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fleuve et trajectoire des orages


JB63
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J'espère ne pas avoir ouvert un nouveau sujet s'il avait déjà été traité auparavant, mais je n'ai rien trouvé en passant par le menu "recherche", donc je me lance.

En fait, je me demandais quelle était l'influence d'un fleuve sur la trajectoire des orages. Les orages se contentent-ils de suivre le cours d'eau pour se nourrir d'humidité, où est-ce beucoup plus complexe et rarement vérifié? Y a-t-il un lien avec le fait que certaines localités semblent plus propices à attirer les orages violents, avec des trajectoires préférentielles de ces derniers?

J'ai entendu dire qu'une localité située en bordure de la rivière Allier subit de façon récurente des orages violents (grêle notamment), alors qu'une commune voisine, située sur l'autre rive, reste généralement en marge des orages. Est-ce possible d'après vous? la rivière peut-elle en être la raison, en faisant office de barrage?

Peut-on ainsi observer localement, de façon statistique, des variations notables de pluviométrie lors des mois dété (orageux)? (P.Ex. commune "a" = 40mm de normale en juillet, contre 55mm pour la commune "b")

Merci beaucoup de m'éclairer!

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J'espère ne pas avoir ouvert un nouveau sujet s'il avait déjà été traité auparavant, mais je n'ai rien trouvé en passant par le menu "recherche", donc je me lance.

En fait, je me demandais quelle était l'influence d'un fleuve sur la trajectoire des orages. Les orages se contentent-ils de suivre le cours d'eau pour se nourrir d'humidité, où est-ce beucoup plus complexe et rarement vérifié? Y a-t-il un lien avec le fait que certaines localités semblent plus propices à attirer les orages violents, avec des trajectoires préférentielles de ces derniers?

C'est une excellente question car on évoque souvent cela comme etant un fait, mais je n'ai jamais eu de confirmation scientifique ou au moins d'observations sur des periodes representatives fait par quiconque.

J'ai entendu dire qu'une localité située en bordure de la rivière Allier subit de façon récurente des orages violents (grêle notamment), alors qu'une commune voisine, située sur l'autre rive, reste généralement en marge des orages. Est-ce possible d'après vous? la rivière peut-elle en être la raison, en faisant office de barrage?

Dans ma zone de Nord Limagne, les anciens (et les autres) disent que les secteur d'Aigueperse est assez defavorisé par les orages (je le constate plutôt depuis 6 ans), alors que Gannat est mieux placé. Les meilleurs zones etant Maringue-Randan-Vichy jusqu'à Lezoux-Thiers (pour la plaine), en fait la partie Est de la Limagne, comme par hasard là ou passe l'Allier, alors que l'ouest de la Limagne est remarquablement depourvue de Riviere (la plus grosse etant la Morge, une rivière absolument minable) et moins gâtées en Orages.

Reste que ce ne sont que des "on dit" et je n'ai aucune preuve réèle de cela !

De même il semblerait d'apres les observations familiales, que la Comté d'Auvergne bénéficie de plus d'orages que la Limagne Clermontoise (presence des buttes, de L'Allier...).

Peut-on ainsi observer localement, de façon statistique, des variations notables de pluviométrie lors des mois dété (orageux)? (P.Ex. commune "a" = 40mm de normale en juillet, contre 55mm pour la commune "b")

Merci beaucoup de m'éclairer!

ça m'interesse également default_wink.png/emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> .

A+

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Melun (surtout), montois (Donnemarie-dontilly) dans l'Est 77 (parfois)

sujet deja évoqué, notament début mai dans le topic question réponse sur la météo.

Cela dit, il est interessant en effet d'en reparler, car ce sujet reste complexe!

voila ce que disait baton 66, qui a étudié le sujet:

Bonsoir à tous,comme le dit damien précédemment,je fais une longue étude concernant les orages façe à l'environnement géographique.

Comme ça a été dit,quand les orages longent les collines,les fleuves,les cotes,les riviéres: ils gardent une activité electrique intense ainsi que de fortes precipitations.

Cependant quand l'orage arrive avec un angle different par rapport à un fleuve,une colline,une riviére,une cote: exemple: 70 degres ou 90.Dans ce genre de cas,2 choses se passent,c'est ce que j'ai constaté:

La première si l'orage arrive lentement,il crévera rapidement avant de passer le fleuve,il crévera progressivement.

Cependant! Si l'orage arrive trés rapidement par rapport à un fleuve,une cote,une riviere,l'orage prendra une forme de crochet,on l'observe souvent sur le radar.Dans ce genre de cas,on observe beaucoup de phénoménes trés violent: front de rafales destructeur,gréle intense,activité electrique trés intense.Mais ceci se fait sur 10km aux alentours de part et d'autre de l'obstacle.Ensuite l'orage créve sauf si il relonge une riviére ou passe sur une foret donc il reprend de l'intensité.

J'ai constaté beaucoup que la plupart des tornades recensés sont faites à proximité de riviéres et à chaque fois pratiquement,l'orage arrivait avec un angle.

Pour moi c'est une histoire de force.Supposons un orage arrivant à 2km/h,l'impact ne sera pas enorme.Mais un orage arrivant à 45km/h,les frottements seront beaucoup plus puissants! donc l'impact sera plus fort mais sur une courte distance.J'ai constaté qu'aux USA,c bourré de riviéres,plus que chez nous,pour moi les riviéres,les effets des collines jouent un énorme role pour les tornades etc.....La tornade de l'ile d'Houat n'est pas fait par hasard.Une ile en façe d'une autre.Le crochet qui se fait entre les 2 iles.L'orage passait la premiére ile en arrivant avec un angle de 65° ,les vents sont donc dévié et contourne l'ile.L'ile d'Houat situé en face à peut être était influé par les vents de l'orage mais du à l'effet orographique,ça à eut un effet contraire.Pour moi la tornade de l'ile d'Houat à été accélére par l'effet orographique.Les tornades de barcelone sont venues par le NE: perpendiculairement aux collines,a la cote.Regardez en corse,la plupart des trombes sont observés par retour d'E.Bizarre la corse va du N au S?Retour d'E.Perpendicularité.On à observé avec un autre passionnés en faisant une simulation que les tornades ayant une allure réguliére niveau vitesse s'accélére nettement en approche d'une zone orographique.

Pour moi l'étude est à confirmer et je la travaille de plus en plus.A toute

En ce qui me concerne, habitant a Paris, et donc dans un milieu très urbain, je constate que parfois les orages se renforcent subitement au desus de l'agglo (sur certains secteurs recurrents surtout), parfois ils crèvent..en tout cas la ville exerce une inffluence, cela me semble quasi certain.

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Je ne pense pas que les cours d'eau aient une influence sur la trajectoire des orages ; celle-ci dépend davantage des courants d'altitude.

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Je conseille à Jb63 de contacter baptiste66 qui se penche précisément sur cette question depuis un moment.

Pour ma part ayant dressé une carte des couloirs d'orages en Charente Maritime, je constate que l'un des principaux couloirs d'orages semble suivre exactement le tracé de la Charente, décalé à peut-être 10-20 km au nord du fleuve, de l'île de Ré-La Rochelle jusque vers Aulnay, Matha, Haimps.... Assez étrange. Idem pour un certain nombre de tornades d'ailleurs.

Quant à l'estuaire de la Gironde, je crois que son rôle de barrage n'est plus à démontrer pour tout ce qui arrive du sud par la Gironde. Je l'ai assez souvent constaté lors des suivis où j'ai vu tant de fois le nord du 33 crouler sous les croix et au-dessus quedalle (même si c'est pas systématique).

Sur Lyon idem. Les orages nous contournent quasiment systématiquement par le nord et le nord ouest, en allant péter vers Caluire et les Monts du Lyonnais alors que dans la ville on a 3 pets de lapin et 2 gouttes et demi (je suis mauvaise langue, on a eu une très belle averse samedi dernier default_mad.gif ). Pour nous l'agglomération lyonnaise de taille respectable doit probablement jouer un rôle (dans le sens du repoussoir), mais il n'y a pas que ça. Il y a aussi les deux fleuves que je soupçonne fort, eux aussi, de faire barrage.

Moi aussi je crois à l'effet des fleuves et des rivières sur les orages, mais dans quelle mesure ? C'est là que des études comme celle de Baptiste peuvent se révéler très intéressantes. Quant à l'effet urbain, s'il intervient tantôt dans un sens tantôt dans l'autre, ça me paraît difficile d'en tirer une conclusion ?...

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Sur Lyon idem. Les orages nous contournent quasiment systématiquement par le nord et le nord ouest, en allant péter vers Caluire et les Monts du Lyonnais alors que dans la ville on a 3 pets de lapin et 2 gouttes et demi (je suis mauvaise langue, on a eu une très belle averse samedi dernier default_blink.png ). Pour nous l'agglomération lyonnaise de taille respectable doit probablement jouer un rôle (dans le sens du repoussoir), mais il n'y a pas que ça. Il y a aussi les deux fleuves que je soupçonne fort, eux aussi, de faire barrage.

Pas ce soir !
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Posté(e)
La-Chapelle-Saint-Florent - 49 (proche 44, bord Loire)

sujet deja évoqué, notament début mai dans le topic question réponse sur la météo.

Cela dit, il est interessant en effet d'en reparler, car ce sujet reste complexe!

Je crois que tu parles de ce lien : /index.php?showtopic=14730'>http://forums.infoclimat.fr/index.php?showtopic=14730 default_blink.png
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Souvent les rivières et les fleuves suivent des tracés de failles. *il y a mieux : c'est que certains types de végétation, qui plongent leurs racines loin dans la terre constituent des attire-foudres ( peupliers).

D'autres essences comme le cyprès va chercher loin l'eau mettant ainsi en communication des terrains moins résistants parce qu'humides avec l'atmosphère.

Si on regarde le Massif Cedntral, avec sols dont le résistivité atteint ou dépasse très facilement 1000 ohm.cm la moindre venue d'eau va constituer un drain électrique. Ceci dit le val d'Allier est géologiquement un fossé d'effondrement, donc faillé.

les grandes failles du Massif Central sont orientées Sud-Ouest Nord-Est..... comme bien des cours d'eau secondaires.....

les dépôts charbonniers constituent aussi des zone de moindre résustance électrique au milieu d'un contexte cristallin, métamorphique ou volvanique.... cei explique beaucoup de choses.

Il y a une quinzaine d'années, en étudiant la circulation des orages dans le M.C. je me suis aperçu que les orages trournaient facilement en 24/48 heures pour se retrouver à la même place... aucune explication, c'est un constat.

--

lc30

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Tout d'abord merci à tous de prendre part à ce sujet, qui s'avère être encore plus compliqué que je ne le pensais default_wink.png/emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> Jusqu'ici je ne m'étais jamais vraiment penché sur ces bebêtes électriques autrement que de façon "descriptive"; il faut dire que mes connaissances dans ce domaine sont assez limitées default_blink.png

En ce qui concerne les villes, elles doivent certainement excercer une influence non négligeable sur les orages, de par l'augmentation de temprature qu'elles engendrent - plusieurs degrés les après-midi d'été -, mais aussi grâce la modification de la composition de l'atmosphère, qui doit avoir un rôle sur les noyaux de condensation. Le cas de Lyon est d'autant plus compliqué que deux fleuves traversent la ville, avec leur confluence en prime!

Pour les rivières, je pensais en particulier au secteur de St Maurice Es Allier, entre Clermont et Issoire (Sud Limagne), où la vallée est assez ressérée. Cette commune située à l'Est de la rivière Allier est, selon les dires d'une connaissance y vivant depuis plusieurs années, relativement épargnée par les orages les plus violents (grèle), ces derniers ne franchissant pas l'Allier et restant à l'ouest de celle-ci. L'influence de la rivière - s'il y en a une - est certainement couplée à celle du relief.

En vacances dans les pays de la Loire, j'ai entendu dire à plusieurs reprises que les orages remontant du sud ne franchissaient pas le fleuve. Je n'ai pas eu l'occasion de le vérifier.

Je ne "crois" en rien quant à l'influence des rivières sur le relief (ni oui, ni non), ne possédant pas le connaissances nécessaires dans ce domaine pour conclure quoi que ce soit. Cependant, il y a beaucoup d'observations faites. Et il est certain que certains secteurs sont plus propices que d'autres.

Pour compléter la série des "on dits", il me semble que la plaine de la Dore (au pied du Forez, à l'estrême Est de la Limagne) ramasse pas mal d'orages. Je ne sais pas vraiment si ces derniers suivent la Dore; ils arriveraient plutôt perpendiculairement à cette dernière (elle coule nord-sud, parallèlement au Forez). Cette zone est climatologiquement plus humide que la Limagne, même en été, c'est certain. Mais est-ce liée aux orages plus nombreux, où à un effet de bloquage contre le forez des pluies "classiques", je ne sais pas.

Autre remarque: s'éjournant fréquemment dans le nord du Livradois, j'ai pu remarquer que selon la provenance des orages (d'un point de vue très local, ils suivent des trajectoires souvent identiques), leur violence est variable. Par exemple, ceux qui viennent du nord-est (formées sur le Forez?si c'est le cas, ils traversent la Dore avant d'arriver) sont bien plus violents. Remarque certainement peu intéressant pour la plupart d'entre vous, mais qui me pousse à penser qu'il existe bien des trajectoires préférentielles pour les orages (comme l'indique Nicolas17/69), certaines pouvant déterminer leur violence, et que ces trajets sont bien déterminés par quelquechose; dans certains cas (pas forcément ici), les rivières doivent bien y être pour quelquechose.

Enfin (ouf!), pour rebondir sur la remarque de gbl, je ne vois pas pourquoi l'apport d'humidité engendré par certains fleuves n'influencerait pas la trajectoire des orages? Ce dernier est-il négligeable devant les courants d'altitude?

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Posté(e)
Remiremont - Porte des Hautes Vosges (400 m)

Souvent les rivières et les fleuves suivent des tracés de failles. *il y a mieux : c'est que certains types de végétation, qui plongent leurs racines loin dans la terre constituent des attire-foudres ( peupliers).

[...]

lc30

Ic30, pour les fleuves et rivières, tu parles dans le cas spécifique du Massif Central ?

Parce que sinon, pour un Bassin sédimentaire, ce n'est pas le cas me semble-t-il. default_biggrin.png/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">

Autrement, il existe aussi localement des légendes concernant l'influence de certaines infrastructures sur les trajectoires des orages.

Ex : A Verdun, pas mal d'observateurs sont persuadés que les orages violent qui remontent du Sud sont entravés dans leurs trajectoires par l'autoroute A4 (achevée en 1976) qui traverse la vallée de la Meuse une dizaine de Km au Sud de la ville...

Il y a 14 ans, deux semaines après mon arrivée dans la ville, il y a eu un bel orage de grêle, mais je ne sais d'où il est venu default_happy.png/emoticons/happy@2x.png 2x" width="20" height="20">

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Je pense que les fleuves et cours d'eau doit pas avoir trop d'effets sur le deplacement des orages. Si non les orages passerais plus souvent chez moi comme la garonne est au pieds de ma ville.

Justement hier des orages qui eclates aux Hautes-Pyrenees on remonté en allant vers de vers l'ouest et on eclater et nord de la Haute Garonne mais n'ont pas suivi la garonne comme les orages passaient toujour a une distance minimum d'environs 30-50km de chez moi vu les eclairs que je voyais tout juste et le tonnerre que j'entendais pas.

Donc pourquoi sont il pas passer chez moi alors qu'a la frontiere Hautes-Pyrenees - Haute-Garonne ils etaient a cote de la garonne et sont plutot passe plus au nord de la garonne ?

Je pense que reponse doit venir des relief des Pyrenees. Car les orages passent facilement les Pyrenees de ouest mais tres difficilement les Pyrenees centales.

Williams

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Posté(e)
Remiremont - Porte des Hautes Vosges (400 m)

Ce soir les trajectoires sont les memes que hier soir et donc ont dirait bien que ca va continuer tout le long de la soiree.

Mais pourquoi cela ??

Williams

Ben, Williams, tu as trouvé la réponse en évoquant le relief Pyrénéen... Surtout vues les altitudes des crêtes à proximité de ta région, c'est un aspect déterminant!

En revanche, si ceux ci venaient du Nord, tu ramasserais grave, OR, cette configuration est exceptionnelle!

EX : Les violents orages qui touchent le Val d'Aran sans toutefois déborder coté français avec la même vigueur! (On ne peut pas dire qu'ils suivent le lit de la Garonne!).

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Posté(e)
La-Chapelle-Saint-Florent - 49 (proche 44, bord Loire)

Pour moi c'est un effet de vallée (orographique) et comme l'as dit baton66 aussi de vitesse et d'angle d'attaque de l'orage sur la vallée. D'où la confusion avec le fleuve en lui-même et son eau qui ne joue selon moi qu'un effet très mineure. Si un orage est changant à l'approche de la Loire comme on le dit souvent, c'est à cause de l'immence faille orographique que cela fait dans le paysage et non qu'il y ait de l'eau. C'est mon avis, murement réfléchi. Pour les forêts, je suis moins affirmatif par contre. Je pense qu'elles jouent un rôle non négligeable dans les couloirs d'orages.

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Bonsoir,

Pour les forêts (en tout cas chez moi), elle joue un rôle déterminant, les cellules arrivant du SO sont déviées plein E et renforcée grâce à la forêt et à la présence d'énormement d'eau (y a des étangs de 70ha dans la forêt !).

Depuis que je suis ici j'ai dûe avoir droit a 2/3 orages estivaux, pas plus mais à chaque fois ils étaient très violents !

J'ai de la famille qui habite à Bel Air de Combrée à la lisière de la forêt et ben niveau orages ils en ont bien plus que moi, au moins 20 fois plus !

C'est assez frustrant au début que j'étais ici, mais par contre l'hiver c'est l'inverse !

En 2 ans deux fois en mars il est tombé ici presque 2/3cm de neige par averses alors qu'a Pouancée (ville à 3km quasiment rien !), c'est vraiment hyper locale et en plus je peux vous dire que ca tombe vraiment fort !

La forêt bloque les nuages convectifs par flux de Nord l'hiver, mais faut que le cadran soit vraiment Nord et bien puissant pour que les averses longent le 50 et arrivent à pénètrer dans les terres et si c'est le cas je peux préparer l'APN pour le soir.

Je trouve ca vraiment très interessant ces spécificités très locales dans un département ma foie peu vallonné et qui pourtant recèle des diversités climatiques importantes.

Au passage amis du 49/44/35/53, il serait interessant d'établir des cartes d'orages et de couloir d'averses (de neige l'hiver par flux de Nord par exemple) pour que nous ayons un support pour nos chasses ou ballades météo.

Je rajouterais une chose, l'influence de la forêt varie selon les saisons et donc le "feuillage" des arbres.

Voilà bonne soirée et vive la forêt (enfin dans mon cas elle m'empêche d'avoir des orages mais me permet de voir le spectacle en toute sécurité ou presque..) default_shuriken.gif

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Posté(e)
Les Sables d'Olonne

Sujet passionnant sur lequel on pourrait en effet passer l'été !

Quelques remarques en vrac .....

samedi matin dernier, la Loire a stoppé net la pluie qui remontait du sud,

alors que le 79 et le 85 ainsi que le sud du 49 venaient d'être arrosés.

Chez moi à 5 km au nord du fleuve, j'étais pile en bordure de la zone nuageuse,

pour mémoire il y a eu plus de 50 mm à Niort.

La Loire stoppe certaines cellules orageuses liées à une évolution convective diurne.

J'ai plusieurs fois observé le phénomène.

En revanche les violents orages contenus

dans un front organisé qui remonte du SO tel le 16 juillet 2003 ne seront bien entendu

pas stoppés par le fleuve.

Ayant séjourné 5 ans à Fontenay Le Comte (sud vendée), j'y ai connu mes orages

les plus violents. J'ai eu parfois la trouille il faut le dire. J'ai rarement connu depuis

cette peur des orages comme à cette époque. Il y avait géographiquement la rivière

"vendée" et la forêt de Mervan, ceci doit expliquer cela ?!.....

Ayant habité longtemps sur la côte vendéenne, je remarquais que les cumulo-nimbus avaient

un couloir privilégié, qui correspondait à une zone basse, matérialisée par 2 cours d'eau.

D'une manière générale je reste persuadé que les zones de faille, sièges des cours d'eau

et des zones boisées et humides sont des vecteurs d'orages. J'ai encore pu le constater

dimanche dernier : 0mm chez moi alors que dans le secteur plus bas à quelques km avec le rivière

l'Authion, un orage a bien douché le secteur.

Mon grand-père qui m'a beaucoup appris en météo, et qui a observé les orages pendant

près de 80 ans, m'a plus d'une fois fait observé la trajectoire des orages en fonction

de la topographie.

Paulo

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Posté(e)
Remiremont - Porte des Hautes Vosges (400 m)

Sujet passionnant sur lequel on pourrait en effet passer l'été !

Quelques remarques en vrac .....

samedi matin dernier, la Loire a stoppé net la pluie qui remontait du sud,

alors que le 79 et le 85 ainsi que le sud du 49 venaient d'être arrosés.

Chez moi à 5 km au nord du fleuve, j'étais pile en bordure de la zone nuageuse,

pour mémoire il y a eu plus de 50 mm à Niort.

La Loire stoppe certaines cellules orageuses liées à une évolution convective diurne.

J'ai plusieurs fois observé le phénomène.

En revanche les violents orages contenus

dans un front organisé qui remonte du SO tel le 16 juillet 2003 ne seront bien entendu

pas stoppés par le fleuve.

Ayant séjourné 5 ans à Fontenay Le Comte (sud vendée), j'y ai connu mes orages

les plus violents. J'ai eu parfois la trouille il faut le dire. J'ai rarement connu depuis

cette peur des orages comme à cette époque. Il y avait géographiquement la rivière

"vendée" et la forêt de Mervan, ceci doit expliquer cela ?!.....

Ayant habité longtemps sur la côte vendéenne, je remarquais que les cumulo-nimbus avaient

un couloir privilégié, qui correspondait à une zone basse, matérialisée par 2 cours d'eau.

D'une manière générale je reste persuadé que les zones de faille, sièges des cours d'eau

et des zones boisées et humides sont des vecteurs d'orages. J'ai encore pu le constater

dimanche dernier : 0mm chez moi alors que dans le secteur plus bas à quelques km avec le rivière

l'Authion, un orage a bien douché le secteur.

Mon grand-père qui m'a beaucoup appris en météo, et qui a observé les orages pendant

près de 80 ans, m'a plus d'une fois fait observé la trajectoire des orages en fonction

de la topographie.

Paulo

Petite précision Paulo, chez toi, le cours de la Loire (et de ses affluents) n'est pas lié à un système de failles... Les coteaux que tu connais aujourd'hui, sont le fruit de l'érosion fluviatile (d'un modelé) et non d'une structure géologique. Les cours d'eau peuvent être assimilés à des failles dans des reliefs essentiellement montagneux default_laugh.png
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Ic30, pour les fleuves et rivières, tu parles dans le cas spécifique du Massif Central ?

Parce que sinon, pour un Bassin sédimentaire, ce n'est pas le cas me semble-t-il. default_crying.gif

Autrement, il existe aussi localement des légendes concernant l'influence de certaines infrastructures sur les trajectoires des orages.

Ex : A Verdun, pas mal d'observateurs sont persuadés que les orages violent qui remontent du Sud sont entravés dans leurs trajectoires par l'autoroute A4 (achevée en 1976) qui traverse la vallée de la Meuse une dizaine de Km au Sud de la ville...

Il y a 14 ans, deux semaines après mon arrivée dans la ville, il y a eu un bel orage de grêle, mais je ne sais d'où il est venu default_wacko.png

les bassins sédimentaires posent un problème fondamental : quel est le substrat et à quelle profondeur ?

Un exemple général : le rift rhino-rhodanien, il est anté hercynien ( varisque pour être précis) il est toujours très marqué notamment dans le gard et dans la remontée du Rhône jusqu'à Lyon ( pas besoin d'aller aux Afars et issa pour trouver un rift, il y en a un sous vos yeux - s'arrêter sur le parking station- service de l'autoroute après Remoulins en venant du Sud, et regarder vers Rochefort du gard); pas mal d'orages remontent par là, en particulier l'un, exceptionnel, de ceux qui m'intrigue le plus celui d'octobre 1924, qui semble s'être renouvelé le 8 janvier 1994 de façon tout à fait exceptionnelle mais plus au Nord ( voir catastrophe de La Salle En Beaumont-Isère). Ceci pour des éléments exceptionnels mais il y a aussi les orages ordinaires.... on suit un rift, donc des failles... en fait suivent-ils une relief ou des anomalies électriques liées aux failles. je n'ai pas de réponse ! Idem pour le bassin d'Alès et le système de faille Sud-ouest - Nord Est... et dans les deux cas le blocage du Ventoux au Nord-Est et de l'Aigoual au Nord.

géographie physique ou géologie ..... ou......

--

lc30

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Posté(e)
Montpellier (34), Montreuil (93) ou Ciran (37)

géographie physique ou géologie ..... ou......

... hasard? default_w00t.gif
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Bonsoir voici un cas frappant sur ma théorie avec l'orage de montauban:

Un orage arrivant par le SO de montauban en direction du NE avec beaucoup de rafales de vent sur une longue distance avec le plus fort sur montech au sud ouest de montauban:

http://www.viamichelin.fr/viamichelin/fra/...map&strChoice=0

Vous zoomez une fois sur montauban,et vous décaler la carte une fois à gauche.Excusez moi je n'arrive pu à enregistrer les cartes sur michelin.

Revenons au probléme posé.Je parlais il y a quelques temps des rivieres.Quand un orage longe une riviére,une colline,une pente de montagne,il se retrouve toujours de la même intensité,avec parfois des accélération.Là nous avons eut l'otre configuration:

Les orages arrivant avec un certain angle par rapport à la riviére! Un orage arrivant avec un angle surtout entre 80 et 90°,l'orage risque d'être violent mais tout dépend de sa vitesse.Si l'orage arrive lentement,la riviére ou le fleuve freinera l'orage.Exemple la loire.Cependant si l'orage arrive trés rapidement,l'orage sera violent 10km autour de cette riviére et faiblira ensuite sauf si il relonge une riviére. Ce qui s'est passé à montauban est assez special et c'est là que ma théorie entre en jeu.Donc faite zoom : clique gauche.Nous avons montech au SO de montauban,là ou c'était le plus fort.Nous constatons 3 choses:

Montech est situé entre la garonne et le canal latéral de la garonnne.2 riviére qui ont joué un role de frottement considérable.

-Nous avons aussi un autre truc: le canal de montech faisant SO/NE.L'orage longait en même temps ce fleuve pour garder son intensité! ce qui lui as permis aussi de faire des dégats aux autres alentours car il gardait son energie en longeant la riviére.

Le 3éme cas: Montauban: ville urbaine,fleuve faisant Sud/N.le canal du montech se rencontre avec le tarn,là encore l'orage longeant le fleuve va garder de son intensité en affrontant de nouveau avec un angle le tarn!

Donc 3 zones de frottement simultané avec un orage arrivant a grande vitesse.Environ 7 km sépare la garonne et le canal latéral.13km pour le canal jusqu'au tarn.L'orage arrivant trés rapidement sur ces 2 fleuves(garonne et canal de la garonne) a engendré un frottement considérable avec un crochet trés prononcé sur le radar.Ensuite suite à une distance entre les autres riviéres,l'orage à faibli legerement sans toutefois perdre de sa violence car il relongeait une riviere encore.Ceci montre on dirait la notion de force. L'orage arrivant rapidement entre en choc avec 2 riviéres séparé de 7km.Plus violent donc à cette endroit,ensuite le kilométrage s'écarte et il devient legerement moins violent sauf sur montauban ou il rencontre des infrastructures de la ville plus le tarn,ce qui renforce une seconde fois l'orage dans sa violence ayant donc un nouveau point d'impact.

De + pourquoi l'orage s'est brutalement accéléré du coté de montauban?Montauban est situé en sortie d'une vallée large venant du N.L'orage à du se faire aspirer par la vallée,l'effet venturi donc à jouer un atout.De+ nous avons constaté en faisant une experience avec un collégue passionné que les tourbillons se font surtout en sortie de vallée! ainsi que les accélérations.Ensuite l'orage à garder niveau pluie une bonne intensité car il relongeait la vallée ainsi que l'aveyron.Cependant les conditions atmosphériques ont joué aussi un role.

Donc voila,juste pour montrer que là,les riviéres ont joué un role de frottement considérable! ainsi que la ville.

Voila à toute

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Posté(e)
Foussais-Payré (85) / La Bruffière (85)

Paulo, je suis originaire de la région de Fontenay-le-Comte (Foussais-Payré pour être précis) et j'y passe souvent mes week-ends. Je suis surpris de t'entendre dire que les orages y sont violents, car moi je trouve que c'est le contraire... Lorsque le temps est orageux mais que les orages n'arrivent pas de manière organisée, ça passe très souvent à côté, les orages passent souvent au sud et à l'est.

Je pense que le marais poitevin situé au sud joue un rôle important car il doit apporter beaucoup d'humidité; pas étonnant à mon avis si je vois souvent des orages par là-bas.

En revanche, la forêt de Mervent semble jouer un rôle limité, je ne vois pas souvent d'orage dans cette direction (vers l'ouest), mais quand il y en a, ils finissent souvent par arriver chez moi.

Par contre lorsque les orages arrivent en front organisé (comme le 16 juillet 2003), on a souvent droit à de forts orages. C'est dans ce type de situation que j'y ai connu les orages les plus violents, plusieurs d'entre eux ont même eu lieu le matin, qui n'est pas le moment le plus favorable.

Je dirais que le déplacement et la formation des orages est liée à la configuration du terrain mais ça doit être moins vrai pour des orages frontaux.

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La-Chapelle-Saint-Florent - 49 (proche 44, bord Loire)

Je dirais que le déplacement et la formation des orages est liée à la configuration du terrain mais ça doit être moins vrai pour des orages frontaux.

Tout à fait. Bonne remarque. En tenant compte du fait que l'organisation orageuse est plus dépendante de la dynamique générale, les orages frontaux n'ont par exemple à priori que peu de rapport avec la configuration topographique. Mais c'est au niveau local, qu'il peut y avoir cependant des variabilités du fait de la topographie.

Des orages de marais baro sont normallement fortement dépendant de la particularité locale, des orages pré-orageux un peu moins et les orages frontaux très peu, sans parler de tous les autres cas.

Je pense enfin que tout est lié et concomitant, ce qui rend l'explication, la compréhension et la part des choses difficile.

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Remiremont - Porte des Hautes Vosges (400 m)

Bonsoir voici un cas frappant sur ma théorie avec l'orage de montauban:

Un orage arrivant par le SO de montauban en direction du NE avec beaucoup de rafales de vent sur une longue distance avec le plus fort sur montech au sud ouest de montauban:

http://www.viamichelin.fr/viamichelin/fra/...map&strChoice=0

Vous zoomez une fois sur montauban,et vous décaler la carte une fois à gauche.Excusez moi je n'arrive pu à enregistrer les cartes sur michelin.

Revenons au probléme posé.Je parlais il y a quelques temps des rivieres.Quand un orage longe une riviére,une colline,une pente de montagne,il se retrouve toujours de la même intensité,avec parfois des accélération.Là nous avons eut l'otre configuration:

Les orages arrivant avec un certain angle par rapport à la riviére! Un orage arrivant avec un angle surtout entre 80 et 90°,l'orage risque d'être violent mais tout dépend de sa vitesse.Si l'orage arrive lentement,la riviére ou le fleuve freinera l'orage.Exemple la loire.Cependant si l'orage arrive trés rapidement,l'orage sera violent 10km autour de cette riviére et faiblira ensuite sauf si il relonge une riviére. Ce qui s'est passé à montauban est assez special et c'est là que ma théorie entre en jeu.Donc faite zoom : clique gauche.Nous avons montech au SO de montauban,là ou c'était le plus fort.Nous constatons 3 choses:

Montech est situé entre la garonne et le canal latéral de la garonnne.2 riviére qui ont joué un role de frottement considérable.

-Nous avons aussi un autre truc: le canal de montech faisant SO/NE.L'orage longait en même temps ce fleuve pour garder son intensité! ce qui lui as permis aussi de faire des dégats aux autres alentours car il gardait son energie en longeant la riviére.

Le 3éme cas: Montauban: ville urbaine,fleuve faisant Sud/N.le canal du montech se rencontre avec le tarn,là encore l'orage longeant le fleuve va garder de son intensité en affrontant de nouveau avec un angle le tarn!

Donc 3 zones de frottement simultané avec un orage arrivant a grande vitesse.Environ 7 km sépare la garonne et le canal latéral.13km pour le canal jusqu'au tarn.L'orage arrivant trés rapidement sur ces 2 fleuves(garonne et canal de la garonne) a engendré un frottement considérable avec un crochet trés prononcé sur le radar.Ensuite suite à une distance entre les autres riviéres,l'orage à faibli legerement sans toutefois perdre de sa violence car il relongeait une riviere encore.Ceci montre on dirait la notion de force. L'orage arrivant rapidement entre en choc avec 2 riviéres séparé de 7km.Plus violent donc à cette endroit,ensuite le kilométrage s'écarte et il devient legerement moins violent sauf sur montauban ou il rencontre des infrastructures de la ville plus le tarn,ce qui renforce une seconde fois l'orage dans sa violence ayant donc un nouveau point d'impact.

De + pourquoi l'orage s'est brutalement accéléré du coté de montauban?Montauban est situé en sortie d'une vallée large venant du N.L'orage à du se faire aspirer par la vallée,l'effet venturi donc à jouer un atout.De+ nous avons constaté en faisant une experience avec un collégue passionné que les tourbillons se font surtout en sortie de vallée! ainsi que les accélérations.Ensuite l'orage à garder niveau pluie une bonne intensité car il relongeait la vallée ainsi que l'aveyron.Cependant les conditions atmosphériques ont joué aussi un role.

Donc voila,juste pour montrer que là,les riviéres ont joué un role de frottement considérable! ainsi que la ville.

Voila à toute

default_w00t.gif Là, même si je connais la région comme ma poche et en particulier la Garonne où j'ai passé la plupart de mes étés à pêcher et me baigner (j'ai ainsi pu constater une nette dégradation de la qualité du milieux depuis le milieu des années 80! Mais c'est un autre sujet...) je nage...

Tes explications ne prennnent en considération que le présence du fleuve et des canaux de la région...

On dirait que ce raisonnement ne prend pas réellement en compte la topographie et la zone d'où venait l'orage. En effet, celui-ci ne s'est pas formé spontanément sur la région de Montech.

Si on suit la trajectoire selon un segment Ouest/Est, avant d'arriver sur Montech, il est passé sur les coteaux et collines de Lomagne (St. Sardos, Beaumont, Larrazet ...) où la topographie est plus contrastée (entre 150 et 250 m d'altitude) qu'à la confluence du Tarn et de la Garonne (80 à 100 m). Cette dernière se faisant au pieds des premiers contreforts du Bas-Quercy, constituant un barrage Ouest/Est, qui ont dû influer sur la trajectoire de la cellule orageuse (environ 200m d'altitude).

Il convient de noter que la transition entre ces différents fasciès se fait assez brutalement, puisqu'à hauteur de Montech (à environ 3 km), à Bourret exactement, la Garonne coule à 83 mètres d'altitude au pied d'un talus dont le sommet culmine à presque 150 m.

La cote du canal latéral à la Garonne sur la deuxième terrasse alluviale du fleuve est donnée à 106 m au Pont-Canal sur le haut du village. De là, si l'on continue en direction de Montauban, au bout d'environ 1 km, on arrive sur un point que tu occultes, c'est la belle fôret d'Agre (Fôret de Montech) qui représente la plus grande surface boisée à plusieurs dizaines de km à la ronde. Cette fôret, se développe sur la ligne de séparation entre la vallée de la Garonne et celle du Tarn, et son point culminant est coté à 110 mètres d'altitude. Enfin, au bout de quelques Km, on arrive à Montauban où le Tarn s'écoule, presque tranquilement, vers 85 m d'altitude. Si l'on continue un peu vers l'Ouest, on arrive sur d'autre contreforts le long desquels le Tarn chemine dans un axe Sud-Est/Nord-Ouest, ces derniers s'élévant progressivement jusqu'à 300 m d'altitude (voire plus) dans la zone de Monclar de Quercy.

C'est là, que l'évolution de l'orage est intêressante puisque il semble qu'il ai plutôt suivi la vallée de l'Aveyron vers St Antonin-Noble-Val (dans un axe grossièrement Ouest/Est) en continuant de suivre la zone de plaine coincée entre les contreforts du Quercy Blanc (Caussade) et le Bas Quercy (Monclar).

Au final, il semble que ce soit la topographie et la structure du paysage qui ait le plus influé sur le passage de la cellule orageuse plutôt que le tracé des cours d'eau. Autrement, le gros de l'orage aurait suivi le Tarn et pas l'Aveyron, le premier ayant un débit plus élevé.

A noter aussi, qu'à l'exception de la zone de la fôret de Montech, le paysage est essentiellement constitué de clutures fruitières ou céréalières où les sols étaient surchauffés par plusieurs jours de fortes températures et d'ensoleillement, et ce malgré l'irrigation d'une grande partie des parcelles (Surtout dans les vallées, moins sur les coteaux). Celle-ci aurait également pu influer sur le renforcement de l'orage avec un apport faible mais constant d'humidité.

Enfin, pour ce qui est en rapport avec les failles, dans la région de Montech, il en existe mais au sein même du socle granitique qui constitue le fond du Bassin Aquitain... Aux alentours de 6 km de profondeur, les sédiments issus des diverses transgressions marines et de l'érosion des Pyrénées ayant recouvert le tout!

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Posté(e)
Remiremont - Porte des Hautes Vosges (400 m)

En creusant un peu la question, il semblerait logique d'essayer d'identifier l'influence des fleuves sur la trajectoire des orages dans des régions de plaine où le relief est peu encaissé ce qui limite considérablement son effet sur les cellules orageuses.

Je pense en l'occurence, à des régions telles que le plat pays où de grands fleuves, la Meuse et le Rhin se jettent dans la Mer du Nord sans que le relief ne soit marqué sur de grandes superficies.

Peut être existe-t-il, là bas, déjà des études sur le sujet ?!

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Ton idée est pertinente car elle permettrait, en éliminant les autres facteurs notamment liés au relief, de bien isoler et donc bien mettre en évidence l'influence des rivières, cours d'eau, lacs et sources d'humidité. Je crois qu'il faudrait également choisir un coin sans forêt, étant donné que ces dernières jouent aussi un rôle. Le bon vieux principe de l'élimination successives des facteurs pour mieux isoler ce que l'on veut étudier...

En Haute Garonne, les données sont bien sûr plus complexes, et ce d'autant plus qu'il n'y a pas que les facteurs géographiques ou géologiques. Dans ces régions, Baptiste m'a également parlé des conflits entre le vent d'autan et les flux d'ouest/sud ouest. J'espère ne pas dire de c*******s, mais ces questions de conflits locaux de masses d'air doivent elles aussi jouer un rôle important dans ces régions à la fois située dans le sud ouest aquitain et proche de la vallée de l'Aude...

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