adri34 Posté(e) 7 mai 2016 Toulouse Partager Posté(e) 7 mai 2016 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Pascaloux Posté(e) 7 mai 2016 FLEURIE (Rhône) Partager Posté(e) 7 mai 2016 La limite du climat méditerranéen doit etre la vallée de la Drome entre Valence et Montélimar au niveau de Loriol , la végétation est différente au sud de la Drome Pour l'ensoleillement MF manque de mesure entre Lyon et Marseille mais Lyon environ 2000 H et Montélimar environ 2500 H http://fleurie-meteolive.ovh/index.php?p=65-5〈=fr#data-area Voici les releves mensuels MF ( il y a Aubenas ) http://climatdefleurie.free.fr/Files/201602p89.pdf Pour les différences entre deux stations il suffit de l'ombre d'une montagne pour faire varier les heures Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
clem34 Posté(e) 7 mai 2016 Clarensac (48m d'altitude), Gard(30), Occitanie (Languedoc-Rousillon) et St Bonnet de Mure (245m d'altitude), Nouveau Rhône(69D), Auvergne-Rhône-Alpes (Rhône-Alpes) Partager Posté(e) 7 mai 2016 mais le ressenti méditérranéen se fait vraiment après pierrelatte ! Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
dann17 Posté(e) 7 mai 2016 Saint-Ambroise, Saguenay-Lac-St-Jean, QC, Canada Partager Posté(e) 7 mai 2016 Merci Adri, pour le petit bilan de Mondardier qui montre bien, en tout cas pour cette période-là, que le climat n'y atteint pas les seuils méditerranéens : il ne fait pas assez chaud, notamment l'été, et surtout, les précipitations sont bien trop copieuses à mon avis, surtout l'été. Quant à la limite géographique du climat méditerranéen (ce qui doit correspondre approximativement à la limite du méso), je la place vers Donzère (pas loin de Pierrelatte). Certainement pas au nord de Montélimar, en tout cas. Mais nous avons déjà longuement discuté de tout cela. Cela dit, il faut reconnaître que, parfois, des pentes bien orientées et même des collines (pas trop élevées : par exemple celles dont les sommets se situent entre 200 et 400 ou 500 m d'altitude) peuvent rentrer dans les conditions méditerranéennes alors que la vallée en-dessous n'y est pas (car trop froide l'hiver à cause des Tn, notamment en janvier). Il faut également tenir compte du relief et de la nature du sol qui font que, assez souvent, les pentes et les petites collines (celles situées à la limite du climat méditerranéen) rocailleuse engendrent des conditions plus sèches que la vallée en dessous (car l'eau de pluie ruisselle facilement et donc ne reste pas dans le sol). Cela peut également créer la différence : pentes et collines en méso, vallée en supra... Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boomslang47 Posté(e) 8 mai 2016 Partager Posté(e) 8 mai 2016 Dann, je n'ai vu de telles inversions d'étages dans aucun ouvrage spécialisé. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ced30 Posté(e) 8 mai 2016 St Paul les Fonts (30) Alt. 80 m, Gard rhodanien Partager Posté(e) 8 mai 2016 Il y a 18 heures, dann17 a dit : Cela dit, il faut reconnaître que, parfois des collines (pas trop élevées : par exemple celles dont les sommets se situent entre 200 et 400 ou 500 m d'altitude) peuvent rentrer dans les conditions méditerranéennes alors que la vallée en-dessous n'y est pas (car trop froide l'hiver à cause des Tn, notamment en janvier). Il faut également tenir compte du relief et de la nature du sol qui font que, assez souvent, les pentes et les petites collines (celles situées à la limite du climat méditerranéen) rocailleuse engendrent des conditions plus sèches que la vallée en dessous (car l'eau de pluie ruisselle facilement et donc ne reste pas dans le sol). Cela peut également créer la différence : pentes et collines en méso, vallée en supra... Quand j'étais à la fac à Montpellier, un prof avait évoqué cet notion d'étagement inversé. Un exemple concret me vient immédiatement: près de Verfeuil (TAF du nord du Gard), on observe une forêt de chênes verts sur les collines (au-dessus de 250 m) alors qu'en dessous (entre 150 et 250 m) c'est le chêne blanc qui domine. C'est un coin très froid en Tn (souvenir d'une nuit où il faisait -5°C de Verfeuil au hameau de Collongres et +6°C à 4km de là, à 250 m d'altitude (au niveau du croisement D340/D6). Sans compter les jours où le brouillard s'entasse dans la vallée alors que le soleil brille au-dessus. En revanche, et c'est là toute la contradiction, la neige débute souvent à cette altitude de 250m l'hiver (deux fois cet hiver, alors qu'en fond de vallée c'est de la pluie), justement au niveau de cet étage "chêne vert". Une photo vaut mieux qu'un long discours parfois: Les chênes blancs (couleur orangée) et au-dessus (couleur foncée) les chênes verts. Cette pente est orientée plein nord. On remarque la présence de chêne vert jusqu'en fond de vallée sur la droite de la photo, en pente sud. Le point rouge représente l'endroit d'où a été prise la photo. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
MP84120 Posté(e) 12 mai 2016 Pertuis (84) / Gréasque (13) / Clairvaux d’Aveyron (12) Partager Posté(e) 12 mai 2016 Le chêne blanc à besoin de plus d'eau que le chêne vert, ça peut aussi expliquer, l'eau ruisselle des collines et s'accumule davantage en bas ce qui permet aux chênes blancs de bien pousser et sur les collines plus seches et rocailleuses c'est le chêne vert qui résiste beaucoup mieux à la sécheresse et aime les sols secs. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
geoffrey Posté(e) 24 mai 2016 Aubigny-sur-Nere (18) Partager Posté(e) 24 mai 2016 Le 07/05/2016 à 12:07, Pascaloux a dit : La limite du climat méditerranéen doit etre la vallée de la Drome entre Valence et Montélimar au niveau de Loriol .. Sachant que je ne détiens probablement pas la vérité et même si je sais que ça contredit la plupart de ceux qui ont étudié la question bien mieux que moi (mais pas tous!), au niveau de la vallée du Rhône uniquement, je placerais la limite du climat méditerranéen approximativement au niveau de la Durance, donc au sud d'Avignon. Dans l'intérieur, c'est beaucoup plus complexe, un relief changeant complètement la donne. Ca reste juste une simple observation, arpentant la vallée du Rhône depuis quelques décennies. Nullement une recherche scientifique! /emoticons/smile@2x.png 2x" title=":)" width="20" /> Ca reste très subjectif, mais je trouve que les paysages, la faune (par exemple la tarente de Maurétanie qui est très nettement plus présente) et la flore (notamment le pin d'Alep qui domine facilement), changent radicalement passé la Durance. Le Tricastin s'apparente bien davantage à la plaine de Valence qu'à la Camargue, au pays Tarasconnais voir même Avignonnais. Je le constate aussi tout simplement par l'effet de la brise marine l'été qui remonte rarement au-delà de la Durance. Inversement le mistral cale souvent vers Avignon, au nord des Alpilles et du massif de la Montagnette. Enfin, les températures et l'ensoleillement font un bon au sud du massif d'Uchaux et surtout à partir d'Orange. D'une manière générale, de toute façon, pour moi le climat méditerranéen en France est situé souvent très proche de la mer qui lui a donné son nom. Ailleurs, c'est un climat continental à tendance (forte ou moins forte) méditerranéenne. Après la limite que tu parle de la Vallée de la Drôme est une vraie limite concernant des aspects de la végétation et climatique, mais pas celle du climat méditerranéen. Tout comme les cartes de Cedric qui sont tout à fait méritoire et juste. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ced30 Posté(e) 26 mai 2016 St Paul les Fonts (30) Alt. 80 m, Gard rhodanien Partager Posté(e) 26 mai 2016 Il ne faut pas non plus avoir une vision trop restreinte du climat méditerranéen, j'ai l'impression que tu assimiles le climat méditerranéen à un climat uniquement côtier. Si tu le cantonnes aux zones maritimes, la limite est vite trouvée . Ensoleillement, Tnm du mois le plus froid, nombre de jours très chauds, nombre de jours de neige, nombre de jours de pluie, sont des paramètres très importants venant s'ajouter aux Tnm/Txm annuelles. Tu n'as pas tort quand tu parles de la continentalité du climat méditerranéen de l'arrière-pays, avec ses amplitudes Tnm/Txm bien plus marquées que sur le littoral (les Tm sont au final relativement proches, voir ci-dessous). Mais cela ne suffit pas à le sortir de la zone méditerranéenne. Par contre, il est évident que l'on peut définir un climat méditerranéen à influence maritime (plus faible amplitude hiver/été, brises marines très présentes, entrées maritimes), et un climat méditerranéen à influence continentale. Tnm/Txm/Tm 2015: Le Grau du Roi: 12.9/19.1/16.0°C Orange Caritat: 10.0/20.8/15.4°C Au sein des zones à climat méditerranéen il est évident que l'effet de la mer va être très marqué sur la frange littorale et dans les plaines pré-littorales, et va s'atténuer dès les premiers reliefs. Pour autant, la végétation reste typiquement méditerranéenne bien plus au Nord qu'Avignon (le problème quand on suit strictement le Rhône, en remontant d'Arles à Montélimar, c'est qu'on trouve peu de végétation, principalement des cultures; il faut s'en écarter légèrement pour retrouver la forêt méditerranéenne). Sinon je ne suis pas d'accord avec toi sur les brises. Pour le Gard, même si on constate une cassure au niveau du plateau de Pouzilhac avec parfois des brises s'arrêtant au nord de la plaine de Remoulins, je peux te dire que les brises de sud sont quasi systématiques sur la région de Bagnols l'été, ce qui limite nos Tx. Ces brises, la plupart du temps se font plus aléatoires dans les gorges de la Cèze et de l'Ardèche (d'où des Tx très élevées) et terminent leur course en soirée sur le Tricastin, le défile de Donzère et de manière plus atténuées vont mourir dans la plaine montilienne. Prévisions des brises de sud de demain après-midi par AROME: Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
geoffrey Posté(e) 26 mai 2016 Aubigny-sur-Nere (18) Partager Posté(e) 26 mai 2016 Merci Cedric pour ton éclairage. C'est bien possible que j'ai une vision très restreinte du climat méditerranéen. Ca reste juste un ressenti plus qu'une étude. En étant un peu hors-sujet, quoique, en ce qui concerne les brises thermiques, peut-on encore parler de brise marine lorsque celle-ci a parcouru plusieurs dizaines de kilomètres? En remontant de Camargue, la brise marine est "nette", c'est à dire que l'on ressent la chute des températures et le front venteux très aisément jusqu'à Beaucaire/Tarascon, avec une sensation de "bord de mer". C'est beaucoup plus dégradé passé Remoulins ou Avignon. Je ne l'ai jamais ressenti à Pierrelatte. Certes la vallée du Rhône aspire la brise marine, mais le vent de sud qui parvient parfois en soirée sur le Tricastin ou à Montélimar n'a plus rien à voir avec une brise thermique marine stricto sensu. Il me semblait que la brise marine n'excédait pas quelques dizaines de kilomètres, peut-être une cinquantaine dans les vallées les plus ouvertes et "aspiratrices". Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
EXPRESS04 Posté(e) 26 mai 2016 Sisteron Partager Posté(e) 26 mai 2016 Limite nord : sisteron à 500m Car au delà fini les lauriers roses, les oliviers, le chêne vert... Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ced30 Posté(e) 26 mai 2016 St Paul les Fonts (30) Alt. 80 m, Gard rhodanien Partager Posté(e) 26 mai 2016 il y a 37 minutes, geoffrey a dit : En étant un peu hors-sujet, quoique, en ce qui concerne les brises thermiques, peut-on encore parler de brise marine lorsque celle-ci a parcouru plusieurs dizaines de kilomètres? En remontant de Camargue, la brise marine est "nette", c'est à dire que l'on ressent la chute des températures et le front venteux très aisément jusqu'à Beaucaire/Tarascon, avec une sensation de "bord de mer". C'est beaucoup plus dégradé passé Remoulins ou Avignon. Je ne l'ai jamais ressenti à Pierrelatte. Je ne sais pas, je parle de brise de sud /emoticons/smile@2x.png 2x" title=":)" width="20" /> A l'origine ce vent de sud se forme à proximité des côtes et prend de la vigueur sur le rivage, par la différence de température entre l'air au-dessus de la mer et l'air plus chaud au-dessus des terres. En rafraîchissant l'air des plaines pré-littorales, la brise de sud va se régénérer en remontant vers le nord, encore chaudes. Donc à un moment donné, l'effet marin n'est plus direct, mais il est le point de départ de ce mécanisme, cela suffit peut-être à garder la terminologie de brise "marine"? Bien évidemment la brise n'est plus aussi rafraîchissante et l'humidité moins élevée sur le nord du Gard et le Vaucluse que sur la Camargue. Sur Pierrelatte, on ne ressent pas trop l'effet de la brise de sud en période estivale car si la température descend un peu, l'humidité en contre-partie augmente légèrement, ce qui se traduit par un humidex similaire... mais sous abri on ne relève que la température /emoticons/happy@2x.png 2x" title="^_^" width="20" />. A la levée de la brise, la variation de température ici à Bagnols n'est pas aussi brusque qu'elle peut l'être au Grau du Roi, mais elle est suffisante pour limiter vers le milieu d'après-midi les Tx et bien souvent de faire perdre 1 ou 2°C avant 17/18h en plein été. D'ailleurs les Txx annuelles sont toujours atteintes un jour où le vent de terre reste présent toute la matinée, tombe progressivement en début d'après-midi et où le front de brise se produit vers 17h et une levée de la brise de sud après 18h. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
geoffrey Posté(e) 27 mai 2016 Aubigny-sur-Nere (18) Partager Posté(e) 27 mai 2016 J'entends bien ton raisonnement. Mais de même qu'un cumulus donnant quelques gouttes eut pour origine un formidable orage, on ne le nomme plus de la même manière. Et pourtant, c'est bien son origine! /emoticons/happy@2x.png 2x" title="^_^" width="20" /> La brise marine côtière en refroidissant la masse d'air au sol empêche toute convection, au contraire de l'arrière-pays, l'alimentant d'air plus humide, surtout au contact de relief. Je schématise mais c'est une mécanique qui n'existe plus quelques dizaines de kilomètres des côtes. La sécheresse estivale étant un certain marqueur du climat méditerranéen, cette brise marine a son importance. Quand ce vent, d'origine marin, certes, arrive à bout de course sur le Tricastin en soirée avec une fréquence plutôt rare de surcroît, on ne peut plus du tout parler de la même chose que la brise qui souffle quasi quotidiennement, proche du littoral, en été. Le climat n'y est plus le même. D'ailleurs Montélimar est exclu du climat méditerranéen par une sécheresse estivale pas suffisamment marquée, contrairement à Orange. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
dann17 Posté(e) 27 mai 2016 Saint-Ambroise, Saguenay-Lac-St-Jean, QC, Canada Partager Posté(e) 27 mai 2016 Il y a 20 heures, Ced30 a dit : A la levée de la brise, la variation de température ici à Bagnols n'est pas aussi brusque qu'elle peut l'être au Grau du Roi, mais elle est suffisante pour limiter vers le milieu d'après-midi les Tx et bien souvent de faire perdre 1 ou 2°C avant 17/18h en plein été. D'ailleurs les Txx annuelles sont toujours atteintes un jour où le vent de terre reste présent toute la matinée, tombe progressivement en début d'après-midi et où le front de brise se produit vers 17h et une levée de la brise de sud après 18h. Je n'aurais pas cru que la brise marine remontait aussi haut vers le nord ! Sinon, je pense que geoffrey et toi parlez de deux choses différentes : la brise marine (qui a cours surtout en été) et les entrées maritimes. Ces dernières pouvant remonter, été comme hiver, jusque vers Montélimar, Valence, voire parfois plus au nord encore. J'ai d'ailleurs expérimenté ces remontées maritimes cet hiver, en faisant le trajet de la région lyonnaise à la Camargue (2 allers-retours !). Et rappelez-vous, en cette fin décembre 2015, le midi de la France (surtout à l'ouest de Marseille) restait presque continuellement sous la brume, la bruine voire un peu de pluie alors que, plus au nord, c'était plein soleil. Pendant plusieurs jours, on trouvait la limite des entrées maritimes entre Valence et Montélimar, de façon assez nette (en 3 ou 4 km, on passait du plein soleil à la brume et aux nuages bas, et inversement !). Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Chris3805 Posté(e) 4 juin 2016 Frontonas (38) Partager Posté(e) 4 juin 2016 Où mettez-vous la limite dans le val de Durance? Perso je la mets vers Sisteron. Limite entre Dauphiné et Provence.... Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Clément05 Posté(e) 4 juin 2016 Environs de Vendôme (41) à 120 m (we / vacances), Tours en semaine et Briançon (05 - vacs) à 1226 m Partager Posté(e) 4 juin 2016 Bonne suggestion, c'est à Sisteron que l'olivier et la cigale s'arrêtent en plus. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
dann17 Posté(e) 4 juin 2016 Saint-Ambroise, Saguenay-Lac-St-Jean, QC, Canada Partager Posté(e) 4 juin 2016 il y a 56 minutes, Chris2 a dit : Où mettez-vous la limite dans le val de Durance? Perso je la mets vers Sisteron. Limite entre Dauphiné et Provence.... Pour ma part, je place la limite entre les Mées et Château-Arnoux. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
crabo Posté(e) 5 juin 2016 Partager Posté(e) 5 juin 2016 Salut à tous, En ce qui me concerne, je me suis questionné un peu sur le fait d'envisager le pin d'Alep comme un marqueur potentiel. Pour rappel, je considère que le climat méditerranéen est un climat maritime, une version méridionale (pour l'hemisphere nord) plus chaude du climat océanique, frontalière des climats arides tropicaux, et en cela, je trouve que la zone de répartition potentielle de cet arbre peut circonscrire assez bien cette unité climatique que je défends au nord comme au sud. En France, il est d'autant plus intéressant qu'il remplace les arbres océaniques, en peuplement majoritaires, et ce souvent dans des frontières assez tranchées. Je pense que chez nous tout au moins (et je pense sur l'ensemble du bassin méditerranéen), cet arbre pourrait servir de marqueur assez fiable. crabo Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
EXPRESS04 Posté(e) 5 juin 2016 Sisteron Partager Posté(e) 5 juin 2016 Il y a 16 heures, Chris2 a dit : Où mettez-vous la limite dans le val de Durance? Perso je la mets vers Sisteron. Limite entre Dauphiné et Provence.... Exact sisteron limite des lauriers roses, oliviers et chênes verts Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Gaël13 Posté(e) 5 juin 2016 Saint-Alban-Leysse - 311 m (Est Chambéry) -(73) et ponctuellement sur Palette-Le-Tholonet -158 m (Aix sud-est) (13) et Mazamet(81) - (ville : 266 m) Partager Posté(e) 5 juin 2016 Il y a 1 heure, crabo a dit : Salut à tous, En ce qui me concerne, je me suis questionné un peu sur le fait d'envisager le pin d'Alep comme un marqueur potentiel. Pour rappel, je considère que le climat méditerranéen est un climat maritime, une version méridionale (pour l'hemisphere nord) plus chaude du climat océanique, frontalière des climats arides tropicaux, et en cela, je trouve que la zone de répartition potentielle de cet arbre peut circonscrire assez bien cette unité climatique que je défends au nord comme au sud. En France, il est d'autant plus intéressant qu'il remplace les arbres océaniques, en peuplement majoritaires, et ce souvent dans des frontières assez tranchées. Je pense que chez nous tout au moins (et je pense sur l'ensemble du bassin méditerranéen), cet arbre pourrait servir de marqueur assez fiable. crabo Le problème c'est que certains secteurs du fait la nature du sol/et ou de l'intervention de l'homme en sont complétement dépourvu, tout en rentrant pleinement dans le domaine méditerranéen. De même quand tu parles de climat méditerranéen comme une version plus chaude du climat océanique je ne suis pas vraiment d'accords .. les amplitudes thermiques annuelles par exemple offrent un panel et un contraste bien plus important qu'en domaine océanique . J'avais d'ailleurs fait une carte avec cette fameuse notion d'amplitude journalière annuelle (Tm juillet-Tm janvier). Je me suis basé pour la limite du domaine méditerranéen sur l'indice de méditerranéité (carte 6) de la carte de végétation du CNR : http://cybergeo.revues.org/24688?lang=en , en estimant que lorsque l'indice est <0.5, on sort du domaine : Parler de simple climat maritime .. pas vraiment quand même, puisqu'on est sur du plus continental qu'en domaine océanique justement. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
dann17 Posté(e) 5 juin 2016 Saint-Ambroise, Saguenay-Lac-St-Jean, QC, Canada Partager Posté(e) 5 juin 2016 Il y a 12 heures, Gaël13 a dit : Le problème c'est que certains secteurs du fait la nature du sol/et ou de l'intervention de l'homme en sont complétement dépourvu, tout en rentrant pleinement dans le domaine méditerranéen. De même quand tu parles de climat méditerranéen comme une version plus chaude du climat océanique je ne suis pas vraiment d'accords .. les amplitudes thermiques annuelles par exemple offrent un panel et un contraste bien plus important qu'en domaine océanique . (...) Parler de simple climat maritime .. pas vraiment quand même, puisqu'on est sur du plus continental qu'en domaine océanique justement. Salut Gaël, On a déjà longuement parlé de la pertinence du pin d'Alep, pourtant reconnu comme étant un excellent marqueur du climat méditerranéen dans sa limite nord (ou en altitude). Il faut bien comprendre ceci : le fait que le pin d'Alep soit un marqueur du climat méditerranéen ne signifie pas que le climat n'est pas méditerranéen partout où il n'est pas présent. Encore une fois, il ne faut pas chercher à être « exclusif ». En d'autres termes, il faut faire « abstraction » des conditions édaphiques et/ou de l'empreinte humaine, afin de pouvoir extrapoler la continuité de la limite tracée partiellement par la présence parsemée ça et là de peuplements de pins d'Alep. Dit encore autrement, il faut pouvoir extrapoler et déterminer la limite climatique au-delà de laquelle le pin d'Alep ne pourrait de toutes façons pas se développer naturellement, même dans des conditions édaphiques favorables. Bref, c'est de cette façon dont on se sert d'une essence pour en faire un marqueur climatique. Ensuite, je pense que ce que voulait dire Crabo, c'est que le climat méditerranéen est avant tout non pas un « climat océanique » mais bien un climat maritime. J'avais déjà apporté quelques explications à ce sujet d'ailleurs, il y a quelque temps. Je comprends que cela puisse en choquer certains (dont toi) qui ne peuvent pas envisager que le climat méditerranéen de Manosque (par ex) ou bien celui de certaines régions de Grèce intérieure ou de l'intérieur de l'ouest de la Turquie, etc... soient considérés comme étant « maritimes ». En effet, il est vrai que ces régions (souvent tout près de la marge du climat méditerranéen, cela dit) présentent un indice de continentalité assez élevé. Mais, malgré cela, la physionomie globale du climat méditerranéen reste avant tout celle des climats maritimes, en ce sens que : - le maximum pluvio est, tout comme les climats océaniques, centré sur l'hiver, ou à l'automne (pour les stations les plus nordiques - comme en France - qui subissent une petite influence de la masse d'air plus sèche s'imposant parfois sur le continent en hiver). Ce maxi pluvio est bel et bien le résultat de l'influence marquée des dépressions formées sur l'Atlantique (voire créée ou renforcée sur la Méditerranée, qui est donc bien... une mer). - le minimum pluvio qui a lieu en été, comme en climat océanique, résultat combiné de la subsidence due à la rencontre entre les cellules de Hadley et Ferrel et de l'effet rafraîchissant de la masse d'eau (la mer Méditerranée étant elle aussi beaucoup plus « fraîche » que les terres alentours en été). Cet effet rafraîchissant diminue la convection thermique, donc diminue la possibilité de formation nuageuses. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
crabo Posté(e) 5 juin 2016 Partager Posté(e) 5 juin 2016 Bonsoir, concernant la répartition du pin d'Alep, je parle de potentialité, c'est à dire des zones où il pourrait s'epanouir naturellement, si les conditions climatiques, édaphiques,... sont réunies. Ça reste virtuel et difficilement vérifiable compte tenu de l'impact de l'homme sur les paysages, comme la prédominance d'autres espèces qui peuvent empêcher son épanouissement. Ensuite, concernant le parallèle entre climat océanique et méditerranéen, il est évident que des différences existent sinon ce serait un seul et meme domaine. Mais l'amplitude thermique n'est pas forcément un point de désaccord entre les deux, au contraire. Quand on prend le domaine méditerranéen dans son ensemble, on remarque que les côtes du Portugal, notamment au sud jouissent d'une très faible amplitude annuelle, proche de ce qu'on peut voir en milieu océanique. De plus, lorsque nous allons plus dans les terres, il va de soie que l'amplitude annuelle augmente. Mais est-ce différent en milieu océanique? Par exemple entre Biarritz et Toulouse, entre Brest et Reims. Bref, il existe des facteurs de dégradation des climats maritimes et la position géographique continentale en est une. Je rappelle aussi, que la proximité de la mer Méditerranée n'est pas un facteur "maritimisant" le climat, car cette mer est fermée. Comme en milieu océanique, l'amplitude est minimale aux abords de l'ocean. Enfin, le fait que le climat méditerranéen succède au climat océanique ne veut pas dire qu'il doit en récupérer les principales caractéristiques. L'effet de la latitude à ces endroits du globe fait, selon moi, que les précipitations estivales diminuent en moyenne, que les étés se réchauffent, comme l'ensemble des températures,... De manière générale, regarde où se concentre le climat méditerranéen sur le globe. Il s'etend vraiment à l'interieur des terres que dans deux pays, l'Espagne et la Turquie. Sinon, il reste confiné à des bandes littorales relativement étroites, et dans presque tous les cas, il devient désertique (continental chaud selon moi) quand on part vers les terres (Syrie, Californie, Australie,...). D'ailleurs le climat continental, lorsqu'il est dans les terres (loin des façades Est des continents), devient aride sous l'effet de l'abaissement de la latitude. C'est le cas entre le Kazhakstan et l'Iran, entre le Montana, l'Utah, et l'Arizona par exemple. Donc je maintiens que le qualificatif maritime est fondamental quand on parle de climat méditerranéen. defi: trouvez-moi un coin méditerranéen avec une vraie amplitude thermique continentale (style Kiev). bonne soiree Crabo Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Gaël13 Posté(e) 6 juin 2016 Saint-Alban-Leysse - 311 m (Est Chambéry) -(73) et ponctuellement sur Palette-Le-Tholonet -158 m (Aix sud-est) (13) et Mazamet(81) - (ville : 266 m) Partager Posté(e) 6 juin 2016 Globalement d'accords pour vos avis sur le pin d'Alep, je voulais juste apporter une nuance pas des moindres /emoticons/smile@2x.png 2x" title=":)" width="20" />. En ce qui concerne la notion maritime/continental, je voulais surtout mettre le doigt sur les disparités que l'on rencontre à l'échelle de la France. A savoir que les amplitudes annuelles dans ce que l'on nomme le climat semi-continental en France (Strasbourg, Lyon ..) ne sont pas plus fortes que ce que l'on rencontre dans une bonne partie du domaine méditerranéen (ampli > 17°) comme on peut le voir sur la carte que j'ai créé (norme 81/2010). A savoir que l'on rencontre des amplis annuelles allant de 14.5°C à 19.0°C en domaine méditerranéen Français, on ne peut pas vraiment se baser sur ce facteur pour nominer ce climat (d'ailleurs on ne trouve pas d'ampli annuelle <13.5°C même sur les postes les plus maritimes méditerranéen contrairement à la France océanique). On voit d'avantage un écart Ouest/Est du fait de la véritable influence maritime qu'est l'Océan Atlantique à l'échelle de la France : En clair l'indice thermique ne différencie pas Avignon de Strasbourg en terme de continentalité. Pourquoi parler de méditerranéen (maritime) pour le premier et de semi-continental pour le second ? Il y a quand même un problème . Après justement Gaël (), tu te bases sur le régime pluviométrique pour différencier l'indice maritime/continental en France, pourquoi pas, c'est déjà plus logique que l'indice uniquement thermique. Mais du coups , climat maritime ou continental pour Spokane dans l'Etat de Washington ? : http://fr.allmetsat.com/climat/washington.php?code=72785 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
jeb04 Posté(e) 6 juin 2016 Gap - Hautes Alpes 05 - alt 800m Partager Posté(e) 6 juin 2016 Concernant la vallée de la Durance, lorsqu'on la remonte par l'autoroute le changement de végétation est flagrant entre les sortie de Peyruis et d'Aubignosc. Les chênes verts et pins d'Alep laissent place aux pins noirs et chênes pubescents. A la différence de la vallée du Rhône où c'est la baisse de l'ensoleillement et la perméabilité aux perturbations atlantiques délimite le domaine méditerranéen, dans la vallée de la Durance c'est l'altitude qui nuance le climat avec des températures plus basses et une augmentation des précipitations estivales due essentiellement aux orages. Pour avoir fait de nombreuses fois la route entre Gap et Digne, il est très fréquent que Sisteron soit la limite entre la pluie et la neige. J'ai souvenir d'une fois en particulier (le 14 février 2001) où il y avait 40cm de neige sur Sisteron Nord et de la pluie une fois le tunnel de la Baume franchi !! La ville de Digne est aussi considérée comme la limite de l'olivier (on y trouve aussi les derniers pins d'Alep) bien qu'étant 100m plus haut que Sisteron. La ville est sans doute plus à l'abri des froids venus du nord. On ne peut cependant pas la considérer comme étant dans le domaine méditerranéen les précipitations estivales étant trop importantes limitant la sécheresse. On rentre alors dans le domaine supraméditerranéen (hors climat méditerranéen mais clairement sous influence méditerranéenne) qui concerne aussi une bonne partie du 05 au nord de Sisteron. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Chris3805 Posté(e) 7 juin 2016 Frontonas (38) Partager Posté(e) 7 juin 2016 Le 6 juin 2016 à 23:02, jeb04 a dit : Concernant la vallée de la Durance, lorsqu'on la remonte par l'autoroute le changement de végétation est flagrant entre les sortie de Peyruis et d'Aubignosc. Les chênes verts et pins d'Alep laissent place aux pins noirs et chênes pubescents. A la différence de la vallée du Rhône où c'est la baisse de l'ensoleillement et la perméabilité aux perturbations atlantiques délimite le domaine méditerranéen, dans la vallée de la Durance c'est l'altitude qui nuance le climat avec des températures plus basses et une augmentation des précipitations estivales due essentiellement aux orages. Pour avoir fait de nombreuses fois la route entre Gap et Digne, il est très fréquent que Sisteron soit la limite entre la pluie et la neige. J'ai souvenir d'une fois en particulier (le 14 février 2001) où il y avait 40cm de neige sur Sisteron Nord et de la pluie une fois le tunnel de la Baume franchi !! La ville de Digne est aussi considérée comme la limite de l'olivier (on y trouve aussi les derniers pins d'Alep) bien qu'étant 100m plus haut que Sisteron. La ville est sans doute plus à l'abri des froids venus du nord. On ne peut cependant pas la considérer comme étant dans le domaine méditerranéen les précipitations estivales étant trop importantes limitant la sécheresse. On rentre alors dans le domaine supraméditerranéen (hors climat méditerranéen mais clairement sous influence méditerranéenne) qui concerne aussi une bonne partie du 05 au nord de Sisteron. Tres interessante analyse. Effectivement, j'ai déjà remarqué ce changement de végétation entre Chateaux-Arnoux et Sisteron. Habitant en partie à Gap, il y neige plus souvent qu'à Sisteron. De même, une limite existe au nord de Gap... Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
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