momo4850 Posté(e) 12 novembre 2014 Malmedy ( Province de Liége ) 342m Partager Posté(e) 12 novembre 2014 Oui les modèles n'en démordent pas, ils veulent absolument nous coller un zonal au sens perturbé, en Décembre, c'est généralement humide en France, en épargnant le SEst. Remarque pour le moment en tout cas, avec en dominance, un talweg pour Novembre à nos portes, c'était plutôt bien vu par les modèles pour Novembre. je crois qu'il faut pas trop prendre en compte les cartes accuweather que j'ai publier il ya quelques jours car selon les Sorties CEP pour DJF le signal humide surtout en méditerranée à pris une baisse énorme. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
sebb Posté(e) 12 novembre 2014 Partager Posté(e) 12 novembre 2014 En attendant, et c'est tel qu'on pouvait s'y attendre, les conclusions de l'équipe OPI sont bien différentes de celles des modèles. Le match s'annonce passionnant, le perdant devra trouver le moyen de sortir la tête haute, genre "oui mais une circulation méridionale ne concerne pas une descente froide partout etc, or nous avons bien eu une etc...lol", ou bien "oui, mais il s'agissait d'une vue médiane qui n'excluait pas une descente glaciale pendant 15 jours...etc" Ou bien ces conclusions seront plus objectives, et on se contentera de constater uniquement si l'AO a été bien prévu, et si le scénario médian était bien le bon. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
williams Posté(e) 12 novembre 2014 Partager Posté(e) 12 novembre 2014 Circulation générale de la troposphère dans l’hémisphère nord Sans revenir sur la circulation générale de l’atmosphère avec les cellules de Hadley, de Ferrel, et polaire, je souhaite avant tout, vous expliquer ce qui caractérise de manière si particulière la circulation dans l’hémisphère nord. Je ne prétends aucunement savoir tous de cette circulation dans l’HN, mais je vous fais juste part de ce qui me saute aux yeux et qui me semble expliquer plus ou moins bien cette dite circulation. Je vais peut-être paraitre paradoxal, mais je vais d’abord vous parler de l’hémisphère sud car il me parait beaucoup plus simple à comprendre la circulation dans l’hémisphère sud. De manière générale, s’il y a une circulation continue dans l’atmosphère, c’est qu’il y a un déséquilibre constant. En effet, l’atmosphère tante par tous les moyens de rétablir l’équilibre avec l’apport d’énergie inégale reçu sous forme calorifique issue du rayonnement infra-rouge du soleil. (En vain, puisque l’apport est continue) Maintenant que nous avons notre premier élément, le rayonnement solaire, c’est la nature de la surface sur laquelle va arriver le rayonnement qui va variée et donc possiblement expliquer la circulation observé. Je pèse mes mots sur cette hypothèse avec l’exemple de la circulation dans l’hémisphère sud. Brièvement, l’hémisphère sud, c’est un continent, l’Antarctique centré sur le pôle sud entouré essentiellement de mer et océan. La différence entre le continent et la mer est flagrante d’un point de vue « absorption d’énergie solaire ». Le bilan sur une année est clair, la mer absorbe beaucoup plus d’énergie calorifique que le continent. S’il y a un déséquilibre constant au niveau énergétique, on peut au moins essayer de trouver un équilibre sur l’aspect circulatoire. Le régime type ; VP concentré et centré sur le continent est presque quasi-indéboulonnable et fait la particularité de la circulation atmosphérique dans l’HS. Les ondes de Rossby très présentes dans ce type de circulation, sont d’ailleurs, très faciles à identifier. On pourrait (je ne sais pas si cela existe enfaite ^^) instauré un indice type AO (Antarctique Oscillation), mais l’intérêt serait presque inutile en période hivernale, tant un régime AO+ (Antarctique Oscillation) serait dominant à plus de 90% du temps (chiffre à titre purement indicatif, à ne pas prendre comme une valeur sûre) et fortement dépendant des SSW qui sont une rareté dans l’HS. (Quelques rares cas récents et d’ampleurs ont fait impression auprès de nos experts en stratosphère, comme mike) La stabilité de la circulation dans l’HS me conforte quelque peu dans ma façons de voir les choses. Il est enfin temps de parler de notre hémisphère nord. Hémisphère Nord Structure géophysique – nature de la surface terrestre Avant même de vous parler de la circulation atmosphérique dans l’hémisphère nord, il est important de savoir sur quelle base nous évoluons. (J’y prête énormément d’intentions à ce sujet, car c’est de là que part et se structure mon raisonnement !) Je veux parler des structures géophysiques présentes à la surface (nature des surfaces). Tout d’abords, comme dans l’HS, nous avons un gros bloc de glace centrée au pôle (notre grand corps malade). La différence notable entre HS et HN à propos de ce gros bloc de glace, c’est que dans l’HN, une grande proportion de la glace est issue de la congélation de l’eau de mer (la calotte glacière), tandis que dans l’HS une grande majorité de la glace repose sur du continent. Heureusement qu’il y a encore le Groenland une surface continentale non négligeable pour limitée la casse, mais lui aussi se fait attaquer par le réchauffement climatique… (Mais là n’est pas le sujet) Nous avons donc notre océan glacial Arctique avec une proportion d’eau et de glace qui varie. 1) Deux autres acteurs dédoublés tous les deux, caractérisent physiquement la surface terrestre de l’HN. Je veux parler de nos deux gros continents et océans. Pour les continents, nous avons l’Eurasie et l’Amérique du nord. Pour les océans, nous avons l’océan Atlantique et Pacifique. (Rien de nouveau ^^) En reprenant le même raisonnement fait sur la différence entre continent et océan pour l’HS, mais un bilan thermique réalisé essentiellement sur la période hivernal (de l’automne au printemps), les océans ressorte beaucoup plus chaud que les continents. (Sur la période estivale la tendance s’inverse) Grossièrement, en période hivernale, on obtient quelque chose comme ça : [légende : rose=+chaud/bleu ciel=+ froid/bleu foncée= ++froid] 2) Régime de circulation type AO (Arctique Oscillation) L’indice AO est un indice qui nous indique une situation globale à l’échelle de l’hémisphère en étudiant la différence de pression entre le pôle est les latitudes moyennes. (cf. définition tiré de Wikipédia) « L’oscillation arctique (OA) est une variation de la différence de pression atmosphérique, au niveau de la mer, entre 20 N et le Pôle, d'une année à l'autre. Cette variation est reliée à l'intensité et la position moyenne des dépressions et anticyclones entre l'Arctique et les latitudes de 37 à 45 nord. Elle couvre tout l’hémisphère nord alors que d'autres oscillations similaires, comme l’oscillation nord-atlantique, couvrent des bassins océaniques particuliers. Lorsque l'oscillation arctique se trouve dans sa phase positive, il existe une plus grande différence de pression entre 20N et le Pôle, une basse pression prédomine dans l'Arctique et une haute pression dans les latitudes tempérées de la planète. Lorsqu'elle est négative les systèmes s'inversent. Il faut habituellement de quelques jours à plusieurs mois pour que les situations s'inversent ainsi et c'est ce que l'on nomme l'oscillation1. Ce schéma de la situation en surface est intiment lié à la situation dans la haute troposphère et la stratosphère. La stratosphère tend à se refroidir durant la phase positive, et inversement durant la phase négative. Cela a pour conséquence de renforcer le vortex polaire en phase positive2. » (Fin de citation) Qu’est-ce qu’on doit tirer de ça ? Personnellement la seule chose qui me semble acquise avec l’AO, c’est qu’en phase positive, on a un VP concentré et positionné plus ou moins entre nord Canada et le pôle. Quelques débordements sur la Sibérie ne sont pas exclus. Et plus celui-ci est positif, plus c’est le cas. La phase positive me semble donc clairement définit et à titre de comparaison, cela ressemblerais d’avantage à une circulation type « Hémisphère Sud ». Les ondes de Rossby sont dans ce cas facilement identifiables. (Importances que j’évoquerais plus tard) Maintenant que pouvons-nous tirer d’une AO négative ? Cela nous indique, qu’un anticyclone polaire puissant se balade au niveau du pôle. Mais pas plus… Ce qui est marquée sur Wikipédia à propos de la phase négative, ne me convaincs pas, tant il y a de cas qui pèsent pour et contre ce qu’ils ont écrit. Finalement, où est-ce que je veux en venir ? Ce que je veux montrer ici, mais ça reste à débattre, c’est que quand l’AO est en phase positive, il y a un régime de circulation type « hémisphère sud », et plus la phase est positive, plus c’est le cas. (Avec ses ondes de Rossby bien défini). Par contre quand l’AO est négative, j’ai juste envie de dire que ce régime type « hémisphère sud » disparait. Plus l’AO est négative, plus ce régime s’efface. (Les ondes de Rossby aussi s’effacent, où deviennent difficilement identifiable) Illustration : 3) Le Dipôle Arctique Le fameux DA ! Celui qui fait tant écrire depuis ces dernières années. Bon, à part être anglophone, (que je ne suis pas, par flemmardise. Oui, je l’avoue^^) je n’ai pas trouvé de définition très précise de ce DA. Sur Wikipédia, ils n’ont même pas été fichue de terminé correctement l’article. Quelques mots clés et idées sont présents, mais la première fois que je l’ai lu, je n’ai rien compris. Puis à force d’observations, et de réflexions, je commençais à comprendre la particularité de la circulation de l’hémisphère nord. Le DA commença enfin à me sauter aux yeux ! 4) Reprenons la carte que j’ai faite pour expliquer mon sujet sur les structures géophysiques présente à la surface de l’hémisphère nord. Oublions le pôle nord et concentrons-nous sur les latitudes moyennes. Nous avons, deux bulles bleus ciels et deux bulles roses et où deux bulles de la même couleur ne se suivent pas. Partant de là, j’ai tout de suite compris. Partant du principe que le sens de circulation est connu, c.à.d. dans le sens normal (inverse aux aiguilles d’une montre) il apparaît quatre zones où 2 accentuent la cyclogénèse et les 2 autres accentuent l’anticyclogénèse. 5) La répercussion sur la circulation troposphérique se fait tout de suite ressentir et les forçages troposphériques sur le Vortex Polaire apparaissent : 6) Ce qui semble apparaitre comme 2 grosses ondes de Rossby, ne le sont pas réellement, car c’est un forçage et non une circulation classique. De se faite, ces forçages vont déstructurer les ondes de Rossby, en les amplifiants d’un coup (à la sortie d’un continent) avant de se « casser la gu**le » sur l’autre rive. Il est souvent mention, de la fonte des glaces de l’arctique qui amplifie le régime DA. En effet, en poussant le raisonnement à l’extrême, un régime AO+ sur un océan non glacé… Tout cela pour comprendre que la circulation type DA favorise les échanges méridiens, mais pas de manière totalement désordonné, c’est même tout le contraire ! Il faudrait créer ce même indice DA avec un DA+/- qui quantifierais le dipôle par les anomalies de géopotentiel Z500 (par exemple) sur des zones définit des 2 continents et océans. Un DA+ se caractériserait donc par un dipôle marquée et donc des anomalies négative sur les rives est des continents et des anomalies positives sur les rives ouest. Tandis qu’un DA-, serait caractérisé par un dipôle absent ou presque et donc des anomalies peu marquées et relativement homogène. La balance DA/AO et les ondes de Rossby La balance, ou plutôt, la dualité DA/AO est une réflexion plus poussée sur le rapport qu’ont ces 2 types de régimes sur la circulation de l’hémisphère nord. En cherchant des réponses sur le DA, j’ai souvent lu que le régime de circulation type DA et AO sont indépendant. J’ai eu beaucoup de mal à comprendre cela. J’ai donc poussée la réflexion par moi-même pour finalement arrivé à une conclusion totalement inverse, où le DA et L’AO sont fortement dépendant l’un de l’autre. Bien sûr cela reste à discuter, mais selon moi, cela pourrait expliquer pas mal de choses et notamment mettre d’accord beaucoup d’intervenant. (Ou pas ^^ je ne suis pas dans la tête de tout le monde) Donc en quoi consiste mon raisonnement plus poussée ? Il n’est pas si poussée que ça et reste même relativement simple dans un premier temps. Je vous parlais de l’AO et de l’indice AO+/-. Je considérais donc une AO+ comme un régime de circulation type HS, tandis qu’un AO- faisait disparaitre se régime type HS. De même pour le DA, où le DA+ faisait apparaitre un régime de circulation fortement bipolarisé et le DA- qui lui faisait disparaitre se régime. La dualité consiste donc à comprendre la rapport entre DA et AO. Une AO+ se couplera avec un DA- et inversement, Un DA+ se couplera avec un AO-. Un DA neutre se couplera donc très bien avec un AO neutre. Cela reste simple. « Tu as un indices qui se complémente avec l’AO déjà connu. Quel en est l’utilité ? » L’idée de faire cela, c’est d’essayer de prévoir leur variation. Comment ? Je le répète pour rappel, l’AO est ce qui caractérise un régime type HS et donc qui s’accompagne de ses ondes de Rossby bien équilibrées et esthétiques. Tandis que le DA lui essaie de « détruire » les ondes de Rossby (mot un peu fort à mon goût, mais c’est pour que vous compreniez). Le « truck », c’est qu’ils peuvent trouver un terrain d’entente et équilibré leurs régime de circulation. Cela tendrais donc vers un régime DA et AO neutre. Cependant, Il subsistera dans tous les cas, un terrain de mésentente entre nos 2 types de régimes. Je parle bien sûr, des «Ondes de Rossby ». Bon nombre d’indices oscillants peuvent agirent sur ces ondes de Rossby, comme le QBO qui agit sur le VP stratosphérique qui lui-même va en se réchauffant ou non (SSW avec splitting event ou displacement event) amplifier ou non et en fonction de… les ondes de Rossby. La QBO agit aussi sur la mousson qui peut entrer en phase avec une ondulation des latitudes moyennes et amplifier une de ces ondulations. La MJO (Madden Julian Oscillation) qui elle aussi peut entrer en phase avec une ondulation et donc agir sur l’équilibre DA/AO. Une autre idée me viens à la tête, c’est l’étude des cyclones qui s’extra-tropicalisent. En effet, en s’extra-tropicalisant, les cyclones aurait tendances à amplifier où même créer une ondulation de Rossby. (À étudier et à développer) Tout ça, pour dire qu’il faudrait d’avantage étudier ces ondes de Rossby et des indices qui agissent dessus. Limites de mon raisonnement (discussion) L’une des limites que je vois c’est une possibilité de voir un régime DA- et AO- (car DA+ et AO+ m’étonnerais, car cela signifierait une anomalie négative de température à l’échelle de l’hémisphère, alors que preuve du contraire on a tendance à voir énormément d’anomalie positive à l’échelle de l’hémisphère). Une espèce de régime de circulation hybride qui me semble fortement pas équilibré, mais qui reste cependant possible. L’autre limite est, et qui s’est parfaitement illustrée l’hiver dernier, c’est la symétrie de la nature des surfaces terrestre qui ne le sont pas réellement. La proportion de mer et de continent est dans ma symétrie, imparfaite. On voit bien que l’Amérique du nord est quand même beaucoup plus petite que l’Eurasie, même raisonnement pour l’Atlantique et le Pacifique. Il suffit que le dipôle du DA soit déséquilibré avec un VP plus important sur l’Amérique du nord que sur l’Eurasie pour venir contrecarrer l’équilibre DA/AO. Petite anecdote par rapport à l’hiver dernier, c’est que malgré une prévision à AO fortement positive, on voit que le DA à agit et donc quelque peu limiter ce régime de temps à AO+. Et je pense personnellement, que des hivers à AO+ fortement dominant seront de plus en plus rare notamment grâce à la fonte des calotte glacière (notre grand corps malade). Je voulais débattre des indices SAI et OPI pour l’intérêt qu’ils pouvaient apporter sur la prévision saisonnière, mais ma première remarque est qu’il n’y a aucune référence au DA et cela me gêne un peu. Conclusion Je voulais montrer ici l’intérêt qu’il faudra porter au DA, en expliquant qu’est-ce que c’est et le rapport qu’il a avec l’AO. Nous avons donc pu voir qu’ils sont, d’après mon raisonnement, fortement liée entre eux et dont les oscillations sont fortement dépendant des ondes de Rossby. Bien que certaines limites existent entre les 2 types de régimes. (Des limites certes non stables et tendant à rapidement disparaitre, mais dont on ne peut niée l’existence) Je suis donc maintenant ouvert à toutes vos critiques constructives ! Merci de m’avoir lu, car ça reste un travail de 3 jours pour moi. Cytruj Je viens de lire aujourd'hui ton message. Pour l'Antarctique il y a un indice semblable au AO vu comme il se calcul qui est l'AAO : http://la.climatologie.free.fr/aao/aao.htm Il est vrai que l'indice du AAO, cousin de l'AO, est plus souvent positif que négatif ce qui explique pour les 3/4 de l'Antarctique n'évolue pas comme l'Arctique et que c'est plus particulièrement la péninsule de l'Antarctique qui se réchauffe et fond. Pour la DA dont on parle surtout depuis 2008, dans les sites il semblerait qu'on parle le plus du dipôle Arctique pour ces conséquences sur la fonte de l'Arctique donc pour ces effets en été qu'en hiver. Car en plus qu'il soit souvent mention, que c'est la fonte des glaces de l’arctique qui amplifie le régime DA on nous dit aussi que le DA amplifie la fonte des glaces de l’arctique comme cela a été vu en 2012 ou 2008. Donc il semblerait qu'on parle de la DA surtout pour ces effets en été comme il joue un rôle important alors que lors de l'hiver la banquise se reforme. Après pour les conséquences sur l'importance des hivers froids ou doux... on en parle nettement moins surtout comparé au AO, NAO... La DA pourrait avoir un indice comme on nous montre ici http://www.beringclimate.noaa.gov/data/BCquickplot.php?filename=in_AD.nc&minyear=1950&maxyear=2013&vlist=in_AD_Iwin:in_AD_Ispr:in_AD_Isum:in_AD_Ifal: source NOAA mais je n'ai pas trouvé les données numériques, donc si une personne connait le lien où il y a ces données cela serrait bien de nous le dire. Williams Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
cytruj Posté(e) 12 novembre 2014 Combs-la-Ville 77380 et Massy 91300 Partager Posté(e) 12 novembre 2014 Merci Williams pour ces précisions. Par rapport à la DA j'ai vraiment envie de pousser mon raisonnement encore plus loin. Le problème c'est le temps et la quantité de travail qui ne me le permettent pas. Par rapport aux précisions que tu as apporter sur la DA, les personnes la décrivant souhaitent avant tout trouver une réponse à la fonte des glaces du pôle. Tandis que moi, je souhaite l'utiliser pour expliquer la circulation hémisphérique. J'ai d'ailleurs tellement d'idée pour approfondir le sujet que je pourrais écrire un mémoire à ce sujet. Reviens donc le problème du temps 😅. Cytruj Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Jack75 Posté(e) 12 novembre 2014 Gentilly Partager Posté(e) 12 novembre 2014 J'ai fait deux nouveaux tableaux en rapprochant les indices AO et NAO avec les anomalies de températures en France depuis 1977 : Sur 12 hivers à NAO -, 9 ont été froids (j'entends froid par anomalie négative) Sur 26 hivers à NAO+, 16 ont été doux (j'entends doux par anomalie positive) Sur 21 hivers à AO -, 12 ont été froids Sur 17 hivers à AO+, 10 ont été doux Je rappelle que ce ne sont que des chiffres qui ne reflètent pas forcément la réalité sur le terrain. Une moyenne sur 3 mois est bien trop lissée pour voir des évènements marquants. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
williams Posté(e) 12 novembre 2014 Partager Posté(e) 12 novembre 2014 J'ai fait deux nouveaux tableaux en rapprochant les indices AO et NAO avec les anomalies de températures en France depuis 1977 : Sur 12 hivers à NAO -, 9 ont été froids (j'entends froid par anomalie négative) Sur 26 hivers à NAO+, 16 ont été doux (j'entends doux par anomalie positive) Sur 21 hivers à AO -, 12 ont été froids Sur 17 hivers à AO+, 10 ont été doux Je rappelle que ce ne sont que des chiffres qui ne reflètent pas forcément la réalité sur le terrain. Une moyenne sur 3 mois est bien trop lissée pour voir des évènements marquants. D'ici quelques jours je vais mettre en ligne un fichier Excel permettant à vous et ainsi qu'à tout le monde sous des tableaux, graphiques... de comparer les divers indices de ces phénomènes climatiques entre eux et par rapport aux hivers suivant la valeur d'écart que vous choisirez (par exemple + ou -0,5°C pour l'anomalie des températures etc). Mais voilà que je n'ai pas trouvé les indices numériques (pas graphique) du SCE (snow cover extent), SAI (snow advance Index) du IZE et du DA dont on parle souvent sur forum pour les hivers et qu'il serrait bien de pouvoir mettre. Williams Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Cotissois 31 Posté(e) 12 novembre 2014 Brest Partager Posté(e) 12 novembre 2014 Pour cytruj : je vous conseille de demander à passer le texte en "post-it" du forum, car sinon il va se retrouver noyé dans la foule de ce topic Pour Jack : ok mais on a sans doute intérêt à passer les indices en 3 classes comme a fait 13 vents : positif/neutre/négatif Si le jeu est uniquement de prévoir le signe de l'AO (2 classes), on ne s'embêterait pas à étudier des indices à 0.8 de corrélation... Et ça ne nous avancerait pas beaucoup dans la prévision pour la France. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Jack75 Posté(e) 12 novembre 2014 Gentilly Partager Posté(e) 12 novembre 2014 Pour Jack : ok mais on a sans doute intérêt à passer les indices en 3 classes comme a fait 13 vents : positif/neutre/négatif Si le jeu est uniquement de prévoir le signe de l'AO (2 classes), on ne s'embêterait pas à étudier des indices à 0.8 de corrélation... Et ça ne nous avancerait pas beaucoup dans la prévision pour la France. Je vais faire le bête mais donne moi la recette pour faire une corrélation entre des anomalies de températures et un indice, je n'ai peut-être pas employé le bon terme en parlant de relation, rapprochement aurait été plus clair. Je voulais montrer si une AO et surtout une NAO négative aboutissait souvent à un hiver froid chez nous. puisque l'on se sert de ces indices pour faire des prévisions saisonnières à l'échelle du pays. Corréler l'indice AO et NAO n'a pas d'intérêt et si tu pensais à l'indice OPI et une corrélation à 0,8 avec l'AO, je ne l'ai pas fait, je me suis pris assez de vents comme ça. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
TreizeVents Posté(e) 12 novembre 2014 Dax (40) Partager Posté(e) 12 novembre 2014 Cette année, il y a des chances pour que l'on soit dans une situation similaire en sens inverse : l'OPI a plongé très loin dans le négatif (-2,1), alors que le SAI pourrait se montrer plus modéré (autour de -1,0/-1,5 en première estimation ?) au vu de la progression de l'enneigement en Sibérie certes marquée mais pas exceptionnelle car on partait déjà d'assez haut fin septembre. Pour se donner une idée des valeurs, selon le laboratoire Rutgers l'Eurasie a pris 11,9 millions de km² d'enneigement entre les semaines 40 et 44, contre 16,1 millions de km² en 2009 où le SAI avait plongé à -2,1. Rectification de ce que j'ai pu écrire, les données de Rutgers n'étaient peut-être pas les plus pertinentes pour la comparaison et le SAI 2014 va prendre un sacré envol : [align=center][/align] Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
sebb Posté(e) 12 novembre 2014 Partager Posté(e) 12 novembre 2014 Par contre, les surfaces de ce graphique dépassent celles de la Sibérie? D'ailleurs, pendant que nous sommes sur le SAI, je voulais poster déjà l'autre jour, et je ne sais pas si cela à déjà été fait peu importe, la révision à la baisse pour le moins, une réfutation pour le plus, par le CNRS l'an passé de cette fameuse corrélation SAI<>AO. L'aspect glissant est particulièrement intéressant, puisqu'il met en avant le fait que la corrélation pourrait bien se faire plus opportune que ce qui est défendu. C'est que les études qui envisagent une forte corrélation utilisaient les données spatiales, donc une base toute récente. http://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1029/2012GL054083/abstract http://www.insu.cnrs.fr/node/4185 Voici alors leur hypothèse d'explication: Pour expliquer l’émergence relativement récente du lien neige/AO, les chercheurs avancent par ailleurs une hypothèse mettant en jeu l'oscillation quasi-biennale (QBO) de la stratosphère équatoriale qui correspond à une alternance entre des vents d'est et d'ouest selon une période moyenne de 28 mois. Durant les dernières décennies, et contrairement à la période antérieure, un enneigement important en Sibérie et une "phase est" de la QBO ont en effet coïncidé, tout deux favorables à une phase négative de l’AO. Plutôt que le fort enneigement seul, c’est cette coïncidence qui pourrait donc avoir favorisé l'effet de la neige sur l'AO, et expliquer l'émergence récente du lien neige/AO. Cette hypothèse reste cependant à confirmer via des simulations numériques dans lesquelles les deux phases de la QBO seraient tour à tour "imposées", avec à chaque fois une anomalie de neige identique sur la Sibérie. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
TreizeVents Posté(e) 12 novembre 2014 Dax (40) Partager Posté(e) 12 novembre 2014 Par contre, les surfaces de ce graphique dépassent celles de la Sibérie? Ce sont les données d'enneigement de la zone de référence de calcul du SAI (et du SCE ?), à savoir les zones situées à moins de 60° de latitude nord et en Eurasie. C'est vrai que l'on parle souvent pour ces deux indicateurs de l'enneigement "sibérien", mais c'est un peu un raccourci car on ne raisonne pas en réalité sur les limites géographiques exactes de la Sibérie (si tenté qu'il y en ait d'ailleurs ?). Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
sebb Posté(e) 12 novembre 2014 Partager Posté(e) 12 novembre 2014 Oui, après loin d'être un virtuose du SAI, c'est simplement que j'avais en tête les données du NSIDC, même si il faudrait que j'aille chercher une maj, ça donnait ça, d'où cette interrogation tout simplement: Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
williams Posté(e) 12 novembre 2014 Partager Posté(e) 12 novembre 2014 Voici un fichier Excel http://perso.wanadoo.fr/climatologie/HIVERS-NAO-AO-OPI.xls avec les seules données disponibles pour l'instant (NAO, AO, OPI) et l'anomalie des hivers (dec., janv. fév.) suivant la moyenne de 1981-2010. Ces données sont comparées entre eux sous divers tableaux et graphiques. Modifiez que les 2 valeurs en jaunes pour voir tout varier (les %, etc). Si vous trouvez des erreurs n'hésitez pas à le dire Williams Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Jack75 Posté(e) 12 novembre 2014 Gentilly Partager Posté(e) 12 novembre 2014 Super ton boulot Williams ! je regarderai dès que j'aurais du temps pour chercher la petite coquille ps : J"avais pas vu les camemberts, t'aurais pu les afficher, Jonathan en est friand. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
williams Posté(e) 12 novembre 2014 Partager Posté(e) 12 novembre 2014 Super ton boulot Williams ! je regarderai dès que j'aurais du temps pour chercher la petite coquille ps : J"avais pas vu les camemberts, t'aurais pu les afficher, Jonathan en est friand. Oui il y a 2 pages, celles pour les données et tableaux puis la page des graphismes (camemberts comme l'avait demander l'un d'entre nous et courbes de comparaison de leurs évolution). Si des personnes auraient une idée de ce qui serrait bien de rajouter n'hésitez pas le demander ainsi je le mettrais. Williams Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Cotissois 31 Posté(e) 12 novembre 2014 Brest Partager Posté(e) 12 novembre 2014 Je vais faire le bête mais donne moi la recette pour faire une corrélation entre des anomalies de températures et un indice Je te propose de refaire le tableau de 13 vents /uploads/monthly_11_2014/post-2200-0-77245900-1415724340_thumb.png'>http://forums.infoclimat.fr/uploads/monthly_11_2014/post-2200-0-77245900-1415724340_thumb.png en remplaçant NAO par température. Tu auras ainsi un échantillonnage de la relation AO - température, chaque indice étant représenté par 3 classes : + / neutre / - Séparer les choses de façon binaire en + / - , c'est soit dangereux, soit peu informatif. On ne classe pas "chaud" la moindre anomalie de température avec + . Il y a toute une classe proche de la normale, qu'on peut appeler "neutre". On ne classe pas non plus "AO+" la moindre anomalie de AO avec +. Il y a toute une classe proche de la normale, qu'on peut appeler "neutre". Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Jack75 Posté(e) 12 novembre 2014 Gentilly Partager Posté(e) 12 novembre 2014 Oui +0,5 à -0,5 pour le neutre. On est d'accord je pense. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
jonathan Posté(e) 13 novembre 2014 Partager Posté(e) 13 novembre 2014 Voici un fichier Excel http://perso.wanadoo.fr/climatologie/HIVERS-NAO-AO-OPI.xls avec les seules données disponibles pour l'instant (NAO, AO, OPI) et l'anomalie des hivers (dec., janv. fév.) suivant la moyenne de 1981-2010. Ces données sont comparées entre eux sous divers tableaux et graphiques. Modifiez que les 2 valeurs en jaunes pour voir tout varier (les %, etc). Si vous trouvez des erreurs n'hésitez pas à le dire Williams Super ton boulot Williams ! je regarderai dès que j'aurais du temps pour chercher la petite coquille ps : J"avais pas vu les camemberts, t'aurais pu les afficher, Jonathan en est friand. Exactement ce que je cherchais à voir par gourmandise. Merci pour le temps consacré Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
jonathan Posté(e) 13 novembre 2014 Partager Posté(e) 13 novembre 2014 NB : ce n'est pas pour polémiquer, juste illustrer la puissance de la com' en matière de météo (ici saisonnière et pour l'hiver à venir). http://actualite.lachainemeteo.com/actualite-meteo/2014-11-13-06h31/previsions-saisonnieres-pour-l-europe-et-la-france---hiver---printemps-2015-26695.php Régis Crépet connaît bien son public et s'y adapte à merveille. Je trouve que c'est le meilleur communiquant parmi les météorologues médiatiques. Côté prévision, encore du camembert (indigestion ?!), LCM prévoit un hiver à 60% standard cachant un premier mois doux et humide, un second globalement dans les normes et un troisième ponctué par de forts contrastes mais dont le résultat est très incertain. Les cartes aussi sont bien faites pour illustrer synthétiquement ce qui ressort de leur analyse comparative des modèles saisonniers. Ensuite il y a le discours : 17 références au "froid" vs 6 références au "doux". C'est particulièrement malin cette rhétorique. Distiller de manière subliminale une tendance minoritaire (mais très convoitée) tout en illustrant le propos par des images qui montrent une tendance majoritaire (mais non convoitée) est le meilleur moyen d'éviter d'avoir tord. La prévision saisonnière, c'est beaucoup de "précaution" Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
momo4850 Posté(e) 13 novembre 2014 Malmedy ( Province de Liége ) 342m Partager Posté(e) 13 novembre 2014 premières tendances selon JMA mensuel pour la première quinzaine du mois de Décembre ( 29 Nov - 13 Déc ) Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Charly-C Posté(e) 13 novembre 2014 Bourgoin-Jallieu (38) Partager Posté(e) 13 novembre 2014 Pour le moment, si l'on s'en tient strictement à une interprétation littérale des runs CFS-V2, on remarque systématiquement un mois de décembre orienté sur la France vers un courant océanique de SO, relativement dépressionnaire, perturbé (donc, humide) et doux (avec un dégradé nord-ouest, plus perturbé / sud-est, au sec). Les tendances sont beaucoup moins stables d'un run à l'autre pour les mois de janvier et février; avec des incertitudes notables (sur lesquelles on pourrait discuter). Une sorte de décembre 2000 bis non ? C'est quand même le genre de synoptique qui pourrait laisser entrevoir un mois de décembre vraiment très doux ! Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
memen67 Posté(e) 13 novembre 2014 Diemeringen 67 (237m) Partager Posté(e) 13 novembre 2014 On verra peut-être un hiver du type de celui de 11/12, à savoir un hiver tardif mais très froid sur la fin (ou dès le milieu en janvier). Décembre sera vraisemblablement dans la continuité de novembre (courant durable de SSW). Wait and see. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
pastourelle Posté(e) 13 novembre 2014 Salles (65) alt 630m (versant S du massif du Pibeste qui culmine à 1585m à l'aplomb du village) Partager Posté(e) 13 novembre 2014 Avec ces cartes j'y vois une certaine contradiction entre la persistance du flux de SO et l'excédent de précipitations sur le SO sous la protection des Pyrénées dans ce genre de récurrences !? Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Nico17 Posté(e) 13 novembre 2014 Rochefort (17) Partager Posté(e) 13 novembre 2014 Les excédents de précipitations sont en rouge et les déficits en bleu sur cette carte. C'est trompeur, une grosse partie du sud-ouest serait bien en déficit /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
pastourelle Posté(e) 13 novembre 2014 Salles (65) alt 630m (versant S du massif du Pibeste qui culmine à 1585m à l'aplomb du village) Partager Posté(e) 13 novembre 2014 AH OK MAUVAISE LECTURE; MERCI Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
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