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Banquises et changements climatiques


Alain Coustou
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Et zut, fran39 m'a grillé sur ce coup-là... default_wink.png/emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">

Alain, je ne suis pas sûr que tu aies lu l'analyse du nsidc pour la prévision en Septembre:

Estimating September extent based on past conditions

As discussed in our April analysis, the ice cover this spring shows an unusually large proportion of young, thin first-year ice; about 30% of first-year ice typically survives the summer melt season, while 75% of the older ice survives. For a simple estimate of the likelihood of breaking last year's September record, we can apply survival rates from past years to this year's April ice cover. This gives us 25 different estimates, one for each year that we have reliable ice-age data (see Figure 2). To avoid beating the September 2007 record low, more than 50% of this year’s first-year ice would have to survive; this has only happened once in the last 25 years, in 1996. If we apply the survival rates averaged over all years to current conditions, the end-of-summer extent would be 3.59 million square kilometers (1.39 million square miles). With survival rates similar to those in 2007, the minimum for the 2008 season would be only 2.22 million square kilometers (0.86 million square miles). By comparison the record low extent, set last September, was 4.28 million square kilometers (1.65 million square miles).

- en année normale, 30% de la glace d'un an survit, contre 75% de la glace ancienne.- pour que le record de 2007 ne soit pas battu, il faudrait que plus de 50% de la glace d'un an survive, ce qui ne s'est produit qu'en 1996 durant ces 25 dernières années.

- en moyennant les taux de survie des glaces de ces 25 années et en les appliquant à cette année, la prévision pour 2008 serait de 3,59 millions km², contre 4,28 en 2007

- en appliquant les taux de survie de 2007 (hélas non rappelés sur l'article), on tomberait à 2,22 millions km², soit une perte de 2 millions de km².

Outre la prévision de l'ARIFS que j'ai reportée récemment ici, d'autres systèmes de prévisions se mettent en place; pour l'équipe de Lindsay, les conditions ont tellement changé qu'il n'est même pas sûr qu'on puisse encore s'appuyer sur les années passées...

Et pour finir, toujours du NSIDC,

Could the North Pole be ice free this melt season? Given that this region is currently covered with first-year ice, that seems quite possible.

L'idée d'un Pôle libre de glaces se précise... L'ami Lewis Pugh avait déjà nagé 1km au Pôle l'an dernier, dans un couloir libre entre deux plaques de glace... Cette année, on verra peut-être une régate !
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Alain, je ne suis pas sûr que tu aies lu l'analyse du nsidc pour la prévision en Septembre:

- en année normale, 30% de la glace d'un an survit, contre 75% de la glace ancienne.

- pour que le record de 2007 ne soit pas battu, il faudrait que plus de 50% de la glace d'un an survive, ce qui ne s'est produit qu'en 1996 durant ces 25 dernières années.

- en moyennant les taux de survie des glaces de ces 25 années et en les appliquant à cette année, la prévision pour 2008 serait de 3,59 millions km², contre 4,28 en 2007

- en appliquant les taux de survie de 2007 (hélas non rappelés sur l'article), on tomberait à 2,22 millions km², soit une perte de 2 millions de km².

Outre la prévision de l'ARIFS que j'ai reportée récemment ici, d'autres systèmes de prévisions se mettent en place; pour l'équipe de Lindsay, les conditions ont tellement changé qu'il n'est même pas sûr qu'on puisse encore s'appuyer sur les années passées...

Et pour finir, toujours du NSIDC,

L'idée d'un Pôle libre de glaces se précise... L'ami Lewis Pugh avait déjà nagé 1km au Pôle l'an dernier, dans un couloir libre entre deux plaques de glace... Cette année, on verra peut-être une régate !

En 2007, à la tendance lourde à un recul rapide de la banquise arctique, s'est surrajoutée une situation météorologique particulière qui a peu de chance de se retrouver au même niveau cet été. C'est pourquoi je suis moins pessimiste que le NSIDC et que je pense qu'il nous reste encore quelques années (7 à 10) avant une totale disparition estivale de la banquise et que le recul du minimum d'area en 2008 pourrait être compris entre "seulement" 300 et 500 000 Km². Mais il n'existe à mon avis absolument aucune chance que la surface de banquise résiduelle soit en septembre 2008 supérieure à ce qu'elle était en 2007.

Curieux tout de même que ces grands labos n'aient rien vu venir voici encore 2 ou trois ans (alors que j'étais apparemment le seul au monde à prévoir une disparition estivale de l'essentiel de la banquise arctique aux alentours de 2017 et non pas vers 2070 ou 2100) et publient maintenant des prévisions aussi catastrophiquement brutales, basées sur l'hypothése de la conjonction de situations possibles mais extrémes et donc finalement relativement peu probables.

Je ne voudrais pas être mêchant, mais j'ai parfois l'impression que leurs analystes ne sont pas toujours à la hauteur des moyens dont ils disposent. Les bugs à répétition de Cryosphere, le fantasme du risque d'un glissement brutal dans l'océan de la nappe polaire de l'Antarctique ouest du Goddard Institute (Hansen) et maintenant cette prévision du NSIDC... Tout cela me laisse réveur. J'ai l'impression d'une sorte d'affolement.

Et je n'ai pourtant rien d'un "climate sceptique" !

Alain

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En 2007, à la tendance lourde à un recul rapide de la banquise arctique, s'est surrajoutée une situation météorologique particulière qui a peu de chance de se retrouver au même niveau cet été.

C'est pourquoi je suis moins pessimiste que le NSIDC et que je pense qu'il nous reste encore quelques années (7 à 10) avant une totale disparition estivale de la banquise et que le recul du minimum d'area en 2008 pourrait être compris entre "seulement" 300 et 500 000 Km². Mais il n'existe à mon avis absolument aucune chance que la surface de banquise résiduelle soit en septembre 2008 supérieure à ce qu'elle était en 2007.

Curieux tout de même que ces grands labos n'aient rien vu venir voici encore 2 ou trois ans (alors que j'étais apparemment le seul au monde à prévoir une disparition estivale de l'essentiel de la banquise arctique aux alentours de 2017 et non pas vers 2070 ou 2100) et publient maintenant des prévisions aussi catastrophiquement brutales, basées sur l'hypothése de la conjonction de situations possibles mais extrémes et donc finalement relativement peu probables.

Je ne voudrais pas être mêchant, mais j'ai parfois l'impression que leurs analystes ne sont pas toujours à la hauteur des moyens dont ils disposent. Les bugs à répétition de Cryosphere, le fantasme du risque d'un glissement brutal dans l'océan de la nappe polaire de l'Antarctique ouest du Goddard Institute (Hansen) et maintenant cette prévision du NSIDC... Tout cela me laisse réveur. J'ai l'impression d'une sorte d'affolement.

Et je n'ai pourtant rien d'un "climate sceptique" !

Alain

J'ai surtout l'impression que l'on s'emballe bien vite à partir de l'évolution d'une seule année ! En 1999, on nous avait promis des tempêtes plus violentes, en 2000 des inondations répétées, en 2003, on nous avait promis des été caniculaires et sécheresse à répétition, puis rien de tout cela n'étant vu, on l'a mis un peu en sourdine... Puis est survenu l'été 2007 avec sa décrue importante de la banquise arctique qui a suffit à lui seul pour prévoir de tracer de nouvelles routes maritimes. Tout cela n'est-il pas un peu court et surtout ne part-il pas dans tout les sens ??? La conclusion de tout cela saute au yeux : on ne sait en réalité rien des évolutions possibles dans le futur, fussent-elles dans le cadre d'un climat réchauffé.Florent.
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J'ai surtout l'impression que l'on s'emballe bien vite à partir de l'évolution d'une seule année ! En 1999, on nous avait promis des tempêtes plus violentes, en 2000 des inondations répétées, en 2003, on nous avait promis des été caniculaires et sécheresse à répétition, puis rien de tout cela n'étant vu, on l'a mis un peu en sourdine... Puis est survenu l'été 2007 avec sa décrue importante de la banquise arctique qui a suffit à lui seul pour prévoir de tracer de nouvelles routes maritimes. Tout cela n'est-il pas un peu court et surtout ne part-il pas dans tout les sens ??? La conclusion de tout cela saute au yeux : on ne sait en réalité rien des évolutions possibles dans le futur, fussent-elles dans le cadre d'un climat réchauffé.

Tu as raison pour les tempêtes, les inondations et les canicules... Pour l'arctique, il y a quand même eu un gros record en 2005 avant celui de 2007, et les prévisions (par exemple celle de l'ARIFS) s'appuient sur des données actuelles - dont le ratio très élevé de glaces jeunes... Le système arctique me semble plus sujet à rétroactions que les autres, non ?
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Certes, mais ça ne dit absolument rien sur la part de l'ozone dans le refroidissement de l'Antarctique. Ce que tu cites concerne des mécanismes de perturbation de la circulation atmosphérique supposés dû au changement d'ozone stratosphérique. De là à dire que ces perturbations dont même le mécanisme est incertain (cf par exemple "The dynamical mechanisms by which the stratosphere influences the troposphere are not well understood, but the relatively large") auraient une part dans un refroidissement régional, il y a un pas que tu sembles seule à franchir.

Parce que l'influence de l'ozone sur l'évolution du climat Antarctique est un problème d'attribution, donc pour trancher, il faudrait voir ce que dit le chapitre 9. Et là, le seul endroit où l'ozone pourrait se voir attribuer un rôle, c'est page 716:

Il faudrait que tu lises TOUT le chapitre, Minitax... Page 711 du chapitre « attribution » , voilà ce qu’on peut lire :

Based on an analysis of the structure and seasonality of the observed trends in SH circulation, Thompson and Solomon (2002) suggest that they have been largely induced by stratospheric ozone depletion. Several modelling studies simulate an upward trend in the SAM in response to stratospheric ozone depletion (Sexton, 2001; Gillett and Thompson, 2003; Marshall et al., 2004; Shindell and Schmidt, 2004; Arblaster and Meehl, 2006; Miller et al., 2006), particularly in the southern summer. Stratospheric ozone depletion cools and strengthens the antarctic stratospheric vortex in spring, and observations and models indicate that this strengthening of the stratospheric westerlies can be communicated downwards into the troposphere (Thompson and Solomon, 2002; Gillett and Thompson, 2003). While ozone depletion may be the dominant cause of the trends, other studies have indicated that greenhouse gas increases have also likely contributed (Fyfe et al., 1999; Kushner et al., 2001; Stone et al., 2001; Cai et al., 2003; Marshall et al., 2004; Shindell and Schmidt, 2004; Stone and Fyfe, 2005; Arblaster and Meehl, 2006). During the southern summer, the trend in the SAM has been associated with the observed increase of about 3 m s–1 in the circumpolar westerly winds over the Southern Ocean. This circulation change is estimated to explain most of the summer surface cooling over the Antarctic Plateau, and about one-third to one-half of the warming of the Antarctic Peninsula (Thompson and Solomon, 2002; Carril et al., 2005; Section 3.6.5), with the largest influence on the eastern side of the Peninsula (Marshall et al., 2006), although other factors are also likely to have contributed to this warming (Vaughan et al., 2001).

Ca montre que l'ozone n'est pas pris en compte dans les modèles, à part dans des simulations ponctuelles qui sont loin de lui trouver un lien clair avec le refroidissement antarctique. En science, il ne suffit pas de spéculer sur des mécanismes flous qui influencent indirectement tel phénomène, encore faut-il établir un lien de causalité et quantifier. Pour l'instant, on en est très loin en ce qui concerne le couple ozone-refroidissement antarctique.

Je ne peux qu’être d’accord avec ce que tu dis sur la science. Ce serait bien utile que les auto-proclamés « sceptiques » aient la même approche scientifique quand ils s’enflamment sur les cycles solaires, le rayonnement cosmiques et les nuages... default_biggrin.png/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> A part du wiggle-matching, qu’est-ce qu’on voit à ce sujet ?! default_huh.png

Pour revenir au fil et au rôle de l’ozone strato sur le climat antarctique, et donc potentiellement sur sa banquise, voilà un article tout frais sorti dans Geophysical Research Letters : The Impact of Stratospheric Ozone Hole Recovery on Antarctic Climate

On peut télécharger un reprint sur le site de Judith Perlwitz à Boulder, Colorado.

Abstract

Model experiments have revealed that stratospheric polar ozone depletion and anthropogenic increase of greenhouse gases (GHG) have both contributed to the observed increase of summertime tropospheric westerlies in the Southern Hemisphere (SH) with the ozone influence dominating. As the stratospheric halogen loading decreases in the future, ozone is expected to return to higher values, with the disappearance of the Antarctic ozone hole. The impact of this ozone recovery on SH climate is investigated using 21st century simulations with a chemistry climate model (CCM). The model response to the ozone recovery by 2100 shows that tropospheric circulation changes during austral summer caused by ozone depletion between 1970 and 2000 almost reverse, despite increasing GHG concentrations. Comparison of the CCM3 results with multi-model scenario experiments from the Fourth Assessment Report (AR4) by the Intergovernmental Panel on Climate Change (IPCC) emphasize the importance of stratospheric ozone recovery for Antarctic climate.

Je ne résiste pas à la tentation de copier l’introduction de cet article ici :

The SH polar climate has undergone significant changes over the past decades. The dominant change between 1969 and 1998 was the lower stratospheric cooling during austral spring [e.g.,Thompson and Solomon, 2002]. The accompanying dynamical response resulted in a one-month delay of the winter polar vortex breakdown with attendant consequences in the troposphere [Neff, 1999]. Tropospheric trends were characterized by a strengthening of the austral summer circumpolar westerlies, coincident with cooling over the Antarctic interior and warming over the Antarctic Peninsula [Thompson and Solomon, 2002]. These trends are consistent with a shift of the Southern Hemisphere Annular Mode (SAM) towards its positive phase. The hypothesis of Thompson and Solomon [2002] that these seasonal changes may be forced by lower stratospheric ozone loss has been verified in climate models [e.g., Gillett and Thompson, 2003]. Anthropogenic GHG increases also force the positive phase of the tropospheric SAM index [e.g., Kushner et al. 2001]. This affects the year-round circulation due to the increased meridional temperature gradient [brandefelt and Källén, 2004]. The relative contributions of stratospheric ozone loss, GHG increases and natural forcings on recent tropospheric SAM trends have been widely studied. The consensus is that polar ozone changes are the biggest contributor to the observed tropospheric circulation changes during summer [e.g., Shindell and Schmidt, 2004; Alblaster and Meehl, 2006; Miller et al. 2006].

Les raisonnements simplistes consistant à opposer les tendances de la banquise arctique et antarctique pour conclure que les GES n’y sont pour rien, ça va cinq minutes... default_rolleyes.gif L’ozone strato, et son impact sur la circulation annulaire, a son mot à dire. Et on le sait depuis au moins 20 ans (cf mes précédents posts).

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L’ozone strato, et son impact sur la circulation annulaire, a son mot à dire. Et on le sait depuis au moins 20 ans (cf mes précédents posts).

L'éruption du Chaiten qui est en cours pourrait reculer qq peu les échéances puisque les aérosols volcaniques jouent le même rôle que les particules des Polar Stratospheric Clouds.
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L'éruption du Chaiten qui est en cours pourrait reculer qq peu les échéances puisque les aérosols volcaniques jouent le même rôle que les particules des Polar Stratospheric Clouds.

Si je comprends bien, ces aérosols volcaniques joueraient un effet partiellement refroidissant sur l'évolution du climat?

Comment alors quantifier cet effet ?

Peut être faut il procèder à l'analyse complete des émissions volcaniques (type de gaz , quantité émise) pour estimer cet éffet....

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Posté(e)
Montpellier (34), Montreuil (93) ou Ciran (37)

Si je comprends bien, ces aérosols volcaniques joueraient un effet partiellement refroidissant sur l'évolution du climat?

Comment alors quantifier cet effet ?

Peut être faut il procèder à l'analyse complete des émissions volcaniques (type de gaz , quantité émise) pour estimer cet éffet....

Concernant le lien entre volcanisme et climat, cf http://forums.infoclimat.fr/index.php?showtopic=14944 . Merci d'en rester au sujet de ce topic.
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Posté(e)
Charenton-le-Pont

Juste un petit point en ce début de Mai bien entâmé.

D'après les graphes de cryosphère on est au même niveau d'ensemble pour l'area en arctique que 2007 ce qui bien sûr n'augure rien de bon pour la suite.

On peut toujours se rassurer en disant qu'il a en effet fait tout de même moins doux en avril 2008 que 2007 .

A noter un bug (???) possible pour la mer de Béring à moins que cela ne soit le début de la ''vraie " fonte.

Ensuite à court terme GFS envisage un dégel sur une large portion de la mer de Beaufort entamant la fonte...

lien

D'autant que cette mer semble déja comporter des fines zones d'eau libre ! cf la page glace de mer du site d'environnement canada qui est très bien fait au passage.

environnement canada

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La banquise antarctique continue sa folle montée.Début mai elle en est déjà à plus de 7.5 millions de km 2 et va bientôt atteindre les 8 millions ce qui augure du très gros pour la suite (peut être les a t'elle dejà atteint car les dates ont une semaine de retard), le record d'extension de la banquise est très accessible à l heure actuelle

http://arctic.atmos.uiuc.edu/cryosphere/IM...t.365.south.jpg

Quand au site cryosphère, les bugs n'en finissent plus depuis une semaine

http://arctic.atmos.uiuc.edu/cryosphere/IM...m.region.2.html

http://arctic.atmos.uiuc.edu/cryosphere/IM...m.region.3.html

Ca monte, ca descend default_laugh.png des vrais montagnes Russes! default_sick.gif

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La banquise antarctique continue sa folle montée.Début mai elle en est déjà à plus de 7.5 millions de km 2 et va bientôt atteindre les 8 millions ce qui augure du très gros pour la suite (peut être les a t'elle dejà atteint car les dates ont une semaine de retard), le record d'extension de la banquise est très accessible à l heure actuelle

http://arctic.atmos.uiuc.edu/cryosphere/IM...t.365.south.jpg

Quand au site cryosphère, les bugs n'en finissent plus depuis une semaine

http://arctic.atmos.uiuc.edu/cryosphere/IM...m.region.2.html

http://arctic.atmos.uiuc.edu/cryosphere/IM...m.region.3.html

Ca monte, ca descend default_laugh.png des vrais montagnes Russes! default_sick.gif

c'est donc peut-être un bug pour la "folle montée" des glaces antarctiques! default_devil.gifplus sérieusement, quelque chose devrait choquer les partisans du refroidissement antarctique: le fait qu'à l'avant de la plate-forme de Ross, la banquise est entamée. c'est donc qu'il y un apport d'eau liquide, vraisemblablement de l'eau de fonte.

antarctic.jpg

mon hypothèse comme quoi ce serait un apport d'eau douce plus conséquent qui permettrait une formation de glace plus rapide et en plus grande quantité me parait tenir la route.

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c'est donc peut-être un bug pour la "folle montée" des glaces antarctiques! default_devil.gif

mon hypothèse comme quoi ce serait un apport d'eau douce plus conséquent qui permettrait une formation de glace plus rapide et en plus grande quantité me parait tenir la route.

Eh bien alors ce bug est de record en duree comme ca fait des mois et des mois que la banquise Antarctique a bp d'avance default_biggrin.png/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">

Puis si ce serait un apport d'eau douce qui permettrait une formation de glace plus rapide et en plus grande quantité alors ca serait de même en Arctique avec la fonte du Groenland, et de l'Arctique lui meme. Pourtant nous ne voyons pas des records comme il y a depuis 2 ans en Antarctique. Puis la banquise de l'Antartique aurait alors vite et bien fondue lors de cet ete de l'HS comme il y aurait une couche de glace plus jeune qu'avant. Pourtant ca ete tout l'inverse la banquise a nettement moins fondu et donc a été plus importante.

Williams

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Eh bien alors ce bug est de record en duree comme ca fait des mois et des mois que la banquise Antarctique a bp d'avance default_biggrin.png/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">

je savais bien que les négationnistes ne comprenaient pas l'humour... default_rolleyes.gif
Puis si ce serait un apport d'eau douce qui permettrait une formation de glace plus rapide et en plus grande quantité alors ca serait de même en Arctique avec la fonte du Groenland, et de l'Arctique lui meme. Pourtant nous ne voyons pas des records comme il y a depuis 2 ans en Antarctique. Puis la banquise de l'Antartique aurait alors vite et bien fondue lors de cet ete de l'HS comme il y aurait une couche de glace plus jeune qu'avant. Pourtant ca ete tout l'inverse la banquise a nettement moins fondu et donc a été plus importante.

Williams

désolé, mais la comparaison entre le groenland et l'antarctique est hasardeuse. l'un est une île, grande certes, décalée par rapport au pôle (le pôle nord est un océan). l'autre est un continent, et le pôle se situe en plein dessus.l'apport d'eau de fonte du groenland n'est pas comparable non plus à celui de l'antarctique.

cela étant dit, je parlais (en français pourtant) d'eau de fonte issue de la plate-forme de ross. il n'y a rien de comparable non plus au groenland... default_online2long.gif

cela étant dit également, on a pu voir cet hiver une remontée "spectaculaire" de l'emprise de la banquise au pôle nord, bien que la débâcle précédente avait mené l'area 3 millions de km² sous la moyenne. il n'est donc pas impensable de voir le même type de phénomène pour la banquise antarctique. mais je continue à penser que ces records d'area en antarctique ne sont pas forcément dûs à un refroidissement. l'eau douce gèle plus rapidement que l'eau salée. un apport conséquent d'eau douce dans l'océan peut amener une partie de cette eau à geler rapidement, car elle n'aura pas eu le temps de se mélanger à l'eau océanique.

si tu n'es pas capable de comprendre ce simple argument... default_sleeping.gif

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Posté(e)
Agde (34) littoral ouest Hérault

un apport conséquent d'eau douce dans l'océan peut amener une partie de cette eau à geler rapidement, car elle n'aura pas eu le temps de se mélanger à l'eau océanique.

Y'a un truc que je ne comprends pas : comment çà peut fondre d'un coté (sur terre) et geler de l'autre (en mer) ?...
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Y'a un truc que je ne comprends pas : comment çà peut fondre d'un coté (sur terre) et geler de l'autre (en mer) ?...

par le même moyen que fondent les glaciers alpins: en profondeur.en antarctique, on peut voir sur de récentes photos sat des rivières d'eau douce et des puits de fonte, notamment au niveau des plates-formes.
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Posté(e)
Agde (34) littoral ouest Hérault

par le même moyen que fondent les glaciers alpins: en profondeur.

en antarctique, on peut voir sur de récentes photos sat des rivières d'eau douce et des puits de fonte, notamment au niveau des plates-formes.

Oui mais cette eau vient de la surface puis plonge dans le glacier. C'est donc initialement de l'eau de fonte due à des températures >0°C en surface
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Moi ce que je comprend pas c est d ou viendrait cette eau douce en pleine mer? Cette theorie ne tient absolument pas, l'antarctique va battre un record et la raison est des températures froides observées dans cette hémisphère depuis plusieurs années. On voit pas comment des rivières d'eau douces pourraient couler avec une masse d'air en altitude de - 20 sur la banquise default_wacko.png

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En ce qui concerne l'arctique on ne peut que juger avec les images car ca bug severe du cote des graphiques de la cryosphere, notamment du cote de Bering et de Baffin.

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Oui mais cette eau vient de la surface puis plonge dans le glacier. C'est donc initialement de l'eau de fonte due à des températures >0°C en surface

oui, mais il y a aussi de l'eau de fonte souterraine, dans l'ensemble.
Moi ce que je comprend pas c est d ou viendrait cette eau douce en pleine mer? Cette theorie ne tient absolument pas, l'antarctique va battre un record et la raison est des températures froides observées dans cette hémisphère depuis plusieurs années. On voit pas comment des rivières d'eau douces pourraient couler avec une masse d'air en altitude de - 20 sur la banquise default_wacko.png

je n'y peux rien si tu ne comprends pas des explications pourtant très simples... default_dry.png
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Moi non plus je ne vois pas d'ou viendrait cette eau de fonte souterraine alors que l'hemisphere se refroidit. on observe dans l'hemisphere sud des hivers hors normes depuis quelques annees, or la fonte de la banquise en profondeur serait due a un rechauffement non? Surtout que dans l'interieur des terres meme a la surface, on ne depasse jamais les 0 degres meme en plein ete [vers le centre du, les temperatures maximales sont aux alentours de -20]. Sur les cotes meme au bout des peninsules, les temperatures maximales sont aux aalentours de 10 degres, 15 maximum. Bref la fonte faut pas rever.

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Posté(e)
Agde (34) littoral ouest Hérault

oui, mais il y a aussi de l'eau de fonte souterraine, dans l'ensemble.

Si c'est de l'eau souterraine : c'est soit une eau de source sous les glaciers ou bien de la fonte par géothermie parce que cette zone est volcanique. Dans ce dernier cas, cela voudrait dire qu'une manifestation volcanique se réveillerait sous les glaciers... Mais bon, avec des si...Je ne pense pas non plus que cette hypothétique eau douce soit la raison de la croissance exceptionnelle de la banquises antarctique.
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Et pourquoi n'y aurait-il pas aussi tout simplement fonte des marges antarctiques en été (j'ai vu des photos de la Terre Adélie à peu-près libre de glace en bordure de l'océan) et regel de cettte eau à la surface de la mer en hiver?

Après tout, contrairement à la situation de l'Arctique, le courant circumpolaire antarctique pourrait contribuer à maintenir cette eau dans les environs du continent glacé.

Cependant, je reconnais que cette théorie ne suffirait sans doute pas à elle seule pour expliquer l'actuelle importance de l'avancée hivernale de la banquise antarctique.

Et puis, les tempêtes très fortes dans ces régions devraient tout de même mélanger l'eau douce aux couches salées sous-jacentes, ce qui réduirait l'efficacité du processus de gel.

Alors, la question me parait rester ouverte, mais c'est très bien de chercher...

Alain

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Voici le lien vers une très récente carte de l'IFREMER.

http://cersat.ifremer.fr/fr/layout/set/pri..._record_en_2007

Cette carte de la situation de la banquise arctique en début septembre de diverses années est extrémement significative.

On y voit très nettement la rupture de 2005 (second seuil climatique, très difficile à nier désormais, même si ses conséquences ne se sont pas manifestées au même moment ou avec la même intensité pour toutes les régions et pour tous les aspects du climat) et le recul dramatique de 2007.

Actuellement, les cartes de la NASA font apparaître un début de débacle au nord de l'Alaska (en mer de Beaufort) et - plus surprenant - entre la grande ile d'Ellesmere et le Groenland. Plus surprenant, car il s'agit d'une zone considérée jusque là (y compris par moi) comme une zone de relative résistance de la banquise pluriannuelle.

Un indice de plus qui laisse présager un nouveau recul très important de la banquise arctique au cours de l'été. En septembre 2008, on pourrait voir le minimum d'area baisser encore de quelques centaines de milliers de Km² par rapport à son record de 2007.

Je maintiens encore ma prévision d'une disparition estivale de la banquise arctique avant une dizaine d'années (vers 2017 à 2 ans près), mais j'envisage désormais avec beaucoup d'inquiétude que cet évênement puisse survenir encore plus tôt.

Il semblerait en effet que le tiédissement des eaux peu profondes des mers périphériques de l'Océan Arctique (confirmé voici quelques mois par une équipe russe) à la suite des changements observés depuis 2005 dans la zone de plongée des eaux de la branche nord du GS, puisse avoir des conséquences plus rapides qu'initialement prévu sur la fragilisation de la banquise.

Alain

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