /emoticons/sad@2x.png 2x" width="20" height="20"> .

Pour l'Alsace, il n y'a pas eu de dégel durant plus de 15 jours (du 24/12 au 13/01 au moins). Du jour de Noel au 04 Janvier (jour de l'article donc surement encore bien plus longtemps), à Strasbourg-Entzheim les temperatures maximales n'ont pas dépassées -4,9° et le 2 Janvier en journée le mercure affichait tout juste -9,8° .

Quant aux minimales, du 27 Décembre au 04 Janvier elles n'ont pas été supérieures à -12° et dans la nuit du 2 au 3 Janvier le mercure est descendu à -16,8°. Pas mal de neige également durant cette vague de froid et à la fin de l'épisode les sols étaient gelés sur plus de 70cm dans Strasbourg, chose plus vu depuis 10 ans. Bref personnellement je signe tout de suite pour revoir cela. Selon MF seul 4 hivers avaient été plus rigoureux depuis 1949.

.

Sinon je viens de vérifier et lors de la vague de froid de 1996/1997, il n'y avait pas eu de dégel à la station de Strasbourg-Entzheim du 24 Décembre au 17 Janvier ce qui fait tout de meme environ 25 jours si je calcule bien . Donc c'était deja une belle vague de froid malgré des valeurs "pas si basses que cela" (Tnn de -16,8° le 1er Janvier et Txn de -9,8° le 2).

Pendant 7 jours du 27/12 au 02/01, les minimales étaient comprises entre -13 et -17° tout de meme et les maximales entre -7° et -10° sur cette meme période.

A nouveau bien froid à la fin de la vague de froid avec des minis comprises entre -11,5 et -12,5° du 15 au 18/01 et des maximales entre -4 et -6°.

[th38]

Pour météo-France, voici le classement des vagues de froid depuis 1950

Vague de froid d'intensité exeptionnelle (par ordre décroissant)

-1956

-1963

-1985

Vague de froid de forte intensité (par ordre décroissant)

-1987

-1954

-1966

-1971

-1997

1996/1997 n'entre donc pas dans les hivers type 1985, auquel on peut joindre, outre 1963 et 1956, 1942, 1941, 1940, 1929.

Cela dit, certaines particularitées locales peuvent faire remonter de quelques places tel ou tel hiver:

1997 dans le nord est,

1971 dans la vallée du Rhône

[ricos]

FAUX, la vague de froid de l'hiver 96/97 aura duré du 24 decembre 1996 au 17 janvier 1997 soit presque 1 mois.

Les températures ont été exceptionellement basses partout, jusqu'à -19° dans le nord-est et des Tx parfois pas au dessus de -7° l'après midi et surtout de la neige au sol. Cet hiver la fait partie des grands hivers rudes en Europe occidental...

Je confirme pour le Centre Est egalement , en un peu moins froid tout de même , la neige tomba même en abondance entre le 1 et le 3 Janvier , 25 cm a 160 m , 40/50 a 350 m et près de 80 cm vers 600 m ( Nord Isère , le 03 Janvier 1997 )une vague de froid qui dura , on retrouva l'herbe seulement vers le 15/16 Janvier a 200 m d'altitude ( a Corbas ) , 10 km a l'est de Lyon , pour les températures , je dois d'ailleurs avoir mes relevés de l'epoque , il faut que recherche !

[Invité Guest]

FAUX, la vague de froid de l'hiver 96/97 aura duré du 24 decembre 1996 au 17 janvier 1997 soit presque 1 mois.

Les températures ont été exceptionellement basses partout, jusqu'à -19° dans le nord-est et des Tx parfois pas au dessus de -7° l'après midi et surtout de la neige au sol. Cet hiver la fait partie des grands hivers rudes en Europe occidental...

Quand on consulte les archives wetterzentrale pour se pencher sur la genèse de cette vague de froid, on constate que :

23 décembre : basculement en flux d'est en basses couches. L'iso 0°c à 850hpa aborde les frontières du nord-est, mais sur les 2/3 du pays la masse d'air reste douce (5°c et + à 850hpa).

24 décembre : le flux d'est en basses couches est établi sur 1/3 nord du pays, cependant un minimum dépressionnaire (associé au petit flux perturbé circulant sur le flanc sud d'un blocage centré sur l'écosse) aborde la façade Atlantique. Le flux s'oriente alors au secteur sud en altitude et advecte de l'air plus doux sur la France. La masse d'air modérément froide (-5°c à 850hpa) qui était sur le point d'aborder le pays par les frontières du nord-est voit sa trajectoire bifurquer vers les Îles Britanniques. L'iso 0°c à 1500m ne concerne alors que le 1/3 nord de la France.

Carte 24.12.96

25 décembre : Le faible flux perturbé qui circulait sur le flanc sud du blocage Ecossais est finalement rompu par une poussée subtropicale [1] venant réalimenter en air chaud le blocage Ecossais. Un anticyclone assez solide se renforce alors en se centrant de l'Ecosse à la Scandinavie [2]. Il soumet la France à un flux d'est en surface, tandis que la dorsale formée sur le proche Atlantique oriente le flux au secteur nord-est à haute altitude. C'est à partir de ce moment que la masse d'air glacée positionnée sur le quart nord-est de l'Europe (et issue d'un puissant décrochage polaire centré sur la Russie Occidentale [3]) commence à être advectée vers la France : l'iso -5 à 850hpa (jusqu'à -7°c environ) enveloppe d'abord les frontières du nord-est, puis se généralise à pratiquement tout le pays en l'espace de 12h.

Carte 25.12.96

26 décembre : La dorsale s'avère de plus en plus puissante sur l'Atlantique [1], elle s'axe du Maroc aux Îles Britanniques, mais elle est dotée de solides racines subtropicales : on est loin d'un blocage hivernal ! Si l'isotherme -10°c aborde l'extrême est de la France, c'est ainsi principalement le fait d'une advection dans les basses couches provoquée par le flux continental établi sur le flanc sud de hautes pressions scandinaves venant se centrer sur l'Allemagne du nord [2]. À haute altitude c'est de l'air chaud subsident d'origine subtropicale qui surmonte la France. L'isotherme -5°c à 850hpa libère la façade ouest du pays et reflue de la Normandie aux Alpes...

Carte 26.12.96

27 décembre : Coup de théâtre : Une nouvelle impulsion chaude d'altitude s'opère sur l'Atlantique [1], beaucoup plus puissante que la précédente, et c'est une dorsale axée du Maroc à l'Islande qui prend forme. Pour la France, cela ne change pas grand chose dans l'immédiat : les hautes pressions ex-scandinaves centrée sur l'Allemagne [2], grâce au flux continental induit sur leur flanc sud, continuent d'advecter de l'air froid en moyennes et basses couches sur l'extrême est (-10°c à 850hpa), mais le flux subtropical détourné sur l'Atlantique soumet les 3/4 ouest du pays à une masse d'air dont la température dépasse 0°c à 1500m (jusqu'à 5°c sur l'Aquitaine)...

Carte 27.12.96

28 décembre : Second coup de théâtre : Une anomalie froide [1] s'écoule sur le flanc oriental de la dorsale Atlantique [2]. Elle était sur l'Islande le 26 décembre, sur la Scandinavie le 27, et elle arrive sur la France le 28 décembre. C'est alors qu'elle redynamise la circulation qui était restée bien molle jusqu'à présent, elle marque un refroidissement sensible à haute altitude, et le flux d'est qui se renforce en toutes altitudes (surtout sur le 1/3 nord du pays) advecte un peu plus d'air froid qui stationnait jusqu'alors sur l'Europe centrale et orientale : l'iso -5°c 850hpa englobe à nouveau pratiquement l'ensemble du pays, mais l'iso -10°c reste cantonné aux frontières de l'Est...

Carte 28.12.96

29 décembre : Troisième coup de théâtre : Tandis que notre anomalie froide continue sa route vers l'ouest [1] (elle est véhiculée le flanc sud de notre dorsale Atlantique revigorée [2]) un talweg [3] se forme au large de la péninsule Ibérique et circule vers l'est, à savoir sur le flanc nord des masses d'air tropicales Atlantique. C'est alors que nos deux anomalies froides finissent par se rejoindre et...produire l'isolement d'une bulle chaude d'altitude sur le nord des Îles britanniques : c'est l'acte de naissance du blocage hivernal...Celui-ci ne tient pas encore ses promesses côté masses d'air puisque la -10°c 850hpa reste cantonnée sur l'extrême est du pays, les 9/10 du territoire étant concernés par des T850 comprises entre -9 et -5°c. La Corse et les côtes de la Manche restent au dessus de ces valeurs...

Schéma à partir de la carte 500hpa du 28.12.96

Vue du blocage à partir d'une carte des géopotentiels du 29.12.96

30 décembre : Quatrième coup de théâtre : Tandis que le 28 décembre avait vu l'arrivée d'une première anomalie froide ayant contourné la bulle chaude Atlantique (la dorsale), une nouvelle anomalie déboule aux toutes premières heures du 30 décembre [1] : constituée d'air glacial décroché au dessus de la mer de Barents aux environs du 28 décembre, elle s'est écoulée sur le flanc oriental du blocage nord-Atlantique [2] après avoir traversé la Finlande, la Baltique (le 29 décembre) puis l'Allemagne. Cette fois-ci la France n'y échappe pas : un flux de nord-est dynamique se met en place et advecte de l'air d'origine arctique en altitude. Cette goutte très froide circule vers l'ouest et s'accompagne du creusement d'un minimum dépressionnaire dont la trajectoire balaiera la moitié nord du pays pendant les deux jours suivants...

Carte 500hpa du 30.12.96

Je vous laisse continuer la suite de l'histoire... /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">

[Paul1305]

En tout cas a Marseille la chaine est brisée.. Normalement il neige une fois tout les 2 ans depuis au moins 10 ans. L'année derniere il aurait deja du neiger mais ce n'est pas arriver /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">

Enfin voila en esperant un hiver avec de la neige !

[williams]

Certes, il a fait froid en 1996/1997, mais la vague de froid n'a pas été très longue (du 26 décembre au 3 janvier) et surtout pas très sévère: on est tombé au dessous de -12 C uniquement dans le Nord Est; ce n'est pas suffisant pour classer cet hiver comme un "gros hiver"; en 1985 c'était au dessous de -15 C sur l'ensemble du térritoire, hormis les franges côtières, et pendant plus de 15 jours de suite.

l'hiver 1996/97 n'a pas ete exeptionnelle mais tout de meme bien froid quand on voit par exemple la Loire comme ceci :

02/01/1997 le thermomètre est descendu jusqu'à -22°C à Troyes et Nante était couverte de 10 cm de neige et de glace au sol avec -11°C minimum et -6°C maximum. 05/01/1997 : 29 cm de neige on recouvèrent Grenoble. L'anticyclone de Sibérie englobe l'Europe. Des minimum de -15°C en Belgique, -20°C à Venise et -35°C en Pologne ont été enregistré. 08/01/1997 : 10 cm de neige sont tombé à Nantes, comme le 04/01/1997, s'ajoutant aux 20 cm du réveillon de Noël.

Williams

[Invité Guest]

l'hiver 1996/97 n'a pas ete exeptionnelle mais tout de meme bien froid quand on voit par exemple la Loire comme ceci :

02/01/1997 le thermomètre est descendu jusqu'à -22°C à Troyes et Nante était couverte de 10 cm de neige et de glace au sol avec -11°C minimum et -6°C maximum. 05/01/1997 : 29 cm de neige on recouvèrent Grenoble. L'anticyclone de Sibérie englobe l'Europe. Des minimum de -15°C en Belgique, -20°C à Venise et -35°C en Pologne ont été enregistré. 08/01/1997 : 10 cm de neige sont tombé à Nantes, comme le 04/01/1997, s'ajoutant aux 20 cm du réveillon de Noël.

Williams

Ah non, non, rien à voir avec l'anticyclone de Sibérie ! /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">

[snowman43]

En 96/97 la mer avait gelé localement sur quelques mètres sur les côtes allant de la Loire Atlantique à la mer du Nord.

De nombreuses péniches étaient aussi bloquées sur la Loire.

[ricos]

En 96/97 la mer avait gelé localement sur quelques mètres sur les côtes allant de la Loire Atlantique à la mer du Nord.

De nombreuses péniches étaient aussi bloquées sur la Loire.

Du 25 Decembre 1996 au 15 Janvier 97 , à Lyon Bron sur toute la période , on note tout de même 14 jours sans degel avec plusieurs - 4 °C en Txn , 21 Tn negatives d'affilées, il doit falloir remonter en 1985 pour battre ces chiffres et bien sûr les pulveriser !

[th38]

Il serait intéressant que ceux qui se rappellent avoir eu très froid en 1997, et qui nous donnent les relevés de certaines stations nous mettent en comparaison les chiffres de 1985 ou de 1963;

On verra ainsi la différence entre un "hiver froid " et un " hiver exceptionnel"

[judd]

Du 25 Decembre 1996 au 15 Janvier 97 , à Lyon Bron sur toute la période , on note tout de même 14 jours sans degel avec plusieurs - 4 °C en Txn , 21 Tn negatives d'affilées, il doit falloir remonter en 1985 pour battre ces chiffres et bien sûr les pulveriser !

ça parle beaucoup du temps passé ici mais, qu'en est il de l'hiver prochain ?

Perso, je séche depuis nos dernières discution.

Il y a t'il des éléments nouveaux?

ju

[Lolox]

Quand on consulte les archives wetterzentrale pour se pencher sur la genèse de cette vague de froid, on constate que :

23 décembre : basculement en flux d'est en basses couches. L'iso 0°c à 850hpa aborde les frontières du nord-est, mais sur les 2/3 du pays la masse d'air reste douce (5°c et + à 850hpa).

24 décembre : le flux d'est en basses couches est établi sur 1/3 nord du pays, cependant un minimum dépressionnaire (associé au petit flux perturbé circulant sur le flanc sud d'un blocage centré sur l'écosse) aborde la façade Atlantique. Le flux s'oriente alors au secteur sud en altitude et advecte de l'air plus doux sur la France. La masse d'air modérément froide (-5°c à 850hpa) qui était sur le point d'aborder le pays par les frontières du nord-est voit sa trajectoire bifurquer vers les Îles Britanniques. L'iso 0°c à 1500m ne concerne alors que le 1/3 nord de la France.

25 décembre : Le faible flux perturbé qui circulait sur le flanc sud du blocage Ecossais est finalement rompu par une poussée subtropicale [1] venant réalimenter en air chaud le blocage Ecossais. Un anticyclone assez solide se renforce alors en se centrant de l'Ecosse à la Scandinavie [2]. Il soumet la France à un flux d'est en surface, tandis que la dorsale formée sur le proche Atlantique oriente le flux au secteur nord-est à haute altitude. C'est à partir de ce moment que la masse d'air glacée positionnée sur le quart nord-est de l'Europe (et issue d'un puissant décrochage polaire centré sur la Russie Occidentale [3]) commence à être advectée vers la France : l'iso -5 à 850hpa (jusqu'à -7°c environ) enveloppe d'abord les frontières du nord-est, puis se généralise à pratiquement tout le pays en l'espace de 12h.

26 décembre : La dorsale s'avère de plus en plus puissante sur l'Atlantique [1], elle s'axe du Maroc Îles Britanniques, mais elle est dotée de solides racines subtropicales : on est loin d'un blocage hivernal ! Si l'isotherme -10°c aborde l'extrême est de la France, c'est ainsi principalement le fait d'une advection dans les basses couches provoquée par le flux continental établi sur le flanc sud de hautes pressions scandinaves venant se centrer sur l'Allemagne du nord [2]. À haute altitude c'est de l'air chaud subsident d'origine subtropicale qui surmonte la France. L'isotherme -5°c à 850hpa libère la façade ouest du pays et reflue de la Normandie aux Alpes...

27 décembre : Coup de théâtre : Une nouvelle impulsion chaude d'altitude s'opère sur l'Atlantique [1], beaucoup plus puissante que la précédente, et c'est une dorsale axée du Maroc à l'Islande qui prend forme. Pour la France, cela ne change pas grand chose dans l'immédiat : les hautes pressions ex-scandinaves centrée sur l'Allemagne [2], grâce au flux continental induit sur leur flanc sud, continuent d'advecter de l'air froid en moyennes et basses couches sur l'extrême est (-10°c à 850hpa), mais le flux subtropical détourné sur l'Atlantique soumet les 3/4 ouest du pays à une masse d'air dont la température dépasse 0°c à 1500m (jusqu'à 5°c sur l'Aquitaine)...

28 décembre : Second coup de théâtre : Une anomalie froide [1] s'écoule sur le flanc oriental de la dorsale Atlantique [2]. Elle était sur l'Islande le 26 décembre, sur la Scandinavie le 27, et elle arrive sur la France le 28 décembre. C'est alors qu'elle redynamise la circulation qui était restée bien molle jusqu'à présent, elle marque un refroidissement sensible à haute altitude, et le flux d'est qui se renforce en toutes altitudes (surtout sur le 1/3 nord du pays) advecte un peu plus d'air froid qui stationnait jusqu'alors sur l'Europe centrale et orientale : l'iso -5°c 850hpa englobe à nouveau pratiquement l'ensemble du pays, mais l'iso -10°c reste cantonné aux frontières de l'Est...

29 décembre : Troisème coup de théâtre : Tandis que notre anomalie froide continue sa route vers l'ouest [1] (elle est véhiculée le flanc sud de notre dorsale Atlantique revigorée [2]) un talweg se forme au large de la péninsule Ibérique et circule vers l'est, à savoir sur le flanc nord des masses d'air tropicales Atlantique. C'est alors que nos deux anomalies froides finissent par se rejoindre et...produire l'isolement d'une bulle chaude d'altitude sur le nord des Îles britanniques : c'est l'acte de naissance du blocage hivernal...Celui-ci ne tient pas encore ses promesses côté masses d'air puisque la -10°c 850hpa reste cantonnée sur l'extrême est du pays, les 9/10 du territoire étant concernés par des T850 comprises entre -9 et -5°c. La Corse et les côtes de la Manche restent au dessus de ces valeurs...

30 décembre : Quatrième coup de théâtre : Tandis que le 28 décembre avait vu l'arrivée d'une première anomalie froide ayant contourné la bulle chaude Atlantique (la dorsale), une nouvelle anomalie déboule aux toutes premières heures du 30 décembre [1] : constituée d'air glacial décroché au dessus de la mer de Barents aux environs du 28 décembre, elle s'est écoulée sur le flanc oriental du blocage nord-Atlantique [2] après avoir traversé la Finlande, la Baltique (le 29 décembre) puis l'Allemagne. Cette fois-ci la France n'y échappe pas : un flux de nord-est dynamique se met en place et advecte de l'air d'origine arctique en altitude. Cette goutte très froide circule vers l'ouest et s'accompagne du creusement d'un minimum dépressionnaire dont la trajectoire balaiera la moitié nord du pays pendant les deux jours suivants...

Je vous laisse continuer la suite de l'histoire...

Comme c'est bien raconté Avec les cartes c'est encore mieux, mais ça faisait trop long /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">

Il convient de signaler, qu'avant l'arrivée de ces évènements, l'Automne avait été très doux, et il n'y avait eu que quelques gelées très localisées dans le Nord-Est.

En outre, ça démontre, si encore il le fallait, que pour obtenir une vague de froid digne de ce nom sur l'ensemble de notre Pays il faut la concordance de nombreux éléments. Ce qui n'est pas évident, d'ailleurs, un seul élément vient à manquer et "*****tt" ! C'est ce qui explique que les Hivers rudes ne sont pas si courants que ça

Enfin, ça illustre également qu'avec ou sans RC, dans une telle configuration, le froid serait bien vif. Ca peut être "rassurant" pour beaucoup de dingues du froid /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">

[Invité Guest]

Avec les cartes c'est encore mieux, mais ça faisait trop long

J'ai ajouté les cartes à l'instant ! /emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20">

[UneBulleDeSavon]

Enfin, ça illustre également qu'avec ou sans RC, dans une telle configuration, le froid serait bien vif. Ca peut être "rassurant" pour beaucoup de dingues du froid

Tout à fait d'accord, la France n'aurait que faire du réchauffement climatique si de telles configurations synoptiques se reproduisaient, ce qui me rassure en tant qu'amoureux des conditions hivernales Alors patience et peut-être que cet hiver... /emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20">

[judd]

Tout à fait d'accord, la France n'aurait que faire du réchauffement climatique si de telles configurations synoptiques se reproduisaient, ce qui me rassure en tant qu'amoureux des conditions hivernales Alors patience et peut-être que cet hiver... /emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20">

oui, au lieu de -17, on aurait du -15°, pas mal quand même !

Ju

[mike]

Comme c'est bien raconté rolleyes.gif wub.gif Avec les cartes c'est encore mieux, mais ça faisait trop long wink.gif

Il convient de signaler, qu'avant l'arrivée de ces évènements, l'Automne avait été très doux, et il n'y avait eu que quelques gelées très localisées dans le Nord-Est.

En outre, ça démontre, si encore il le fallait, que pour obtenir une vague de froid digne de ce nom sur l'ensemble de notre Pays il faut la concordance de nombreux éléments. Ce qui n'est pas évident, d'ailleurs, un seul élément vient à manquer et "*****tt" ! C'est ce qui explique que les Hivers rudes ne sont pas si courants que ça

automne 1996 très doux? C'est completement faux. Septembre 1996 avait connu une fraicheur remarquable, avec les premières gelées en campagne entre le 18 et le 25. C'est d'ailleurs le mois de septembre le plus froid depuis 1957 juste dernière 1972. Octobre avait été de saison niveau des températures et maussade dans l'ensemble.

Le mois de novembre est egalement de saison ( légèrement plus doux dans le sud-ouest). La première quinzaine est douce suivi d'une deuxième plus froide. En conclusion, l'automne 1996 etait frais , pluvieux voire neigeux en novembre, la fraîcheur étant due au mois de septembre notamment, la pluie et la neige en raison du déluge de novembre.

[Lolox]

Effectivement, mais je ne sais pas pourquoi j'ai cette impression contraire Sans prendre de notes, les années finissent par se mélanger /emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20">

Je maintient mon hypothèse sur les Poupys qui surmènent les jeunes papas

Voici un extrait des chroniques d'Anecdote (Cf. Topic prévi moyen terme sur les premières gelées possibles le 20/09) :

08/09/1996 : 2°C à Clermont-Ferrand, 0°C à Luxeuil

09/09/1996 : -0.3°C à Nevers

10/09/1996 : 1.4°C à Colmar

14/09/1996 : -1°C à Romorantin (Sologne), -0.8°C à Aurillac, 0.6°C à Brive, 1°C à Poitiers

19/09/1996 : max 11°C à Angers et Poitiers, 10.3°C à Tours

22/09/1996 : max 12.5°C à Paris, 11.6°C à Châteauroux

De là à faire un rapprochement avec cette année, et surtout ce début d'Automne, il n'y a qu'un pas que je ne voudrais, cependant, pas franchir

[mike]

Effectivement, mais je ne sais pas pourquoi j'ai cette impression contraire huh.gif Sans prendre de notes, les années finissent par se mélanger sleep.gif

Je maintient mon hypothèse sur les Poupys qui surmènent les jeunes papas tongue.gif

Voici un extrait des chroniques d'Anecdote (Cf. Topic prévi moyen terme sur les premières gelées possibles le 20/09

tu as du confondre avec l'automne 1997...

[judd]

En automne tu ramones

En hiver tu brules les stères dans ta chaudière

2007 va être Sévère ?

C'est dans les prèvis saisonnières qu'on déblatère....

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Désolé, j'avais envie de faire des vers... de terre... /emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20">

Bonne nuit.

JU

[pascalain53]

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En automne tu ramones

En hiver tu brules les stères dans ta chaudière

2007 va être Sévère ?

C'est dans les prèvis saisonnières qu'on déblatère....

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Désolé, j'avais envie de faire des vers... de terre... /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">

Bonne nuit.

JU

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