Aller au contenu
Les Forums d'Infoclimat

Ce tchat, hébergé sur une plateforme indépendante d'Infoclimat, est géré et modéré par une équipe autonome, sans lien avec l'Association.
Un compte séparé du site et du forum d'Infoclimat est nécessaire pour s'y connecter.

Banquises et changements climatiques


Alain Coustou
 Partager

Messages recommandés

Hummm, il faudra attendre un peu pour la vérif expérimentale puiqu'on n'en est pas encore à 560 ppm de CO2 mais cela se calcule et ne pose pas de pb.

Quand on s'étonne de ne pas retrouver les mêmes tendances en Arctique et en Antarctique, il convient de noter

1 que l'Arctique est un océan, l'Antactique un continent

2 que l'Arctique est entouré de contiinents

3 que l'Antarctique central est à une altitude moyenne de qq milliers de mètres

4 que les émissions industrielles (je parle plus des poussières que des GES) sont concentrées dans l'HN de même que les émissions naturelles liées à l'érosion

5 que la circulation atmosphérique diffère fortement du fait de la présence ou de l'absence des continents

Si avec tout ça, il n'y avait pas de différence entre les deux climats et leur évolution dynamique, c'est là qu'il faudrait se poser des suestions.

Merci de nous avoir rappelé les situations respectives des deux zones polaires.Ceci ne répond toutefois pas à la question de Gallad :

D'où sortent les 1,3%, 10,6%, etc ?

d'un calcul soit, mais lequel ?
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

  • Réponses 1,8k
  • Créé
  • Dernière réponse

Les plus actifs

Merci de nous avoir rappelé les situations respectives des deux zones polaires.

Ceci ne répond toutefois pas à la question de Gallad :

d'un calcul soit, mais lequel ?

*Mais cher Marot, d'un calcul radiatif à la portée de tout spécialiste.

en l'occurence

ref: code radiatif des modèles

IPSL, MF et (ECMWF de 86 à 2000).

validation:

ref ICRCCM: http://cat.inist.fr/?aModele=afficheN&cpsidt=7676347

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

*

Mais cher Marot, d'un calcul radiatif à la portée de tout spécialiste.

en l'occurence

ref: code radiatif des modèles

IPSL, MF et (ECMWF de 86 à 2000).

validation:

ref ICRCCM: http://cat.inist.fr/?aModele=afficheN&cpsidt=7676347

un calcul radiatif à la portée de tout spécialiste

C'était bien évident.Merci de nous avoir donné en plus la référence d'une de vos publications.
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Tu n'as pas compris du tout.

L'effet de serre se mesure au rapport entre le flux émis par la surface et le flux sortant TOA.

Ca se calcule aisément pour des cas typiques

Pour un doublement de CO2 et toutes choses égales par ailleurs

la variation relative de cette quantité est typiquement de

1,3% pour une atmosphère tropicale claire

et de

10,6% pour une atmosphère sub arctique d'hiver (claire elle aussi).

Si on tient compte d'une rétroaction vapeur d'eau et si on fait l'hypothèse d'humidité relative constante , on arrive à respectrivement 1,9% et 19% soit 10 fois plus.

Est ce clair, cette fois?

- L'incertitude de mesure sur les bilans des flux est supérieure à 10 W/m2 (alors que le forçage du CO2 depuis 150 ans, c'est 1,6 W/m2 !).- L'hypothèse d'une humidité relative constante est fausse vue que celle-ci diminue depuis 50 ans alors que le réchauffement est sensé être "sans précédent", cf par exemple ce graphique de la NOAA .

- Tu supposes que "toute chose soit égale par ailleurs" mais personne n'en sait rien puisqu'on ne sait pas s'il y aura plus ou moins de nuage avec un réchauffement.

Bref, inutile d'aller plus loin, ta construction théorique est un château de sable.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

- L'incertitude de mesure sur les bilans des flux est supérieure à 10 W/m2 (alors que le forçage du CO2 depuis 150 ans, c'est 1,6 W/m2 !).

- L'hypothèse d'une humidité relative constante est fausse vue que celle-ci diminue depuis 50 ans alors que le réchauffement est sensé être "sans précédent", cf par exemple ce graphique de la NOAA .

- Tu supposes que "toute chose soit égale par ailleurs" mais personne n'en sait rien puisqu'on ne sait pas s'il y aura plus ou moins de nuage avec un réchauffement.

Bref, inutile d'aller plus loin, ta construction théorique est un château de sable.

Réponse encore une fois à côté de la plaque

1 charles a évoqué le pb de l'amplification polaire, je lui réponds en détaillant un des processus.

2 ta remarque concernant la mesure des flux est sans objet puisqu'il s'agit d'un calcul

3 pour quantifier un processus, on peut l'isoler ce qui donne une estimation de son intensité (c'est la réponse sans rétroaction) . C'est donc le sens de "toutes choses égales par ailleurs"

4 l'hypothèse de humidité relatve constante est probablement bien adaptée quand il n'y a pas de convection ce qui est évidemment le cas aux pôles (en hiver de surcroît)

Bref, inutile de contester plus loin ce qui n'est qu'une information donnée et en rien une construction théorique.

Pour plagier Brassens, en physique, la loi est dure mais c'est la loi. (en l'occurence le transfert radiatif et Clausis Clapeyron)

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

global.daily.ice.area.withtrend.jpg

1) Nous sommes à globalement +1 million d'ha à l'échelle planétaire ce qui ne s'était pas vu depuis le printemps 2003.

2) La remontée que nous venons de subir, équivalante à +3.5M en 2 mois est du jamais vu, tout simplement.

Je pense qu'il y a un problème sur ce graph, sur la page sur laquelle est publié ce graph (http://arctic.atmos.uiuc.edu/cryosphere/) est écrit :

Note : The timeseries graphs on this site are currently incorrect. We had a hardware problem corrupt the data and are currently recreating the timeseries from original data sources. Expect the correct data in 5 days. We apologize for the inconvenience.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Je pense qu'il y a un problème sur ce graph, sur la page sur laquelle est publié ce graph (http://arctic.atmos.uiuc.edu/cryosphere/) est écrit :

Note : The timeseries graphs on this site are currently incorrect. We had a hardware problem corrupt the data and are currently recreating the timeseries from original data sources. Expect the correct data in 5 days. We apologize for the inconvenience.

je pense que le bilan sera le même car on sait que le niveau de glace de l'Arctique était excessivement bas en automne, celui de l'Antarctique était normal, alors que maintenant, le niveau de glace de l'Arctique est bon et celui de l'Antarctique est excellent.
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Je pense qu'il y a un problème sur ce graph, sur la page sur laquelle est publié ce graph (http://arctic.atmos.uiuc.edu/cryosphere/) est écrit :

Note : The timeseries graphs on this site are currently incorrect. We had a hardware problem corrupt the data and are currently recreating the timeseries from original data sources. Expect the correct data in 5 days. We apologize for the inconvenience.

Le site met toujours en garde mais pour celui-ci, les auteurs ont prolongé la courbe jusqu'au début de 2008. C'est à mon avis un gage de crédibilité, sinon ils l'auraient laissé inchangé comme beaucoup d'autres sur le site qui ont été laissés en l'état en attendant leur reconstruction.
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Hummm, il faudra attendre un peu pour la vérif expérimentale puiqu'on n'en est pas encore à 560 ppm de CO2 mais cela se calcule et ne pose pas de pb.

Là, ça a le mérite d'être clair: tes chiffres sont issus de calculs bruts, sans aucune validation expérimentale. Donc tu peux annoncer le double ou la moitié, c'est invérifiable. Ca rappelle un peu ceux qui pouvaient annoncer dans l'Antiquité que la distance de la Terre à la Lune était de 10 000 kms, sans risquer d'être contredits avant longtemps.

De plus, on ne pourra même pas valider ces chiffres quand on sera à 560 ppm de CO2, puisque tu annonces "toutes choses égales par ailleurs", ce qui n'a aucune chance d'être le cas.

Quand on s'étonne de ne pas retrouver les mêmes tendances en Arctique et en Antarctique, il convient de noter

1 que l'Arctique est un océan, l'Antactique un continent

2 que l'Arctique est entouré de contiinents

3 que l'Antarctique central est à une altitude moyenne de qq milliers de mètres

4 que les émissions industrielles (je parle plus des poussières que des GES) sont concentrées dans l'HN de même que les émissions naturelles liées à l'érosion

5 que la circulation atmosphérique diffère fortement du fait de la présence ou de l'absence des continents

Si avec tout ça, il n'y avait pas de différence entre les deux climats et leur évolution dynamique, c'est là qu'il faudrait se poser des suestions.

Et oui, et les quelques points communs sont finalement: c'est froid, c'est blanc, c'est plutôt sec et c'est désert. C'est-à-dire précisément ce qui intervient dans les facteurs que tu évoques: l'effet de serre, la rétroaction de la vapeur d'eau ainsi que l'albedo - qu'il soit associé à l'effet de serre ou non.

La conclusion la plus évidente, c'est que ces facteurs interviennent de façon secondaire dans les climats généralement observés dans les régions polaires ainsi que leurs évolutions. Ce ne sont en effet pas les facteurs communs à l'Artique et à l'Antarctique qui vont pouvoir expliquer des tendances divergentes entre les 2 régions.

Par conséquent, avant de clamer que trop de CO2 = explication du recul d'UNE banquise, il faudrait être cohérent avec les observations que tu viens de rappeler.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Là, ça a le mérite d'être clair: tes chiffres sont issus de calculs bruts, sans aucune validation expérimentale. Donc tu peux annoncer le double ou la moitié, c'est invérifiable. Ca rappelle un peu ceux qui pouvaient annoncer dans l'Antiquité que la distance de la Terre à la Lune était de 10 000 kms, sans risquer d'être contredits avant longtemps.

Ca en devient affligeant et j'en ai marre de tant de bêtises.

Il n'est pas besoin de vérification expériementale pour calculer la vitesse de chute d'une masse de 3 lgs depuis le 3e étage de la Tour Eiffel. Les vérif ont été faites dans d'autres conditions.

Nous en sommes au même point.

Ce genre de critiques ne prouve qu'une chose: une ignorance totale.

Le fait que tu ne sois pas le seul dans ce cas ne change rien.

Il est un niveau de critique qui permet de faire un tri parmi ceux qui crient haut et fort qu'ils sont sceptiques mais qui, en fait, ont une opinion basée sur des à priori et ceux qui gardent un minimum d'esprit critique et d'ouverture scientifique.

Ce niveau, c'est celui qui consiste à avoir assez d'humilité scientifique pour déterminer son niveau d'incompétence.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Et oui, et les quelques points communs sont finalement: c'est froid, c'est blanc, c'est plutôt sec et c'est désert. C'est-à-dire précisément ce qui intervient dans les facteurs que tu évoques: l'effet de serre, la rétroaction de la vapeur d'eau ainsi que l'albedo - qu'il soit associé à l'effet de serre ou non.

La conclusion la plus évidente, c'est que ces facteurs interviennent de façon secondaire dans les climats généralement observés dans les régions polaires ainsi que leurs évolutions. Ce ne sont en effet pas les facteurs communs à l'Artique et à l'Antarctique qui vont pouvoir expliquer des tendances divergentes entre les 2 régions.

Par conséquent, avant de clamer que trop de CO2 = explication du recul d'UNE banquise, il faudrait être cohérent avec les observations que tu viens de rappeler.

Adresse toi donc à ceux qui font sans cesse des parallèles entre les deux pôles. C'est à ceux là que je m'adressais mais ton aveuglement t'a une fois de plus trompé.
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Posté(e)
34230 Paulhan - Centre Hérault

je pense que le bilan sera le même car on sait que le niveau de glace de l'Arctique était excessivement bas en automne, celui de l'Antarctique était normal, alors que maintenant, le niveau de glace de l'Arctique est bon et celui de l'Antarctique est excellent.

Prudence là dessus, actuellement le niveau de banquise Arctique est le même que celui de l'an dernier, on a vu la suite l'été 2007, il est possible que cela se passe mieux en 2008 mais rien n'est gagné ni certain, on peut avoir le même recul qu'en 2007 au pire, rappel tout de même que le deficit par rapport à la moyenne sur 30 ans est de 500 000 km2, ce n'est pas tellement cela qui est significatif mais quelle est l'épaisseur?

Pour l'Antarctique il y a actuellement un excédent de 2 millions de km2 de banquise, quel sera le niveau en mars au moment de la reprise de l'embacle Antarctique? réponse dans deux mois, on verra, avantage actuel l'albédo s'en trouve augmenté en ce moment ce qui est bien utile pour proteger l'HS du RC.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Prudence là dessus, actuellement le niveau de banquise Arctique est le même que celui de l'an dernier, on a vu la suite l'été 2007, il est possible que cela se passe mieux en 2008 mais rien n'est gagné ni certain, on peut avoir le même recul qu'en 2007 au pire, rappel tout de même que le deficit par rapport à la moyenne sur 30 ans est de 500 000 km2, ce n'est pas tellement cela qui est significatif mais quelle est l'épaisseur?

Pour l'Antarctique il y a actuellement un excédent de 2 millions de km2 de banquise, quel sera le niveau en mars au moment de la reprise de l'embacle Antarctique? réponse dans deux mois, on verra, avantage actuel l'albédo s'en trouve augmenté en ce moment ce qui est bien utile pour proteger l'HS du RC.

Je suis bien d'accord avec toi.On peut ajouter que l'albédo de l'Arctique tend maintenant à diminuer très sensiblement en été avec le recul prononcé de la banquise, alors que l'albédo estival de l'Antarctique ne peut pas se modifier proportionellement aussi significativement, autre argument en faveur d'un certain découplage entre les évolutions climatiques des deux hémisphères, au moins en ce qui concerne les latitudes élevées.

Logiquement, l'influence de l'activité solaire me parait donc rester relativement forte dans les régions concernées de l'HS, alors qu'elle est devenue relativement négligeable (par rapport aux autres facteurs) dans l'HN.

Quant aux variations hivernales de l'albèdo, elles n'ont pratiquement aucune incidence à ces latitudes, soit parceque le soleil n'apparait pas, soit qu'il reste très bas sur l'horizon.

Alain

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

je vient de lire un article de modelisation en paleoclim (Chiang et al 2004, Climate dynamic) intitulé: Influence of high latitude ice cover on the marine intertropical convergence zone.

Abstract :

We investigate the causes for a strong high

latitude imposed ice (land or sea) influence on the

marine Intertropical Convergence Zone (ITCZ) in the

Community Climate Model version 3 coupled to a 50-m

slab ocean. The marine ITCZ in all the ocean basins

shift meridionally away from the hemisphere with an

imposed added ice cover, altering the global Hadley

circulation with an increased tropical subsidence in the

hemisphere with imposed ice and uplift in the other. The

effect appears to be independent of the longitudinal

position of imposed ice. The anomalous ice induces a

rapid cooling and drying of the air and surface over the

entire high- and midlatitudes; subsequent progression of

cold anomalies occurs in the Pacific and Atlantic

northeasterly trade regions, where a wind-evaporationsea

surface temperature (SST) feedback initiates progression

of a cold SST ‘front’ towards the ITCZ latitudes.

Once the cooler SST reaches the ITCZ latitude,

the ITCZ shifts southwards, aided by positive feedbacks

associated with the displacement. The ITCZ displacement

transports moisture away from the colder and drier

hemisphere into the other hemisphere, resulting in a

pronounced hemispheric asymmetric response in

anomalous specific humidity; we speculate that the

atmospheric humidity plays a central role in the hemispheric

asymmetric nature of the climate response to

high latitude ice cover anomalies. From an energy balance

viewpoint, the increased outgoing radiative flux at

the latitudes of the imposed ice is compensated by an

increased radiative energy flux at the tropical latitudes

occupied by the displaced ITCZ, and subsequently

transported by the altered Hadley and eddy circulations

to the imposed ice latitudes. The situation investigated

here may be applicable to past climates like the Last

Glacial Maximum where hemispheric asymmetric

changes to ice cover occurred. Major caveats to the

conclusions drawn include omission of interactive sea ice

physics and ocean dynamical feedback and sensitivity to

atmospheric physics parameterizations across different

models.

en gros, la position de l'ITCZ (basses latitudes) varie avec les modifications de la couverture de glace (sur terre et sur mer) aux hautes latitudes par le biais d'une modification de l'humidité de l'air.

la diminution constaté de la banquise arctique a elle eu une influence sur la position de l'itcz ou en d'autres termes, quelqu'un a il entendu parler d'une modifications sensible du climat global aux basses latitudes lors des dernieres decennies qui pourrait etre lié al a diminution de la banquise arctique?

en théorie, une diminution de la glace dans l hemisphere nord et pas de modif dans l'hemisphere sud devrait entrainer un deplacement vers le nord de l'ITCZ....

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Posté(e)
Aix-en-Provence (et fût un temps avec des relevés sur Ventabren)

Bon j'abuse du mot banquise mais juste pour signaler que la Mer d'Azof entre Crimée et Russie est enfin gelée. Le coup de froid de la plaine russe centrale a fait son effet.

A+!

Alex.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Bon c'est un peu hors sujet, mais c'est aussi un sacré témoignage en live sur les conditions de glace actuelles...

Donc, deux Russes (Matvey Shparo and Boris Smolin) sont partis du Cap Arktichesky le 24/12, à skis, pour tenter de rallier le pôle Nord pendant la nuit polaire, avec une date cible vers le 25 février. C'est une Première, pour l'anniversaire de la conquête du pôle en avril 1908. Ils rencontrent des tempêtes et du vent... polaires, progressent par -50°c, et subissent une forte dérive, perdant parfois durant la nuit les 12km gagnés en 12 heures de progression... et j'oublie le danger des ours (l'un d'eux a attaqué un traineau et cassé une bouteille d'essence, résultat, de la nourriture perdue en quantités non encore évaluée...)

Ah oui, c'est sur ce site, en anglais.

Ils ont rencontré de nombreux passages d'eau au début, et en rencontrent encore. Alors ils avancent en nageant dans leurs combis de survie... Ils citent des passages de glace très récente, et le 5 janvier leur plaque de glace choisie pour camper s'est mise à bouger et craquer pendant leur sommeil, provoquant leur fuite...

L'an dernier j'avais suivi l'expé de début de printemps de Hubert et Dansercoer, partie de Sibérie le 1er mars... c'était épique aussi, avec principalement de la glace en compression / labyrinthe, et une course de dingues à la fin pour arriver avant la fonte de la glace côtière au Groenland, mais ça avait l'air franchement moins dur que cette expé russe. Au ton des messages et au vu des décisions qu'ils doivent déjà prendre (rationnement), ça m'a l'air pas trop bien parti. Ils sont gonflés, ces gars-là ! (c'est cette équipe qui avait emmené Albert II de Monaco au pôle Nord en avril 2006)

(si ça vous semble justifier un topic [et que ce dernier est recevable par la modération], je peux essayer de contacter leur équipe de news et de traduire... passez-moi des PM !)

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Posté(e)
Aix-en-Provence (et fût un temps avec des relevés sur Ventabren)

Je ne sais où placer ça mais notre bon vieux lac baïkal est enfin pris...lui qui est toujours long à la détente avec sa profondeur. Est-on dans les bons temps de passage?

A+!

Alex.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Sans commentaire, un message d'Alain Pelosato au Yahoogroupe "Ecopro" :

alain pelosato

To: ecopro@yahoogroupes.fr

Sent: Thursday, January 03, 2008 6:36 PM

Subject: [ecopro] L'Arctique réchauffé par des remontées d'air chaud et humide vers le Nord

La région Arctique, dont les glaces ont fondu à un rythme sans précédent en 2007, se réchauffe pour une large part à cause de transferts de chaleur dans les couches élevées de l'atmosphère, selon une étude à paraître jeudi dans la revue britannique Nature. La région proche du pôle nord a connu au cours du siècle dernier un réchauffement d'environ 2 degrés, soit le double de la moyenne planétaire. Cette amplification était jusqu'ici expliquée par la diminution de l'effet d'albédo, à savoir la réflexion des rayons du soleil sur la neige et la glace. Là où les glaces ont fondu, la chaleur du rayonnement solaire est au contraire absorbée par l'océan glacial Arctique, contribuant à son réchauffement. Sans remettre en cause ce phénomène, une équipe de climatologues de l'université de Stockholm dirigée par Rune Garversen a montré que le transport de chaleur en direction du pôle nord dans la troposphère, qui s'élève jusqu'à 10.000 mètres au-dessus du niveau de la mer, a peut-être joué un rôle encore plus grand. La rapide élévation des températures dans la région Arctique pourrait notamment résulter du doublement de la concentration de l'atmosphère en CO2, selon une modélisation citée par l'étude qui laisse volontairement de côté la diminution de l'effet albédo. "Le réchauffement supplémentaire de l'Arctique est dû à des transports atmosphériques accrus de chaleur et d'humidité vers le nord", affirment les climatologues suédois. Ils relèvent que le fort réchauffement de l'Arctique est également observable durant les mois d'hiver, alors que la région est plongée dans l'obscurité et l'effet d'albédo pratiquement absent. Selon des observations satellitaires effectuées durant les deux dernières décennies du 20ème siècle, la couverture nuageuse s'est renforcée durant l'été, contribuant au réchauffement de l'atmosphère à l'altitude où se trouvent ces nuages. La vapeur d'eau est un gaz à effet de serre encore plus puissant que le CO2. En décembre, des chercheurs américains ont annoncé que la surface des glaces arctiques qui ont fondu durant l'été 2007 avait été 30 fois supérieure aux étés précédents, atteignant plus de trois fois la taille de la France.

Alain Pelosato

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Posté(e)
Agde (34) littoral ouest Hérault

La rapide élévation des températures dans la région Arctique pourrait notamment résulter du doublement de la concentration de l'atmosphère en CO2 (...) "Le réchauffement supplémentaire de l'Arctique est dû à des transports atmosphériques accrus de chaleur et d'humidité vers le nord", affirment les climatologues suédois.

Je trouve logique qu'un accroissement des températures engendre plus d'humidité. Par contre que cette chaleur pourrait être expliquée par un doublement du CO2, je demande à voir. C'est toujours le même débat : les GES sont ils responsables du RC actuel ?
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Nouvelles infos sur l'age de la glace en Arctique et son épaisseur

Cette nouvelle étude de l'université du Colorado (Maslanik et al) n'a pas encore citée ici... http://www.colorado.edu/news/releases/2008/10.html

(proposition de traduction intégrale et non biaisée de cet abstract par myself, spécialement pour Infoclimat - ça apporte des infos sur de nombreux sujets évoqués récemment ici)

Publié par GEOPHYSICAL RESEARCH LETTERS, décembre 2007, http://www.agu.org/pubs/crossref/2007/2007GL032043.shtml

-----------------------------------

Une nouvelle étude de chercheurs de l'université du Colorado (Boulder) indique qu'en Arctique, la glace ancienne et pluriannuelle cède la place à une glace plus jeune et plus fine, ce qui peut conduire à des bas niveaux records tel que celui survenu en 2007.

L'équipe a utilisé des données satellite remontant à 1982 pour reconstruire les conditions de banquise antérieures, et conclut qu'il y a eu une disparition presque complète de la glace ancienne et épaisse, et que 58% de la glace restante est fine et agée de 2 à 3 ans seulement, indique l'auteur principal, le professeur James Maslanik. L'étude indique qu'au milieu des années 1980, 35% de la banquise seulement avait un tel age et une telle épaisseur. Cette étude est la première à quantifier le retrait de la banquise arctique avec des données sur l'age et l'épaisseur de la glace.

Maslanik indique que "Cette glace plus jeune et plus fine rend l'Arctique beaucoup plus susceptible d'une fonte rapide; notre souci est que si l'Arctique continue ainsi à changer d'état physique, il deviendra de plus en plus difficile de revenir à l'état de la banquise d'il y a 20 ou 30 ans".

Une étude publiée en septembre 2007 par le NSIDC de l'université de Boulder avait indiqué que le minimum de banquise atteint en 2007 était le plus bas jamais enregistré, effaçant le record précédent de septembre 2005 de 23 pour cent. Ce minimum était supérieur d'un million de miles carrés au précédent record, soit la taille de l'Alaska et du Texas réunis [ceci n'est pas un erreur de traduction, mais une erreur du résumé de l'article: les chiffres de septembre 2007, http://nsidc.org/news/press/2007_seaicemin...essrelease.html, indiquent 2,70 millions miles² (7,04 millions km²) en moyenne de 1979 à 2000, 2,14 millions miles² en 2005 (5,7 millions km²), 1,65 millions miles² en 2007 (4,28 millions km²), soit entre 2005 et 2007: -490.000 miles² (-1,42 millions km²), ou "Texas+Californie" pour les US - pour nous, France + Allemagne + Espagne]

(non traduit, accès de flemmingite) The new study by Maslanik and his colleagues appears in the Jan. 10 issue of Geophysical Research Letters. Co-authors include CCAR's Charles Fowler, Sheldon Drobot and William Emery, as well as Julienne Stroeve from CU-Boulder's Cooperative Institute for Research in Environmental Sciences and Jay Zwally and Donghui Yi from NASA's Goddard Space Flight Center in Greenbelt, Md.

L'étude indique que la proportion de glace de la banquise arctique agée de plus de 5 ans est passée de 31% en 1988 à 10% en 2007. L'équipe indique que la glace de 7 ans et plus, qui composait 21% de la banquise arctique en 1988, n'en représentait plus que 5% en 2007.

Les chercheurs ont utilisé des données satellites en micro-ondes passives, en radar infrarouge visible et en laser altimétrique de la NOAA, de la Nasa et du Département de la Défense, ainsi que des bouées océaniques, pour mesurer et suivre des sections de glace de mer.

Emery indique que "L'équipe a développé des "signatures" de sections de glace d'environ 15 miles de coté, basées sur leurs caractéristiques d'épaisseur, de dureté, d'épaisseur de neige et d'arêtes, et a suivi leur dérive dans l'arctique au fil des saisons et des années. Nous avons suivi les séquences d'images de la glace et sommes remontés à ses positions antérieures, ce qui nous a permis de déduire les ages relatifs des sections de glace".

Drobot indique que le remplacement de glace ancienne et épaisse par de la glace plus jeune et plus fine, combiné aux effets du réchauffement, aux schémas inhabituels de circulation atmosphérique et à la fonte additionnelle découlant de l'absorbtion des rayons solaires par les eaux libres ont tous contribué au phénomène de 2007. "Ces conditions préparent l'Arctique à une fonte supplémentaire et importante, du fait d'une boucle de rétroaction positive".

L'équipe conclut que "Mis bout à bout, ces changements suggèrent que l'Océan Arctique approche d'un point où le retour aux conditions de glace d'avant 1990 deviendra de plus en plus difficile, et où des changements importants et brusques dans la banquise d'été, tel qu'en 2007, pourraient devenir la norme".

-----------------------------------

Bon il ne s'agit que du résumé de l'article (avec une vilaine erreur...). Si l'un de vous a la chance d'avoir accès à l'article, peut-il reporter des passages ici ?

Ah, et si vous voulez reprendre cette traduction sur d'autres sites & blogs, lâchez-vous !

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Mauvaise nouvelle pour la science des hautes latitudes: le ballon dirigeable que devait utiliser J L Etienne pour mesurer l'épaisseur de la banquise s'est écrasé ce matin dans le var...

on ne sait pas encore si l'expedition est remise en cause mais c'est tres probable.....

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Mauvaise nouvelle pour la science des hautes latitudes: le ballon dirigeable que devait utiliser J L Etienne pour mesurer l'épaisseur de la banquise s'est écrasé ce matin dans le var...

on ne sait pas encore si l'expedition est remise en cause mais c'est tres probable.....

Ah mégazut... infos, photo et son sur http://www.lefigaro.fr/sciences/2008/01/22...e-est-fichu.php . Le "dirigeable est fichu", "est détruit", et a été découpé par les pompiers pour dégager la maison.Après la perte de Cryosat et le report de la mission Vanco Arctic (présentation ici, mais reportée à 2009), elle aussi destinée à étalonner Cryosat2, c'est un nouveau coup dur...
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Posté(e)
Merry la vallée 280m d'alt.

Ils parlent de vents à 170km/h à Fayence default_dry.png. Je trouve vraiment extreme comme valeur, c'est pas possible il venait d'ou ce vent ou alors ils ont rajouté une centaine default_crying.gif

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité
Ce sujet ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.
 Partager

  • En ligne récemment   0 membre est en ligne

    • Aucun utilisateur enregistré regarde cette page.
×
×
  • Créer...