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Les prévisions misérables de la NOAA concernant la saison des ouragans


Pierre-Ernest
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Un article cinglant de Fox news commente les prévisions "lamentables" de la NOAA concernant la saison des cyclones en 2006 :

On May 22, the National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA) issued its “2006 Atlantic Hurricane Outlook,” forecasting an “80 percent chance of an above-normal hurricane season, a 15 percent chance of a near-normal season, and only a 5 percent chance of a below-normal season.” NOAA called for “a very active 2006 season, with 13-16 named storms, 8-10 hurricanes, and 4-6 major hurricanes.”

NOAA based its forecast on “an expected continuation of conditions associated with the multi-decadal signal, which has favored above-normal Atlantic hurricane seasons since 1995. These conditions include considerably warmer that normal sea surface temperatures, lower wind shear, reduced sea level pressure, and a more conducive structure of the African easterly jet [stream].”

And NOAA was quite sure of upcoming calamitous storms. “The main uncertainty in this outlook is not whether the season will be above normal, but how much above normal it will be,” the agency stated in the section of the report entitled, “Uncertainties in the Outlook.”

NOAA’s forecast prompted scary headlines on May 23, including: “Brutal string of hurricanes threatens U.S. once again,” (Globe and Mail, Canada); “Coming hurricane season looks to be another tempestuous one (San Francisco Chronicle); “Hectic hurricane season predicted,” (Charlotte Observer); and “U.S. braced for another battering by storms,” (Financial Times, UK).

Though the predicted storms were slow to develop during the ensuing months, NOAA remained confident of an above-average hurricane season when it issued the “August 2006 Update to Atlantic Hurricane Season Outlook.” NOAA continued to predict a 75 percent chance of an above-average season, a 20 percent chance of a near-normal season and only a 5 percent chance of a below-normal season, including 12-15 named storms, 7-9 hurricanes and 3-4 major hurricanes.

NOAA attributed the slight change in forecast due to three reasons: less conducive atmospheric and oceanic conditions; (2) unexpected change in rainfall patterns; and (3) the absence of upper-atmospheric conditions present during the hyperactive 2003-2005 hurricane seasons.

NOAA has yet to issue its final seasonal summary for 2006, but one thing is clear – NOAA’s predictions for the 2006 hurricane season were way off. During the 2006 hurricane season there were only nine named-storms, five hurricanes, and two major hurricanes – none of which hit the U.S.

According to NOAA’s own classification system, these numbers classify 2006 as a “below-normal” hurricane season – something NOAA gave only a 5 percent chance of happening.

Evidemment, la critique est facile.

Mais, comme le dit très justement l'auteur de l'article :

"Ce que la saison 2006 des cyclones révèle surtout, c'est notre - ou, dans le cas de la NOAA leur - prédisposition à produire et à croire des prédictions largement fausses.

Cet échec devrait nous inciter à réduire nos prétentions à modifier le climat par des mesures de réduction de GES ruineuses pour l'économie - non à les encourager".

J'ajouterai à titre personnel (ndlt default_sleep.png/emoticons/sleep@2x.png 2x" width="20" height="20"> ) qu'une confiance illimitée dans les affirmations d'organismes officiels - pour la seule raison qu'ils sont officiels - risque de conduire certains habitués de ce forum à de futures sérieuses déconvenues.

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climat par des mesures de réduction de GES ruineuses pour l'économie - non à les encourager".

J'ajouterai à titre personnel (ndlt default_sleep.png/emoticons/sleep@2x.png 2x" width="20" height="20"> ) qu'une confiance illimitée dans les affirmations d'organismes officiels - pour la seule raison qu'ils sont officiels - risque de conduire certains habitués de ce forum à de futures sérieuses déconvenues.

...et je préciserais que la tendance inverse a de fortes chances d'amener à encore plus de déconvenues puique la météo est globalement fiable . La prévision des évènements extrêmes étant , c'est vrai, particulièrement délicate et donc risquée.
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...et je préciserais que la tendance inverse a de fortes chances d'amener à encore plus de déconvenues puique la météo est globalement fiable . La prévision des évènements extrêmes étant , c'est vrai, particulièrement délicate et donc risquée.

Je croyais que les prévisions météorologiques étaient fiables jusqu'à cinq jours.Au-delà, pour une ou deux saisons que veut dire "globalement fiables" ?

Je ne comprends pas la phrase.

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Cet échec devrait nous inciter à réduire nos prétentions à modifier le climat par des mesures de réduction de GES ruineuses pour l'économie - non à les encourager

Cette phrase a le mérite d'être très claire.
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Ce qu'on peut retenir aussi c'est que la NOAA qui basait son explication de la saison 2005 sur un cycle multidecennal devra revoir sa copie.

NOAA based its forecast on “an expected continuation of conditions associated with the multi-decadal signal, which has favored above-normal Atlantic hurricane seasons since 1995. These conditions include considerably warmer that normal sea surface temperatures, lower wind shear, reduced sea level pressure, and a more conducive structure of the African easterly jet [stream].”

La relation intensité cyclones/SST/RC n'est donc absolument pas à remettre en cause par la faiblesse de l'activité de 2006.

Aucun tenant du RC n'a prévu une saison 2006 puissante, ni d'ailleurs une saison 2005.

Ce qui est dit c'est que, en tendance, la puissance des cyclones doit augmenter si la tendance au RC perdure.

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Je croyais que les prévisions météorologiques étaient fiables jusqu'à cinq jours.

Au-delà, pour une ou deux saisons que veut dire "globalement fiables" ?

Je ne comprends pas la phrase.

Dans ce cas présent, météo signifie bien prévision à court ou moyen terme, en effet.
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La NOAA avait basé ses prévisions sur un certain nombre de critères (en premier lieu les températures de surface de l'Atlantique (SST), les prévisions de vents dominants, l'évolution du nombre de cyclone de ces dernières années...) mais elle n'avait pas pensé à tous les scénarios possibles. Or, on a assisté cet été à deux choses qui n'ont absolument pas été anticipées :

_ En Afrique sub-saharienne, les vents d'est ont été beaucoup plus présents et beaucoup plus forts qu'à l'accoutumée. Ces vents ont soulevé de très grandes quantités de sable qui ont été emportés au dessus de l'Atlantique ; or la présence de sable dans l'atmosphère réduit drastiquement toute convection...

_ El-Nino s'est réveillé de manière plus rapide que ce qui était prévu, or on aurait constaté (je met ceci au conditionnel car je ne fais que retranscrire un article que j'avais lu sur le sujet, je ne me suis pas penché sur la question) que la présence de ce phénomène limite également beaucoup la formation de cyclones dans la zone des Caraïbes et du Golfe du Mexique.

Comme on dit c'est en faisant des erreurs qu'on apprend ; au moins ces critères seront pris en compte dans les futures évaluations (tout au moins, on essayera de les prendre en compte). Maintenant, se servir de cet échec de prévision pour remettre en cause toutes les prévisions de la NOAA et du NHC et les traiter "d'alarmistes", c'est sacrément culotté. Ces scientifiques se sont basés sur des élements concrets et n'ont certainement pas cherché à grossir les chiffres, d'ailleurs ces dernières années ils ont eu des résultats parfois probants. L'an dernier, t'étais pas la Anecdote pour leur dire qu'ils faisaient du catastrophisme !

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Posté(e)
Deauville 14 (8 km) Plaisir 78 (en haut)

Le tort n'est pas de s'être trompé mais d'avoir fait du catastrophisme à haute voix. default_dry.png

Alors là c'est ben vrai default_flowers.gif (disait Mad Denis) default_biggrin.png/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">
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Ce qu'on peut retenir aussi c'est que la NOAA qui basait son explication de la saison 2005 sur un cycle multidecennal devra revoir sa copie.

La relation intensité cyclones/SST/RC n'est donc absolument pas à remettre en cause par la faiblesse de l'activité de 2006.

Aucun tenant du RC n'a prévu une saison 2006 puissante, ni d'ailleurs une saison 2005.

Ce qui est dit c'est que, en tendance, la puissance des cyclones doit augmenter si la tendance au RC perdure.

Si le RC augmente un facteur de hausse (les SST par exemple) en même temps qu'un facteur de baisse (les vents de poussière par exemple), tu ne peux pas conclure à une tendance prévisible sur un bassin. Il paraît plus sûr de prédire ici une hausse de valeur absolue pour certains cyclones (à futures conditions optimales pour une cyclogenèse, les SST plus chaudes feront sans doute battre des records "individuels" d'intensité) qu'une tendance à proprement parler.

Pour être sûr que le RC augmente en tendance l'intensité, il faut déjà avoir un bon modèle de cyclogenèse, incluant tous les facteurs pertinents (dont ceux que le RC fait varier, bien sûr). Il semble justement que les modèles sont encore perfectibles en ce domaine, c'est le sens de ce post. Ce qui n'est pas étonnant : je me souviens que Landsea disait voici peu que l'on est toujours incapable d'expliquer pourquoi les cyclones ne varient guère en nombre d'une année sur l'autre, à l'échelle globale.

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Dans ce cas présent, météo signifie bien prévision à court ou moyen terme, en effet.

Merci, je suis allé sur le site MF pour les trois mois à venir, j'y ai lu que MF "privilégie" des températures moyennes trimestrielles supérieures aux normales saisonnières. Et rend son tablier pour les précipitations. C'est vraiment court.
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Cet échec devrait nous inciter à réduire nos prétentions à modifier le climat par des mesures de réduction de GES ruineuses pour l'économie - non à les encourager".

Je vois pas trop le rapport entre cette conclusion et l'article cité (le climat n'a pas changé, mais la météo a changé); et de toute manière, tout encouragement à éradiquer les pollutions, qu'elles soient sur l'effet de serre ou autre, est une bonne mesure à long terme.
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Je vois pas trop le rapport entre cette conclusion et l'article cité (le climat n'a pas changé, mais la météo a changé); et de toute manière, tout encouragement à éradiquer les pollutions, qu'elles soient sur l'effet de serre ou autre, est une bonne mesure à long terme.

C'est dans la partie de l'article en lien non reproduite ici (la conclusion de l'auteur, pas celle de Pierre Ernest) :

What the 2006 hurricane season reveals is our – or in this case NOAA’s ­– susceptibility to producing and relying on wildly wrong climate-related predictions. This failure should humble our rush to try modifying weather through economy-killing greenhouse gas regulation – not embolden it.

Le rapport est que les modèles se plantant en prévision cyclonique, ils peuvent aussi bien se planter en prévision climatique. Donc que le prise de décision sur cette base est assez légère. Je ne trouve cet argument que moyennement convaincant, la prévision des cyclones sur une saison et celle du climat sur un siècle n'étant pas les mêmes exercices. Chaque type de modèle a ses faiblesses, mais les faiblesses de l'un ne permettent pas forcément de conclure sur celles de l'autre.

Sur la deuxième partie de ton argument, pas d'accord avec la méthode. Si cela revient à dire "plantons-nous gaiment dans nos prévisions, on s'en fout car les intentions sont bonnes et les conséquences positives", je pense que cela ne prend pas en compte les conséquences très négatives de l'image de la science dans la société en cas de plantage massif. On vit déjà dans des sociétés abruties par la télé où les superstitions prospèrent (sans compter les religions qui ne reculent pas du tout dans le monde). Un échec retentissant de la science serait pain béni pour les curés et gourous du monde entier. Et approfondirait le fossé entre chercheurs et populations. C'est du moins mon opinion de rationaliste et athée convaincu.

De plus, soutenir une opinion du type "la gravité du RC est peut-être une erreur, mais c'est une erreur utile" revient à soutenir le caractère positif de la manipulation des masses. Pourquoi pas, mais ce n'est pas la posture idéale pour soutenir à côté le principe d'une démocratie de citoyens éclairés. Autant filer directement les clés du pouvoir aux manipulateurs plutôt qu'aux électeurs.

Enfin, il y a pollution et pollution. Si je veux réduire l'usage de la voiture en ville, un gros poste de CO2 et de pollution, je peux passer des clips d'insuffisants bronchiques en train de crever avec une oxygénation dans la gorge et de la morphine dans le sang, ou faire des rapports sur les milliers de morts annuels dus aux pollutions urbaines. Cela fera aussi bouger les mentalités. Pour une fin équivalente, il y a toujours des moyens plus honnêtes ou plus efficaces que d'autres.

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On vit déjà dans des sociétés abruties par la télé où les superstitions prospèrent (sans compter les religions qui ne reculent pas du tout dans le monde). Un échec retentissant de la science serait pain béni pour les curés et gourous du monde entier.

Je trouve cette phrase inadmissible, et ceci quel que soit mon avis à propos des religions et des prêtres.
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Posté(e)
34230 Paulhan - Centre Hérault

Je vois pas trop le rapport entre cette conclusion et l'article cité (le climat n'a pas changé, mais la météo a changé); et de toute manière, tout encouragement à éradiquer les pollutions, qu'elles soient sur l'effet de serre ou autre, est une bonne mesure à long terme.

Enfin quelqu'un qui a la même opinion que moi, c'est ce que je dis à longueur de temps.

Pour la saison cyclonique il semble bien qu'il y ait une relation entre la phase de l'Enso et l'etat des SST dans le Golfe du Mexique de l'autre coté de l'Itsthme.

En phase positive de l'Enso on a des Alizés faibles ce qui contribue à permettre le retour de ondes de Kelvin qui se propagent alors d'Ouest en Est sur le Pacifique.

De l'autre coté de l'Itsthme on a par contrecoup des pressions assez elevées empêchant la convection donc les phenomènes cycloniques.

En phase négative de l'Enso les Alizés sont puissants et repoussent les eaux chaudes dans l'Ouest du bassin du Pacifique.

Par contrecoup de ces hautes pressions sur la cote Ouest de l'Amerique Centrale et de l'Amerique du Sud se produit une aspiration qui fait baisser les pressions sur le Golfe du Mexique, les Caraïbes et l'Ouest de l'Atlantique central.

Ceci favoriserait l'evaporation et la convection alimentant les phenomènes cycloniques.

Je pense aussi mais sans avoir creusé la question qu'il y a aussi un positionnement différent du Jet Subtropical, sa remontée vers le Nord favoriserait la formation de systemes convectifs en laissant la place à un marais barométrique tandis que sa descente plus au sud cisaillerait ces mêmes systèmes les empêchant d'entamer leur rotation sur eux mêmes et donc de se creuser.

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Je trouve cette phrase inadmissible, et ceci quel que soit mon avis à propos des religions et des prêtres.

Ah désolé d'avoir choqué tes convictions. Mais mon propos n'est pas insultant : je suis un adversaire déclaré de la religion, c'est mon droit comme c'est le droit de certains religieux d'être des adversaires déclarés de la laïcité ou de l'athéisme. Donc, je modifie la lettre de mon propos, certainement pas son esprit :

"ce serait une occasion idéale pour les religieux et croyants de tous ordres d'étendre leur emprise sur les mentalités au détriment de la science."

Après tout, c'est bien une rétroaction négative (à mes yeux) d'un non-réchauffement climatique (donc d'un échec de la science).

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Enfin quelqu'un qui a la même opinion que moi, c'est ce que je dis à longueur de temps.

Pour la saison cyclonique il semble bien qu'il y ait une relation entre la phase de l'Enso et l'etat des SST dans le Golfe du Mexique de l'autre coté de l'Itsthme.

(...)

Sauf erreur, les liens El Nino, La Nina et répartition des activités cycloniques sont déjà connus des modèles. Cela ne les a pas empêchés de se planter pour la saison 2006 en Atlantique. Sur les autres bassins, je ne sais pas ce qu'il en est en détail.
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34230 Paulhan - Centre Hérault

Sauf erreur, les liens El Nino, La Nina et répartition des activités cycloniques sont déjà connus des modèles. Cela ne les a pas empêchés de se planter pour la saison 2006 en Atlantique. Sur les autres bassins, je ne sais pas ce qu'il en est en détail.

Peut être les liens faits ne sont pas les bons, je pense que El Niño entraine une faible saison cyclonique en Atlantique mais forte en Pacifique et la Niña à l'inverse entraine une saison cyclonique forte en Atlantique et faible dans le Pacifique, il semble bien que cela se soit passé ainsi en 2005 et 2006 car en 2005 c'etait bien en phase precursive de la Niña et en 2006 on est passé en El Niño.

Mais je ne sais pas ce que donnent les statistisques là dessus.

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Sauf erreur, les liens El Nino, La Nina et répartition des activités cycloniques sont déjà connus des modèles. Cela ne les a pas empêchés de se planter pour la saison 2006 en Atlantique. Sur les autres bassins, je ne sais pas ce qu'il en est en détail.

Oui mais si je me souviens bien il avait été prévu un Nino plutôt neutre alors que celui que nous avons en 2006 est un peu plus fort que prévu sans être celui de 97-98.

Si on ne sait pas prévoir les El Nino il semble illusoire de vouloir prévoir les saisons cycloniques.

Voici ce qui sous-tendait les prévisions de la saison 2006

extrait NOAA

2. Expected Climate Conditions – Active multi-decadal signal, above-average Atlantic Ocean temperatures, ENSO-neutral conditions

et voici ce que dit la NOAA sur l'influence de l'ENSO sur les ouragans

How do El Niño and La Nina influence the Atlantic and Pacific hurricane seasons?

The change in winds with height is referred to as vertical wind shear. Hurricane formation requires the winds to be fairly uniform throughout the atmosphere, meaning that they require low vertical wind shear. Hurricanes cannot form if the vertical wind shear is too high (above about 8 ms-1).

Dr. William Gray at the Colorado State University has pioneered research efforts leading to the discovery of El Niño and La Niña impacts on Atlantic hurricane activity.

El Niño contributes to more eastern Pacific hurricanes and fewer Atlantic hurricanes. La Niña contributes to fewer eastern Pacific hurricanes and more Atlantic hurricanes.

disons qu'on commence à y voir un peu plus clair.

grâce à Torrent default_flowers.gif

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Si on ne sait pas prévoir les El Nino il semble illusoire de vouloir prévoir les saisons cycloniques.

Voici ce qui sous-tendait les prévisions de la saison 2006

Je le pense aussi. Par définition, les cyclones sont de toute façon des phénomènes particulièrement difficiles à modéliser et prédire, puisqu'il faut en quelque sorte anticiper les conditions initiales d'une série d'événements uniques sur six ou sept mois à venir. Quand on sait qu'un simple cisaillement peut tuer dans l'oeuf le monstre convectif, cela me paraît un peu utopique d'annoncer à l'avance le nombre et l'intensité.
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Peut être les liens faits ne sont pas les bons, je pense que El Niño entraine une faible saison cyclonique en Atlantique mais forte en Pacifique et la Niña à l'inverse entraine une saison cyclonique forte en Atlantique et faible dans le Pacifique, il semble bien que cela se soit passé ainsi en 2005 et 2006 car en 2005 c'etait bien en phase precursive de la Niña et en 2006 on est passé en El Niño.

Mais je ne sais pas ce que donnent les statistisques là dessus.

Ceci est juste. Car lors d'un El Nino la SST plus chaude favorise les cyclones dans le Pacifique. Mais ca favorise aussi les precitations dans le centre de l'Amerique et donc vers le golf du Mexique et crée des cisaillements de vents dans cette régionce qui entraine moins de cyclones dans l'Atlantique ou des cyclones moins violent.

Et inverse avec La Nina.

C'est pour cela qu'en 2005 il y a eu plus chance d'avoir bp de cyclones et en 2006 peu de cyclones.

Voir ici : http://la.climatologie.free.fr/cyclone/cyclone1.htm

Williams

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