Patricia Régnier Posté(e) 9 mai 2006 Partager Posté(e) 9 mai 2006 On entend çà et là des rumeurs sur la modification du ph ou de la salinité des océans qui pourraient avoir une influence sur l'évolution du climat. La revue "Pour la Science "du mois de mai donne une carte du ph des océans où l'on voit vers la zone du Spitzberg une baisse d'acidité exceptionnelle.... Zone située près de la dorsale médio-atlantique certains pensent que l'activité tectonique pourrait être en lien avec des phénomènes physico-chimiques qui influenceraient le climat du futur...tandis que d'autres imaginent que l'axe qui donne son inclinaison à la Terre pourrait en être modifié d'autant plus que le séisme de décembre 2004 en Inde aurait commencé ce travail. Que disent exactement les experts et les scenarii des modèles du GEIC à ce sujet ? Le climat sera-t-il modifié à cause de ces mouvements géologiques ? Connaît-on approximativement l'échéance, de manière unanime ? Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Posté(e) 10 mai 2006 Partager Posté(e) 10 mai 2006 On entend çà et là des rumeurs sur la modification du ph ou de la salinité des océans qui pourraient avoir une influence sur l'évolution du climat. La revue "Pour la Science "du mois de mai donne une carte du ph des océans où l'on voit vers la zone du Spitzberg une baisse d'acidité exceptionnelle.... Zone située près de la dorsale médio-atlantique certains pensent que l'activité tectonique pourrait être en lien avec des phénomènes physico-chimiques qui influenceraient le climat du futur...tandis que d'autres imaginent que l'axe qui donne son inclinaison à la Terre pourrait en être modifié d'autant plus que le séisme de décembre 2004 en Inde aurait commencé ce travail. Que disent exactement les experts et les scenarii des modèles du GEIC à ce sujet ? Le climat sera-t-il modifié à cause de ces mouvements géologiques ? Connaît-on approximativement l'échéance, de manière unanime ? je ne sais pas pour le GIEC, mais à mon sens la tectonique des plaques a une influence à très long terme sur le climat. On pense notamment qu'elle est à l'origine d'évènements aussi spectaculaires que "la Terre boule de neige". Ceci dit les mouvements du manteau, certainement à l'origine de la tectonique, étant également grandement responsables du volcanisme et ce dernier ayant une influence importante sur le climat, on peut dire que globalement ce qui se passe dans les entrailles de la Terre a bien sûr une très grande importance sur le climat. A propos sur le Spitzberg, quelle est donc la valeur du pH et quel est le volume d'eau concernée? Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Jean-Séb Posté(e) 10 mai 2006 Partager Posté(e) 10 mai 2006 " La revue "Pour la Science "du mois de mai donne une carte du ph des océans où l'on voit vers la zone du Spitzberg une baisse d'acidité exceptionnelle.... " Bonjour, Quelles peuvent être précisément les causes et les conséquences de cette baisse d'acidité exceptionnelle ? Y a t il une relation avec les températures exceptionnellement élevée (anomalie de +7° dans cette région durant les trois mois d'hiver me semble t il) de ces derniers mois. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
dudule Posté(e) 10 mai 2006 St Georges sur Loire (49), 15 km à l'ouest d'Angers. Partager Posté(e) 10 mai 2006 En parlant d'océan, j'ai appris ce matin en cours de bio qu'il yavait un océan au dessus des Alpes juste avant que l'Afrique ne rentre en collision avec l'Europe. Etonnant tout de même! Faut dire que c'était il ya 150 millions d'années environ! /emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20"> Apparamment, dans 100000 ans, les Alpes auront l'altitude moyenne des Vosges aujourd'hui, dément! /emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20"> Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
charles.muller Posté(e) 10 mai 2006 Partager Posté(e) 10 mai 2006 --> CITATION(Jean-Séb @ 10/05/2006 - 15:04) <{POST_SNAPBACK}>Quelles peuvent être précisément les causes et les conséquences de cette baisse d'acidité exceptionnelle ? Y a t il une relation avec les températures exceptionnellement élevée (anomalie de +7° dans cette région durant les trois mois d'hiver me semble t il) de ces derniers mois. Les variations d'acidité globale des océans ne sont pas exceptionnelles pour le moment (de l'ordre de -0,1 sur un siècle, avec bcp d'incertitude sur les mesures anciennes par le bore et bcp de variabilité interannuelle ou décennale). Sinon, pour la baisse spécifique du Spitzberg (qui va à l'encontre de la tendance globale), voici l'explication que donnait récemment lc30 dans une autre discussion : lc30 : il y a dans le "Pour la Science "du mois de mai un carte excellente, celle des ph des océans.Que voit-on vers la zone du Spitzberg : une baisse d'acidité exceptionnelle.... je ne cherche pas plus loin qu'une activité d'épanchement important sur la dorsale médio-atlantique avec toutes les conséquences que cela peut avoir en matière de fusion d'une banquise dont l'épaisseur n'est pas ( et ne fut jamais ) la grande qualité. Un ph basique .... qui ne viendrait pas d'une forte activité de la dorsale, cela me laisserait pantois, même simes connaissances en chimie sont très très limitées.... Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Michel-Chx Posté(e) 10 mai 2006 Chamonix Partager Posté(e) 10 mai 2006 En parlant d'océan, j'ai appris ce matin en cours de bio qu'il yavait un océan au dessus des Alpes juste avant que l'Afrique ne rentre en collision avec l'Europe. Etonnant tout de même! Faut dire que c'était il ya 150 millions d'années environ! Apparamment, dans 100000 ans, les Alpes auront l'altitude moyenne des Vosges aujourd'hui, dément! L'océan, on en a des traces vers Emosson avec des pas de dinosaures dans le sable, qui se trouvent maintenant à 45°, et à pas loin de 2500 m d'altitude ! Quand à l'altitude future des Alpes, j'ai toujours lu qu'ils montaient de 1 à 2 mm par an environ, et que leur avenir lointain est plutôt du style Hymalaya, grâce à la poussée de l'Afrique ! Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
dudule Posté(e) 10 mai 2006 St Georges sur Loire (49), 15 km à l'ouest d'Angers. Partager Posté(e) 10 mai 2006 L'océan, on en a des traces vers Emosson avec des pas de dinosaures dans le sable, qui se trouvent maintenant à 45°, et à pas loin de 2500 m d'altitude ! Quand à l'altitude future des Alpes, j'ai toujours lu qu'ils montaient de 1 à 2 mm par an environ, et que leur avenir lointain est plutôt du style Hymalaya, grâce à la poussée de l'Afrique ! Ouai bah je me posais la question. J'ai entendu deux hypothèses possibles quant à l'avenir des Alpes. Y en a qui disent qu'elles continueraient à grandir alors que d'autres disent que la collision va se freiner et que les intempéries vont finir au bout du compte à enclencher l'érosion de nos chères montagnes! Faites votre choix! Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Torrent Posté(e) 10 mai 2006 34230 Paulhan - Centre Hérault Partager Posté(e) 10 mai 2006 Ouai bah je me posais la question. J'ai entendu deux hypothèses possibles quant à l'avenir des Alpes. Y en a qui disent qu'elles continueraient à grandir alors que d'autres disent que la collision va se freiner et que les intempéries vont finir au bout du compte à enclencher l'érosion de nos chères montagnes! Faites votre choix! Il me semble que le massif Hercynien autrefois atteignait une hauteur comparable à celle de l'Himalaya, actuellement ce qu'il en reste ce sont les monts d'Arrée dans le massif Armoricain, les autres vestiges comme les Vosges ou le Massif Central sont plus elevés mais c'est suite à la poussée du plissement Alpin qui les a relevés. La période d'Orogénèse du plissement Hercynien s'etale du Devonien soit 400 millions d'années au Permien soit 230 millions d'années. L'érosion est venue à bout du plissement Hercynien mais à raison de 0,03 mm par an, comme quoi il en faut du temps, ceci dit il y a du y avoir des periodes de poussées prolongeant la durée de vie du massif Hercynien, quant aux Alpes si elles se relevent de 1 mm par an seulement c'est trés rapide en fait, dans 4 millions d'années seulement le Mont Blanc aura la même hauteur que l'Everest actuellement, ce qui n'est pas beaucoup à l'echelle des temps géologiques. Une chose est sure on ne verra pas une montagne de 27 km de haut comme sur Mars, la gravité terrestre est telle que les montagnes ne peuvent pas atteindre de telles altitudes, leur poids les fait ensuite s'enfoncer comme une motte de beurre dans le manteau, je pense que les 10000 m sont un maximum mais c'est fondamental selon l'orientation. En effet l'Himalaya atteint quasiment les limites de la tropopause et empêche les perturbations mais aussi l'air tropical de remonter plus au nord, c'est cette barriere qui etant parrallèle à l'equateur est à l'origine du climat trés froid de la Siberie qui est ainsi "protegée" sur son flanc sud des influences tropicales. Par contre une orientation Nord Sud d'une chaine de montagnes n'a pas le même effet, dans le cas du Canada elle arrete en bonne partie le flux d'Ouest venant du Pacifique et est la cause du climat trés froid du Quebec, pour les Andes le cas est encore different, elles bloquent les alizés venant de l'Atlantique et sont la cause du climat desertique du nord du Chili ou du Perou, et parrallelement à cela sont la cause des precipitations importantes sur le bassin Amazonien. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
EnO Posté(e) 12 mai 2006 Plan d'Orgon (13) / Le Lavandou (83) Partager Posté(e) 12 mai 2006 Un exemple, les etudes menees ont permis de mettre en evidence l'influence de la tectonique sur la mousson. C'est une information que je detiens d'un artcicle scientifique que j'ai lu , il y a quelques temps. Pour les plus sceptiques je peux retrouver la source. Oui, en fait c'est un cercle vicieux. Aussi hallucinant que ça puisse paraître, la mousson entretien la collision Indo-asiatique parce qu'elle créé une érosion très intense sur les flancs sud Himalayen. La conséquence, en gros, c'est que des écailles de socles peuvent ainsi par compensation isostatique chevaucher vers le sud, résultat : ces chevauchement en surface (qq milliers de metres) permettent à la lithosphère indienne de glisser par en dessous vers le Nord cette fois. Apparamment, dans 100000 ans, les Alpes auront l'altitude moyenne des Vosges aujourd'hui, dément! Surement pas, tu peux rajouter quelques dixaines de millions d'années à ton âge Ouai bah je me posais la question. J'ai entendu deux hypothèses possibles quant à l'avenir des Alpes. Y en a qui disent qu'elles continueraient à grandir alors que d'autres disent que la collision va se freiner et que les intempéries vont finir au bout du compte à enclencher l'érosion de nos chères montagnes! Faites votre choix! En fait, ca dépend des régions. Certaines régions des Alpes montent encore, surtout le massif interne (Mont Blanc notamment). Ce qui est certain, c'est que les Alpes n'atteindront jamais l'altitude de l'Himalaya. D'abord parce que la poussée de l'Afrique n'est pas suffisante, et surtout parce que les Alpes n'ont pas du tout la même morphologie en profondeur. Ya plusieurs paramètres qui permettent à l'Himalaya d'atteindre des hauteurs si importantes: une poussée intense de l'inde et surtout le fait qu'on ai un empilement des écailles du socles qui réhaussent le massif. Mais sur terre, on ne peut pas monter au dessus de 9000m (en gros), puisqu'au delà les forces de volumes prennent l'avantage. On assiste alors à un étalement de la chaîne avec formation de hauts plateaux, des exemples bien connus sont le Tibet ou l'Altiplano Andin. EnO Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
lc30 Posté(e) 12 mai 2006 Partager Posté(e) 12 mai 2006 je me répète : il est certain que le grand séisme d'Alaska en 1964 a eu une influence sur les faibles fonds marins du détroit de Behring, - max 60 m- donc sur les circulations entre Arctique et Pacifique. Il en est certainement de même sur les détroits du nord de l'Australie ( mer d'Arafoura et autres détroits de la Sonde) situés sur des zones sismiques importantes et de faible profondeur, donc où une variation de niveau du plancher océanique entraîne une variation substantielle des débits entre Pacifique et océan Indien ( ou les mers rattachées). Inversement la sésimicité de Sumatra, aussi importante fut-elle en 2004, ou celle du Chili en 1960 ont probablement entraîné des modifications du plancher océanique mais dans des hauteurs d'eau très importantes donc la sensibilité est très faible. Par contre il serait intéressant d'avoir avant et après les séismes les profils verticaux de température , ce qui suppose des moyens financiers peu en rapport avec les ressources de pas mal de pays. En effet on oublie beaucoup que la températude des océans est loin d'être uniforme aussi en hauteur et pas seulement en surface. Sans oublier bien sûr comme cela se passe au Nord de l'islande jusqu'au Spiztberg. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patricia Régnier Posté(e) 15 mai 2006 Auteur Partager Posté(e) 15 mai 2006 je me répète : il est certain que le grand séisme d'Alaska en 1964 a eu une influence sur les faibles fonds marins du détroit de Behring, - max 60 m- donc sur les circulations entre Arctique et Pacifique.Il en est certainement de même sur les détroits du nord de l'Australie ( mer d'Arafoura et autres détroits de la Sonde) situés sur des zones sismiques importantes et de faible profondeur, donc où une variation de niveau du plancher océanique entraîne une variation substantielle des débits entre Pacifique et océan Indien ( ou les mers rattachées). Inversement la sésimicité de Sumatra, aussi importante fut-elle en 2004, ou celle du Chili en 1960 ont probablement entraîné des modifications du plancher océanique mais dans des hauteurs d'eau très importantes donc la sensibilité est très faible. Par contre il serait intéressant d'avoir avant et après les séismes les profils verticaux de température , ce qui suppose des moyens financiers peu en rapport avec les ressources de pas mal de pays. En effet on oublie beaucoup que la températude des océans est loin d'être uniforme aussi en hauteur et pas seulement en surface. Sans oublier bien sûr comme cela se passe au N ord de l'Islande l'activité de l Je n'avais pas encore lu vos interventions. Ce sujet semble à la fois passionnant et intéressant. Puisque certains d'entre vous sont instruits sur le sujet j'ose espèrer obtenir une réponse à cette question : en regardant la carte de la salinité des océans qui peut être consultée sur le site de Williams L'evaporation depends pourtant de la temperature de l'eau. A la lecture de cette carte il apparaît clairement que la salinité est plus forte sur une ligne longitudinale comprise entre 60° W et 60° E (en gros). Les technologies utilisées pour donner ces mesures ne font apparaître que la salinité pour les océans. Peut-on en toute logique penser que sous la croûte terrestre de tels amas salés s'accumulent le long de ce méridien ? Ce qui pourrait expliquer (en partie) les brutales ruptures sismiques amplifiées lors des décharges électriques solaires envoyées vers la Terre ? Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
charles.muller Posté(e) 15 mai 2006 Partager Posté(e) 15 mai 2006 La salinité paraît surtout maximale (rouge) dans l'Atlantique, sur 30-60 °W (et 30°S-50°N), non ? Mais j'ignore pour ma part pourquoi elle est plus élevée là que dans les Océans Pacifique ou Indien. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Damien49 Posté(e) 15 mai 2006 La-Chapelle-Saint-Florent - 49 (proche 44, bord Loire) Partager Posté(e) 15 mai 2006 Euh je sais pas ce que vous voyez sur la carte, mais pour moi la salinité maximale correspond parfaitement aux tropiques et ca semble parfaitement normal, compte tenu de l'évaporation. Je vois pas de méridien en lumière et je vois pas quel rapport vous voyez ailleurs avec les tremblements de terre. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
lc30 Posté(e) 16 mai 2006 Partager Posté(e) 16 mai 2006 en ce qui concerne la variation de certains fonds marins de faible profondeur en zone sismique, j'avais il y a quelques années ( dix ans environ) posé la question sur le forum "geology " relativement au détroit de Behring et de Torrès...... j'ai eu une réponse directe sans aucune réponse de l'univeristé de la côte Est chargée du programme Médée, en d'autres termes de l'université chargée des échanges entre les scientifiques américains et les armées U.S...... en d'autres termes j'avais oublié que ces passages sont des objectifs stratégiques ... Donc je n'en sais pas plus sur ce deux passages . par contre il y a eu des fuites lors d'un séisme (M>7) intervenant à proximité de la partie Ouest du Pacifique : le plancher océanique d'une profondeur d'environ 30m a varié d'un mètre ............ plus près de nous mais pas dans un contexte de circulation marine, le seuil de Montrin ( Gard) s'est rele vé de plus de 50 mètres au cours des 500.000 dernières années rejetant le Rhône sur Arles alors qu'il se jetait vers Palavas et arrosait Nîmes.... Donc des variations brutales de plancher océanique de faibles profondeurs ne constituent pas une vue de l'esprit mais une hypothèse tout à fait réaliste. les conséquences sur la circulation des courants est évidente. une question pour des biologistes : le détroit de Torres pourrait-il être partiellement obstrué par un développement de récifs coralliens ou au contraire libéré par une destruction de ces récifs. -- lc30 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patricia Régnier Posté(e) 19 décembre 2006 Auteur Partager Posté(e) 19 décembre 2006 en ce qui concerne la variation de certains fonds marins de faible profondeur en zone sismique, j'avais il y a quelques années ( dix ans environ) posé la question sur le forum "geology " relativement au détroit de Behring et de Torrès...... j'ai eu une réponse directe sans aucune réponse de l'univeristé de la côte Est chargée du programme Médée, en d'autres termes de l'université chargée des échanges entre les scientifiques américains et les armées U.S...... en d'autres termes j'avais oublié que ces passages sont des objectifs stratégiques ... Donc je n'en sais pas plus sur ce deux passages . par contre il y a eu des fuites lors d'un séisme (M>7) intervenant à proximité de la partie Ouest du Pacifique : le plancher océanique d'une profondeur d'environ 30m a varié d'un mètre ............ plus près de nous mais pas dans un contexte de circulation marine, le seuil de Montrin ( Gard) s'est rele vé de plus de 50 mètres au cours des 500.000 dernières années rejetant le Rhône sur Arles alors qu'il se jetait vers Palavas et arrosait Nîmes.... Donc des variations brutales de plancher océanique de faibles profondeurs ne constituent pas une vue de l'esprit mais une hypothèse tout à fait réaliste. les conséquences sur la circulation des courants est évidente. une question pour des biologistes : le détroit de Torres pourrait-il être partiellement obstrué par un développement de récifs coralliens ou au contraire libéré par une destruction de ces récifs. -- lc30 A ce propos je reviens sur ce topic pour insérer le lien de l'une des interventions de Fritz dans /index.php?showtopic=17446&st=60'>le topic petit âge glaciaire, quel est la cause Il faut remettre les pieds sur Terre La naissance du Gulf Stream n'a rien a voir avec l'astronomie; il est né au fur et à mesure de la disparition de la circulation circum terrestre équatoriale suite à la fermeture de la thetys , puis de la Méditerranée au Messinien et le vrai départ a été donné par la fermeture entre Atlantique et Pacifique par le soulèvement de l'Amérique centrale ily a 5 MA et le lien de l'article écrit par Vincent André dans les dossiers d'infoclimat En attendant voici un lien qui explique la formation de notre système solaire. http://www.futura-sciences.com/comprendre/d/dossier12-1.php ou ici où l'on apprend que le Gulf Stream s'est formé il y a 5 millions d'années quand justement le système solaire quittait le bras du Sagittaire-Carène pour atteindre celui de Persée nous plaçant dans une région de la voie lactée pauvre en gaz selon les dernières connaissances scientifiques. Les spécialistes pourront apprécier pour savoir si ces modifications ont pu entraîner des changements dans notre atmosphère terrestre. Pour ce qui est de notre galaxie il semble qu'il y a également une harmonique impressionnante. tectonique et dégazage : une tentative de démonstration Le supercontinent Rodinia qui s’est assemblé autour de 1.1 Ga va se déliter entre 800 et 750 Ma [16 ; 31 ; 32]. Cette fragmentation, liée à la distribution continentale aux basses latitudes, va conduire à augmentation des précipitations et du ruissellement continental, produisant une augmentation de l'altération chimique des continents, et en particulier des roches silicatées et donc à un enfouissement du CO2 sous forme de sédiments carbonatés au fond des océans. Cette absorption du CO2 atmosphérique peut-être quantifiée à partir d’un modèle Climat-Carbone, et d’une distribution continentale à 800 et à 750 Ma. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patricia Régnier Posté(e) 6 février 2007 Auteur Partager Posté(e) 6 février 2007 La question d'actualité est de savoir si le ciel risque de nous tomber sur la tête, mais il est aussi possible de se demander si le sol ne risque pas de faillir sous nos pieds. Les géophysiciens pensent que les échanges électrostatiques de l'univers sont à l'origine des mouvements atmosphèriques. Si cette version était juste il serait peut-être possible de l'appliquer à ce qui se passe dans l'Océan Indien où les pluies ne cessent d'inquiéter les populations. Les libérations de charges électriques provenant du sol pourraient, au contact de celles venant de l'atmosphère, favoriser les pluies. Cette image prise par le satellite SPOT montre une vague profonde. Au cœur du golfe du Bengale, dans l’archipel de Nicobar, une onde interne se propage à la surface de l’océan Indien. Les ondes internes sont créées par la rencontre le long d’une faille ou d’un talus, de deux masses d’eau de densité différente (eaux chaudes et légères de surface et eaux profondes froides et denses). Les ondes internes forment une série de vagues successives qui mesurent entre 2 et 20 mètres de hauteur mais à de grandes profondeurs. A l’est de l’île de Camorta, cette onde interne longe la profonde faille sous-marine de Sumatra et s’étire sur plus de 40 km de long. Voir à ce propos le sujet ouvert sur info climat /index.php?showtopic=18830&hl='>ici Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Messages recommandés