Aller au contenu

Ce tchat, hébergé sur une plateforme indépendante d'Infoclimat, est géré et modéré par une équipe autonome, sans lien avec l'Association.
Un compte séparé du site et du forum d'Infoclimat est nécessaire pour s'y connecter.

Le gulf stream ralenti


BIBICHE76
 Partager

Messages recommandés

Bonjour,

Oui, je suis assez convaincu que le grand saut n'est pas loin, et que la course contre la montre est mal engagée. Froid, chaud, très chaud, très froid ??? Surtout très dangereux.

Un autre aspect m'a alerté dans cette émission, dont, je suis d'accord avec Alain, il faut repasser au tamis les affirmations généralisantes, c'est l'information selon laquelle les variations de températures induisant un changement climatique peuvent arriver en 10 ans, voire 1 an, d'après le chercheur interrogé sur l'analyse des échantillons de glace sur 100 000 ans (j'aimerai bcp en avoir la lecture, une lecture ultra précise, année par année, cela doit être passionnant).

Cela signifie que les théories qui tablent sur des changements lents, progressifs et donc assez facilement assimilables, sont valides pour un certains nombre de cas (ex : glaciations de type solaire), mais que, de manière très récurrente, le climat peut changer brusquement, pour ne pas dire très brusquement, durant ces périodes.

Cela m'interpelle sur les scénarios "romantiques" des adeptes du réchauffement climatique progressif bienfaiteur, car au fond, bcp de personnes l'abordent ainsi...

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

  • Réponses 413
  • Créé
  • Dernière réponse

Les plus actifs

default_rolleyes.gif -->
CITATION(Jean-Séb @ 11/04/2006 - 17:47) <{POST_SNAPBACK}>

Mais nous pouvons tout à fait avoir un gulf stream en pleine forme, et avoir des températures plus froides au nord de l'Europe, il suffit en effet que les températures de surfaces deviennent plus froides, sans pour autant que le courant soit ralenti : cela veut dire que le courant a une autre dynamique, soit que les eaux de surface et profondes aient une répartition différente, soit que l'eau chaude qui part du golfe du mexique soit préalablement pompée, soit que la fonte des glaces des pôles soient anormalement élevée.

Tout ceci peut parfaitement exister, même avec un GS en pleine forme.

A nous de faire le tri...

Mais pourquoi et comment donc les eaux de surface du GulfStream seraient-elles plus froides avec un GS en pleine forme ?

Je rappelle que ce courant prend naissance dans les Caraïbes, là où la tendance ne parait pas précisement être à la réduction des températures des eaux de surface...

Bonjour Alain,

J'avais rédigé ces éléments un peu à la va vite, mais sans pour autant ne pas m'appuyer sur des considérations scientifiques.

J'ai retrouvé l'extrait d'un article de futura science à ce sujet, que je me permets de reproduire en partie :

"Ce résultat paradoxal, confirmé par les simulations du Centre Hadley de prévision du climat (Londres) dans son dernier rapport, met en lumière que des courants marins profonds de l’océan Atlantique subissent de fortes variations.

Les courants entraînés par les vents, dont fait partie le Gulf Stream, sont horizontaux et se propagent dans les couches supérieures de l’océan (quelques centaines de mètres de profondeur au maximum).

© Rapid Change Climate, Natural environment research council

Mais attention : le Gulf Stream proprement dit n’y est pour rien ! Contrairement à ce que l’on a pu lire récemment dans de nombreux articles de presse, et à l’opposé des idées reçues qui en découlent, les travaux de Bryden démontrent que le fameux courant de surface de l’hémisphère nord est très stable.

Rappelons que le Gulf Stream fait partie d’une boucle de courant océanique entraînée par les vents, qui part de la Floride, traversant l’atlantique nord dans le sens des aiguilles d’une montre (on parle de « gyre subtropicale »). Les masses d’eau relativement chaudes et salées déplacées en surface vers le nord par un ensemble de courants prolongeant le Gulf Stream (dérive nord-atlantique) jusqu’au Spitzberg subissent ensuite des échanges avec l’atmosphère avant de repartir vers le Sud. L’équilibre de cette boucle de courant n’est pas modifié depuis un demi-siècle, malgré les bouleversements actuels. Jusqu'à quand ?

Il en va différemment de la « circulation thermohaline », qui transporte de la chaleur vers le Nord. Il s’agit là d’un tout autre phénomène, initié par des courants verticaux de densité. Ces courants se produisent afin de rétablir un équilibre entre les couches superficielles de l’océan atlantique nord (au Labrador notamment), froides et salées, donc très denses et par conséquent descendant en profondeur, et les couches basses, plus chaudes et moins denses qui ont tendance à remonter vers la surface.

Par opposition au Gulf Stream et aux courants marins entraînés par les vents, la circulation thermohaline (THC) est principalement verticale, et provoquée par la formation et la plongée en profondeur (jusqu’à 5000 m) d’eau au niveau du Groenland, de l’Islande et de la Norvège.

© Rapid Change Climate, Natural environment research council

Or, chutant de 20 millions de m3 par seconde à seulement 14 millions, la circulation thermohaline montrerait un déclin d’environ 30% du flux océanique “général” ainsi que des changements de la circulation de retour en profondeur. En particulier, le flux dans la partie la plus enfouie du courant de retour, entre 3000 et 5000 mètres sous la surface, s’est réduit.

La raison : le réchauffement de la planète, dû aux émissions de gaz à effet de serre, entraînerait une augmentation des précipitations en surface, diminuant la densité de la couche d’eaux froides de surface qui alors a moins tendance à « plonger ».

En affectant la circulation thermohaline, donc en réduisant la quantité de chaleur transportée vers le Nord, cette modification des flux verticaux pourrait engendrer un rafraîchissement dans l’océan Atlantique Nord de 2°C environ."

Voilà pour ces quelques précisions qui me semblaient bien utiles dans ce débat complexe et d'autant plus compliqué que les postulats de base ne sont pas toujours bien compris de la même manière par tous.

A bientôt.

/public/style_emoticons/'>http://forums.infoclimat.fr/public/style_emoticons/default/original.gif

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

default_stuart.gif -->

CITATION(Jean-Séb @ 25/04/2006 - 06:19) <{POST_SNAPBACK}>Cela signifie que les théories qui tablent sur des changements lents, progressifs et donc assez facilement assimilables, sont valides pour un certains nombre de cas (ex : glaciations de type solaire), mais que, de manière très récurrente, le climat peut changer brusquement, pour ne pas dire très brusquement, durant ces périodes.

Cela m'interpelle sur les scénarios "romantiques" des adeptes du réchauffement climatique progressif bienfaiteur, car au fond, bcp de personnes l'abordent ainsi...

Il faut également voir la répartition spatiale des réchauffements dont on parle. Il me semble que tous les paléoclimatologues sont d'accord pour dire qu'il a existé, même récemment (Holocène), des changements abruptes de climat à l'échelle locale. La région arctique aurait gagné entre 10 et 15°C en quelques décennies au Dryas récent, par exemple. En revanche, ce sont les changements à la fois abruptes (moins d'un siècle) et globaux qui semblent rares, voire inexistants dans le passé de la Terre (sauf catastrophe type chute de météorite géante).

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

default_stuart.gif -->

CITATION(Jean-Séb @ 26/04/2006 - 11:21) <{POST_SNAPBACK}>

Bonjour Alain,

J'avais rédigé ces éléments un peu à la va vite, mais sans pour autant ne pas m'appuyer sur des considérations scientifiques.

J'ai retrouvé l'extrait d'un article de futura science à ce sujet, que je me permets de reproduire en partie :

Je ne connais pas très bien ce sujet, j'en profite pour creuser un peu et vous poser des questions. D'abord, un point plus précis sur la recherche dont tu parles.

L'étude de Bryden et al. (référence ci-dessous) a mesuré en 2004 le débit, la salinité et la température au 25°N. à un point où il existait déjà des mesures en 1957, 1981 et 1992 . Les chercheurs ont mesuré le courant "ascendant" du GS, puis les deux courants "descendants" qui en résultent : courant de surface (qui retourne vers l'Afrique occidentale et l'Amérique centrale) et courant profond (qui fait la boucle an Atlantique Nord pour retourner vers l'Amérique du Nord).

Le GS lui-même est resté très stable sur les 46 ans de mesure, avec un niveau de confiance élevé dans le résultat (GS + Ekman : 35,6Sv en 1957, 37,6 Sv en 2004, marge d'incertitude 1,1 Sv). Nota : Mesure de débit en sverdrup (Sv) = 1 million m3/s

En revanche, le flux redescendant vers le Sud a changé. En surface, il est passé de 12,7 à 22,8 Sv, mais en profondeur, il est passé de 22,9 à 14,8 Sv, la couche ayant connu l'évolution la plus sensible étant celle de 3000-5000 m (courant descendant profond qui vient de la mer de Norvège et fait la boucle de l'Atlantique Nord pour retourner sur les côtes américaines) : de 14,8 à 6,9 Sv. Le principal problème est que la marge d'erreur (6Sv) est forte.

Ce qui a été noté quand même à la sortie de l'étude (cf. Didier Paillard et Alain Colin de Verdière, deux océanographes interviewés in Le Monde) :

- c'est une des premières mesures de tendance du genre, que l'on ne peut donc comparer à d'autres ;

- la marge d'erreur pour les courants descendants est élevée (+/- 6 Sv), en fait équivalente à l'amplitude trouvée ;

- la durée des enregistrements a été courte (un mois) par rapport à la variabilité océanique ;

- 4 points d'études en 50 ans sur une seule latitude, c'est très peu.

Bref, comme toujours, une conclusion un peu frustrante : on assiste peut-être à une modification notable de la circulation thermohaline et l'Europe en particulier devra peut-être se préparer à des hivers froids... mais il faudra d'autres mesures pour le confirmer.

J'ajoute une question très naïve, vu que la circulation générale atmopshère-océan n'est pas mon fort dans les détails : comment est-on sûr que c'est la température qui dirige cette circulation océanique et non pas l'inverse (c'est-à-dire que des variations océaniques pour des raisons X ou Y finissent par influer les températures) ? C'est-à-dire comment sépare-t-on le poule et l'oeuf (l'ordre des causalités donc) dans ce cas précis ? Merci d'avance de me déniaiser.

Réf. :

Harry L. Bryden, Hannah R. Longworth and Stuart A. Cunningham (2005), Slowing of the Atlantic meridional overturning circulation at 25° N, Nature, 438, 655-657.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

J'ajoute une question très naïve, vu que la circulation générale atmopshère-océan n'est pas mon fort dans les détails : comment est-on sûr que c'est la température qui dirige cette circulation océanique et non pas l'inverse (c'est-à-dire que des variations océaniques pour des raisons X ou Y finissent par influer les températures) ? C'est-à-dire comment sépare-t-on le poule et l'oeuf (l'ordre des causalités donc) dans ce cas précis ? Merci d'avance de me déniaiser.

questions sur cette question.

Qu'est-ce qui peut faire dire que c'est la température qui dirige la circulation océanique?

Et qu'est-ce qui pourrait faire que la circulation océanique n'influe pas sur la température atmosphérique?

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

questions sur cette question.

Qu'est-ce qui peut faire dire que c'est la température qui dirige la circulation océanique?

Et qu'est-ce qui pourrait faire que la circulation océanique n'influe pas sur la température atmosphérique?

question sur ta question à ma question :

quelle est la question ? default_w00t.gif

En fait, ce que l'on n'entend le plus souvent (pour faire simple), ce sont des propos du genre : la hausse des températures pourrait ralentir le GS, modifier la circulation thermohaline, etc. Il semble donc évident dans ce genre de propos que les variations de température atmosphérique sont la cause première et déterminante de certains comportements océaniques. Je me demande simplement - notamment dans le cas ici évoqué - comment on exclut d'autres causes, c'est-à-dire comment on connaît la régularité des flux océaniques à T constante (par exemple).

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

En fait, ce que l'on n'entend le plus souvent (pour faire simple), ce sont des propos du genre : la hausse des températures pourrait ralentir le GS, modifier la circulation thermohaline, etc. Il semble donc évident dans ce genre de propos que les variations de température atmosphérique sont la cause première et déterminante de certains comportements océaniques. Je me demande simplement - notamment dans le cas ici évoqué - comment on exclut d'autres causes, c'est-à-dire comment on connaît la régularité des flux océaniques à T constante (par exemple).

je comprends un peu mieux la question.Actuellement je n'ai pas lu que la baisse supposée du débit du GS serait la conséquence du réchauffement climatique.

Je ne parle pas de la presse généraliste bien sûr.

La circulation du GS est en bonne partie "wind-driven" cad dirigée par les vents et donc la circulation atmosphérique.

En cas de perturbation cyclique ou autre de cette circu atmosphérique on peut supposer une influence sur le GS.

C'est le cas lors des phases (longues) de NAO, par exemple.

Peut-être que même l'ENSO, bien qu'intéressant surtout le Pacifique, a une influence sur le GS.

Il y a également une variation saisonnière assez importante.

Mais je laisserai répondre mieux les spécialistes du GS.

Concernant Bryden je crois bien qu'il a reconnu lui-même que les mesures étaient un peu trop courtes et que des campagnes plus longues étaient nécessaires.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Je pense que c'est déjà trop tard! Le temps que les gouvernements réagissent et les conséquences catastrophiquent seront déjà là.

a+

Patric95

de toute façon faire confiance à qui que ce soit pour régler les problèmes de la constante solaire, de l'évaporation ou du volcanisme sous-marin, phénomènes parfaitement méconnus ne sert à rien.

on doit constater, et éviter de tirer des plans sur la comète avec des supputations qui sont démenties le lendemain de leur diffusion. avec des intérêts financiers directs et immédiats qui conduisent les communications de pouvoirs divers ( politique, économique, social, culturel, et informatique pour le dernier paru) à des options de béatitude ou de catastrophisme ( en d'autres termes "tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil" ou " tout le monde il est bête, tout le monde il est méchant").

--

lc30

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

de toute façon faire confiance à qui que ce soit pour régler les problèmes de la constante solaire, de l'évaporation ou du volcanisme sous-marin, phénomènes parfaitement méconnus ne sert à rien.

on doit constater, et éviter de tirer des plans sur la comète avec des supputations qui sont démenties le lendemain de leur diffusion. avec des intérêts financiers directs et immédiats qui conduisent les communications de pouvoirs divers ( politique, économique, social, culturel, et informatique pour le dernier paru) à des options de béatitude ou de catastrophisme ( en d'autres termes "tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil" ou " tout le monde il est bête, tout le monde il est méchant").

--

lc30

Ce qui est néanmoins intéressant est que les études sur le sujet semblent devenir plus sérieuses, et les moyens consacrés pour les analyses plus importants.

Je suis d'ailleurs un peu surpris de constater que ces moyens sont en réalité limités par rapport à l'ampleur du problème, et aux conséquences -heureuses ou malheureuses- que le comportement du GS et de la DNA peut avoir sur l'humanité.

Il est grand temps d'avoir des outils stratégiques performants dans ce domaine, car plus les études avancent, plus les -mauvaises- surprises s'accumulent.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

default_crying.gif -->

CITATION(Jean-Séb @ 27/04/2006 - 10:53) <{POST_SNAPBACK}>Je suis d'ailleurs un peu surpris de constater que ces moyens sont en réalité limités par rapport à l'ampleur du problème, et aux conséquences -heureuses ou malheureuses- que le comportement du GS et de la DNA peut avoir sur l'humanité.

Enfin... surtout sur l'Europe (GS et DNA) quand même, une large partie de l'humanité a des problèmes plus pressant (même climatiques).

Il est grand temps d'avoir des outils stratégiques performants dans ce domaine, car plus les études avancent, plus les -mauvaises- surprises s'accumulent.
Ma foi, la recherche scientifique n'est pas l'emploi le plus inutile de l'argent public.

Je ne suis pas tout à fait d'accord avec toi sur l'exclusivité des "mauvaises" nouvelles**. Disons plutôt que l'esprit humain est programmé pour parler de celles-ci plus que tout autre, pour de probables raisons adaptatives qui se comprennent assez bien. Disons aussi que certains ont intérêt à ne propager que les mauvaises nouvelles, car ce sont les seules conformes à leur intérêt immédiat (50% des médias feraient faillite s'il n'y avait pas au moins un "drame" par jour).

**On peut faire un test en regardant dans les prochains jours combien de médias parleront de la (plutôt) bonne nouvelle sur les coraux postée ce jour, par rapport aux couvertures d'annonces précédentes sur les mêmes coraux. Michaels (2005) a fait une quantification amusante du phénomène, grâce à la base statistique Lexis-Nexis (hélas payante). Sur les deux dernières décennies, il a mis côte à côte une courbe d'intensité des cyclones atlantiques et une courbe des articles de journaux (américains) portant les mentions "ouragans, violents et réchauffement global". Le résultat est impressionnant... surtout pour la courbe médiatique qui connaît une très forte croissance. Cela permet de constater de visu le fossé entre la réalité et la représentation de cette réalité.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

  • 3 weeks later...

default_smile.png/emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20"> -->
CITATION(Jean-Séb @ 26/04/2006 - 11:21) <{POST_SNAPBACK}>

Bonjour Alain,

(...)

Le GS lui-même est resté très stable sur les 46 ans de mesure, avec un niveau de confiance élevé dans le résultat (GS + Ekman : 35,6Sv en 1957, 37,6 Sv en 2004, marge d'incertitude 1,1 Sv). Nota : Mesure de débit en sverdrup (Sv) = 1 million m3/s

En revanche, le flux redescendant vers le Sud a changé. En surface, il est passé de 12,7 à 22,8 Sv, mais en profondeur, il est passé de 22,9 à 14,8 Sv, la couche ayant connu l'évolution la plus sensible étant celle de 3000-5000 m (courant descendant profond qui vient de la mer de Norvège et fait la boucle de l'Atlantique Nord pour retourner sur les côtes américaines) : de 14,8 à 6,9 Sv. Le principal problème est que la marge d'erreur (6Sv) est forte.

Ce qui a été noté quand même à la sortie de l'étude (cf. Didier Paillard et Alain Colin de Verdière, deux océanographes interviewés in Le Monde) :

- c'est une des premières mesures de tendance du genre, que l'on ne peut donc comparer à d'autres ;

- la marge d'erreur pour les courants descendants est élevée (+/- 6 Sv), en fait équivalente à l'amplitude trouvée ;

- la durée des enregistrements a été courte (un mois) par rapport à la variabilité océanique ;

- 4 points d'études en 50 ans sur une seule latitude, c'est très peu.

Bref, comme toujours, une conclusion un peu frustrante : on assiste peut-être à une modification notable de la circulation thermohaline et l'Europe en particulier devra peut-être se préparer à des hivers froids... mais il faudra d'autres mesures pour le confirmer.

J'ajoute une question très naïve, vu que la circulation générale atmopshère-océan n'est pas mon fort dans les détails : comment est-on sûr que c'est la température qui dirige cette circulation océanique et non pas l'inverse (c'est-à-dire que des variations océaniques pour des raisons X ou Y finissent par influer les températures) ? C'est-à-dire comment sépare-t-on le poule et l'oeuf (l'ordre des causalités donc) dans ce cas précis ? Merci d'avance de me déniaiser.

Réf. :

Harry L. Bryden, Hannah R. Longworth and Stuart A. Cunningham (2005), Slowing of the Atlantic meridional overturning circulation at 25° N, Nature, 438, 655-657.

Je reviens après trois semaines d'absence et il me faudra du temps pour prendre connaissance des développement du forum. Pour ce qui est des points ici soulevés, j'approuve la remarque de Charles concernant le faible nombre de points d'étude du GS en 50 ans pour une même latitude. C'est d'autant peu que le parcours du GS n'est pas stable et que des boucles se forment et disparaissent d'une année sur l'autre. D'ou l'incertitude des données, de l'ordre de 6 Sv...

Globalement, il ne semble exister aucun affaiblissement, mais un transfert du courant de retour de la branche Norvége vers la branche sud (courant de surfacevers l'Afrique occidentale et l'Amérique centrale). Ce transfert permet apparemment d'exclure une influence globale de l'évolution du GS, mais non une influence "locale" concernant l'Europe du nord, à partir des Iles britanniques.

Quand à l'influence réciproque courants/températures, je crois qu'il faut là aussi distinguer les situations "locales" et la tendance générale.

En fait, il faut non seulement tenir compte des transferts de calories, mais aussi du renouvellement plus ou moins rapide des couches profondes, de l'absorption (ou du dégazement) du CO2 par les océans, des variations de salinité, de l'incidence sur l'évolution de la banquise... Pas simple et imparfaitement modélisé.

Alain

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Globalement, il ne semble exister aucun affaiblissement, mais un transfert du courant de retour de la branche Norvége vers la branche sud (courant de surfacevers l'Afrique occidentale et l'Amérique centrale). Ce transfert permet apparemment d'exclure une influence globale de l'évolution du GS, mais non une influence "locale" concernant l'Europe du nord, à partir des Iles britanniques.

oui mais je pense que lorsqu'on parle ralentissement du GS c'est un abus de language.

Il faut parler en fait de ralentissement de la DNA.

C'est en effet cette dernière qui est d'avantage concernée par la diminution de la plongée thermohaline.

Le GS pouvant quant à lui se répartir différemment en cas de diminution de la DNA sans qu'on puisse observer une évolution significative de son débit.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité Guest

Bonjour à tous, voici un article qui va faire réveiller certains! Bonne lecture default_flowers.gif

Le Gulf Stream change sa course tous les 12 ans

gulfstream1990-2000.gif

Un satellite de la NASA confirme un retournement dans l'Océan Atlantique Nord - un processus où l'eau de surface descend et des élévations profondes de l'eau dues aux densités variables de sa salinité - accélère et ralentit par 20 à 30 % dans des cycles de 12 à 14 ans. Les scientifiques croyaient précédemment qu'un changement de cette grandeur prendrait des centaines d'années, plutôt que près d'une décennie.

Nous allons voir ce cycle qui était inconnu jusqu'alors, ainsi que les répercussions futures très proches d'un tel phénomène, pendant que les années 2005 et 2006 furent les plus chaudes dans l'océan Atlantique Central. L'année du choc climatique qui apporterait une chute de 3.3° sur l'Europe pourrait bien être connue.

Ces résultats ont été rendus par des données satellites de TOPEX/Poseidon qui a mesuré la mer de surface dans l'Océan atlantique Nord.

Sirpa Hakkinen du centre du vol spatial de Goddard de la NASA, Greenbelt, Md., a utilisé des modèles informatiques pour trouver une liaison extérieure de la mer aux cycles normaux du renversement dans l'Océan atlantique Nord. Elle a constaté qu'en retournant ces augmentations, en prenant ainsi la surface de mer, et vice versa.

Car le Gulf Stream déplace les eaux chaudes de surface de l'équateur vers l'Océan atlantique nord, l'eau se refroidit, elle devient plus salée à cause de l'évaporation et devient très dense. Avant qu'elle approche la côte de Terre-Neuve, au sud du Groenland, elle devient assez dense pour redescendre. Le courant voyage alors lentement dans un genre de grand convoyeur dans l'océan profond et repart de nouveau vers l'équateur où il se réchauffe, il devient moins salé et remonte. Ce processus de l'eau de descente et de montée s'appelle la thermohaline.

"l'association étroite de la taille et des changements de surface de la mer fournit une méthode simple pour évaluer l'état de l'océan,".

L'étude, qui apparaît dans l'édition du 15 juillet 2001 des Recherches-Océans et géophysiques, soutient l'idée que l'océan se retourne dans des cycles decadaires du courant du Gulf Stream, par opposition aux vents. Avec des modèles de simulations soigneuses, Hakkinen a extrapolé des données de nouveau aux années 50 pour trouver et apprécier des décalages sur une échelle de temps proche decadaire.

"ces genres d'occurrences peuvent être prévues tous les 12 à 14 ans," dit elle. "il est évident que ces 50 dernières années là, on peut observer trois changements à grande échelle du renversement."

Quand beaucoup d'eau chaude se déplace vers le nord, le processus de renversement s'accélère au commencement, et cela tracte le courant tout le long à une vitesse plus rapide, et augmente la taille de surface de la mer le long du courant. Mais par la suite, pendant que l'eau chaude commence à s'accumuler à Terre-Neuve, il y a un effet négatif sur la thermohaline. Quand il y assez d'eau chaude qui s'est aglutinée vers les hauts de surface du Nord, elle devient moins dense, et ralentit la circulation, qui abaisse alternativement la taille de surface de la mer. Le cycle recommence à nouveau quand les eaux chaudes se refroidissent par la suite encore et recommence à redescendre.

En utilisant des données de la taille de la surface de la mer de TOPEX/Poseidon de 1992 à 2000, Hakkinen a constaté qu'entre les hivers de 1995 et de 1996, la taille extérieure de la mer au-dessus du Gulf Stream a diminué d'environ 12 centimètres. Elle propose que ce grand, brusque changement de taille de surface de mer puisse être associé à un ralentissement du renversement des crêtes un peu plus tôt dans les années 90.

En examinant de manière approfondie ces tailles, les résultats de Hakkinen ont prouvé que le taux de renversement non seulement augmente et diminue selon les cycles proches-decadaire, mais que le taux change près et pas moins de 20 à 30 pour cent du moyen annuel.

"Ce sont de très grands changements", dit Hakkinen. " Les gens ont toujours voulu croire que l'échelle de temps était bien au dessus d'une décade voir plutot du millénaire. Ils veulent croire que ces changements ont lieu sur des centaines voir des milliers d'années. Mais en fait, un changement très important peut se produire au-dessus d'une échelle d'une décade (de 10ans).

"l'altimètre a fourni un outil utile pour étudier et surveiller la circulation océanique sur les échelles spatiales de 100 à 1000 ans sur des kilomètres et des échelles temporelles de jours aux années et ici avec la longueur de l'enregistrement croissante," a t-elle dit.

Le satellite de Topex/Poseidon a été lancé le 10 août 1992. Un effort commun entre la NASA et le CNES ont étudié et mesuré le niveau global de la mer avec des missions satellitaires tous les 10 jours. Cette mission permet à des scientifiques de dresser une carte de la taille des mers à travers des bassins océaniques avec une exactitude de moins de 4 centimètres (1.5 pouce), ayant ces moyens, on a une vue unique des phénomènes océaniques tels que EL Niño et La Niña.

Conclusion de la Terre du Futur : Depuis 2005, avec un réchauffement actuel des eaux de surface de l'océan atlantique central hors norme et exceptionnel, le Gulf Stream nous prépare de belles surprises. En suivant l'intensité cyclonique, ces ouragans comme Katrina, Wilma, Rita et d'autres comme Epsilon et Vince qui sont nés dans des températures et à des latitudes hors normes, l'année 2005 fut exceptionnelle. Les prévisionnistes annonce une année 2006 aussi mouvementée.

Avec un phénomène cyclique de 12 à 14 ans, nous pouvons donc nous attendre à un renversement de la situation entre 2007 et 2009 qui sera tout aussi exceptionnel que 2005. Un blocage et un renversement de la direction du Gulf Stream doit être attendu. Ce ne sera pas un changement de la taille de l'océan de 12 cm de haut qui sera observé mais dans le cas d'un boulversement océanique, cela pourrait être 6 à 9 fois plus pour atteindre 1 mêtre d'élévation au pire dans l'Atantique Nord.

Ici tous les ingrédients sont réunis avec un effet cyclique de 22 ans de notre soleil pour avoir des hivers très froids et des étés bien plus frais. La circulation thermohaline pourrait bien s'effondrer subitement d'ici 2010. Ainsi la théorie d'une chute brutale des températures de 3.3° sur l'Europe prend tout son sens.

source: Ma page Web et Ma page Web

bonne soirée à tous

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Je pense qu'il doit y avoir des liens entre ce cycle de 12 ans du gulf stream et le cycle decennal de l'Oscillation Nord Atlantique.

Car dans les année 90 où le NAO est + le gulf stream etait important comme il y avait une anomalie positif des SST du Gulf du Mexique a la Norvege et inverse a l'ouest de l'Afrique. Par contre quand on a un NAO-c'est tout l'oppose pour les anomalies des SST et donc ca doit affaiblir le le gulf stream qui va du Gulf du Mexique a la Norvege logiquement. De plus lors du NAO- on a le Jet stream qui descend plus et les vents qui soufflent plus vers le nord du cote de l'ouest du nord Atlantique.

Dans cette page de mon site http://la.climatologie.free.fr/nao/NAO.htm vous avez 2 cartes montrant le lien entre les anomalies du SST et du Oscillation Nord Atlantique + ou - et 2 autre avec les liens entre le jet stream et Oscillation Nord Atlantique et une animation montrant le lien entre les anomalies du SST et du Oscillation Nord Atlantique.

williams

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

C'est plutot une bonne nouvelle pourquoi pas si les mesures sont fiables .Une élèvation de la mer d'un mêtre c'est ce qui se produit avec el nino .

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Il va y'avoir une ère glaçière alors??? default_innocent.gifdefault_huh.png

Le Gulf stream qui ralenti, l'activité solaire en baisse, peut être l'eruption du volcan qui va rejeter des cendres, bref que du bon pour un bon refroidissement afin d'avoir de la neige en France d'içi les prochains hivers...

Peut être le Vaucluse sera lui aussi touché par la neige! default_huh.pngdefault_smile.png/emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20">

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Moi j'aime quand il fait très froid...

Une fois, au mont ventoux, le Mistral soufflait très fort a 130 ou 150 km/h il faisait entre -5 et -8°C vers 11 h du matin au sommet, c'était en Janvier.

Je n'avais qu'un pull en laine et un petit anorak, j'ai même pas eu froid, j'adore le froid au contraire, ça réveille, car je suis tout le temps endormit...

En fait j'avais que la chair de poule, mais j'ai résisté longtemps au froid!

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Moi j'aime quand il fait très froid...

J'aime bien le froid sec moi aussi.Mais en ce moment, j'observe près de 35°C à l'ombre dans les environs de Bordeaux. Un sacré coup de chaud pour un mois de mai...

On annonce des orages pour la soirée.

Alain

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

  • 2 weeks later...
Invité Guest

Bonjour à tous, mauvaise nouvelle, au fait le gulf stream dans les années proche pourrait subitement s'arrété mais personne ne c'est quand et j'ai les preuves:

Simulation d'un Arrêt du Gulf Stream

londres.jpg Après des mois de questionnements sur l'arrêt possible du Gulf Stream et au delà des conséquences physiques d'un tel phénomène, voici donc les simulations des températures que nous pourrions observer.

Si ce phénomène devait arriver la température de l'océan Atlantique Nord changerait radicalement...

Ici une carte Mondiale, nous n'aurons pas de difficulté à repérer un très fort refroidissement qui débuterait sur le nord de l'Atlantique Nord :

simulationgs2.jpg

simulationgs3.jpg

Un tel refroidissement n'est pour le moment qu'hypothétique, engendrerait un changement radical du climat Européen dans un 1er temps. Ensuite viendrait l'Amérique du Nord qui pourrait subir les contrecoups d'une telle modification. Ce scénario apporterait des hivers type 1962 dans moins de 15 ans. Ci dessus le scénario d'un arrêt dans moins de 15 ans.

simulationgs4.jpg

Ces simulations dépendent du réchauffement actuel. Car l'arrêt du Gulf Stream est mal connu. Sur la Terre du Futur, certains points nous apporterait des dates beaucoup plus proches. Mais aucune conclusion définitive ne peut être avancée.

Cette conclusion dramatique du Gulf Stream vient d'une étude de la circulation de l'océan atlantique du nord, qui a démontré une réduction de 30% des courants chauds qui draine les eaux du Gulf Stream vers le nord.

Harry Bryden au centre national d'océanographie à Southampton, Royaume Uni, dont le groupe a effectué l'analyse, dit qu'il n'est pas encore sûr si le changement est provisoire ou si cela signale une tendance à long terme. "nous ne voulons pas dire que la circulation s'arrêtera,". "mais nous sommes nerveux au sujet de nos résultats. Ils sont arrivés comme tout à fait surprenant."

Un autre élément confirmerait ce phénomène, les carottes de glace apporte la preuve qu'à chaque baisse du méthane dans l'air, de très fortes sécheresses sont constatées à travers le monde avec dans le même temps un arrêt du Gulf Stream.

Pendant que le monde parle de réchauffement, il est effectivement des plus étonnant de parler de refroidissement. Mais ici, justement, c'est bien le réchauffement qui va provoquer ce phénomène sans précédent de vie d'Homme.

En septembre 2005, une anomalie négative était à noter dans l'Atlantique Nord. Elle a duré 1 mois. C'est bien à la suite d'un été où les eaux n'ont jamais été aussi chaudes que ces anomalies sont apparues. Depuis 2004, on relève un ralentissement du Gulf Stream, que nous réserve septembre prochain où l'année 2006 est dore et déjà la plus chaude dans l'Altlantique Nord ? Un blocage doit il être attendu ?

source:les preuves

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

  • 5 weeks later...

Si le gulf stream s'arrête on risque une très grosse tempête de neige en Europe avec des températures polaires! default_online2long.gif

On serait dans un climat polaire au lieu d'un climat tempéré... serons nous prés façe à cette éventualité???

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité Guest

ah le revoila ce sujet!ca faisait longtemps.il revient souvent apres que certains aient regarder le jour d'apres en dvd.

malheureusement pour vous, le gulf stream ne se ralentit pas, il subit simplement les oscilliations arctiques et nord atlantique, bref rien d'anormal, mais certains ont tellement besoin de catastrophe qu'ils iraient croire n'importe quoi, meme a s'accrocher aux anomalies de stt qui sortent jour apres jours, le tout sans aucun recul ni aucune prudence et en ne chechant pas a savoir si une anomalie a deja eu lieu dans les cent dernieres année, une broutille a l'echelle des temps geologiques...

continuez a regarder les anomalies stt jour apres jour et a vous faire peur.moi je ne perd pas mon temps a ca, je prefere me preparer a l hiver 2006/2007 en allant couper du bois! default_w00t.gif

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Il ne ralentit pas ??? Voici un article qui date de plus de 6 mois !

C'est la revue scientifique britannique Nature qui a publié le 1er décembre les résultats d'une étude menée par Harry Bryden, Stuart Cunningham et Hannah Longworth, du National Oceanography Centre, de Southampton.

Régulièrement (1957, 1981, 1992 et 1998) des navires de recherche et des capteurs effectuent des sondages près du 25e parallèle pour connaître la température de l'eau, la pression, la salinité, la vitesse et la direction des courants de surface et du fond des océans. Ainsi, ils obtiennent une mesure de l'intensité du Gulf Stream...

Ces données valables pour 2004, enregistrent depuis 1957 une baisse de 30% du débit la dérive nord-Atlantique qui est passé de 20 millions de tonnes d'eau/seconde à 14 millions de tonnes d'eau/seconde. Si le Gulf Stream, en surface, évolue peu, les courants de retour les plus profonds auraient diminué de 50%. Ces résultats se retrouvent dans certaines simulations océaniques mais dans des proportions plus modestes.

"Les études précédentes menées au cours des 50 dernières années montraient une circulation océanique et un transport de chaleur de part et d'autre du 25e parallèle relativement constant. C'est pour cela que nous avons été surpris que les chiffres de la circulation océanique en 2004 soient si différents des estimations précédentes", a relevé le Pr Bryden.

Le réchauffement climatique en cause

D'après les scientifiques du National Snow and Ice Data Center, la banquise arctique se réduisait d'environ 8% tous les dix ans. Un phénomène inquiétant qui s'amplifie et semblerait devenir durable puisque ces quatre dernières années, la formation de glace durant l'hiver a été de 20% inférieure à la période 1978-2000, et que la température moyenne à la surface de l'océan Arctique était, entre janvier et août 2005, de 2 à 3 degrés Celsius plus élevée qu'au cours des cinquante dernières années.

Lorsque la banquise fond, le niveau de l'eau n'augmente pas pour autant puisque le passage de l'état solide à l'état liquide de l'eau n'induit pas une augmentation du volume d'eau. C'est la fonte des glaciers terrestres qui contribue à l'élévation du niveau des océans. Il n'y a donc pas, ici, d'élévation possible du niveau des océans.

Pour autant, en fondant, la banquise introduit un suprlus d'eau douce qui pourrait contribuer à freiner la circulation thermohaline qui distribue la chaleur sur Terre.

source: http://www.notre-planete.info/actualites/l...ctus.php?id=784

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Posté(e)
Sainte-Croix-aux-Mines (68) - 340 m

Oui, c'est d'ailleurs à la sortie de cette étude en Novembre 2005 que le débat sur le ralentissement du GS a véritablement décollé. Il serait intéressant d'avoir de nouveaux éléments sur la question, d'autres études ont-elles été menées ou le sont elles en ce moment?

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité
Ce sujet ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.
 Partager

  • En ligne récemment   0 membre est en ligne

    • Aucun utilisateur enregistré regarde cette page.
×
×
  • Créer...