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Secheresse 2006


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Le niveau du lac de Constance, à l'est de la Suisse, a atteint 394.54m à Romanshorn, soit 2cm de moins que le précédent record datant de mars... 1909. Il reste encore 6 petits centimètres pour atteindre le record absolu de 1858. Des relevés sont effectués dans cette station depuis 1817, même si ils ne sont régulières que depuis 1881.

Le lac Majeur, au Tessin, qui atteignait également des niveaux records au mois de Janvier, est remonté suite aux fortes précipitations qui ont touchées cette région dernièrement.

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Posté(e)
La-Chapelle-Saint-Florent - 49 (proche 44, bord Loire)

Merci pour vos liens. C'est pas vraiment ça que je cherchais exactement, mais ca renseigne quand même un peu default_smile.png/emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20"> (ce que je cherche, n'est peu être pas un produit grand public).

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Merci pour vos liens. C'est pas vraiment ça que je cherchais exactement, mais ca renseigne quand même un peu default_blink.png (ce que je cherche, n'est peu être pas un produit grand public).

Si tu es matheu, tu peux te servir des DEM (Digital Elevation Model) à 90m. Toute la planette est digitalisée, et sous nos régions, cela fait des points à 70m.

Tu redécoupe les fichiers pour ta région et avec de savants calculs tu peux en déduire les bassins versants à partir de maillage 3D.

L'adresse des DEM :

http://srtm.csi.cgiar.org/

L'adresse parlant de son utilisation pour les bassins versants :

http://perso.wanadoo.fr/ghs/topo/topographie.html

En espérant que c'est ce que tu cherche.

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Posté(e)
La-Chapelle-Saint-Florent - 49 (proche 44, bord Loire)

En fait je crois que ce que je cherche ce sont des hydrogrammes. Mais quand j'en trouve sur le net, j'ai l'impression qu'il manque des choses par rapport à ce que je cherche (calcul de l'évapotranspiration par ex). Je retrouve plus le nom exact de ce type de diagramme que je pensais avoir dans mes archives.

Mais bon c pas grave. default_stuart.gif

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Sans grande surprise, les glaciers ont pris un coup aussi sur la période 2004-2005.

On apprend entre autres, que le glacier du Triftgletscher (BE) a reculé de manière impressionnante : -216m default_biggrin.png/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> Les specialistes expliquent ce grand recul par le fait qu'un lac entoure le glacier. Mais tout de même... c'est fou default_stuart.gif (voir photo comparative dans l'article ci-dessous).

Le glacier d'Aletsch (VS) (et non pas Altesch selon France 2), a quant a lui, reculé de 66m. Ce chiffre n'est pas si important que ça quand il est pris individuellement. En effet, la moyenne ces dernières années étant d'environ 50m par années d'après Pro Natura. Cependant, c'est le rythme continu et la vitesse de la fonte qui est préoccupante.

L'article complet est disponible ici :

http://www.swissinfo.org/sfr/swissinfo.htm...106&sid=6449845

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Posté(e)
Remiremont - Porte des Hautes Vosges (400 m)

Encore une fois on va faire des agriculteurs les principaux boucs émissaires de la future catastrophe de l'été prochain . Oui j'ai bien dit catastrophe car pour moi sauf un printemps exceptionnellement "pourri" , le mal est fait car on sait très bien que c'est en automne et hiver que les nappes se rechargent , avant que la végétation ne reprenne ses droits à partir de mars .

Attention je n'ai pas dit qu'il n'y a pas d'abus avec l'irriguation mais je pense qu'il est trop facile de ne faire qu'un seul coupable . Et les pouvoirs publics dans la gestion de la crise ?

Revenons à la situation de cet été : des arrétés prefectoraux avaient été pris et quelle ne fut ma surprise quand j'ai appris en septembre qu'après quelques perturbations avec deux gouttes d'eau , les arrêtés avaient été levé dans la plupart des régions ! default_blush.png N'aurait pas t-il été plus sage d'attendre un peu ?

Encore plus fort : même en gestion de crise cet été , que d'aberration : pour prendre l'exemple ou j'habites à Nantes , il n'y avait qu'à se promener le soir dans les rues de Nantes : arrosage à gogo la nuit de tous les parterres ou terre plein de fleurs publics avec ( summum du n'importe quoi ) l'eau qui dégouline pendant des heures et des heures sur le bitume ! default_clover.gif C'est grave s'il n'y a pas de fleurs au rond point quand j'en fais le tour ? /public/style_emoticons/'>http://forums.infoclimat.fr/public/style_emoticons/default/original.gif

Sans parler de beaucoup de particuliers et là c'est triste à dire , ce serait peut-être un mal pour un bien futur , mais il n'y a qu'une vraie crise avec des coupures d'eau sévères pour qu'il se rende compte de la situation et qu'il comprenne . J'ai un métier ou je me déplace chez les gens et je peux vous assurer que cet été j'en ai vu des pelouses bien cachés derrière les maisons d'un vert incroyable pour la saison !

Voilà pour mon petit coup de g****e avec un petit espoir quand même sous forme de question aux connaisseurs : la fonte des neiges si elle est abondante peut recharger un peu le sous-sol mais à quelle échelle au niveau géographique ?

Eh bien voilà de quoi pointer du doigt le monde agricole sans pour autant épargner les pouvoirs publics. Il s'agit d'un article paru dans le quotidien Sud Ouest, édition Charente-Maritime en date du 9 Février 2006:

"TRIBUNAL DE JONZAC. -- Récidiviste, l'agriculteur de Clion avait bravé les interdictions d'arroser

Un irrigant condamné

Un agriculteur de Clion vient d'être condamné par le tribunal de police de Jonzac pour avoir bravé les arrêtés préfectoraux interdisant l'irrigation l'été dernier. Récidiviste, il devra payer une amende de 1 500 euros et verser à la Fédération de pêche et de protection des milieux aquatiques, qui s'était portée partie civile, 1 euro de dommages et intérêts et 300 euros au titre de remboursement des frais de justice occasionnés. Pour des faits similaires, une cinquantaine d'agriculteurs avaient été relaxés en décembre dernier par les tribunaux de grande instance de Saintes, Rochefort et La Rochelle. Les magistrats, en application d'un décret ministériel précisant les modalités selon lesquelles les préfets prennent des arrêtés de restriction ou de limitation des usages de l'eau, avaient estimé que la diffusion des arrêtés préfectoraux avait été insuffisante par voie de presse et qu'il aurait fallu faire une insertion légale. Cette relaxe avait été obtenue par les avocats parisiens des agriculteurs uniquement devant les tribunaux de ces trois villes, mais non pour ceux du reste du département. "

Et ce n'est qu'une illustration pour un problème que l'on retrouve à chaque saison estivale dans l'ensemble des régions touchées par des pénuries d'eau...

Les cas d'infractions sont très nombreux mais les sanctions prises à l'encontre des contrevenants sont dérisoires... Il vaut mieux dans le pire des cas, faire une entorse aux arrêtés préfectoraux, et payer une amende dérisoire, plutôt que de voir son champ de maïs grassement subventionné crever sous un soleil de plomb. Certes les particuliers ne sont pas les derniers à ignorer les restrictions mais le problème porte essentiellement sur les quantités d'eau en jeux dans ce contexte.

Pour finir, rappelons que plus de 70% de l'eau prélevée en Europe sert à l'irrigation des cultures, les particuliers ne représentent qu'à peine 12% de ces prélèvements! default_smile.png/emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20">

Mais bon, de nos jours, on arrive à faire pousser du maïs en plein désert du Sahara, pourquoi ne pas le faire dans les Charentes accablées par la sécheresse default_tongue.png/emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20">

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Salut,

si la pluvio de 2005 a été "potable" ; le niveau des réservoirs locaux est surprenant.

Mardi dernier, l'étang Ste-Suzanne (St-Coulomb) était à son plein, les séquelles de 2003 littéralement effacées.

Avec les reportages des derniers JT, (en IDF, SW France), un contraste à limite vous mettre

mal à l'aise...

L'année où j'avais vu l'étang Ste-S. le plus à sec, même quasi vide, c'était en 1990.

A +

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En Charente, la Préfecture a récemment autorisé le remplissage des réserves de substitution, notamment pour servir à l'irrigation. Décision contestée comme on peut s'en douter, alors que les réserves naturelles sont déjà au plus bas... (v article ci-dessous).

Question peut-être déjà posée : combien de temps faudrait-il que les averses d'hier et aujourd'hui en Poitou Charentes perdurent pour résorber cette fichue sécheresse ?

PENURIE D'EAU. --Les niveaux d'étiage sont au plus bas. La préfecture autorise depuis mi-janvier le remplissage des réserves de substitution. Charente Nature conteste cette action décidée sans concertation

« Il faut relever les seuils d'alerte de 5 % »

:Gaëlle Tournier

Pour Charente Nature, 2006 s'annonce sous les mêmes auspices que 2005, sinon pire PHOTO ISABELLE LOUVIER

Depuis la dernière réunion de l'Observatoire de l'eau, il y a moins d'une semaine, le ciel charentais ne s'est assombri d'aucun nuage salvateur. Les nappes phréatiques sont au plus bas, la situation de crise persiste. « Ce qui s'annonce pour 2006 est au moins aussi grave que l'année 2005, sinon plus ». Charente Nature ne cachait pas son désarroi, hier, alors que la préfecture autorise depuis mi-janvier le remplissage des bassines. Et ce, sans en avoir informé l'association qui a accepté de réintégrer l'Observatoire, à une condition : la transparence des informations. Or le remplissage des bassines, à Charente Nature, on s'y oppose catégoriquement pour la simple et bonne raison que « les ressources naturelles ont déjà du mal à se régénérer ». L'association ne comprend pas cette décision alors que « les niveaux d'étiage sont dans le rouge ». Ces réserves de substitution vont notamment servir à l'irrigation.

Agriculture raisonnée. « Nous n'avons rien contre les exploitants, affirme le président Jean-Pierre Sardin, mais il faut une gestion plus raisonnée de l'agriculture. En Charente, il n'y a pas de place pour les cultures qui utilisent trop d'eau. Les sols sont secs depuis des années. D'ailleurs, certains l'ont bien compris. Notez qu'en 2005, l'exploitation du maïs a baissé de 10 % ».

Reste qu'aujourd'hui, sur les 6 000 exploitants que compte le territoire, un millier pratique l'irrigation, notamment dans le Nord-Ouest du département, du côté d'Aigres, Ruffec et Villefagnan. Il y a encore du chemin à faire. Pour la seule année 2005, « 1 500 demandes d'indemnisation ont été déposées sur le bureau du préfet dans le cadre des calamités sécheresse ». Et ineptie de plus selon l'association : « à côté de cela, on continue à subventionner des cultures qui ne sont pas adaptées ». Alors que faire ? Charente Nature regarde du côté de la météo, « on annonce de la pluie dans les prochains jours ». Mais on n'y croit pas plus que cela. « On ne peut s'en sortir qu'en relevant les seuils d'alerte de 5 % ». L'association devrait soumettre cette idée lors du prochain observatoire de l'eau début mars.

Sud Ouest

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Ici les agriculteurs vont semés du maîs, ils s'en foutent pour la pluspart qu'on est en sécheresse car si la culture est minable ils auront des subventions de la commission Européenne, vraiment y a rien de plus idiot que ca.

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  • 2 weeks later...

Agriculture - La révolution sèche

Frédéric Lewino

Chaque fois que la sécheresse s'annonce, il est de bonne guerre de tomber à bras raccourcis sur ces boit-sans-soif de producteurs de maïs. 450 litres d'eau gaspillés par kilo de grains et, qui plus est, au coeur de l'été ! Qui dit mieux ? Heureusement, à l'aube d'une nouvelle saison sèche, les voilà décidés à faire un effort. Lors du Comité sécheresse réuni la semaine dernière, ils ont annoncé une diminution de 10 % de la surface plantée en maïs en 2006. Avec un effort particulier en Poitou-Charentes, où la réduction atteindra 40 % ! Pourquoi autant dans cette région ? Parce qu'ils ont entendu le message de Nader Katerji, bioclimatologue à l'Inra, lors du précédent Comité sécheresse. « Contrairement à ce qui est dit, le maïs ne réclame pas davantage d'eau que le tournesol ou le soja. Le problème avec lui, c'est qu'il est beaucoup plus sensible au manque d'eau. Lorsqu'il est planté sur un sol peu profond, possédant peu de réserves hydriques, il a besoin d'irrigation régulière », explique-t-il. Ainsi en est-il en Poitou-Charentes et des régions Centre et Midi-Pyrénées qui arrosent à tout va ! Et Katerji d'insister sur la nécessité de revenir sur certaines cultures adoptées ces trente dernières années qui ne tiennent pas compte des ressources en eau.

Au ministère de l'Ecologie, on préconise une plus grande responsabilisation des agriculteurs : « La prochaine loi sur l'eau essaiera de développer la gestion collective. Une quantité d'eau globale sera attribuée aux agriculteurs, qui devront s'arranger entre eux pour se la partager », indique Jean-Paul Vial, directeur adjoint de l'eau.

Pour s'adapter au réchauffement du climat, les paysans devront entreprendre une révolution sèche. Il n'y a pas de maïs qui tienne...

© le point 23/02/06 - N°1745 - Page 28 - 276 mots

Source : http://www.lepoint.fr/sciences/document.html?did=174543

Florent.

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Pour la secheresse c'est de pire en pire ici dans le sud ouest !

Car il est tombé que 13.80 mm pour ce mois de fevrier soit 16.60% de la normale et c'est le 2ème mois le plus sec depuis 2003. Et ca fait aussi le 6eme mois au-dessous de la nomale consecutif default_blush.png

Ces 14 derniers mois seul 4 mois ont ete dans les normes et avec au moins 80 mm.

Ca devient grave avec l'approche de l'été default_clover.gif

Williams

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Agriculture - La révolution sèche

Frédéric Lewino

Chaque fois que la sécheresse s'annonce, il est de bonne guerre de tomber à bras raccourcis sur ces boit-sans-soif de producteurs de maïs. 450 litres d'eau gaspillés par kilo de grains et, qui plus est, au coeur de l'été ! Qui dit mieux ? Heureusement, à l'aube d'une nouvelle saison sèche, les voilà décidés à faire un effort. Lors du Comité sécheresse réuni la semaine dernière, ils ont annoncé une diminution de 10 % de la surface plantée en maïs en 2006. Avec un effort particulier en Poitou-Charentes, où la réduction atteindra 40 % ! Pourquoi autant dans cette région ? Parce qu'ils ont entendu le message de Nader Katerji, bioclimatologue à l'Inra, lors du précédent Comité sécheresse. « Contrairement à ce qui est dit, le maïs ne réclame pas davantage d'eau que le tournesol ou le soja. Le problème avec lui, c'est qu'il est beaucoup plus sensible au manque d'eau. Lorsqu'il est planté sur un sol peu profond, possédant peu de réserves hydriques, il a besoin d'irrigation régulière », explique-t-il. Ainsi en est-il en Poitou-Charentes et des régions Centre et Midi-Pyrénées qui arrosent à tout va ! Et Katerji d'insister sur la nécessité de revenir sur certaines cultures adoptées ces trente dernières années qui ne tiennent pas compte des ressources en eau.

Au ministère de l'Ecologie, on préconise une plus grande responsabilisation des agriculteurs : « La prochaine loi sur l'eau essaiera de développer la gestion collective. Une quantité d'eau globale sera attribuée aux agriculteurs, qui devront s'arranger entre eux pour se la partager », indique Jean-Paul Vial, directeur adjoint de l'eau.

Pour s'adapter au réchauffement du climat, les paysans devront entreprendre une révolution sèche. Il n'y a pas de maïs qui tienne...

© le point 23/02/06 - N°1745 - Page 28 - 276 mots

Source : http://www.lepoint.fr/sciences/document.html?did=174543

Florent.

Etant dans le milieu agricole et de plus habitant dans une plaine céréaliére, je peu vous assuré qu'il est tout a fait possible de produire du mais avec des rendements trés correct sans irrigation a condition bien sur que ce soit dans des terres de bonnes qualités supportant le sress hidrique. C'est sur que dans les terres du poitou charente, c'est plus compliqué sans irrigation.

Ce que serait bien, c'est que maïs pousse la ou il doit pousser, c'est a dire dans les "vrais" plaines céréalières ( limagne, beauces... ect ) ça simplifirait bien les choses.

Le problème, c'est qu'un agriculteur touche 380 euros d'aides compensatoires par hectares en production non irrigué et environ 150 euros de PLUS s'il irrigue, et aprés, on va taper sur les doigts des agriculteurs parce qu'il irrigue alors que tout est fait pour les pousser a irriguer.

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Malgré les grosses précipitations de ces derniers jours, la sécheresse est loin d'être terminée d'après les experts. Paradoxalement, on craint même des inondations ces prochains jours !

Pas de détente en vue sur le front de la sécheresse malgré la neige

BERNE - Les abondantes chutes de neige de ce week-end ne suffiront pas à pallier la sécheresse qui sévit en Suisse. Le déficit des nappes phréatiques est trop grand après 3 années de précipitations insuffisantes. Des inondations sont en revanche à craindre.

Une journée chaude associée à de fortes pluies pourraient faire fondre les masses de neige et provoquer une montée des cours d'eau suisses, explique Christian Koch de l'Office fédéral de l'environnement (OFEV). Selon l'hydrologue, les sols sont en effet saturés d'eau.

Les lacs seront toutefois capables d'absorber de grandes quantité d'eau lors de la fonte, à l'instar du lac de Constance qui est descendu à son plus bas niveau depuis le début des mesures. Il lui faudra d'ailleurs des mois pour atteindre des hauteurs dans les normes, estime M. Koch.

L'hydrologue espère surtout qu'avec l'arrivée de la fonte des neiges, les sources rattrappent leur déficit hydrique. Il pense en particulier à certaines nappes souterraines presque taries dans les régions jurassiennes et de l'Oberland bernois.

Un mètre de neige équivaut à 100 litres d'eau par mètre carré. Les précipitations records de ce week-end, qui ont touché le nord de la Suisse, notamment Bâle et Zurich avec respectivement 50 et 54cm de neige fraîche, n'ont pour le moment eu qu'une faible influence sur le niveau fluviométrique.

La plupart des régions de Suisse ont enregistré de très faibles précipitations ces derniers mois. Même si le niveau des rivières et des lacs reste bas, la sécheresse n'a encore aucune incidence sur les réserves d'eau potable. Seules quelques communes connaissent des difficultés d'approvisionnement, telles celles de La Brévine (NE), Châtel-St-Denis (FR) ou encore Chamoson (VS).

Source : http://www.swissinfo.org / SDA-ATS

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  • 2 weeks later...

Les pluies de la semaine dernière ont fait du bien au sol dans de nombreuses régions, mais certaines sont encore concernées par la sécheresse. La situation devient préoccupante avec l'arrivée du printemps.

On voit bien sur la carte de MF que les flux perturbés sont venus de l'Ouest.

Les sols qui manquent d'eau sont les plaines foehnées (Limagne, Forez, Alsace) et l'Est des Alpes.

Une autre zone est concernée par un manque d'eau: une ligne s'étendant de Niort au département de l'Aisne en passant par la région parisienne.

La sécheresse perd quand même du terrain.

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Les pluies de la semaine dernière ont fait du bien au sol dans de nombreuses régions, mais certaines sont encore concernées par la sécheresse. La situation devient préoccupante avec l'arrivée du printemps.

On voit bien sur la carte de MF que les flux perturbés sont venus de l'Ouest.

Les sols qui manquent d'eau sont les plaines foehnées (Limagne, Forez, Alsace) et l'Est des Alpes.

Une autre zone est concernée par un manque d'eau: une ligne s'étendant de Niort au département de l'Aisne en passant par la région parisienne.

La sécheresse perd quand même du terrain.

Franchement, pour qui vit en Limagne depuis la fin des années 80, la situation actuelle n'est vraiment pas mauvaise, rien à voir avec les situ catastrophiques des hiver-printemps 2002 ou 2003, et de nombreux autres depuis 1989.

Oui, la pluvio a été tres deficitaire depuis decembre, mais 50% de presque rien, c'est presque rien default_biggrin.png/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> Dans les faits, 50% de deficit sur un hiver c'est seulement 40 mm de precipitations qui manquent, une paille.

De plus, pas de foehn et pas de redoux surpuissant cet hiver, un T moy envrion 2°C inf aux normales, c'est une evaporation bien moindre aussi, le manque est donc encore plus faible.

Certes, je serais le premier à me rejouir d'abondantes precipitations en Limagne (qui n'auront pas lieu dans les jours à venir, contrairement à presque partout ailleurs, foehn oblige), mais vraiment, il n'y a pas de quoi crier au loup ici !

A+

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Bonsoir Frc63.Bon si comprends bien il nous reste plus qu'à prendre le dico : Limagne: série de plaines du massif central drainées par l'Allier : Brioude, Issoire,et grande Limagne de Clermont-Ferrand subissent l'effet de foehn. On va être costo en géo avec IC.

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Bonsoir à tou(te)s,

Voici ce que j'écrivais dans le forum "Prévisions saisonnières" sous le sujet "Hiver 2005-2006" le 13 Janvier dernier:

J'ai aussi mes souhaits pour cet hiver, qui ne coïncident pas nécéssairement avec mes préférences. Ces temps-ci, je pense qu'il y a une "fenêtre de tir" pour le retour d'un flux d'ouest perturbé. J'ai d'ailleurs fait avec moi-même le pari (sur des arguments réfléchis, néanmoins) qu'un flux d'ouest réccurrent se réinstallerait avant fin Février (je ne crois pas aux prévisions saisonnières POUR LA FRANCE). On verra bien, si ça marche je vous dirai sur quels arguments je me basais.

Je souhaite le retour d'un flux d'ouest perturbé, TOUT LE MONDE DOIT souhaiter le retour de ce flux d'ouest. La situation des nappes phréatiques devient dramatique, si l'été prochain on doit rationner l'eau, alors il sera trop tard. C'est MAINTENANT que les nappes doivent se recharger. Est-il utile de rappeler que la France a un climat globalement océanique c'est -à-dire que les hivers sont globalement plutôt DOUX et PLUVIEUX?

Certaines prévisions saisonnières prévoiraient le retour de la "saison des pluies" pour Avril prochain. Quand bien même ce serait le cas, il serait TROP TARD! Les nappes ne se rechargeraient pas (sauf si c'est la mousson, évidemment), tout serait pris par la végétation.

jt 75 m'avait demandé sur quoi je me basais :

Donne nous plutôt ce qui à long terme te fait voir revenir le flux d'ouest , mis à part un phénomène compensation ou de rattrapage.

Alors peut-on considérer que le flux d'ouest est revenu? Le 13 Février dernier a-t-il été un 4 Janvier 2003 à l'envers? C'est très possible, quoi qu'on manque encore sans doute un peu de recul.

D'abord ce qui me faisait penser à son retour avant la fin de l'hiver météo : RIEN! C'était vraiment un voeu pieux!

Les deux petits arguments que j'avais pour son retour "prochain" :

1) Contrairement à l'hiver 2004-2005 où les flux méridiens s'imposaient "sans combattre" (plusieurs forumeurs l'avaient noté à l'époque), le flux zonal a été très présent l'hiver dernier, au moins les configurations favorables, mais elles ont été "bloquées" par les flux méridiens, jusqu'à mi-Février (là encore plusieurs l'ont remarqué, avec parfois de vrais conflits de masses d'air). Pour prendre une image schématique, tout s'est passé comme si après maints essais les flux zonaux avaient réussi à finalement "enfoncer la porte".

2) En lisant le bouquin de G. Séchet, j'avais remarqué qu'il semblait y avoir une réccurrence de 2-3 ans (pas plus de 3 ans) des hivers doux et humides ou/et froids et secs.

Alors ces cycles ont-ils une vue de l'esprit ou sont-ils bien réels? C'est assez facile à vérifier et je compte m'y atteler pour la station la plus proche de chez moi (Bourges)... quand j'aurai un peu de temps (hum!).

Une dernière remarque concernant la sécheresse : d'abord il est prématuré de dire que c'est fini! Ca l'est pour certaines régions, mais pas pour d'autres. Si on a un été sec, on va vite s'en rendre compte! En tous cas, on peut effectivement souffler un peu. Encore qu'on ait eu de la chance. Grâce à la longueur de l'hiver, la végétation est en retard, même pas repartie dans beaucoup d'endroits, et les pluies actuelles sont tout bénéf. pour les nappes. Ca aurait pu être pire avec une fin d'hiver "printanière".

Kriss45

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Franchement, pour qui vit en Limagne depuis la fin des années 80, la situation actuelle n'est vraiment pas mauvaise, rien à voir avec les situ catastrophiques des hiver-printemps 2002 ou 2003, et de nombreux autres depuis 1989.

Oui, la pluvio a été tres deficitaire depuis decembre, mais 50% de presque rien, c'est presque rien default_tongue.png/emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20"> Dans les faits, 50% de deficit sur un hiver c'est seulement 40 mm de precipitations qui manquent, une paille.

De plus, pas de foehn et pas de redoux surpuissant cet hiver, un T moy envrion 2°C inf aux normales, c'est une evaporation bien moindre aussi, le manque est donc encore plus faible.

Certes, je serais le premier à me rejouir d'abondantes precipitations en Limagne (qui n'auront pas lieu dans les jours à venir, contrairement à presque partout ailleurs, foehn oblige), mais vraiment, il n'y a pas de quoi crier au loup ici !

A+

Habitant également en limagne, il n'y a en effet aucun probleme de sécheresse ici. Comme l'explique frc 63, on a été en déficit ici avec seulemnt 50 mn de précipitations entre decembre et février contre 86,5mn de norme en cumul sur ces trois mois. Alors c'est sur, le pourcentage de déficit est important avec 42 % mais ça représente seulement 36 mn de déficit.

De plus, mars est largement excédentaire avec déja environ 40 mn déja tombé depuis le début du mois contre 27 mn pour la normale. Donc ici, pas de souci majeur, on est habitué a ces faibles précipitations. De toute facon, on a rarement rempli les nappes phréatiques en hiver ici.

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Cet hiver aux pieds des Pyrenees, il est tombe 108.60 mm soit 50% de la normale. Mais le printemps commence bien pour la pluviometrie ici car il est tombe 94.60 mm en mars avec une anomalie de 179% soit presque autant que cet hiver.

Williams

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En Espagne, après avoir traversé en 2005 la pire sécheresse des dernières 100 années, cette année a plu plus, ce qui est normal.

1 sep - 30 mar

Madrid: 252 mm

Barcelona: 451 mm

Valencia: 285 mm

Sevilla: 344 mm

Valladolid: 300 mm

Córdoba - Vistalegre: 621 mm (ma ville).

Bilbao: 865 mm

San Sebastián: 1.030 mm

Santiago: 1.312 mm

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Pour en revenir à la secheresse et suite à la discussion sur le topic "été 2006" qui virait au hors-sujet, je poste donc ici.

Je trouve ça dingue que pour 2 petits mois excédentaires après l'écrasante dominante de mois déficitaires depuis 3 ans on vienne dire que la secheresse est finie. Elle est finie si Avril-mai-juin sont humides et excédentaires ce qui n'est pas encore acquis. Et si un seul de ces mois est ultra déficitaire et bien désolé mais le spectre secheresse ressurgira aussitôt. Et en tout état de cause Avril ne prend pas pour l'instant le chemin (ça peut encore changer et heureusement) d'un mois humide et excédentaire, loin de là si cette patate Anticyclonique entrevue par les dernières sorties des modèles demeure sur le proche Atlantique. Voilà pourquoi il faut rester vigilant et s'inquieter pour le reste de la saison.

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Posté(e)
st yrieix le déjalat (19) 750 m / 1800 mm annuel

tu as raison logos ,des qu'il refera chaud plusieurs departements vont retomber dans les restrictions.Pour la haute correze pas de probleme de ce cote là il est tombé 1048 mm du 01/10/05 au 31/03/06.

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Posté(e)
La-Chapelle-Saint-Florent - 49 (proche 44, bord Loire)

Et oui car le rechargement des nappes souterraines qui sont en seuil critique depuis de nombreux mois ne vont pas se recharger de façon optimales avec seulement 3 mois excédentaires (pour l'ouest en tout cas), surtout qu'on va arriver maintenant dans les mois où logiquement il s'agit de la mauvaise période pour les nappes. Soyons prudent. Tout ceci me semble loin d'être fini et toutes les régions ne sont pas logés à la même enseigne concernant ce probleme. default_sorcerer.gif

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Roaix (84) - proche Vaison la Romaine

Pour ce qui est du sud-est, premier incendie majeur à cause d'un mistral acharné. Les précipitations sont plutot déficitaire depuis Décembre avec un janvier un peu plus arrosé sur le Languedoc-R. Situation que je trouve grave à cette époque de l'année mais certain ne l'entendent pas de la même oreille , étonnant ...

MF trouve la situation d'humidité des sols dans les bouches du rhone plutot seches et inquiétantes à cette époque de l'année tout comme le Sud du Vaucluse ...

@ suivre

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Voici la situation ici depuis janvier 2003 (relevé d'Orly et normale d'Orly (1961-1990)):

mois/année - quantité tombé - normale (la couleur rouge indique un déficit et le bleu un excédent)

01/2003 - 56mm - 51,9mm

02/2003 - 19mm - 44,8mm

03/2003 - 15,0mm - 50,8mm

04/2003 - 36,2mm - 46,6mm

05/2003 - 74,8mm - 57,8mm

06/2003 - 28,8mm - 50,5mm

07/2003 - 27,4mm - 50,1mm

08/2003 - 49,6mm - 46,5mm

09/2003 - 14,0mm - 52,0mm

10/2003 - 65,4mm - 53,2mm

11/2003 - 42,8mm - 58,1mm

12/2003 - 38,0mm - 53,1mm

01/2004 - 92,4mm - 51,9mm

02/2004 - 3,8mm - 44,8mm

03/2004 - 31,0mm - 50,8mm

04/2004 - 61,2mm - 46,6mm

05/2004 - 41,6mm - 57,8mm

06/2004 - 19,6mm - 50,5mm

07/2004 - 51,4mm - 50,1mm

08/2004 - 70,6mm - 46,5mm

09/2004 - 11,2mm - 52,0mm

10/2004 - 87,2mm - 53,2mm

11/2004 - 20,0mm - 58,1mm

12/2004 - 52,8mm - 53,1mm

01/2005 - 50,6mm - 51,9mm

02/2005 - 28,4mm - 44,8mm

03/2005 - 47,8mm - 50,8mm

04/2005 - 38,4mm - 46,6mm

05/2005 - 42,0mm - 57,8mm

06/2005 - 46,4mm - 50,5mm

07/2005 - 35,8mm - 50,1mm

08/2005 - 24,2mm - 46,5mm

09/2005 - 30,8mm - 52,0mm

10/2005 - 15,6mm - 53,2mm

11/2005 - 24,6mm - 58,1mm

12/2005 - 25,8mm - 53,1mm

01/2006 - 27,2mm - 51,9mm

02/2006 - 67,8mm* - 44,8mm

03/2006 - 85,4mm* - 50,8mm

04/2006 - 8,2mm* - 15,5mm**

* il s'agit de mes propres relevés n'ayant pas encore ceux d'Orly (je suis à 3km)

** il s'agit de la moyenne mensuelle divisée par 3

Sinon l'air sec en ce moment durcit la terre en surface surtout avec la récurrence d'un petit vent en journée, pas oupeu de rosée ou gelée blanche.

En forêt de Sénart certaines mare sont à sec malgré les pluies importantes de février et mars. De même en sous bois de Fontainebleau les mousses sont plutôt assez sèches. Quant à la Seine son niveau baisse rapidement ces derniers jours, à Austerlitz le débit est passé de 636 m3/s le 8 avril contre 477 m3/s le 12.

Dans le Bassin Parisien 3 départements sont déjà concerné par au moins un arrêté préfectoral de limitation de l'usage de l'eau.

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