Tornado75 Posté(e) 1 septembre 2006 Asnières sur Seine Partager Posté(e) 1 septembre 2006 exact mes doutes se comfirment donc je pensais plutot vers le 10 mais GFS comfirme bien que vers les environs du 10 on pourrait avoir un episode cevenol d'une intensité inconnue encore(si 'il y en a un) GFS n'est pas encore sorti et son ancien run ne voyait pas de cévenol tout comme le diagramme de marseille; Ou voit tu cela??? il est sorti et il voit.... rien du tout en méditerrannée. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
lc30 Posté(e) 1 septembre 2006 Partager Posté(e) 1 septembre 2006 Willi dis-nous comment ce fait-ce qu'on ait eu des cévenols en décembre ou mars? L'eau était à 24 au réveillon?? La températire de l'eau est un facteur parmi 1000. Je ne comprends pas qu'on ergotte pas sur la vitesse du jet à 300Hpa???? la température de l'eau est un facteur important. or il s'agit de la température de la méditerranée et non ce celle du golfe du lion. La zone d'évaporation va du Grau-du-Roi à Alger et Gilbraltar....Des cévenols en plein hiver mais c'est très réaliste : ils sont en général de forme nivale et je vais en citer quelques uns. 27 novembre 1982 avec une zone touchée de Roanne au Nord au Pilat au Sud, des monts du Forez à l'ouest au Bugey à l'Est fin décembre 1970 avec toute la vallée du Rhône bloquée à montélimar : la catastrophe humaine a été évitée parce que la SNCF d'une part, l'office de tourisme de mOntélimar et pas mal d'élus de petites communes se sont vachement bien déméerdés alors que le reste de la France dormait. rebelotes même zone hiver 1997, hiver 1999 je garde le meilleur pour la fin : décembre 1875 les trains bloqués à Montélimar par deux mètres de neige. Un peu d'imagination... si 1875 se reproduit avec les TGV qui passent loin de Montélimar comment secourt-on les passagers, avec un autoroute bloqué à côté... ( d'accord sur les risques je suis hors sujet), car je dis simplement qu'en 1970, 1997, et 1999 on a eu de la chance. Et que le capital chance cela s'épuise, sans voiloir jouer les Cassandre. Pour des incidents cévenols ( disons "méditerranéens" pour être conforme à ce que l'on a dit dans un autre fil au sujet de wikipedia) hydrauliques en décembre : sur Nîmes 1747, 1839, ( c'est-à-dire ayant laissé une trace historique certaine, pas un vulgaire orage d'arrière-saison). Quant à novembre là il y en a un bon paquet. pour mars.... voir 1930... et les 300 morts de la vallée du Tarn -- lc30 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Vincent_L Posté(e) 1 septembre 2006 St-Étienne-du-Valdonnez (Lozère) - 885 m d'altitude au pied du Mont Lozère et du causse de Sauveterre. A 9 km au SE de Mende Partager Posté(e) 1 septembre 2006 Pour en remettre une couche sur la température de l'eau près des côtes (et aussi parce que ça permet de regarder un passé pas lointain du tout qu'on oublie assez vite) : Août 2002, la Méditerranée était bien "fraîche" autour du Golfe du Lyon (été bien "frais" sur la côte méditerranéenne) on avait d'ailleurs eu les mêmes phénomènes de brouillards cotiers qu'aujourd'hui (dus à une arrivée d'air chaud sur une eau très fraîche)... ... Et que c'est t'il passé autour du 8 septembre ??? Et le mètre de neige en moins de 24 h sur l'Aveyron cet hiver il est sorti d'où ? Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alex. Posté(e) 1 septembre 2006 Aix-en-Provence (et fût un temps avec des relevés sur Ventabren) Partager Posté(e) 1 septembre 2006 GFS n'est pas encore sorti et son ancien run ne voyait pas de cévenol tout comme le diagramme de marseille; Ou voit tu cela??? il est sorti et il voit.... rien du tout en méditerrannée. Chapeau bas tornado75, un cevenol à Marseille???? C'est comme un typhon à Oslo! A² Marseille tu trouves de l'orage en V mais le cévenol rend le à qui il appartient, aux cevennes! Merci pour elles et merci pour nous! A+! Alex. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Tornado75 Posté(e) 1 septembre 2006 Asnières sur Seine Partager Posté(e) 1 septembre 2006 ouais bon j'ai pris marseille car ya que cette ville où il ya un diagramme.... mais sinon j'ai tout de même raison: aucun cévenol en vue donc faut pas désinformer les gens SVP.... /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alex. Posté(e) 1 septembre 2006 Aix-en-Provence (et fût un temps avec des relevés sur Ventabren) Partager Posté(e) 1 septembre 2006 Des cévenols en plein hiver mais c'est très réaliste : ils sont en général de forme nivale et je vais en citer quelques uns. -- lc30 LC30 je sais, si je te cite les cevenols en hiver c'est bien parce qu'il y en a déjà eu, et donc ça s'explique autrement que par la T°C de l'eau de mer... Merci de le confirmer! Allez un indice pour les plagistes qui pointent le thermo que dans l'eau; il faut un belle goutte froide en altitude, peu importe la t° de l'eau, ou du moins elle n'importe pas plus que la t° de ta goutte froide. Tu peux avoir un cevenol avec une eau à 25°C et une T° à 500Hpa de -30(écart 55°C). Mais tu peux aussi avoir un cevenol avec une eau à 15°C et une t° à 500Hpa de -40 (écart de 55° toujours). Bref qui de l'oeuf ou de la poule...je sais que la t° de l'eau aide, mais il faut aussi sortir la tête de cette eau pour voir ce qui se passe au-dessus, reproche que je fais à pas mal de monde ici. JS13120 pourrait nous faire 190 pages claires sur l'atmosphère que le 1er poste qui suivrait traiterait de la t° de l'eau...Js, épargne toi ce boulot! Mais je suis à fond avec toi! /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> Si le cévenol était aussi lié à la T° de la Méditerranée, et heureusement qu'on parle de la moitié occidentale de celle-ci oui car le 1er ici qui pense que seule la t° du golfe du lion importe doit également penser que le Père Noel habite vraiment en laponie... Donc des remontées qui s'organisent vers Gibraltar, pour qu'elles perdurent, il leur faut ce contraste thermique puissant en altitude qui va forcer l'advection avant évidemment de toucher le relief et doubler la sauce. Mais là encore il s'agit d'un facteur au milieu d'autres. Encore uen fois des études suffisamment sérieuses et poussées existent sur ce phénomène, et il est clair que même 4h avant l'intensité du phénomène est mal appréhendée...on peut donc déblatérer longtemps sur le sujet. Enfin mon message est: il n'y a pas que la T°c de l'eau de mer et donc ça ne sert à rien d'ergotter dès mi-juin sur les cévenols. A+! Alex. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alex. Posté(e) 1 septembre 2006 Aix-en-Provence (et fût un temps avec des relevés sur Ventabren) Partager Posté(e) 1 septembre 2006 Oui c'est vrai tornado75 pas de cévenol en vue! A++! Alex. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
js13120 Posté(e) 1 septembre 2006 Partager Posté(e) 1 septembre 2006 Js, épargne toi ce boulot! Mais je suis à fond avec toi! biggrin.gif mdr, à mon avis me faudrait plus d'une personne pour me soutenir parce que desfois quand on voit certains posts, on a plutôt tendance à s'écrouler (rires ou pleures, c'est au choix... /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> ) Comme tu dis Alex la T de l'eau c'est qu'un paramètre parmi tant d'autres, et ceux qui auront compris que quand bien même tous les éléments soient réunis si y a pas phasage, y a pas de gavage sur les reliefs cevennols (car soyons clair cevennol = cévennes et non pas Marseille, Toulon Nice ou que sais-je encore...) En fait le hic de ce topic c'est qu'associer épisode cévennol et previ saisonnière, je regrette mais ça n'a pas de sens... prétendre qu'on peut anticiper des structure de méso échelle tels que les V des mois à l'avance grâce à des anomalies positives de température de l'eau c'est comme dire que si les fourmilières sont hautes, l'hiver sera tiède/froid/bref ce que vous voulez. Enfin mon message est: il n'y a pas que la T°c de l'eau de mer et donc ça ne sert à rien d'ergotter dès mi-juin sur les cévenols. oui c'est la morale de toute cette histoire... Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
lc30 Posté(e) 2 septembre 2006 Partager Posté(e) 2 septembre 2006 mdr, à mon avis me faudrait plus d'une personne pour me soutenir parce que desfois quand on voit certains posts, on a plutôt tendance à s'écrouler (rires ou pleures, c'est au choix... /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> ) Comme tu dis Alex la T de l'eau c'est qu'un paramètre parmi tant d'autres, et ceux qui auront compris que quand bien même tous les éléments soient réunis si y a pas phasage, y a pas de gavage sur les reliefs cevennols (car soyons clair cevennol = cévennes et non pas Marseille, Toulon Nice ou que sais-je encore...) En fait le hic de ce topic c'est qu'associer épisode cévennol et previ saisonnière, je regrette mais ça n'a pas de sens... prétendre qu'on peut anticiper des structure de méso échelle tels que les V des mois à l'avance grâce à des anomalies positives de température de l'eau c'est comme dire que si les fourmilières sont hautes, l'hiver sera tiède/froid/bref ce que vous voulez. oui c'est la morale de toute cette histoire... je suis tout à fait d'accord sur le fait qu'il n'y a pas que la température de la méditerranée et qu'il faut un bon contraste thermique. Par exemple voici ce qu'écrivait un certain Lucien COSTE dans préventique mars avril 1992, sous une photo du boulevard Talabot recouvert par 80 cm d'eau n "l'incident cévenol est un pnénomène météorologique résultant de la rencontre d'un front froid et d'un front chaud quasi-stationnaire entre les latitudes de valence (Espagne) et Roanne et les longitudes de Grenoble et de Clermont-Ferrand : il se reproduit en moyenne deux fois par an en affectant des zones de 500 à 100 km², avec une fréquence de retour local de l'ordre du siècle pour le cas de Nîmes le 3 octobre 1988" certes ce monsieur commit de grosses erreurs sur certains points en 1992, car il était bien dissimulé que trois barrages s'étaient rompus à Nîmes mais moi-même lc30, /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> reprenant les événements connus et certifiés par des recoupements sérieux j'ai constaté que - en moyenne depuis 1630 il y a un événement hydraulique tous les dix ans - compte tenu de la répartition aléatoire de ces incidents dans le temps, il y a au moins deux incidents hydrauliques importants par période de 30 ans, cela pouvant aller jusqu'à 4 en 10 ans ( au milieu du XIXème siècle) - on peut passer des périodes de 25 ans sans rien ( ou pas grad'chose sauf excitation de Midi-Libre) autre erreur à souligner : parler d'événement cévenol alors qu'il s'agit d'événement méditerranéen ( voir le débt qu'on a eu sur un autre fil sur la qualification d'incident cévenol) -- lc30 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
florent76 Posté(e) 2 septembre 2006 Partager Posté(e) 2 septembre 2006 Cela a été expliqué plusieurs fois : les eaux chaudes en méditerranée sont un ingrédient nécessaire mais pas suffisant à la formation des cévenols. C'est d'ailleurs plus un ingrédient pour leur aggravation que pour leur formation elle-même. La présence d'eaux chaudes on le voit ne forcent en aucun cas les flux pour les faire évoluer vers une situation de cévenol qui voit alors se créer un contraste thermique. Ils apparaissent au contraire quand la circulation à grande échelle s'y prête et la masse d'air s'alimente alors avec ce qu'elle trouve sur place, mer relativement chaude ou pas. Si la mer est chaude, alors si un contraste se créé, il a de bonnes chances d'être plus fort et les pluies plus abondantes, c'est tout ce qu'on peut dire. Il s'agit donc de ne pas retourner l'équation. Florent. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Val24 Posté(e) 2 septembre 2006 Partager Posté(e) 2 septembre 2006 Cela a été expliqué plusieurs fois : les eaux chaudes en méditerranée sont un ingrédient nécessaire mais pas suffisant à la formation des cévenols. C'est d'ailleurs plus un ingrédient pour leur aggravation que pour leur formation elle-même. Florent. Tout à fait d'accord avec toi. Attention de ne pas trop préter attention à cette température pour prévoir la formation des phénomènes cévenols. Ces températures élevées de la mer apportent plutôt "de l'énergie", de la force à ces épisodes, pour rester simple. Attention aussi aux sols extremement secs qui ne favoriseront pas l'absorption de l'eau lors des fortes pluies. Torrents de boue forts possibles en cas d'épisode... Bye. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
gbl Posté(e) 2 septembre 2006 Partager Posté(e) 2 septembre 2006 la température de l'eau est un facteur important. or il s'agit de la température de la méditerranée et non ce celle du golfe du lion. La zone d'évaporation va du Grau-du-Roi à Alger et Gilbraltar.... Des cévenols en plein hiver mais c'est très réaliste : ils sont en général de forme nivale et je vais en citer quelques uns. 27 novembre 1982 avec une zone touchée de Roanne au Nord au Pilat au Sud, des monts du Forez à l'ouest au Bugey à l'Est fin décembre 1970 avec toute la vallée du Rhône bloquée à montélimar : la catastrophe humaine a été évitée parce que la SNCF d'une part, l'office de tourisme de mOntélimar et pas mal d'élus de petites communes se sont vachement bien déméerdés alors que le reste de la France dormait. rebelotes même zone hiver 1997, hiver 1999 je garde le meilleur pour la fin : décembre 1875 les trains bloqués à Montélimar par deux mètres de neige. Un peu d'imagination... si 1875 se reproduit avec les TGV qui passent loin de Montélimar comment secourt-on les passagers, avec un autoroute bloqué à côté... ( d'accord sur les risques je suis hors sujet), car je dis simplement qu'en 1970, 1997, et 1999 on a eu de la chance. Et que le capital chance cela s'épuise, sans voiloir jouer les Cassandre. Pour des incidents cévenols ( disons "méditerranéens" pour être conforme à ce que l'on a dit dans un autre fil au sujet de wikipedia) hydrauliques en décembre : sur Nîmes 1747, 1839, ( c'est-à-dire ayant laissé une trace historique certaine, pas un vulgaire orage d'arrière-saison). Quant à novembre là il y en a un bon paquet. pour mars.... voir 1930... et les 300 morts de la vallée du Tarn Voir * les travaux de Gérard Staron, notamment ceux publiés dans les "Publications de l'Assoc. Intern. de Climatologie " (par ex. dans le vol.7 de 1994) et dans la "Revue de Géographie de Lyon" Voir aussi : * Inventaire des situations à précipitations diluviennes sur le Languedoc-Roussillon, PACA et la Corse (Météo-France, 1995) * Episodes neigeux en plaine sur les régions méditerranéennes de la France ( Météo-France, 2003) * P. MIQUEL ( pas l'historien !) : Excès climatiques sur la montagne languedocienne (2002) (livre essentiel !) * G. BLANCHET : Les chutes de neige de novembre 1999 dans la moyenne Vallée du Rhône et l'ouest de la Provence (La Météorologie, n°38, 2002, P; 57-63) -- lc30 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
willi Posté(e) 2 septembre 2006 Lyon-Villeurbanne Partager Posté(e) 2 septembre 2006 Attention aussi aux sols extremement secs qui ne favoriseront pas l'absorption de l'eau lors des fortes pluies. Torrents de boue forts possibles en cas d'épisode... /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> Bye. l'année dernière c'était pareil. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
js13120 Posté(e) 2 septembre 2006 Partager Posté(e) 2 septembre 2006 je suis tout à fait d'accord sur le fait qu'il n'y a pas que la température de la méditerranée et qu'il faut un bon contraste thermique. Par exemple voici ce qu'écrivait un certain Lucien COSTE dans préventique mars avril 1992, sous une photo du boulevard Talabot recouvert par 80 cm d'eau n "l'incident cévenol est un pnénomène météorologique résultant de la rencontre d'un front froid et d'un front chaud quasi-stationnaire entre les latitudes de valence (Espagne) et Roanne et les longitudes de Grenoble et de Clermont-Ferrand : il se reproduit en moyenne deux fois par an en affectant des zones de 500 à 100 km², avec une fréquence de retour local de l'ordre du siècle pour le cas de Nîmes le 3 octobre 1988" certes ce monsieur commit de grosses erreurs sur certains points en 1992, car il était bien dissimulé que trois barrages s'étaient rompus à Nîmes mais moi-même lc30, /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> reprenant les événements connus et certifiés par des recoupements sérieux j'ai constaté que - en moyenne depuis 1630 il y a un événement hydraulique tous les dix ans - compte tenu de la répartition aléatoire de ces incidents dans le temps, il y a au moins deux incidents hydrauliques importants par période de 30 ans, cela pouvant aller jusqu'à 4 en 10 ans ( au milieu du XIXème siècle) - on peut passer des périodes de 25 ans sans rien ( ou pas grad'chose sauf excitation de Midi-Libre) autre erreur à souligner : parler d'événement cévenol alors qu'il s'agit d'événement méditerranéen ( voir le débt qu'on a eu sur un autre fil sur la qualification d'incident cévenol) -- lc30 Je ne connais pas Mr Coste mais ce n'est visiblement pas un expert en météo synoptique... sa définition avec les fronts est complétement bidon... la présence d'eau chaude comme on le dit n'est qu'un réservoir d'énergie, il faut ensuite pouvoir extraire et là c'est une autre histoire. L'humidité renforcée doit être ensuite apportée aux étages supérieurs. Moi ce que je pense qu'il faudrait observer c'est corréler des cartes de Tpe ou thêta'w pour voir si globalement les zones de SST positives semblent être bien en phase avec les anomalies chaudes de TPE, car c'est là qu'elles ont un rôle à jouer étant donné que les TPE retranscrivent bien la chaleur latente. Et comme dans ces anomalies chaudes de basse couche la stabilité statique diminue, les mouvements ascendants des particules sont peu géné ce qui favorise le transport de particule très humides vers des altitudes plus hautes ensuite les forçages font le reste... Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
lc30 Posté(e) 2 septembre 2006 Partager Posté(e) 2 septembre 2006 Je ne connais pas Mr Coste mais ce n'est visiblement pas un expert en météo synoptique... sa définition avec les fronts est complétement bidon... la présence d'eau chaude comme on le dit n'est qu'un réservoir d'énergie, il faut ensuite pouvoir extraire et là c'est une autre histoire. L'humidité renforcée doit être ensuite apportée aux étages supérieurs. Moi ce que je pense qu'il faudrait observer c'est corréler des cartes de Tpe ou thêta'w pour voir si globalement les zones de SST positives semblent être bien en phase avec les anomalies chaudes de TPE, car c'est là qu'elles ont un rôle à jouer étant donné que les TPE retranscrivent bien la chaleur latente. Et comme dans ces anomalies chaudes de basse couche la stabilité statique diminue, les mouvements ascendants des particules sont peu géné ce qui favorise le transport de particule très humides vers des altitudes plus hautes ensuite les forçages font le reste... nuance .... la définition est celle donnée par Météo france lors de l'analyse de l'incident nival du 27 novembre 1982. Alors on se replace dans la situation de 1982 à une époque où il n'y a avit riuen d'autre et 600.000 personnes dans le noir dans la Loire et le Rhône. Avant de critiquer , que ce soit Lucien COSTE ou lc30, on se replace dans le contexte.... et éventuellement sur place lors d'un incident cévenol.-- lc30 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
LMK Posté(e) 2 septembre 2006 Le Grau-du-Roi Partager Posté(e) 2 septembre 2006 Je ne connais pas Mr Coste mais ce n'est visiblement pas un expert en météo synoptique... En 1982 la météo était encore "norvégienne", cette explication n'a rien de surprenant pour l'époque. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alex. Posté(e) 3 septembre 2006 Aix-en-Provence (et fût un temps avec des relevés sur Ventabren) Partager Posté(e) 3 septembre 2006 La France s'est penchée (intérêts et études) sur les épisodes cévenols et les fortes pluies à partir de 1992, en tous cas chez MF. Avant... A+! Alex. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
lc30 Posté(e) 3 septembre 2006 Partager Posté(e) 3 septembre 2006 La France s'est penchée (intérêts et études) sur les épisodes cévenols et les fortes pluies à partir de 1992, en tous cas chez MF. Avant... Alex. et météo france ne s'est pas trompé en prenant le 3 octobre 1988 à Nîmes pour ce qu'il était, c'est à dire une bonne aiguade qui n'aurait pas fait trop parler d'elle à trois conditions:- pas de ruptures de trois barrages au-dessus de la ville.. ( enfin aveu dans Midi-Libre édition Nîmes-Uzège du 4 octobre 2005 -oui ! deux mille cinq) - un urbanisme délirant dans la plaine de la Vistrenque - que le cadereau des Arques ( alias pour les nîmois la rue Sully) n'ait pas été gommé de la carte. et quelques autres conditions. Effectivement, dans mon rôle professionnel, où le problème des risques était présent en permanance, avec un propre service de météo, la goutte froide apparait bien après Vaison-la-Romaine et avant Puisserguier -- lc30 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Hendrix Posté(e) 6 septembre 2006 Partager Posté(e) 6 septembre 2006 et météo france ne s'est pas trompé en prenant le 3 octobre 1988 à Nîmes pour ce qu'il était, c'est à dire une bonne aiguade qui n'aurait pas fait trop parler d'elle à trois conditions: - pas de ruptures de trois barrages au-dessus de la ville.. ( enfin aveu dans Midi-Libre édition Nîmes-Uzège du 4 octobre 2005 -oui ! deux mille cinq) - un urbanisme délirant dans la plaine de la Vistrenque - que le cadereau des Arques ( alias pour les nîmois la rue Sully) n'ait pas été gommé de la carte. et quelques autres conditions. Effectivement, dans mon rôle professionnel, où le problème des risques était présent en permanance, avec un propre service de météo, la goutte froide apparait bien après Vaison-la-Romaine et avant Puisserguier -- lc30 ce qui étonnant ce sont les 400mm d'eau tombé sur les collines nords ( ca fai tbeaucoup quand mème)....mais lorsque on voit la situation synoptique de l'époque à 500hpa...et ben je cherche encore le pourquoi du comment de tout ca...! commme quoi il y a beaucoup d'autres paramètres déclencheurs ! Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Hendrix Posté(e) 6 septembre 2006 Partager Posté(e) 6 septembre 2006 ce qui étonnant ce sont les 400mm d'eau tombé sur les collines nords ( ca fai tbeaucoup quand mème)....mais lorsque on voit la situation synoptique de l'époque à 500hpa...et ben je cherche encore le pourquoi du comment de tout ca...! commme quoi il y a beaucoup d'autres paramètres déclencheurs ! la voici..le talweg est sacrément faibleur... http://www.wetterzentrale.de/archive/ra/19...00119881003.gif Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Météofun Posté(e) 6 septembre 2006 Partager Posté(e) 6 septembre 2006 Effectivement, la situation n’est pas très dynamique. Mais en fait, contrairement à une idée assez répandue, il n’est absolument pas nécessaire d’avoir une dynamique de folie ni d’une CAPE monstrueuse pour ce genre de système. La mise en phase avec une anomalie au sol est beaucoup plus importante. C’est vrai qu’ici c’est un peu mou, mais l’invasion fraîche bien visible sur cette carte a du favoriser le forçage de basse couche. Une fois l’instabilité lancée, la machine est lancée. Si on regarde le RS de Nîmes de l’époque, on note bien le cisaillement qui a bien permis la séparation des courants au sein des cellules. Concernant la dynamique, si on compare avec le RS de Lyon, on remarque une diffluence extrêmement forte, ce qui est très important, même si le jet est peu puissant. Le thalweg était visiblement de courte longueur d’onde : même peu prononcé, il peut donner des termes d’advections assez importants et tout de même favoriser un força d’altitude correct. Par ailleurs, et c’est primordial, l’apport en air chaud et humide de sud-est est bien mis en évidence sur le RS de Nîmes et c’est vraiment l’élément primordiale pour le maintient du système. Il n’est pas exclu que les basses couches se soient un humidifiées (thetaE plus élevées) par la suite pour renforcer un peu la CAPE qui est assez faible. C’est vrai que ça serai assez intéressant d’aller plus loin, mais je ne connais pas d’autres sources d’archives pour cette date. Dommage. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
lc30 Posté(e) 6 septembre 2006 Partager Posté(e) 6 septembre 2006 effectivement le 420 mm m'a aussi toujours étonné le 3 octobre 1988.... je ne suis pas le seul ! Alors que les 6/8 septembre 2005 , dans le même coin on tous enregistré entre 500 et 530 mm la valeur unique de 420 mmm a de quoi étonner.... Mais à Nîmes rien ne m'étonne comme je l'ai expliqué dans plusieurs réponses ci-dessus. ou dans le fil actuel sur les prévisions sud-est - réponse de ce soir- on m'aurait dit 220/250 mm ce que bien des personnes ont relevé. OK ! j'ai pas trop le temps ( match oblige) mais je vais reprendre ce qui a été dit lors du congrès de la Société Hydrotechnique de France à Nîmes en septembre 1994..... il y a eu des choses sérieuses.... d'autres plus qu'ambigues dont une communication signée par FABRE, SCHEURRER et LEQUEUX qui aurait mérité la censure technique. -- lc30 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
LMK Posté(e) 6 septembre 2006 Le Grau-du-Roi Partager Posté(e) 6 septembre 2006 la valeur unique de 420 mmm a de quoi étonner.... En effet Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Gombervaux Posté(e) 6 septembre 2006 Partager Posté(e) 6 septembre 2006 En effet Moi , ce qui m'étonne le plus , c'est le 2 à 1 à la mi-temps Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
lc30 Posté(e) 6 septembre 2006 Partager Posté(e) 6 septembre 2006 donc venant de reprendre les C.R. du congrès de Nîmes on y trouve les 420 mm... au Mas de Ponge, qui n'est pas sur le versant Vistre (i.e. côté Nîmes) mais sur le versant Gardon, au-delà de ce qui est pompeusement baptisé "col de barutel".... Seule mesure figurant est celle de la DDE à Kennedy pour 320 mm. ( pour la bonne lecture ci-dessous cadereaux = torrents) j'ai évoqué la crue des cadereaux de 1868 avec le niveau des PHE, au confluent de deux cadereaux - qui a l'époque étaient totaement différenciés de la voirie, sauf gués- on trouve une veine liquide de 25 m²... et l'évacuation fait alors de l'ordre de 30 m² ( plans à l'appuis)... en 1959 on raméné cette surface d'écoulement de 30 m² à 5 m².... le résultat ne s'est pas fait attendre, en 1963 pour un événement certes important mais sans plus tout déborde... (A moins d'inventer la compression hydraulique spontanée je ne vois pas comment faire passer dans deux buses d'un total de 5 m² ce qui passait pas très facilement dans 30...) ceci dit la pluie des 5/6 novembre 1963 est de 200 mm..., mais l'Est de la ville n'est pas touché, seulement l'Ouest.. ( pour mémoire en 1963 on notera 138 mm à Saint Geniès de Malgoirès ) Sur un plan plus général, en reprenant les actes du congrès on s'aperçoit qu'il y a en moyenne deux incidents méditerranéens par an dans le Languedoc, des grands, des petits, des sans trop de dégâts, des avec dégâts et des avec des morts. Les problèmes majeurs restent le Vidourle, les cadereaux nîmois, alors que déjà sur l'Orb à Béziers l'aménagement du Pont -Rouge ( des vannes-clapets qu'on efface en cas de crue) améliore grandement la situation ( et quand le moulin Saint Pierre aura disparu ou sera aménagé je me demande quelle pluviosité faudra-t-il pour avoir des dégâts dans Béziers. -- lc30 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
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