florent76 Posté(e) 16 mars 2005 Partager Posté(e) 16 mars 2005 Je pense ainsi que l'on pourrait évaluer scientifiquement les dates de bourgonnement des arbres à partir d'un nombre de degrés jours accumulés. Qu'en pensez-vous ? Existe-il des formules permettant de calculer ce type d'indices phénologique ? Rien de nouveau depuis tout à l'heure... j'aurais voulu savoir ce qu'en pense des personnes comme cumulonimbus capillatus incus qui est agronome de formation ou d'autres qui pourrait avoir ce type de bagage ou être des observateurs attentifs de la nature... Merci d'avance pour ceux qui pourrait m'en dire un peu plus... je n'ai rien trouvé sur la toile et c'est un peu en désespoir de cause que je vous soumets ce problème. Florent. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ced30 Posté(e) 21 mars 2005 Partager Posté(e) 21 mars 2005 Saule pleureur et cognassiers ont viré au vert, les abricotiers et les pruneirs sont en pleine floraison, les vignes pleurent comme pas possible, les bouleaux débourrent. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
frc63 Posté(e) 21 mars 2005 Partager Posté(e) 21 mars 2005 En Limagne Clermontoise : Abricotiers, amandiers, certains prunier, epine noire en fleur. Pour les amandiers le retard est vraiment enorme, pour les autres c'est plutot 10 jours des retard. Les framboisiers commencent à feuiller aussi. Encore quelques jours de grandes douceur avec en plus de la pluie et le retard sera comblé. François Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
KillBrice Posté(e) 21 mars 2005 Entre Colmar et Mulhouse, en limite nord de forêt de la Hardt, 215m Partager Posté(e) 21 mars 2005 La végétation n'a pas vêti son habit de printemps en Alsace-Lorraine. les arbres sont totalement nus, les bourgeons sont à peine visibles. Les jonquilles dépassent d'une dizaine de cm du sol et quelques petites fleurs s'ouvrent sur les espaces engazonnés... Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
thib91 Posté(e) 21 mars 2005 Nancy Partager Posté(e) 21 mars 2005 Ici en RP je suis aussi étonné malgré la grande douceur des derniers jours seuls quelques arbres(je ne connais pas les noms dsl) et arbustes sont en fleurs la majorité des arbres gardent leur branches totalement nues. Peu etre verons nous les effets de la douceurs dans qqles jours où le manque d'eau? Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
CyrilD44 Posté(e) 21 mars 2005 Nantes Partager Posté(e) 21 mars 2005 Peu etre verons nous les effets de la douceurs dans qqles jours où le manque d'eau? ça veut dire que la circulation de la seve au sein des arbres commencent à se faire remarquer grâce aux précipitations présentes en surface et du fait que de nombreux arbres consomment peu d'eau .Or les réserves sont très basses : il faut impérativement un mois d'Avril pluvieux . Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Guest Posté(e) 21 mars 2005 Partager Posté(e) 21 mars 2005 Ici à REIMS, et aussi à BAR le DUC où j'étais hier, la végétation n'a pas du tout démarré. L'herbe reverdit (et les vaches sont au pré en Meuse)Quelques "chatons" par ci par là, mais c'est tout. En ville, le prunus commence à rosir, et les forsitias sont en fleur avec 1 mois de retard par rapport à l'an dernier. Les crocus sont en fleurs, mais les autres bulbes ont une petite dizaine de cms de feuilles. Mais c'est plutôt mieux que la végétation ne démarre pas trop je trouve, c'est moins risqué, et de toute façon, dans quelques semaines, on s'apercevra que la nature a rattrapé le retard. C'est bien mieux que de voir les bourgeons geler (hortensias en 2004 par exemple) Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
dahu Posté(e) 21 mars 2005 Gap (Hautes-Alpes, alt 788 m) Partager Posté(e) 21 mars 2005 Dans les Hautes-Alpes, alt. 1200 m, il a fait tellement sec que les pelouses, pourtant débarassées de neige depuis plusieurs semaines, ne présentent aucun crocus, perce neige ou soldanelle. C'est pourtant la bonne période, mais le sol est totalement désséché, et rien ne pousse malgré la douceur. /emoticons/ohmy@2x.png 2x" width="20" height="20"> Les pluies annoncées vont peut être arranger un peu les choses en surface... Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Guest Posté(e) 21 mars 2005 Partager Posté(e) 21 mars 2005 Je voulais répondre précisément d'une question soulevée par Florent, la remarque de Florent me semble intéressante pour les raisons qui vont suivre: - Tout d'abord, comme l'a judicieusement soulevé notre ami Florent, il apparaît très clairement et c'est incontestable, que la floraison des végétaux n'est pas seulement liée à la durée d'ensoleillement (certe elle est toujours liée, il ne faut pas perdre à l'esprit celà, mais elle n'est en aucun cas, un facteur discriminant), cette remarque se constate très grandement dans certaine régions de France, chez moi actuellement, les amandiers, les forsythia ont explosés en fleurs en une semaine sous l'action de la hausse générale des températures). - L'autre point que je tenais à vous faire remarquer et Laurent a mit le doigt l'à dessus, c'est les températures, plus précisément, on parle de somme de températures en agrometeorologie, a chaques stades phénoménologiques d'un végétal ( ou stade de développement d'une plante, on dit stade de débourement par exemple, puis stade de floraison, stade de croissance, de sénécence....). Pour faire plus simple, sans jouer les doreurs de pilules, une plante connaît au cours de sa vie, différents stades de développement. Si on s'intéresse au bourgeon au printemps par exemple, il faudra parler de stade de floraison, un stade de développement d'une plante s'appèle un stade phénoménologique (pour le mot phénomène) apparition de quelquechose, ici on va assister au dévelopement d'un bourgeon quelquonque qui ve devenir une fleure pour simplifier. Là ou sa se corse un peu, c'est que pour chaques stades phénoménologiques, il existe une somme, de température, et une seule! Et pour compliquer encore l'affaire, comme il existe, beaucoup de végétaux, que ça soit des arbres, des plantes..... toutes les sommes de températures pour chaques stades phénoménologiques d'un végétal sont différents, car affectées d'un coefficient cultural pour chaque végétaux (lié à l'ETP, le stade de la culture, les conditions sanitaires générales de la plante...) mais je ne vais pas rentrer dans les détails, car tout ceçi est très complexe concernant la mise au point de ce coefficient cultural, c'est pourquoi, pour chaques végétaux, et pour chaques stades phénoménologiques caractérisant un végétal, l'agriculteur possède des sources d'informations sur la somme de température qui lui permet de savoir quand son cerisier va faire des fleurs par exemple, ou son abricotier, son pommier, ou alors quand son blé va passer le stade un épi, ou la salade, le stade de 4 feuilles, puis 5 feuilles, 8 feuilles.... - Autre remarque, que l'on peut oublier car on y'est peut être pas sensible, c'est la durée du froid. Cette année fut caractérisée par une longue période de froid tardif, les arbres sont entrés peut être, j'en suis moins sur, dans un stade physiologique particulier appelé stade de vernalisation, que j'appèle vulgairement pour m'en souvenir le "stade du froid" (pardonnez moi mon langage les agriculteurs), il est essentiel pour un végétal, car ça lui permet de rentrer en dormance (les arbres en hiver c'est bien connu rentre en période dormance, comme les marmottes!) pour réaliser cette état physiologique, il faut nécéssairement du froid, car s'il fait doux, les arbres qui ont des bourgeons, peuvent s'âbimer facilement, tomber par terre, ou alors fleurir indépendament de la durée du jour parfois, un temps très doux en hiver au mois de Janvier peut sérieusement compromettre la récolte des fruits par la suite, d'ou moins de production par exemple pour les pêchers, le tonnage diminue, tu vends moins de fruits, et le peut de fruits que tu vends et bien tu va faire monter les prix, pour t'assurer un revenu solide et pour maintenir l'exploitation fruitière viable économiquement sur le marché des fruits et légumes! - Pour en finir avec cette interminable explication (mais le sujet n'est pas si évident que ça), il faut prendre en compte le stress physiologique du végétal, le facteur stressant évidement que l'on évoque bien sur c'est l'état alarmant de la sécheresse sur une grande partie de notre territoire après un automne et un hiver très sec liés à un type de climat à dominante continental bien souvent, ce qui explique les coups de froid parfois intense de l'hiver et cette assez longue période de vague de froid fin Fevrier- début Mars. Cette sècheresse ne permet pas aux oligos éléments de se dissoudre dans l'eau et de circuler dans le végétal, donc le végétal ne peut pas se nourir, il a peut être les éléments qui lui faut, mais rien pour les faire circuler dans son appareil circulatoire. - Et puis le rôle de l'eau ne se limite pas à faire simplement circuler les oligos éléments, il y'a aussi, un rôle de régulateur de température, comme les humains quand ils transpirents, la sueur s'évapore et en s'évaporant, il y'a un raffraîchissement du corps, pour la plante c'est pareil. Elle joue aussi au niveau cellulaire un rôle de turgescence et de plasmolyse au niveau de la vacuole, qui permet aux différents stades de la plante de se développer (je ne rentre pas dans les détails), le manque d'eau aussi explique grandement que certaines plantes dans la région ne se développent pas ou peu, ou très lentement alors, en tout cas SECHERESSE= GROS ENNUIS EN TOUT GENRE AUX NIVEAU DES CELLULES DE LA PLANTE, genre j'pète un cable pour les humains /emoticons/ohmy@2x.png 2x" width="20" height="20"> Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
florent76 Posté(e) 22 mars 2005 Partager Posté(e) 22 mars 2005 L'autre point que je tenais à vous faire remarquer et Laurent a mit le doigt l'à dessus, c'est les températures, plus précisément, on parle de somme de températures en agrometeorologie, a chaques stades phénoménologiques d'un végétal ( ou stade de développement d'une plante, on dit stade de débourement par exemple, puis stade de floraison, stade de croissance, de sénécence....). Pour faire plus simple, sans jouer les doreurs de pilules, une plante connaît au cours de sa vie, différents stades de développement. Si on s'intéresse au bourgeon au printemps par exemple, il faudra parler de stade de floraison, un stade de développement d'une plante s'appèle un stade phénoménologique (pour le mot phénomène) apparition de quelquechose, ici on va assister au dévelopement d'un bourgeon quelquonque qui ve devenir une fleure pour simplifier. Là ou sa se corse un peu, c'est que pour chaques stades phénoménologiques, il existe une somme, de température, et une seule! Et pour compliquer encore l'affaire, comme il existe, beaucoup de végétaux, que ça soit des arbres, des plantes..... toutes les sommes de températures pour chaques stades phénoménologiques d'un végétal sont différents, car affectées d'un coefficient cultural pour chaque végétaux (lié à l'ETP, le stade de la culture, les conditions sanitaires générales de la plante...) mais je ne vais pas rentrer dans les détails, car tout ceçi est très complexe concernant la mise au point de ce coefficient cultural, c'est pourquoi, pour chaques végétaux, et pour chaques stades phénoménologiques caractérisant un végétal, l'agriculteur possède des sources d'informations sur la somme de température qui lui permet de savoir quand son cerisier va faire des fleurs par exemple, ou son abricotier, son pommier, ou alors quand son blé va passer le stade un épi, ou la salade, le stade de 4 feuilles, puis 5 feuilles, 8 feuilles.... Merci Cumulonimbus capillatus incus pour cette réponse très complète que j'attendais impatiemment ! Je souhaiterais néammoins que tu rentres dans les détails justement, parce que je souhaiterais calculer les stades phénologiques de différents arbres. Pour simplifier, et à minima pour : - le blé d'hiver, - le blé de printemps, - la vigne, - l'érable, - le bouleau, - le hêtre, - le chataignier, - le marronnier d'Inde, - le cerisier et - le pommier. Pour les arbres, étant donné que je m'intéresse aux régions du nord de la France, on va considérer par défaut que l'ETP est normale et que les conditions sanitaires aussi pour simplifier (cependant si tu possèdes des précisions, n'hésites pas). Pour le blé et la vigne, étant donné que les racines sont superficielles, des précisions supplémentaires sont nécessaires. Posséderais-tu ces sommes de températures reliés aux stades phénologiques des différents végétaux que j'indique. Une précision de l'ordre de 5 jours serait suffisante et c'est pour cela que l'on peut considérer des coefficients culturaux moyens. Mon but est de faire ce calcul des stades phénologiques sur 150 ans à partir des séries climatiques que je possède. Tu peux me répondre sur le forum ou par mail si tu le juges utile étant donné que ma question est probablement complexe et requiert des tableaux et abbaques avec des coefficients. N'hésites pas à m'indiquer toutes sources bibliographique ou électronique utile pour cette étude. Par avance, merci. Florent. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Torrent Posté(e) 22 mars 2005 34230 Paulhan - Centre Hérault Partager Posté(e) 22 mars 2005 Trés trés grand retard de la vegetation dans l'Herault, les amandiers sont en fleur actuellement, soit plus d'un mois de retard, normalement la majeure partie de leur floraison est debut fevrier, certains commencent même fin janvier, certains avaient deja fleuri et les fleurs ont evidemment ete gelées, les autres se sont mis en arrêt durant tout le froid et les bourgeons n'eclosent que maintenant. Idem pour les pechers et les abricotiers normalement mi fevrier, debut mars, ils sont en train de fleurir en ce moment, un avantage ils ne risqueront plus d'être gelés, quoi qu'en Avril il y a encore des risques. La vigne devrait deja verdir et est aussi en retard je pense d'un mois. Le retard est du à la conjonction de la secheresse et du froid, les pluies qui commencent à arriver si elles se poursuivent regulierement et de façon soutenue et alternée comme GFS semble le prevoir dans les prochains jours feront le plus grand bien, on aurait ainsi un mois d'avril trés vert, il sera difficile voire impossible que les nappes phreatiques rattrapent leur retard mais la casse pourrait être limitée. J'ai aussi 4 pruniers, 2 de Mirabelles, et deux de Reine Claude, normalement ils ont un decalage important avec les pechers or ils demarrent en ce moment, leurs fleurs auront a peine un peu plus de retard que celles des pechers, les pruniers supportent trés bien les climats bien plus rudes que les pechers, quant aux groseillers qui eux aiment le froid ils ont ete bien servis cette année, ils n'ont pas encore demarré. Ce sera une trés bonne année à fruits de toute sorte grace à cet hiver prolongé, ils seront plus tardifs ce qui n'est pas un mal. Evidemment à une condition que les pluies se mettent à nous arroser regulièrement. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
oozap73 Posté(e) 22 mars 2005 Au NE de Pont de Beauvoisin Savoie, Alt. 280 m. Et fréquemment à Chambéry Centre-Ouest (270m), à 18 km Est à vol d'oiseau, trajets étagés entre 250 m et 630 m d'altitude, de part et d'autre de l'Epine (Jura Sud) / Chartreuse (Préalpes N-O). Partager Posté(e) 22 mars 2005 De retour de Paris vers la Savoie, on voit la végétation la plus avancée sur Paris : - Nombreux arbres en fleurs et quelques arbres en feuille. - Puis jusqu'à Lyon. - A partir de Bourgoin, on voit quelques arbres en Fleurs mais pas ou très peu en feuille. - Vers Chambéry, très peu d'arbres en fleurs et pas ou peu d'arbres en feuille. Bref, bien que plus au sud, la végétation est plus en retard par ici que plus au nord-ouest. Sans doute est-ce lié aux nuits plus froides. Le retard très relatif devrait se combler peu à peu. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Guest Posté(e) 22 mars 2005 Partager Posté(e) 22 mars 2005 ERRATUM: Concernant mon intervention un peu longue d'hier soir, une grosse erreur d'interrétation s'est glissée, et pour cause, la fatigue, grosse d'hier soir, m'a fait dire une grosse bêtise (pardonnez moi les agriculteurs), je récapitule concernant le calcul des sommes de températures: Quand je dis que la somme des températures est affectée d'un coefficient cultural (qui dépend du stade de la culture, de l'état sanitaire de la plante, de l'ETP...), c'est archi faux! J'ai, pour je ne c'est quelle raison, confondu la notion avec le calcul de l'ETR max (évapotranspiration réelle maximale) qui est la quantité d'eau maximale réellement transpirée et évaporée par la plante à ne pas confondre avec l'ETP qui est une donnée physique (energie nécéssaire pour faire évaporée une certaine quantité en eau, l'unité est en mm ). En effet ETR max = Kc ETP (Kc mon coefficient cultural intervient uniquement que dans cette formule pour calculer l'ETR max. Veuillez m'excuser de cette confusion! Pour calculer la somme des températures, il faut s'attacher à une notion importante, le zéro de végétation, c'est cette variable qu'il faut prendre en compte, c'est une température limite qui à partir de laquelle, la plante rentre en dormance ou se réveille, c'est maintenant plus clair! Pour la vigne par exemple, le zero de végétation se situe aux alentours de 9°C, quand la somme de température dépasse ce seuil, la vigne se met en activité! Par contre, Laurent, il faudra que je fasse des recherches pour le calcul de la somme des températures pour chaque espèces, je sais pas si je vais trouver, je ne promet rien, mais je vais essayer, si je te trouve ça, je te fais part de l'information, oublie carrément la notion parasite avec le coefficent cultural qui n'a rien à voir avec le calcul de la somme des températures. Par contre dans mon message précédent, j'ai bien précisé qu'il n'existe pas pas de formule unique pour tout les végétaux, celà dépend uniquement comme tu l'auras compris du zero de végétation de l'espèce concernée! A bon entendeur! Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
roumaniak25 Posté(e) 22 mars 2005 Naisey les granges ( 25 ) Partager Posté(e) 22 mars 2005 un mois de retard pour la végétation dans le doubs. on note un leger rattrapage par la douceur de la semaine dernière. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
florent76 Posté(e) 22 mars 2005 Partager Posté(e) 22 mars 2005 Par contre, Laurent, il faudra que je fasse des recherches pour le calcul de la somme des températures pour chaque espèces, je sais pas si je vais trouver, je ne promet rien, mais je vais essayer, si je te trouve ça, je te fais part de l'information, oublie carrément la notion parasite avec le coefficent cultural qui n'a rien à voir avec le calcul de la somme des températures. Par contre dans mon message précédent, j'ai bien précisé qu'il n'existe pas pas de formule unique pour tout les végétaux, celà dépend uniquement comme tu l'auras compris du zero de végétation de l'espèce concernée! A bon entendeur! Merci cumulonimbus ! Ces zéro de végétation sont variables : 9° pour la vigne, 6° pour les pommiers d'après ce que j'ai lu. Voici ce que j'ai trouvé ce matin : Sur la constitution d'un réseau d'observation phénologique (avec numérisation de données débutant parfois vers 1850, soit bien plus tôt que d'autres pays d'Europe, mais encore indisponibles.) http://phenoflore.info/reseaupheno.htm http://www.onf.fr/pro/Renecofor/index.HTM Un très intéressant logiciel baptisé STICS calculant l'ETP à partir de données climatiques et les stades phénologiques de diverses espèces agricoles que tu sauras surement mieux faire fonctionner que moi : http://www.avignon.inra.fr/stics/accueil/accueil.php Connaitrais-tu des tableaux donnant annuellement depuis plusieurs années les differents stades phénologiques (débourrage, floraison...) pour divers arbres en France car je comprends qu'ils sont extrêmement difficile à trouver puisque la numérisation de la plupart de ces données n'est pas effectuée. Florent. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Guest Posté(e) 22 mars 2005 Partager Posté(e) 22 mars 2005 Dans mes cours de TS (technicien supérieur en agriculture), non car elle n'est pas actualisée sur le site internet, je ne connais pas de tableau relatant pour divers espèces les sommes de températures, le zéro de végétation pour chaque arbres, je ne puis te donner comme infos d'après mes cours, le zéro de végétation du blé d'hiver (égale à 0°C), du blé de printemps (6°C valables pour les cultures de printemps), celui de la vigne (comme tu l'as dit égale à 9°C) et du pommier (6°C). Pour l'érable, le bouleau, le hêtre, le Chataignier, le marronnier d'Inde et le Cerisier, je n'ai malheureusement aucune information à te fournir, j'ai recherché sur internet, mais pas moyen de trouver! Ces données sont indispensables pourtant, pour comprendre les interactions entre l'environnement et le climat (biotope et biocénose), pour pouvoir faire des recherches fondamentales sur l'études des modèles de prévisions numériques à très long terme (domaine de la prévision saisonnière), des recherches sont en cours entre les différents centres de recherches tels que météo France, le CNRS, l'INRA (institut national de la recherche agronomique), le CTIFL (Centre technique interprofessionnel des fruits et légumes) que j'ai visité lors de mes études..... Concernant la manière de calculer la somme des températures, j'ai deux exemple qui te montreront comment il faut procéder pour le calcul, si mes souvenirs sont plutôt bons, la somme des températures se définit bien en fonction de deux paramètres: - Tn= Température minimale de l'air sous abris du jour J - Tx= Température maximale de l'air sous abris du jour J EXEMPLES: EN BASE 0°C: En notant Tj (température moyenne de la journée)= (Tn+Tx)/2, la température moyenne de la journée J: la contribution de la journée J au cumul des sommes de températures en base 0°C est Sj, telle que: Sj = [Tj-0] si Tj>0°C ou Sj= 0°C si Tj <0°C. Pour une phase phénologique de N journées: la contribution des N journées au cumul des sommes de températures en base 0°C, notée STM0 est: STM0= S1 + S2 +.....+ Sn. EN BASE 6°C: Pour une journée J, on limite la température maximale Tx à 30°C pour tenir compte du stress subi par la culture, comme par exemple le maïs, au delà de ce seuil. Ainsi on écrête la température maximale à 30°C, c'est à dire que l'on considère que la température maximale est la plus petite des deux valeurs suivantes, Tx et 30°C, notée: min (Tx, 30). La contribution de la journée J au cumul de sommes de températures en base 6°C est Sj telle que: Sj = [( Tn + min (Tx, 30))/2-6] si (Tn + min (Tx, 30))/2 est <6°C. Pour une phase phénologique de N journées, la contribution des N journées au cumul des sommes de températures en base 6°C, notée STM6 est: STM6= S1 + S2 +.....+Sn. EXEMPLE PERMETTANT D'ILLUSTRER MON COMMENTAIRE: En AVRIL Jour 1: Tn = -2°C ; Tx = 10°C; T°écrêtée= 10°C ; STM6 du jour = 0°C; STM6 cumulées = 0°C. Jour 2: Tn = 2°C ; Tx= 13°C ; T° écrêtée = 13°C ; STM6 du jour = 1.5 STM6 cumulées = 1.5°C. Jour 3: Tn = 4°C ; Tx= 14°C ; T° écrêtée = 14°C ; STM6 du jour = 3°C STM6 cumulées = 4.5°C. En JUILLET Jour 1 : Tn = 16°C; Tx= 28°C; Tx écrêtée= 28°C ; STM6 du jour= 16°C STM6 cumulées = 16°C. Jour 2 : Tn = 18°C ; Tx = 32°C > 30°C; T° écrêtée = 30°C; STM6 du jour = 18°C STM6 cumulées = 34°C. Jour 3 : Tn = 17°C ; Tx = 24°C ; Tx écrêtée = 24°C ; STM6 du jour = 14.5°C STM6 cumulées = 48.5°C Pour pouvoir prendre en compte le calcul de la somme des températures, il faut connaître nécéssairement le zéro de végétation, et définir une température écrêtée par rapport à un seuil de température maximale dépassée pour une espèce de végétal c'est pour ça que ce n'est pas simple de connaître cet indice, c'est une formule que j'utilisais uniquement pour les pommier, la vigne, et le blé de printemps et d'hiver car j'ai travaillé dans des exploitations contenant du blé et c'est tout! J'espère avoir répondu à tes attentes bonne journée. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
florent76 Posté(e) 22 mars 2005 Partager Posté(e) 22 mars 2005 J'ai trouvé deux études indiquant deux nouveaux zéros de végétation : 5° pour les framboisiers 0° pour les chênes verts... Ce n'est pas exactement ce que je cherchais, mais je ne désespère pas d'en savoir plus sur les espèces qui m'intéressent. Merci beaucoup pour tes formules et exemples très éclairants. Il manque pourtant un détail... J'ai déjà pu lire que généralement, les céréales ont besoin de 80 DJ pour germer. Pour la levée, il faut 20 DJ supplémentaires par cm de profondeur de semis, la profondeur idéale étant de 2,5 cm. On compte les DJ à partir de 0°, puisque qu'on va considérer des blés d'hiver dans l'exemple. À des températures automnales typiques de 15 °C le jour et de 5 °C la nuit, il faut compter 8 jours (15 °C + 5 °C = 20/2 = 10 degrés-jours/jour) pour la germination, et 5 jours supplémentaires pour 2,5 cm de profondeur de semis pour la levée. Des températures plus froides ralentiront la croissance. Je ne sais pas comment évolue ces pousses ensuite, l'échelle de Zadok variant toujours de 0 à 92 n'étant qu'un indicatif de phase de la pousse du blé. Question subsidiaire : A quelles températures en degrés-jours correspondent les différentes phase de la vie du blé, du tallage à la maturation ?? Florent. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Guest Posté(e) 22 mars 2005 Partager Posté(e) 22 mars 2005 Je ne connais pas le nombre de degrès jours, il m'est pas possible de t'apporter la réponse, c'est la première fois que j'entend parler de cette notion, quand je faisais mes études à Pétrarque à Avignon, je n'en ai jamais entendu parler; mais ça m'intéresse, pourraît tu me l'expliquer clairement enfin si tu peux me l'expliquer??? Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
florent76 Posté(e) 22 mars 2005 Partager Posté(e) 22 mars 2005 Je ne connais pas le nombre de degrès jours, il m'est pas possible de t'apporter la réponse, c'est la première fois que j'entend parler de cette notion, quand je faisais mes études à Pétrarque à Avignon, je n'en ai jamais entendu parler; mais ça m'intéresse, pourraît tu me l'expliquer clairement enfin si tu peux me l'expliquer??? Je me suis mal exprimé : j'ai rectifié la question... Il s'agit en fait des températures en degrés jours telles que tu les as calculées et illustrées par des exemples, mais correspondant aux différentes phases de la maturation du blé (bien identifiées par Zadok). En gros, je voudrais savoir à partir de la levée, si il faut un cumul de 120 DJ pour atteindre la phase Z31 (au début de l'élongation), puis attendre le cumul de 300 DJ pour atteindre l'épiaison ou phase Z55* ??? Florent. * Les chiffres en DJ sont totalement inventés. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
florent76 Posté(e) 26 mars 2005 Partager Posté(e) 26 mars 2005 Pas de réponse à ma question finalement et peu de chance pour qu'un spécialiste en agronomie passe par le forum. J'essaierai de faire au mieux avec les pistes que je possède, mais si vous avez quelques données sur le sujet, pensez à moi... Pour revenir au sujet initial, je fais des relevés phénologiques depuis deux ans et je suis en mesure d'affirmer que le retard végétatif observé à la mi mars a été entièrement rattrapé dans la région de Rouen si on prends 2004 comme année de référence. - Vers le 15 mars, avec l'hiver tardif, on observait jusqu'à 15 jours de retard végétatif par rapport à 2004. - Au 25 mars grâce aux derniers jours particulièrement chauds pour la saison, nous sommes dans une situation identique à celle de l'an dernier pour les végétation non encore débourrées et en train de la faire. Les plantes déjà fleuries (cerisiers, forthysia) sont encore un peu en retard car leur floraison prends un certain temps incompressible... Florent. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
florent76 Posté(e) 6 avril 2005 Partager Posté(e) 6 avril 2005 -Au 1er avril, on relève des avances de 8 jours parfois sur la situation de la végétation l'an dernier. Ainsi, nous sommes partis d'une situation de retard végétatitif qui a été non seulement comblé, mais aussi surpassé ! Intense poussée des plantes en ce début de printemps à laquelle le coup de froid de cette fin de semaine devrait mettre un frein, en espérant que certaines pousses en jardin ne soient pas purement et simplement grillées en particuliers du côté des Ardennes toujours plus gélives au intersaisons. Florent. PS : Mes complexes questions sur les degrés-jours et la pousse des végétaux n'ont finalement pas trouvé preneur... Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
ced82/33 Posté(e) 6 avril 2005 Partager Posté(e) 6 avril 2005 Ici tout est deja vert. Les cerisiers perdent meme deja leurs fleurs, les feuilles prenant le relais. Esperons que le froid ne sera pas trop mechant... Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Aymeric33 Posté(e) 6 avril 2005 Bordeaux Partager Posté(e) 6 avril 2005 C'est toujours plus au sud que la végétation est souvent prématurée par rapport aux régions du nord, puis viennent les régions montagneuses car l'altitude retarde toujours la floraison. En espérant que les gélées à venir ne seront pas trop sévères notamment dans le sud-ouest car ici le climat océanique favorise un développement florale assez rapide en générale. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Altitude600 Posté(e) 6 avril 2005 43 - Saint-Géron/Village de Combadine Partager Posté(e) 6 avril 2005 Combadine, 600 m, NW43 Les prunelliers prennent la fleur, les péchers aussi. L'unique amandier du village (alt 510 m) est en fleur. Dans les bois voisins (550-700m) seules certaines variétés de saules prennent la feuille. Au jardin : les végétaux sensibles (lauriers sauces, arbres à fraises...) et même certaines variétés de rosiers ont subis de graves dommages. il faut remonter aux vagues de froids du milieu-fin des années 80 pour retrouver pareille situation. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Guest Posté(e) 6 avril 2005 Partager Posté(e) 6 avril 2005 Ici depuis une semaine le paysage forestier passe progressivement du marron au vert. Je dirais qu'il y a encore du retard, au moins 10 jours Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
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