weather.bordeaux Posté(e) 21 février 2006 Partager Posté(e) 21 février 2006 Il est encore un peu trop tôt pour établir un bilan de l' hiver 2005/2006. Mais à quelques jours de l'arivée du printemps météorologique on peut déjà avoir une petite idée. Il en ressort que cet hiver est assez froid sans pour autant qu'il n'y ait eu de véritable vague de froid. Toutes les données ci-dessous ont été calculées sur la période du 1er décembre au 20 février pour la station de Bdx/Mérignac . Température moyenne: 5.1°C (-1.9°C par rapport à la normale 71/00). Il s'agit pour le moment de la 10eme valeur la plus basse depuis 1946/1947 ! Hiver Tm 1947: 4,6°C 1953: 3,9°C 1956: 4,0°C 1963: 2,8°C 1964: 4,1°C 1965: 4,7°C 1986: 5,0°C 1987: 4,8°C 1991: 5,1°C 2006: 5,1°C Moyenne des températures maximales: +8,4°C (-2,2°C rapport à la normale 71/00). Il s'agit pour le moment de la 8eme valeur la plus basse depuis 1946/1947 ! Hiver Tx 1947: 8,1°C 1953: 7,8°C 1956: 7,6°C 1963: 6,7°C 1964: 7,9°C 1986: 8,3°C 1987: 8,3°C 2006: 8,4°C Moyenne des températures minimales: +1,9°C (-1,4°C rapport à la normale 71/00). Il s'agit pour le moment de la 19eme valeur la plus basse depuis 1946/1947. Le nombre de jour avec une température maximale inférieure à +10,0°C est important et s'élève à 48 (+16 jours par rapport à 71/00). Il s'agit là aussi de l'une des valeurs les plus élevées (la 10eme toujours depuis 1946/1947). Le nombre de jour avec gel est important. Il y a eu pour le moment 33 jours avec gel (normale 71/00: 21 jours). C'est aussi l'une des valeurs les plus élevées, la 12eme depuis 1946/1947). Par contre, en l'absence de véritable vague de froid, le nombre de jours avec forte a été peu important. Il n' y a eu que 2 jours. Elle est même inférieure à la normale d'un jour par rapport à 71/00. Toutefois, depuis depuis le début de l'hiver la température n' a jamais dépassé la barre des 15°C. C'est exceptionnellement rare. Depuis 1880, à Bordeaux, cela s'est déjà produit par le passé seulement 5 ou 6 fois (1888, 1889, 1895, 1907, 1907 et 1963). Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
gerardlh Posté(e) 21 février 2006 Rouen Est 152 m. Partager Posté(e) 21 février 2006 Bonsoir weather.Bordeaux.Je suis 100% de ton avis finalement cet hiver est banal , médiocre, couvert: et bien non puisque les relevés d'ensoleillement sont 10 % supérieurs à la normale, la pluie 10% de déficite ,température légèrement inférieure à la normale.. ,nous manquons de vent...Je crois que c'est l'ambiance générale qui est la cause à notre morisitée.De plus sur infoclimat nombreux sont les personnes à la recherche du sensationnel à vouloir 50 cm de neige ,100mm de précipitations,150 km/h de vent, du verglas bref que de la misère. /emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20"> un pti sourire.. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
lozere Posté(e) 21 février 2006 Partager Posté(e) 21 février 2006 Pour Toulouse, on peut déjà noter qu'avec 4,4°C de tm (-2,2°C par rapport à la moyenne 1971-2000) au 20 février (les derniers jours de février ne devraient pas changer grand chose), cet hiver s'avère plutôt remarquable (en termes de tm et non dans le "ressenti" des Toulousains, précaution nécessaire si j'ai bien compris): - il s'agit d'abord de l'hiver le plus froid depuis plus de 40 ans, depuis l'hiver 1964-65 et ses 4,3°C de tm; - il s'agit également du 5ème hiver le plus froid (exprimé en tm bien sûr) depuis le début des relevés en 1947 derrière l'hiver 1962-63 (3°C de tm), 1955-56 (3,5°C), 1952-53 (3,6°C) et 1964-65 (4,3°C). - il s'agit sans doute de l'hiver le plus frustrant pour beaucoup d'amateurs toulousains de phénomènes hivernaux, puisque malgré son classement plus qu'honorable, aucune réelle vague de froid ne fut enregistrée! Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
anecdote Posté(e) 22 février 2006 Partager Posté(e) 22 février 2006 - il s'agit sans doute de l'hiver le plus frustrant pour beaucoup d'amateurs toulousains de phénomènes hivernaux, puisque malgré son classement plus qu'honorable, aucune réelle vague de froid ne fut enregistrée! Oui c'est un hiver atypique, on n'a pas fini d'en parler !Difficile à classer. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
twister38 Posté(e) 22 février 2006 Chavagneux nord Isère 220m et Lyon 3ème en semaine Partager Posté(e) 22 février 2006 Dans le centre est de la France le déficit sera marqué: à charvieu: Novembre: tm: 5.5° Décembre: tm: 0.7° Janvier: tm:0.6° Février: la tempérétaure moyenne de la première décade était carrément négative ( je n'ai pas les chiffres tout de suite mais la tm du 1 au 13 était de -1.1° si mes souvenirs sont bons), la douceur est revenu et a du compenser ce gros déficite, mais les tout derniers jours devraient faire pencher la balance vers le bas. A noter qu'ici la plus grandes partie des précipitations de l'hiver est tombée sous forme de neige et que le nombre de jours avec tn en dessous de 0 est très élevé . Sinon à part 2 journées particulièrement exeptionnelles (le 28/12 25cm et le 28/01 33cm) sur le plan de la neige, le froid lui ne fût exeptionnel que par sa durée (aucun record de froid chez moi et une tn de l'hiver à -13°) A noter que le fort déficit de la première décade de février est le résultat d'un nombre de tn inférieur à -5° élevé produit par de fortes inversions et une couche de neige importante au sol et zsurtout durable. Le sol est resté enneigé du 27/01 au 12/02. Il s'agit de l'hiver le plus froid dans le nord isère depuis que j'y habite (8ans). A noter que mes relevés sont effectués avec un matériel non proffessionnel et que la sonde du thermo est située au nord sous la petite avancée de mon toit. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
williams Posté(e) 22 février 2006 Partager Posté(e) 22 février 2006 Pour Toulouse, on peut déjà noter qu'avec 4,4°C de tm (-2,2°C par rapport à la moyenne 1971-2000) au 20 février (les derniers jours de février ne devraient pas changer grand chose), cet hiver s'avère plutôt remarquable (en termes de tm et non dans le "ressenti" des Toulousains, précaution nécessaire si j'ai bien compris): - il s'agit d'abord de l'hiver le plus froid depuis plus de 40 ans, depuis l'hiver 1964-65 et ses 4,3°C de tm; - il s'agit également du 5ème hiver le plus froid (exprimé en tm bien sûr) depuis le début des relevés en 1947 derrière l'hiver 1962-63 (3°C de tm), 1955-56 (3,5°C), 1952-53 (3,6°C) et 1964-65 (4,3°C). - il s'agit sans doute de l'hiver le plus frustrant pour beaucoup d'amateurs toulousains de phénomènes hivernaux, puisque malgré son classement plus qu'honorable, aucune réelle vague de froid ne fut enregistrée! Je suis tout a fait d'acord avec toi, cet hiver est bien un hiver froid meme si bien sur il n'est pas exeptionnelle comme 1986... et donc comme ceux que bp d'entre nous auraient voulu. 2004/2005 a eu une anomalie de -1.29°C et 50 jours de gelées sur mes releves de St Gaudens (31) 100 km de Toulouse, et cet hiver 2005/2006 il a une anomalie de -1.59°C avec 54 jours de gelées. Cette année c'est sur que l'hiver a été monotone avec qu'une vague de froid et 3 jours de neige nous laissant 16.20 cm de neige au sol. Alors que l'annee derniere c'est 2 bonnes vagues de froids avec en tout 11 jours de chutes de neige et 28.20 cm de neige tombe + 5.30cm de neige debut printemps. Et en plus des temperatures plus basses comme un minimum releve de -9.40°C en janvier et -9.00°C en fevrier et le plus bas des maxi étaient de -2.60°C en janvier et -0.70°C en fevrier. Soit bien plus bas que cette année. Williams Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Tomar Posté(e) 28 février 2006 Partager Posté(e) 28 février 2006 Bilan hivernal : Au Bourget, Tm de 3.6°C déficitaire de 0.8 °C Depuis le 1er décembre, 32 jours de gel, 2 jours sans dégel, 4 jours avec Tn < -5°C Soit presque exactement les moyennes de la normale 71/2000. On peut noter que novembre a connu 10 jours de gel (pas de jours sans dégel ni de T < -5°C), donc depuis l'automne, il y a un faible excédent de jours de gel (3/4 jours). Hiver assez homogène (monotone ?) avec classiquement janvier comme mois le plus froid, marqué surtout par un temps anticyclone sec jusqu'à mi février avant l'arrivée de pluies bénéfiques. Redoux observés début décembre, mi janvier et mi février, pas très marqués et peu durables avec quand même chaque fois plus de 11°C (Txx 13°C en février). Froids prolongés mais toujours modérés, avec une Tnn de -7.1°C. Comparaison avec les hivers récents 2005/2006 est dans la lignée des hivers plutôt froids des années 90's (eh oui, elles n'ont pas été tout le temps si douces les années 90's) : 91/92 : Tm = 3.7 96/97 : Tm = 3.5 un peu plus doux que 95/96 : Tm = 3.3 et surtout 90/91 : Tm =3°C. Pour mémoire : 84/85 : Tm = + 1.2°C 62/63 : Tm = - 1.2°C ! Dans le nord-est du pays (Metz, Nancy, Strasbourg), le déficit est proche de 1°C en décembre et février mais nettement plus conséquent en janvier (souvent 2/3°C) avec au final une anomalie hivernale de l'ordre de -1.5°C à Entzheim par exemple. Comparaison avec les hivers récents, là aussi dans la lignée des hivers relativement froids des années 90's. Contrairement à la RP, on a pu noter d'assez grosses chutes de neige en décembre par endroit en Lorraine et en Alsace. Commentaire sur la longueur de cet hiver 4ème mois consécutif de déficit, ce n'est pas courant, on se rapproche de l'hiver 1995/96 : dans le NE, à Strasbourg Entzheim, 5 mois consécutifs de net déficit, de novembre 95 à mars 96 au Bourget, 4 mois de déficit de décembre 95 à mars 96 (déficit très faible en janvier) Au final dans ces régions, un hiver assez froid mais sans excès (sans T spectaculaires), globalement anticyclonique et sec avec un ensoleillement convenable, bien monotone (absence de gros redoux, de gros coup de vent...). Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
lozere Posté(e) 1 mars 2006 Partager Posté(e) 1 mars 2006 Quelques données de stations françaises pour cet hiver 2005-2006. Les anomalies sont données par rapport à la moyenne 1971-2000. Beauvais: tm de 2,7°C (-1,2°C) Bourges: tm de 2,9°C (-1,6°C), 10ème hiver le plus froid depuis 1946 Châteauroux: tm de 2,9°C (-1,7°C) Marseille: tm de 6,2°C (-1,6°C), 10ème hiver le plus froid depuis 1946 Melun: tm de 2,8°C (-1,3°C) Mont-Aigoual: tm de -2,3°C (-1,3°C), 16ème hiver le plus froid depuis 1949 Paris-Montsouris: tm de 4,1°C (-1,2°C) Rennes: tm de 4,4°C (-1,6°C), 10ème hiver le plus froid depuis 1945 Strasbourg: tm de 0,9°C (-1,5°C) Toulouse: tm de 4,4°C (-2,2°C), 5ème hiver le plus froid depuis 1947 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
williams Posté(e) 1 mars 2006 Partager Posté(e) 1 mars 2006 Quelques données de stations françaises pour cet hiver 2005-2006. Les anomalies sont données par rapport à la moyenne 1971-2000. Beauvais: tm de 2,7°C (-1,2°C) Bourges: tm de 2,9°C (-1,6°C), 10ème hiver le plus froid depuis 1946 Châteauroux: tm de 2,9°C (-1,7°C) Marseille: tm de 6,2°C (-1,6°C), 10ème hiver le plus froid depuis 1946 Melun: tm de 2,8°C (-1,3°C) Mont-Aigoual: tm de -2,3°C (-1,3°C), 16ème hiver le plus froid depuis 1949 Paris-Montsouris: tm de 4,1°C (-1,2°C) Rennes: tm de 4,4°C (-1,6°C), 10ème hiver le plus froid depuis 1945 Strasbourg: tm de 0,9°C (-1,5°C) Toulouse: tm de 4,4°C (-2,2°C), 5ème hiver le plus froid depuis 1947 Comme on le voit suivant ces donnees de 10 villes francais, sur les 60 dernieres annees, l'hiver 2005/2006 est en moyenne le 10ème hiver le plus froid ce qui montre bien qu'il a été assez froid malgrès que les temperatures sont pas descendues très bas et le peu de neige dans certaine regions. Williams Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Guest Posté(e) 2 mars 2006 Partager Posté(e) 2 mars 2006 voici un arcticle de l est republicain lorraine: NANCY. - L'arrivée du mois de mars n'est pas synonyme de redoux dans l'est de la France qui connaît un hiver particulièrement long avec des températures qui se maintiennent sous la barre des 10 degrés depuis plus de trois mois par endroits, ce qui constitue un record. « La situation météorologique est assez inhabituelle en Lorraine, sans perturbation ni flux de sud qui aurait pu nous apporter un air plus doux et ainsi casser cette période de froid qui semble interminable », analyse Bernard Rouyer de Météo France Metz. Selon le prévisionniste, l'hiver est exceptionnel, plus par sa durée et son absence de douceur que par la rudesse des températures. La barre symbolique des 10 degrés a été franchie pour la dernière fois le 13 novembre à Metz, un record selon Météo France qui indique que les précédents dataient des années 1962-63 et 1972-73 où le mercure s'était maintenu au-dessous de cette limite pendant 79 jours. « Nous avons connu de nombreuses nuits sans gelée cet hiver mais globalement, en journée, la température n'est jamais montée très haut et l'on plafonne actuellement à 4 ou 5 degrés », relève Bernard Rouyer. Nancy privé de soleil Même son de cloche au centre météo de Tomblaine près de Nancy où l'on fait remarquer « qu'à l'exception du 5 février où l'on a relevé une température de 10,8èmeC, le mercure est obstinément resté sous la barre des 10èmeC depuis le 14 novembre dernier. Une impression de froid interminable avec une moyenne de janvier établie à -0,3èmeC à Nancy et à 2 tout petits degrés en février. Même si les hivers 1987 et 1997, s'avérèrent plus rigoureux, celui que nous traversons restera inscrit dans les annales notamment en ce qui concerne l'ensoleillement. A Nancy, la moyenne d'ensoleillement pour un mois de février s'établit à 79,7 heures. Cette année le soleil s'est montré pendant 26 heures, à peine, record négatif pulvérisé dans la catégorie depuis que la station locale de Tomblaine effectue des relevés. L'épisode neigeux le plus important dans l'est s'est déroulé fin décembre. Il n'a duré que cinq à six jours et la couche de neige n'a atteint que 15 cm à Metz et 20 cm à Nancy contre un maximum de 26 cm relevé en février 1969, assure-t-on encore à Météo France. Le constat est le même en Alsace où l'on souligne toutefois que l'hiver 2005-2006 est loin de compter parmi les plus rigoureux enregistrés dans l'est. « Si l'on retient le critère des températures extrêmes, les hivers 1955-56 et 1971-72 sont largement plus froids avec des pics atteignant les -23 degrés », précise Grégory Fifre, climatologue à Météo France Strasbourg. Ce dernier note que les 10 degrés ont été franchis à plusieurs reprises en Alsace « mais trop peu et trop peu longtemps » pour que l'on puisse parler d'un franchissement significatif du seuil. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
41350 Posté(e) 2 mars 2006 Partager Posté(e) 2 mars 2006 NANCY. - L'arrivée du mois de mars n'est pas synonyme de redoux dans l'est de la France qui connaît un hiver particulièrement long avec des températures qui se maintiennent sous la barre des 10 degrés depuis plus de trois mois par endroits, ce qui constitue un record. Mensonge!Le record est sûrement détenu par 1844-45 avec à Paris des Tx<= 9,4°C du 22 novembre au 22 mars inclus. Je n'ai pas les chiffres mais il est bien probable qu'il en soit de même dans le NE. Le record n'est donc pas encore tombé à priori! Et les records du XX° siècles cités dans l'article ne sont pas des records. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
lozere Posté(e) 3 mars 2006 Partager Posté(e) 3 mars 2006 Mensonge! Le record est sûrement détenu par 1844-45 avec à Paris des Tx<= 9,4°C du 22 novembre au 22 mars inclus. Je n'ai pas les chiffres mais il est bien probable qu'il en soit de même dans le NE. Le record n'est donc pas encore tombé à priori! Et les records du XX° siècles cités dans l'article ne sont pas des records. Polémique stérile: un relevé de tx de 1844-45 ne vaut déjà pas tripette, alors de là à le projeter dans l'est de la France à partir de Paris... N'oublions pas en outre que Paris peut très bien avoir des txx hivernales inférieures à certaines stations de l'est de la France: c'est le cas avec Charleville-Mézière cette année, par exemple! Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
41350 Posté(e) 3 mars 2006 Partager Posté(e) 3 mars 2006 Polémique stérile: un relevé de tx de 1844-45 ne vaut déjà pas tripette, alors de là à le projeter dans l'est de la France à partir de Paris... N'oublions pas en outre que Paris peut très bien avoir des txx hivernales inférieures à certaines stations de l'est de la France: c'est le cas avec Charleville-Mézière cette année, par exemple! Alors qu'on m'explique si les Tx étaient surévaluées ou sous évaluées au siècle dernier parce c'est trop facile de réfuter non pas un relevé mais une caractéristique générale de tout un hiver. A te lire j'ai l'impression que la série est fausse puisque les Thermomètres d'alors ajoutaient ou retiraient à leur bon gré une demi douzaine de °C aux Tx.Non, faut pas rêver, les T, spécialement en hiver sont particulièrement réaliste, même si les méthodes sont différentes de celles d'aujourd'hui. Pour ça, on en a des preuves quand on met en relation hivers doux et hivers froids, hivers froids et embâcle des fleuves. Quant à ton exemple de Charleville Mézière, il tombe très bien puisque c'est typiquement l'exemple qui confirme la règle! A Paris je crois que la Txx de l'hiver tourne autour de 12-13° cette année et dans l'est nombre de stations n'ont pas franchi les 10°C. Donc je réitère ma prose, on peut raisonnablement penser que l'hiver 1844-45 n'a pas vu les 10°C atteints du 22/11 au 22/03 sur au moins pas mal d'endroits de l'est-nord est. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
weather.bordeaux Posté(e) 4 mars 2006 Auteur Partager Posté(e) 4 mars 2006 A 12h00 UTC, en ce 4/3/06, il fait 16.7°C à Bordeaux-Mérignac . Cela marque la fin d'une période, exceptionnellement, longue avec une Tx inférieure à 15°C ( du 15/11 au 3/3 soit 109 jours). Lors de l'hiver 1962/1963, la période avec une Tx inférieure à 15°C avait été un peu plus longue (du 5/11 au 3/3 soit 119 jours). Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Météo-Nature Posté(e) 4 mars 2006 Partager Posté(e) 4 mars 2006 L 'hiver 2005/2006= super captivant. On a connu à chaque fin de mois un épisode de neige, fin novembre un jour, fin décembre deux trois jours (verglas), fin janvier un ou deux jours et fin février trois jours. Je ferais l'analyse de ce mois plus en chiffre dans une ou deux semaines. En tout cas il reste mémorable pour moi. /emoticons/sad@2x.png 2x" width="20" height="20"> Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Brother Posté(e) 4 mars 2006 Partager Posté(e) 4 mars 2006 L 'hiver 2005/2006= super captivant. On a connu à chaque fin de mois un épisode de neige, fin novembre un jour, fin décembre deux trois jours (verglas), fin janvier un ou deux jours et fin février trois jours. Je ferais l'analyse de ce mois plus en chiffre dans une ou deux semaines. En tout cas il reste mémorable pour moi. /emoticons/sad@2x.png 2x" width="20" height="20"> Exactement ! Le meilleur depuis 10 ans sur Angers ! Deux gros épisodes neigeux dont un qui est en cours /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
bru Posté(e) 5 mars 2006 Partager Posté(e) 5 mars 2006 De plus sur infoclimat nombreux sont les personnes à la recherche du sensationnel à vouloir 50 cm de neige ,100mm de précipitations,150 km/h de vent, du verglas bref que de la misère. /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">/emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> un pti sourire.. On a eu tout cela en France ce week end, c'est marrant comme les choses peuvent évoleur en 2 semaines.... /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
lc30 Posté(e) 6 mars 2006 Partager Posté(e) 6 mars 2006 pour revenir au fil initial, et avoir une autre vision de l'hiver voici mes observations botaniques à Nîmes vacquerolles retard de la floraison des jonquilles ( plantes à bulbe donc très sensibles à la température) retard minimum par rapport aux onze dernières années : 11 jours, maximum supérieur à 20 jours retard à la floraison des même amandiers entre dix jours et cinq semaines ( la sensibilité des arbres est surtout due à l'ensoleillement, assez peu à la température. par contre température minimale : - 6° C alors que j'ai noté plusieurs fois des -8, -9 au cours des derniers années. Donc hiver froid, sans trop, mais long et avec un certain manque de soleil -- Lucien COSTE Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
florent76 Posté(e) 6 mars 2006 Partager Posté(e) 6 mars 2006 Cet hiver qui n'en finit pas Thermomètre en berne depuis trois mois, déficit d'ensoleillement record, l'hiver se traîne en Lorraine sans qu'on puisse apercevoir le bout du tunnel. NANCY. - L'arrivée du mois de mars n'est pas synonyme de redoux dans l'est de la France qui connaît un hiver particulièrement long avec des températures qui se maintiennent sous la barre des 10 degrés depuis plus de trois mois par endroits, ce qui constitue un record. « La situation météorologique est assez inhabituelle en Lorraine, sans perturbation ni flux de sud qui aurait pu nous apporter un air plus doux et ainsi casser cette période de froid qui semble interminable », analyse Bernard Rouyer de Météo France Metz. Selon le prévisionniste, l'hiver est exceptionnel, plus par sa durée et son absence de douceur que par la rudesse des températures. La barre symbolique des 10 degrés a été franchie pour la dernière fois le 13 novembre à Metz, un record selon Météo France qui indique que les précédents dataient des années 1962-63 et 1972-73 où le mercure s'était maintenu au-dessous de cette limite pendant 79 jours. « Nous avons connu de nombreuses nuits sans gelée cet hiver mais globalement, en journée, la température n'est jamais montée très haut et l'on plafonne actuellement à 4 ou 5 degrés », relève Bernard Rouyer. Nancy privé de soleil Même son de cloche au centre météo de Tomblaine près de Nancy où l'on fait remarquer « qu'à l'exception du 5 février où l'on a relevé une température de 10,8°C, le mercure est obstinément resté sous la barre des 10°C depuis le 14 novembre dernier. Une impression de froid interminable avec une moyenne de janvier établie à -0,3èmeC à Nancy et à 2 tout petits degrés en février. Même si les hivers 1987 et 1997, s'avérèrent plus rigoureux, celui que nous traversons restera inscrit dans les annales notamment en ce qui concerne l'ensoleillement. A Nancy, la moyenne d'ensoleillement pour un mois de février s'établit à 79,7 heures. Cette année le soleil s'est montré pendant 26 heures, à peine, record négatif pulvérisé dans la catégorie depuis que la station locale de Tomblaine effectue des relevés. L'épisode neigeux le plus important dans l'est s'est déroulé fin décembre. Il n'a duré que cinq à six jours et la couche de neige n'a atteint que 15 cm à Metz et 20 cm à Nancy contre un maximum de 26 cm relevé en février 1969, assure-t-on encore à Météo France. Le constat est le même en Alsace où l'on souligne toutefois que l'hiver 2005-2006 est loin de compter parmi les plus rigoureux enregistrés dans l'est. « Si l'on retient le critère des températures extrêmes, les hivers 1955-56 et 1971-72 sont largement plus froids avec des pics atteignant les -23 degrés », précise Grégory Fifre, climatologue à Météo France Strasbourg. Ce dernier note que les 10 degrés ont été franchis à plusieurs reprises en Alsace « mais trop peu et trop peu longtemps » pour que l'on puisse parler d'un franchissement significatif du seuil. Tempête sur la route des Crêtes REMIREMONT. - « Je n'ai jamais vu, dans le massif vosgien, un hiver aussi régulier que cette année », avoue Roger Deybach, le fermier-aubergiste de Breitzousen, sur la route des Crêtes, au dessus de La Bresse. « Depuis le mois de décembre, la neige grasse qui est tombée a recouvert tout le massif et elle n'est jamais repartie. C'est rare, rare, rare. » Aussi rarissime que la tempête venue, hier matin, gonfler le confortable matelas sur la route des Crêtes. Pas moins de 70 cm en quelques heures, entre 6 h et 10 h. Breitzousen, inaccessible, a d'ailleurs dû laisser les rideaux baissés alors que la route était ouverte jusqu'au pied du Hohneck. Déjà en intervention pour déblayer la neige tombée la veille, le personnel de la subdivision de Gérardmer de l'Equipement a dû mettre les bouchées doubles. En densité, il y a belle lurette que les chutes n'avaient été aussi fortes. « Par endroits, elle était tellement soufflée qu'elle atteignait le rétroviseur du camion », confie, époustouflé, un chauffeur. « Autant d'un coup, c'est exceptionnel. Cela fait un bail que je n'avais pas connu cela. » En hauteur cumulée, le présent hiver bat également les records. Plus de deux mètres quand la main de l'homme n'est pas passée par là ! « Actuellement, on ne s'en rend pas trop compte. C'est au printemps qu'on va le percevoir car elle va mettre longtemps à partir », relève Roger Deybach. Il n'en est pas moins formel, cet hiver hors normes a déjà connu des précédents plus intenses encore. « Nous sommes encore loin de l'hiver 69-70. On en a eu beaucoup plus que cette année. A ce point que nous étions montés en transhumance seulement au 16 juin. » Du même coup, sur les sommets, un vieux dicton refait subitement surface. « Quand une femme enfile sa robe blanche à la Sainte-Catherine, il faut attendre la Saint-Joseph pour qu'elle l'enlève ». « Cette année, la première neige est tombée le 16 novembre sur les sommets. Trois jours plus tôt, nous étions encore en bras de chemise ! Et la première est arrivée jusqu'en Plaine le 25 novembre, exactement le jour de la Sainte-Catherine. Et la Saint-Joseph, c'est pour le 19 mars. » Bref, l'hiver est loin d'avoir dit son dernier mot... Camions bloqués dans les Vosges Deux cents poids lourds immobilisés avant Remiremont, autant au sud de Charmes : circulation difficile, hier matin. EPINAL. - Le directeur départemental de l'Equipement des Vosges était rentré chez lui l'esprit tranquille, mardi soir. Après une journée éprouvante pour les équipes chargées du déneigement, la circulation était alors satisfaisante sur le réseau routier prioritaire, et les derniers bulletins météo n'annonçaient pas plus de trois à quatre centimètres de neige pour la nuit. La surprise est venue de l'ouest dès 5 h, hier. En l'espace de quelques, il est tombé 15 cm de poudreuse dans la Plaine, entre 20 et 30 cm dans les secteurs d'Epinal et Remiremont et 70 sur le massif vosgien ! Le secteur de Neufchâteau a alors ouvert le bal des saleuses tandis que la dépression progressait vers l'est. Quelque 330 agents mobilisés et soixante-dix engins pour traiter les 3.400 km de routes nationales et départementales dans l'urgence. Difficile, malgré tout, de circuler sur la route nationale 66, entre Remiremont et Bussang. Idem sur la nationale 57 qui traverse le département du nord au sud, entre Charmes et Remiremont. D'autant qu'un camion en portefeuille à hauteur d'Eloyes, dans le sens Nancy-Vesoul, a bloqué près de deux cents camions sur la voie express vers 8 h. Tandis que deux cents autres étaient stockés par les gendarmes en amont, au nord d'Epinal, jusqu'à ce que la route soit dégagée, deux heures plus tard. 40.000 tonnes de sel « Des problèmes se sont posés, de manière générale, dans toutes les côtes », explique le directeur départemental de l'Equipement, Hervé Minjon. « De nombreux poids lourds s'aventurent sur la neige sans équipements adaptés, ils se doublent... Il faut savoir qu'un seul camion en travers de la route bloque le trafic durant deux à trois heures. Si on voulait vraiment être efficace, il faudrait le double de moyens. » Le préfet des Vosges qui a visité la cellule opérationnelle de coordination routière, hier matin, a confirmé que cela n'était naturellement pas envisageable. « On ne peut pas adapter les moyens à des situations exceptionnelles », souligne Patrice Molle. Pourrait-on au moins interdire la circulation des poids lourds en pareille situation ? Là encore, la réponse du préfet est négative : « On ne peut pas bloquer de façon trop préventive. » Mais quand l'exceptionnel devient chronique, les automobilistes crient au scandale. L'hiver dernier, déjà, la DDE des Vosges avait répandu 50.000 tonnes de sel sur les routes contre 25.000 pour une saison moyenne. A titre indicatif, le cap des 40.000 tonnes devrait être franchi cette année. Baptiste BIZE ------------------------------------------------------------------------------ Cet hiver qui joue les prolongations L'Est Républicain du 2 mars 2006 Drôle d'hiver. S'il n'est pas exceptionnel par la rudesse des températures, il l'est en revanche plus par sa durée et son absence de douceur. Depuis novembre, le mercure n'est pas repassé au-dessus des 10°C, un record pour la région. Sans oublier la sécheresse qui menace... Un hiver qui n'en finit plus. Rien d'extraordinaire à ce constat, plus ou moins bien ressenti d'ailleurs dans les chaumières de Lorraine, alors que quelques semaines encore nous séparent du printemps. Celui affiché au calendrier! Cela dit, les statistiques avancées par les météorologistes sont là pour nous dire deux ou trois choses qui ressemblent à du jamais vu, à des records. Sans parler d'autres perspectives probablement plus inquiétantes sur la durée et la vie de tous les jours, comme les craintes liées à la sécheresse. L'arrivée du mois de mars est généralement signe d'un redoux sinon affiché, au moins espéré, en dépit des giboulées qui font partie des incontournables de saison. Cette année, on n'en prend pas assurément le chemin! Il ne fait pas très très froid, certes, les chutes de neige restent maigres, mais le thermomètre affiche avec un bel entêtement des mesures qui brillent par leur constance à des valeurs n'engendrant pas l'enthousiasme. La situation est pour sûr inhabituelle dans notre région, remarque un observateur attentif, statistiques à l'appui, Bernard Rouyer, prévisionniste à Météo France Metz. Ce que confirme Jean-Louis Rossignol, directeur du service. "C'est un hiver surprenant", explique ce spécialiste. "Nous n'observons pas de grands froids, ni des chutes de neige qui marquent le terrain et les esprits. Pour autant, les températures demeurent basses. Persistantes dans leur durée, avec une vraie absence de douceur climatique, même épisodique." Un record largement dépassé Jean-Louis Rossignol et ses collaborateurs signalent ainsi un record à lui tout seul. Depuis la nuit du 13 au 14 novembre 2005, où la température est descendue en dessous de 10°C, jamais le mercure n'est remonté à ce niveau. Aujourd'hui, cela fera 109 jours consécutifs que perdure cette situation. Bien plus - un mois à vrai dire - que les records enregistrés lors des hivers 1962-1963 et 1972-1973, quand le mercure s'était maintenu sous les 10°C pendant 79 jours. Jean-Louis Rossignol, le regard porté sur ses colonnes de statistiques, rappelle aussi que les températures moyennes de chaque mois, pour décembre 2005, janvier et février 2006, sont restées inférieures aux normales saisonnières. "Entre un et presque deux degrés..." Les températures ne devraient pas grimper dans les jours à venir, relève ce spécialiste en ajoutant: "Il faut voir là les conséquences dues à la position persistante des anticyclones et des dépressions entraînant un temps, disons, plutôt froid et relativement sec. Ce qui fait que les précipitations, pluie ou neige, ne sont pas abondantes, loin de là". Le spectre de la sécheresse n'est pas loin, effectivement. Après 2003 très déficitaire, 2004 presque autant et une année 2005 qui n'a pas renfloué - c'est le moins que l'on puisse dire - les nappes phréatiques, cette année s'annonce mal elle aussi! "Si ça continue de la sorte, on va vers des problèmes qu'il conviendra d'assumer au quotidien, en changeant également nos habitudes de vie", diagnostique Jean-Louis Rossignol. Le temps régule nos vies et nos fragiles sociétés. Plus que jamais. J.-M. A. Source : Le Républicain Lorrain du 2 mars 2006 Florent. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Virgile Posté(e) 6 mars 2006 Cormeilles (27) Partager Posté(e) 6 mars 2006 Moi, c'est assez particulier car j'ai connu mes jours de neige exepté 2-3 jours en fin décembre hors hiver météorologique (en novembre et en mars). Rien en janvier ni en février. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Aldo29 Posté(e) 6 mars 2006 Partager Posté(e) 6 mars 2006 Ici: 1 jour de neige en novembre qq flocons fin décembre 2 jours de neige en janvier 1 en février (pluie/neige mêlées) 3 en mars Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Guest Posté(e) 13 mars 2006 Partager Posté(e) 13 mars 2006 Les statistiques sont accablantes ! OUI Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
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